(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa (aussi connu sous le nom de Falun Gong) quand j'étais à l'université en 1997. Je me rappelle à quel point la pratique se propageait rapidement et que tout le monde avait de bonnes choses à dire à ce sujet. Mais Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du régime communiste chinois, a lancé la persécution de Dafa, en 1999, avec l'intention d'éradiquer la pratique en l'espace de trois mois. Vingt ans se sont écoulés et la persécution a toujours cours.

J'ai toujours su que Dafa est une cultivation et pratique précieuse et que notre Maître est le plus droit. Bien que j'aie subi trois ans de cruelles persécutions, j'ai toujours vécu selon le principe de Dafa, Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

La vie après la libération du camp de travail

En 2000, je suis allé sur la place Tiananmen faire appel pour avoir le droit de pratiquer Dafa. J'ai été arrêté et envoyé de force dans un camp de travail, ce qui a rendu mes parents très anxieux. Mon diplôme d'études universitaire m'a été refusé et mes parents se sentaient incertains pour leur avenir.

Un pratiquant qui était un des meilleurs étudiants de son école supérieure a été détenu en même temps. Il était fils unique et aussi la fierté de tout son village. Peu de temps après avoir été libéré du camp de travail, il crachait du sang et il est mort.

Avant de décéder, il m'a présenté à sa sœur et elle est devenue plus tard ma femme. Bien qu'elle ne soit pas une pratiquante, elle sait que Dafa est bon et m'a toujours soutenu dans la pratique.

Mon frère aîné et moi avons construit une nouvelle maison dans notre village. J'ai décidé de la laisser à la famille de mon frère, ce qui a été difficile à accepter pour ma femme. Après, j'ai expliqué que Maître Li (le fondateur du Falun Dafa) nous enseigne à suivre Authenticité-Bienveillance-Tolérance et que la maison devait aller à la famille de mon frère, puisque nous ne vivions pas là. Après lui avoir présenté mon raisonnement, elle l'a accepté avec bienveillance.

Parler de la vérité au sujet de Dafa

Lors d'un voyage d'affaires, j'ai laissé la couchette la plus basse à un autre passager dans le train, pour qu'il puisse être avec sa femme et son fils. Il m'en a été très reconnaissant, m'a donné son numéro de téléphone et m'a demandé de l'appeler si jamais j'allais à Shenyang.

Lors d'un voyage à Shenyang, nous nous sommes rencontrés dans un restaurant. Je lui ai parlé du Falun Dafa et de la persécution. Il m'a dit qu'un de ses collègues avait été persécuté à mort parce qu'il pratiquait Dafa. Son corps n'avait toujours pas été retrouvé.

Je lui ai parlé de la persécution que j'avais subie et de la mort de mon beau-frère. Il était content de pouvoir avoir une meilleure compréhension de la persécution. Je lui ai suggéré de réciter : « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » si jamais il sentait qu'il avait besoin d'aide.

Lors d'un autre voyage en train, le passager sur le lit en face de moi semblait plutôt abattu. J'ai discuté avec lui et j'ai appris que son fils avait acheté une maison à Shanghai, mais qu'il avait soudainement contracté une maladie rénale. Cela avait abouti à des difficultés financières.

Je lui ai parlé d'un enfant qui avait grandi avec une néphrite chronique. Sa famille avait essayé tous les types de traitements, mais aucun n'avait marché. Pourtant, après avoir pratiqué le Falun Dafa, l'enfant a recouvré la santé, est retourné à l'école et vit une vie en santé. Je lui ai dit de demander à son fils de chercher un pratiquant de Falun Dafa et de réciter les deux phrases sacrées.

Une fois, j'ai pris un taxi et j'ai remarqué un insigne de Mao Zedong suspendu près du chauffeur. Je lui ai dit : « Cet insigne est vraiment mauvais pour vous. » Je lui ai parlé du nombre de personnes que Mao avait tuées durant son règne et la façon dont le Parti communiste chinoise (PCC) sous Jiang Zemin avait commencé la persécution du Falun Dafa. Il a alors été rapidement d'accord pour démissionner du PCC.

Avec la rectification de Fa du Maître qui pousse à aller de l'avant et les efforts des pratiquants de Dafa qui permettent aux gens d'être informés sur la persécution, j'ai l'impression que la persécution n'est plus aussi répandue. Dans le passé, j'utilisais toujours une cabine publique pour faire mes appels téléphoniques parce que la ligne téléphonique de mon domicile était surveillée. Une fois, après qu'un compagnon de cultivation m'a appelé chez moi, la police est allée chez lui et a saisi ses livres de Dafa. Mais maintenant, je sens que les facteurs pervers existent de moins en moins. Je ressens moins le besoin de me cacher. Je prends aussi l'initiative de chercher des gens à qui je peux parler et je les aide à démissionner du PCC.

Ce n'est qu'avec les conseils et la protection du Maître que j'ai pu traverser de dangereuses situations et tribulations au cours de ces années.

Il n'y a rien de mal à pratiquer Dafa

J'ai déménagé à Shanghai avec ma famille en 2004. Au cours des trois premières années, j'ai à peine gagné suffisamment pour que ma famille puisse survivre. La quatrième année, j'ai eu la chance d'être embauché par une bonne entreprise et mes revenus ont augmenté.

Je travaillais dur et j'ai été récompensé avec un voyage à l'étranger. Quand je suis allé au poste de police local pour faire la demande d'un passeport, on m'a dit que je n'étais pas éligible parce que je pratiquais le Falun Dafa. Je les ai informés qu'il n'y avait rien de mal ou d'illégal à pratiquer Dafa et que le fait de faire une demande de passeport et d'aller à l'étranger sont des droits garantis par la Constitution.

La police a contacté mon entreprise, ce qui a été une bonne chose, car cela m'a permis d'informer mon employeur au sujet de Dafa et de la persécution. Finalement, j'ai eu mon passeport, et ma femme et moi avons fait notre voyage.

À mon retour, le président directeur général nous a invités au restaurant et il m'a décerné un prix pour ma contribution exceptionnelle à l'entreprise. Le Maître a dit :

« Si les disciples sont emplis de pensées droites

Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel »

(« La grâce entre Maître et disciples », Hong Yin II)

Traduit de l'anglais au Canada