(Minghui.org) Avant de commencer à pratiquer le Falun Dafa, j'ai essayé une pratique de qigong qui a causé de nombreux problèmes. J'ai eu de graves maux d'estomac, et même lorsque le médecin m'a injecté de la péthidine, cela n'a pas aidé. Ce n'est qu'après avoir cessé de pratiquer ce qigong-là que la douleur a progressivement arrêté.

Commencer la cultivation et pratique du Falun Dafa

En juin 1996, une de mes collègues m'a invitée à regarder les enregistrements vidéo des enseignements de Maître Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa. J'ai regardé cette vidéo cet après-midi-là, assise avec mes jambes en position du double lotus. La bienveillance splendide du Maître m'a réchauffée.

J'ai vu un grand œil qui me fixait, et j'ai compris que c'était mon propre œil dans une autre dimension, comme le Maître l'avait décrit. Après quelque temps, j'ai vu des cercles, grands comme des noix, tourner partout et la chambre en était remplie.

J'ai dit à ma collègue ce que j'avais vu juste après que nous avons eu fini de regarder, et elle m'a dit que cela signifiait que mon œil céleste avait été ouvert. Elle m'a demandé de pratiquer le Falun Dafa et j'ai accepté. J'ai senti la puissance de Dafa dès le tout début et j'ai été déterminée à pratiquer Dafa après cela.

Dans un rêve, j'ai entendu un son retentissant et quelqu'un m'a crié : « Ton Maître arrive ! » Je me suis tout de suite agenouillée devant le lit. J'ai entendu une voix qui disait : « Vous m'injuriez. » Quand j'ai entendu cela, je me suis assise et j'ai dit : « Vous n'êtes pas mon Maître. Mon Maître est Li Hongzhi et il ne se comporte pas ainsi. Faisons une séparation nette. Ne revenez plus à partir de maintenant ! »

En l'espace de quelques jours, le Maître et Dafa étaient profondément enracinés dans mon cœur. Chaque matin et soir, je sortais pour aller au site de pratique en groupe afin de faire les exercices et l'étude du Fa. Pendant la journée, j'étudiais le Fa et parlais aux autres de Dafa.

Pendant les dix années suivantes, j'ai étudié, transcrit et récité les enseignements de Dafa. L'après-midi, mon mari prenait soin de notre petit-fils et je continuais à sortir avec les compagnons de cultivation afin de parler aux gens du Falun Dafa et de la persécution.

Faire face aux problèmes et clarifier la vérité

Un après-midi en août 2002, un compagnon de cultivation est venu chez moi, et m'a dit que la police était sur le point de m'arrêter et m'a conseillé de partir au plus vite de chez moi.

Le Maître a dit :

« Là où un problème apparaît, là il est nécessaire que vous alliez clarifier la vérité, apporter le salut. Il ne faut pas quand on rencontre un problème le contourner. Lorsque nous voyons le dommage que cela nous cause, lorsque nous voyons qu'il y a un obstacle pour nous empêcher de prouver la Loi, il ne faut pas le contourner, il faut aller y faire face pour clarifier la vérité, aller sauver les vies. C'est la Compassion des disciples de Dafa, nous sommes en train de sauver les vies. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Washington DC », Enseignement de Fa dans les conférences (II))

J'ai dit : « Je ne vais pas partir. Je vais leur clarifier la vérité. » Ensuite, un autre pratiquant est venu me dire que j'avais été mise sous surveillance 24 h sur 24 h par la police du poste de police de la localité.

Quand j'ai appris cela, je suis restée calme. Quand je suis sortie cet après-midi-là, j'ai vu le sous-chef et environ six agents du poste de police assis devant notre immeuble. Je leur ai demandé : « Pourquoi êtes-vous assis ici ? » Ils étaient bouche bée.

Un agent surnommé Li a montré du doigt un restaurant et a dit : « Nous buvons à l'étage. » J'ai demandé : « Vous buvez pendant les heures de travail ? » Ils m'ont demandé où j'allais et je leur ai dit que j'allais chercher des médicaments pour mon père, ce qui était vrai.

Ils ne m'ont pas arrêtée. Grâce à cette expérience, j'ai réalisé que si nous nous en tenons à notre pensée droite, il n'y aura pas d'interférence.

Refuser d'accepter les arrestations

En mars 2003, le vice-directeur du comité résidentiel a demandé à plusieurs reprises à mon mari de m'emmener dans un centre de lavage de cerveau. Mon mari a fermement rejeté cette exigence.

Ensuite, j'ai reçu un appel avec la demande d'aller au bureau de la retraite de l'usine où j'avais travaillé auparavant à huit heures du matin, le lendemain, afin de signer pour avoir une augmentation de retraite. J'ai réalisé que c'était un piège, ce qui a été confirmé par un ancien collègue, je ne suis donc pas allée à leur bureau.

Cependant, j'ai réalisé que je devrais aller clarifier la vérité sur Dafa. Ainsi, je suis allée au Bureau à 7 h 30 le troisième jour.

La comptable m'a dit que de nombreux agents de police étaient là pour m'attendre le jour précédent. J'ai clarifié la vérité à elle et aux gérants de l'usine. Je leur ai expliqué les faits sur le coup monté des auto-immolations sur la place Tiananmen et je leur ai demandé de me rendre l'argent qui avait été déduit quand je suis allée à Pékin faire appel pour Dafa. Quatre jours plus tard, on m'a remboursé cet argent.

Ils ont à nouveau essayé de m'arrêter pour avoir distribué des CD avec des vidéos sur Dafa au marché alimentaire en mai 2004.

Le Maître a dit :

« Puisque les forces perverses anciennes veulent absolument nous offrir cette occasion de les éliminer, alors profitons-en bien. Il n'y a jamais eu ça dans l'histoire, c'est aussi une occasion rare. » (« Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi internationale à Washington, D.C. », Guider le voyage)

J'ai crié : « Falun Dafa est bon ! L'auto-immolation de Tiananmen était un coup monté pour piéger le Falun Gong ! »

J'ai continué à crier pendant plus de deux heures et de plus en plus de gens se sont rassemblés. Les agents de police ne pouvaient toujours pas me faire monter dans la voiture, ils ont alors appelé le Bureau 610 pour du renfort.

Finalement, ils m'ont poussée dans le véhicule de police et ils m'ont dit qu'ils allaient m'emmener à un camp de travaux forcés pour deux ans et demi. J'ai continué à crier et à demander au Maître de me renforcer.

Au poste de police, j'ai crié pour que le chef de la police sorte. « Vous figurez déjà dans la liste des malfaiteurs. Si vous continuez à insister à persécuter les bonnes personnes, quand je serai remise en liberté, j'irai tout de suite sur la place Tiananmen pour y tenir une banderole et je vais vous poursuivre en justice. »

Quand ils m'ont emmenée pour un contrôle médical, on m'a diagnostiqué de l'hypertension et ils ont dû me remettre en liberté.

La police a lancé une arrestation à grande échelle de pratiquants de Falun Dafa dans notre ville le 4 juin 2008 et j'ai aussi été arrêtée.

Le chef du poste de police a informé mon mari qu'ils allaient me mettre dans un camp de travaux forcés pendant un an. Mon mari a écrit une lettre au chef responsable, dans lequel il a expliqué tous mes changements avant et après que j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, ainsi que mes bonnes œuvres dans le voisinage. Il a également écrit qu'il afficherait l'avis sur Internet et qu'il demanderait au grand public de rendre un jugement. Ils m'ont remise en liberté.

Secourir les compagnons de cultivation

À partir de 2010, j'ai participé à un projet pour secourir les compagnons de cultivation. Avant d'organiser ce plan de sauvetage, nous avons étudié le Fa, regardé à l'intérieur, émis la pensée droite et nié la persécution. Nous avons abandonné des attachements.

Nous avons réalisé qu'il valait mieux aller au secours des pratiquants pendant qu'ils étaient encore détenus par la police, car une fois que le dossier serait transféré vers le parquet, davantage de personnes auraient participé à la persécution.

Immédiatement après les arrestations, nous avons accompagné les membres de famille des pratiquants arrêtés vers le poste de police et nous avons exigé la remise en liberté des pratiquants. Entre temps, nous avons récupéré les numéros de téléphone des organisations et du personnel qui met en œuvre la persécution et nous avons écrit des lettres promouvant la compassion.

Un exemple de cela s'est passé en 2017. Une compagne de cultivation a été dénoncée aux autorités pour avoir parlé aux gens de Dafa et son domicile a été fouillé par la police.

La pratiquante a été remise en liberté suite à une illusion de maladie. Après cela, je suis allée au poste de police avec cette pratiquante. Nous avons été accueillies par le chef politique du poste, M. Wang. Je lui ai fait comprendre que ce qu'il faisait était mauvais et je lui ai demandé de reprendre le dossier du procureur.

Le Maître a dit :

« Il n'y a qu'un seul chemin extrêmement droit que nous pouvons emprunter, il ne sera pas permis que nous déviions ne serait-ce qu'un tout petit peu, parce que c'est l'exigence de l'histoire, c'est l'exigence des vies des êtres de l'univers futur. » (« Enseignement de la Loi et explication de la Loi lors de la Conférence de Loi du New York Métropolitain », Enseignement de Fa dans les conférences (III))

En regardant en arrière, chaque élévation a été possible grâce à la direction du Maître. Dans le temps qui reste, je continuerai à me rectifier, à croire dans le Fa et à suivre le chemin tracé par le Maître pour retourner à mon foyer d'origine.

Ceci est mon expérience personnelle, veuillez par compassion indiquer toute chose inappropriée.

Traduit de l'anglais en Belgique