Une jeune pratiquante : Me corriger moi-même pour bien achever mon chemin de cultivation

(Minghui.org) J'ai passé l'examen d'entrée d'une école de musique en août 2018. J'ai appris pendant environ deux ans à jouer du cor. Si je passais l'examen, je serais admise à l'école et je serais à un pas de pouvoir jouer du cor dans l'orchestre de Shen Yun. J'ai toujours rêvé de pouvoir jouer dans l'orchestre de Shen Yun.

Je jouais du cor plusieurs heures par jour. J'étudiais aussi la théorie musicale et j'exerçais mon oreille musicale. Le jour de l'examen, l'accompagnateur au piano a dit que je jouais exceptionnellement bien, particulièrement les notes hautes et que je devrais passer.

J'étais vraiment heureuse. Cet accompagnateur au piano est très strict et il félicite rarement un élève. S'il a dit que j'avais bien joué pendant l'examen, c'est que j'avais bien travaillé. J'étais très contente de moi. Je pensais que c'était vraiment incroyable que je puisse jouer si bien du cor seulement après deux ans ; surtout que l'on considère que cet instrument est difficile à jouer. Je pensais que j'étais une musicienne de génie et que je pourrais être le premier cor du Tian Guo Marching Band.

Une semaine après, j'ai reçu le résultat, Je n'avais pas passé l'examen. J'ai beaucoup pleuré. Je ne comprenais pas pourquoi j'avais échoué. Je me suis agenouillée devant la photo de Maître Li et je me suis plainte : « Les juges ont dû faire une erreur. Je dois leur demander pourquoi je n'ai pas passé l'examen ! J'y ai mis tant d'efforts et je n'ai rien vu en retour de mon dur travail : ce n'est pas juste. Comment une de mes meilleures amies a-t-elle pu passer l'examen au premier coup ? Pourquoi les choses se passent-elles toujours facilement pour elle ? La vie est injuste ! »

J'ai pleuré longtemps et ensuite, j'étais épuisée. Finalement, j'ai commencé à regarder à l'intérieur.

Identifier mes attachements

Le Maître a dit :

« L’homme méchant est mené par la jalousie, par l’égoïsme, par la colère, il se croit injustement traité. » (« État d’esprit », Points essentiels pour avancer avec diligence)

J'ai échoué à l'examen, cela a révélé mes attachements à la compétition, à l'auto-satisfaction, au ressentiment et à la jalousie. La cultivation est un processus pour se rendre compte de ses propres attachements et pour pouvoir s'en débarrasser. N'est-ce pas une bonne chose ? Toute chose a des critères et le fait que je n'aie pas réussi l'examen signifie que je n'avais pas rempli le critère, alors je devais pratiquer plus fermement. Ma meilleure amie a passé l'examen pour Shen Yun cette année. J'étais vraiment contente pour elle et je ne ressentais pas de jalousie. Je sais qu'elle y a mis beaucoup d'efforts. Je m'amusais pendant qu'elle s'exerçait beaucoup chaque jour.

En octobre 2018, j'ai voyagé avec ma mère à Hong Kong pour participer à un défilé. Le jour précédent le défilé, ma mère, deux pratiquants et moi, nous sommes allés distribuer des journaux sur un lieu touristique. Une seule pratiquante âgée était là et elle nous a dit : « Je suis seule ici pour toute la journée. Je suis très contente que vous soyez venus. Voici les journaux à distribuer aujourd'hui. » J'ai regardé la grande pile de journaux et j'ai pensé : « J'ai prévu de distribuer des journaux seulement pendant un petit moment, puis de partir, mais maintenant, je me sens mal si je pars plus tôt. » Ma mère m'a dit de ne pas m'en faire. Elle a dit : « Nous sommes déjà ici, alors renforçons simplement notre pensée droite. Les gens avec l'affinité prédestinée viendront et prendront le journal. »

Je suis allée à une entrée du métro et j'ai commencé à émettre la pensée droite. En peu de temps, les gens ont commencé à me demander un exemplaire du journal. C'était l'heure des pendulaires, et de plus en plus de gens demandaient le journal. J'ai eu l'impression de ne pas en avoir assez apportés.

J'ai réalisé que c'était à cause de mon attachement. Je suis hésitante à clarifier les faits aux Chinois. Je pense que les pensées et les actes des Chinois sont trop empreints de culture du Parti communiste. Ils ne veulent pas lire nos journaux et ne respectent pas les pratiquants. Mais ce jour-là, quand j'ai vu les gens qui passaient devant moi, j'ai réalisé que s'ils ne prenaient pas notre journal pour le lire, ils ne connaîtront pas la vérité bloquée par le régime communiste. Ils pourraient perdre la chance d'être sauvés, je me sentais vraiment désolée pour eux.

Le Maître nous aide à chaque pas

Ma mère et moi avons réservé un vol à 20 h pour retourner en Australie après le défilé. Pendant la journée, nous avons eu beaucoup de tests de xinxing. Un pratiquant a dit : « Notre défilé se termine normalement assez tard, vers 19 h, alors vous n'aurez pas assez de temps pour aller à l'aéroport attraper votre vol. Ils ont aussi fermé les routes pour le défilé, donc vous ne trouverez pas de taxi ici. » Quelqu'un d'autre a ajouté : « C'est impossible de partir et je pense que vous aurez aussi de la peine à retrouver votre mère. Le groupe pro-communiste est également ici aujourd'hui. Ils pourraient vous attaquer une fois que vous quittez le groupe principal. »

Un autre pratiquant m'a dit : « Si tu veux partir vers 16 h, alors ne joue pas de cor aujourd'hui. Tu peux marcher à la fin du défilé et tenir des banderoles, ensuite tu pourras partir facilement. »

Ce qu'il m'a dit ne m'a pas inquiétée. Je suis venue depuis l'Australie avec ma foi dans le Fa. Je voulais juste participer à ce défilé. J'ai murmuré à mon cor : « Nous ne craignons rien. Tu dois sonner le mieux possible dans ce défilé. Nous sommes ici pour assister le Maître dans la rectification de Fa et sauver les êtres. »

J'ai remercié le Maître en silence pour son aide : « Maître, j'aimerais participer au défilé, j'aimerais faire tout le trajet et j'aimerais aussi pouvoir prendre notre vol. Maître, s'il vous plaît, aidez-nous. Merci Maître. » Le défilé s'est terminé à 16 h 30. Ma mère et moi avons pris nos bagages et nous nous sommes précipitées dans le métro. Avant de savoir quelle ligne prendre, quelqu'un a demandé : « Vous allez à l'aéroport, pas vrai ? Venez avec moi – par ici. » De plus, cette personne nous a même dit à qu'elle station descendre pour aller sur une autre ligne. Une fois sortis du premier métro, quelqu'un qui passait devant nous a dit : « C'est par ici pour aller à l'aéroport – dépêchez-vous ! » Dès que nous étions sur la deuxième ligne de métro, le train est parti. C'était vraiment incroyable. Nous ne connaissions pas du tout ces deux personnes qui nous ont montré le chemin. Elles ont été juste là pour nous aider. C'est le Maître qui a dû nous aider. Merci Maître !

Mon attachement à la nourriture est révélé

Une fois, après un grand groupe d'étude du Fa, j'ai remarqué que Maman tenait un sac en plastique avec une bouteille. Elle m'a dit que c'était grand-maman qui nous l'avait donnée. À ce moment, elle était au téléphone, donc elle ne m'a pas donné plus de détails. Je lui ai proposé de tenir la bouteille , surtout parce que je voulais savoir ce qu'elle contenait. Le liquide de la bouteille était brun, alors j'ai pensé que ce devait être un thé aux perles. Le thé aux perles que fait grand-maman sentait très bon. J'ai ouvert la bouteille et j'ai humé. Cela sentait un peu bizarre, alors j'ai pensé que cela devait être une senteur que je n'avait jamais goûtée avant. J'ai remarqué qu'il y avait aussi une paille. J'ai pensé : « Cela doit être du thé aux perles. Grand-maman est vraiment gentille avec moi – en me faisant du thé aux perles. » Juste au moment où j'allais en boire, j'ai senti du liquide qui ne ressemblait pas du tout à du thé aux perles me couler sur les mains !

Une fois que maman a fini son appel, j'ai dit : « Mes mains me piquent – qu'y a-t-il dans la bouteille ? » Elle a dit : « C'est du nettoyant pour le four. » J'étais effrayée. J'avais peur que le nettoyant me brûle la main. J'ai cherché précipitamment de l'eau pour me laver la main et j'ai parlé à ma mère avec beaucoup d'impatience. Elle a remarqué que je n'étais pas vraiment droite et a dit : « Ce n'est pas un grand chose. Prends juste une lingette pour te nettoyer. Rien n'est fortuit dans la cultivation. Pense à quel attachement a été révélé dans cet incident. » Ce qu'elle a dit m'a rendue consciente de mon attachement à la nourriture et à la boisson. J'ai réalisé que j'avais pensé tout le jour à la nourriture. Quand on me servait mon plat favori, je ne pouvais pas m'arrêter de manger. Parfois je prenais même en secret quelques morceaux de viande avant d'aller me coucher. J'ai réalisé que mon attachement à la nourriture était toujours aussi fort, même après tant d'années de cultivation. J'étais si contente de n'avoir pas bu le liquide de cette bouteille. Quand j'y repense maintenant, cela me fait même un peu peur.

Devenir mature

Je dois suivre mon propre chemin de cultivation. Le 21 septembre de cette année, j'ai participé au défilé à Toowoomba. C'était la première fois que je prenais l'avion seule. J'ai à peine 15 ans. Je dois être indépendante et je ne peux plus m'accrocher à ma mère comme une petite fille.

C'était une journée très chaude, j'avais un peu le vertige en attendant le début du défilé. Ma vision a commencé à s'estomper jusqu'à ce que je ne voie plus rien. Je savais que c'étaient des êtres négatifs qui venaient interférer avec moi. J'ai tout de suite émis la pensée droite et je me suis vite sentie beaucoup mieux. Pendant notre prestation de musique, la foule nous a accueillis et applaudis chaleureusement. J'étais contente et j'ai pensé : « Ces gens seront sauvés ! »

En conclusion, je voudrais partager ce que le Maître a dit :

« Vous êtes tombés d'un monde saint, pur et incomparablement merveilleux, parce qu'à ce niveau-là vous aviez des esprits d’attachement. Quand vous êtes tombés dans le monde relativement le plus sale, vous ne vous dépêchez pas de vous cultiver pour votre retour, mais vous tenez aux choses sales de ce monde sale, et même la moindre perte vous cause une grande peine. Le savez-vous ? Pour vous donner le salut, le Bouddha a mendié parmi les gens ordinaires, et aujourd’hui encore, j’ai ouvert une grande porte et transmis la Grande Loi pour vous donner le salut, je ne ressens pas d'amertume pour les innombrables souffrances subies, et qu'y a-t-il encore que vous ne pouvez pas abandonner ? Pouvez-vous emporter au pays céleste les choses que vous ne pouvez pas abandonner dans votre cœur ? » (« Le Xiu véritable », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Merci Maître ! Merci compagnons de cultivation !

(Présenté au Fahui d'Australie 2019)

Traduit de l'anglais