(Minghui.org) Récemment, j'ai annoncé mon souhait de prendre ma retraite, mais la gestion de mon entreprise ne voulait pas que je quitte mon emploi. Le président du conseil d'administration, le directeur général et toute l'équipe de gestion voulaient me réembaucher. Ceci n'était jamais arrivé auparavant dans cette entreprise. Pourquoi essayaient-ils de faire de leur mieux pour me retenir ? J'aimerais partager mon histoire avec vous.

Ma première tentative de soumettre ma démission

J'ai atteint l'âge de la retraite en mars 2017. Je voulais passer plus de temps à faire les trois choses demandées aux pratiquants de Falun Dafa. J'avais dit à l'équipe de gestion que je prendrais ma retraite aussitôt que j'aurais atteint cet âge. Mais ils n'étaient pas d'accord. L'entreprise s'apprêtait à soumissionner des appels d'offres pour plusieurs projets importants. Et parce que j'étais responsable des soumissions, je leur ai dit que je ne partirais pas avant d'avoir terminé les soumissions. J'ai également dit que je n'accepterais pas la prime de fin d'année.

Chaque membre de l'équipe de direction m'a dit la même chose : « Vous êtes une exception. Veuillez ne pas tenir compte des politiques concernant la retraite des employés. Nous garderons ce poste pour vous et vous serez payé de la même façon. »

Ils ont contourné les règles pour me retenir. En tant que pratiquant, il n'y a rien d'accidentel sur mon chemin de cultivation. J'ai pensé : « Ça doit être une occasion pour me cultiver. Donc je ferais mieux d'attendre après que les soumissions sont complétées. »

Les soumissions se sont bien passées, comme je m'en attendais. Alors j'ai pensé que la gestion serait contente et me laisserait partir. Je ne suis pas allé travailler pendant plus de dix jours après cela. Mais ils ne me considéraient pas comme retraité. On me payait encore mon salaire et on m'a versé une prime. Chaque gestionnaire essayait de me persuader de rester parce qu'ils disaient que j'étais en parfaite santé et que j'étais mieux de faire quelque chose que de rester à la maison. Ils m'ont dit que d'autres personnes recherchaient mon poste et que j'étais fou de laisser aller tous ces profits. Ils admiraient le fait qu'en tant que pratiquant, j'étais prêt à tout laisser tomber !

Les choses se sont développées au-delà de mes attentes. Mon entreprise a remporté un des appels d'offres. L'autre partie impliquée était une organisation publique de grande envergure. J'ai été nommé responsable de la gestion immobilière. Mon entreprise a eu recours à tous les moyens pour me retenir pour le projet.

Un matin, le président du conseil d'administration de mon entreprise est venu chez moi et il m'a dit que je devais l'aider en ce moment critique. J'avais soumissionné ce projet et fini par le remporter. Le directeur m'a supplié et il m'a dit que je pouvais arranger mon propre horaire et travailler à la maison. Quoi qu'il arrive, il voulait que je reste et que je sois le responsable.

Ce président du conseil d'administration reconnaissait que le Falun Dafa est excellent. Il était mécontent des mauvais traitements que subissaient les pratiquants de Falun Dafa et il n'était pas contre ma cultivation. Il était contrarié de m'avoir vu persécuté pour ma pratique. Quand j'avais été détenu au centre de détention en 2007, il avait été au Bureau 610 et il avait demandé ma libération. Le Bureau 610 ne m'avait pas libéré parce que je refusais d'être « transformé ».

Quand j'ai été illégalement détenu au camp de travaux forcés, le président du conseil d'administration et le directeur général adjoint ont parcouru environ 160 kilomètres pour venir me voir et ils m'ont donné de l'argent pour mes frais de subsistance. Ils ont continué à financer mon compte de sécurité sociale et ont même inclus la partie que j'aurais dû payer. Le Bureau 610 a mis en place des règles strictes pour que l'entreprise me surveille après ma sortie du camp de travail, mais ils ont ignoré toutes les règles et m'ont donné toutes les primes. Cette attitude favorable m'a permis d'expliquer les faits sur la persécution du Falun Gong auprès de mes collègues.

En tant que pratiquant, je savais clairement que comme mon entreprise continuait de me demander de demeurer et m'accordait un soin spécial, je devais vraiment suivre le principe du Falun Dafa dans le but de sauvegarder le Fa et d'aider à offrir le salut aux gens.

J'ai dit à mon directeur : « Merci pour votre intérêt, mais je n'ai pas besoin de traitement spécial ni même de primes supplémentaires pour mes efforts. Je suis un disciple de Maître Li Hongzhi, je ferai de mon mieux pour être une bonne personne et agir en accord avec le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. J'espère aussi que vous allez recruter quelqu'un qui va me remplacer aussitôt que possible. »

Il m'a écouté attentivement, m'a tapé sur l'épaule et a ri de bon cœur.

Être une meilleure personne en toutes circonstances

J'ai été officier de commandement intermédiaire dans une unité de l'armée. Quand la persécution a commencé, j'ai eu le choix entre obtenir une promotion dans mon poste ou continuer à pratiquer le Falun Dafa. J'ai choisi le Falun Dafa. J'ai immédiatement été congédié de mon poste et forcé d'être muté pour travailler dans une organisation civile.

Soudainement, j'ai perdu les titres et les bénéfices que j'avais dans l'armée. J'étais un officier avec tout près de 30 années de services et j'avais gagné de nombreux prix des divisions militaires, des régiments, des académies et du personnel des quartiers généraux.

J'ai dû chercher un emploi, sans pouvoir, sans statut et sans personne sur qui compter. Je me sentais un peu perdu au départ. Mais il y avait toujours de l'espoir dans mon cœur, parce que j'avais Dafa et notre Maître compatissant. J'étais tombé sur l'occasion du millénaire de cultiver dans Dafa et je me sentais extrêmement fier et honoré.

Grâce aux encouragements et aux arrangements du Maître, j'ai été embauché par une société de gestion immobilière appartenant à une grande entreprise publique. Malgré la grande différence dans ma perte de gloire, de statut et d'avantages, j'ai exigé de moi-même de renoncer à mon attachement aux intérêts personnels. J'ai accepté ce nouvel emploi avec une attitude positive.

Pour me familiariser avec le nouvel environnement de travail, j'ai mis mon ego de côté et j'ai posé de nombreuses questions pour apprendre les règles de mon secteur d'activité et les règlements aussitôt que possible. J'ai ensuite réussi quelques examens et obtenu des certificats professionnels en ressources humaines, en soumission, en gestion de projets et en gestion immobilière. Je suis devenu gestionnaire des ressources humaines, de la sécurité, du marketing, du contrôle de la qualité et de divers projets. J'étais maintenant un spécialiste de mon secteur d'activité et un gestionnaire principal dans mon entreprise.

Le Maître a continué d'ouvrir ma sagesse quand je traitais toutes sortes de travail de gestion. Je pouvais identifier le problème quand les problèmes survenaient et les résoudre facilement. Le président du conseil d'administration et le directeur général venaient toujours me demander mon opinion et des suggestions sur des questions importantes.

Quand je suis retourné travailler après avoir été libéré du camp de travaux forcés, le président du conseil d'administration m'a dit avec joie : « Tu es enfin revenu. J'étais très fatigué et anxieux quand tu n'étais pas là. Personne ne donnait de suggestions ni d'opinion quand de gros problèmes surgissaient. Maintenant, je suis détendu. Mon bras droit est enfin revenu ! »

Recueillir des éloges pour avoir répondu aux besoins de tous

Je devais m'occuper d'un grand centre de distribution de logistiques qui avait trois succursales avec plus de dix sorties. Il y avait beaucoup de gens et de véhicules qui allaient et venaient, et plus de 300 000 articles étaient livrés chaque jour.

Le chiffre d'affaires annuel était de 10 milliards. Il ouvrait ses portes tous les jours de 3 h à 23 h. De nombreuses activités aux niveaux provincial et municipal avaient lieu, comme des visites du personnel d'autres organismes, des inspections, des conférences, des célébrations et des expositions.

Je devais m'occuper de chacun des aspects de l'entretien de l'équipement, de la sécurité, de la sûreté, de l'ordre et de la propreté du centre, ainsi que du jardinage, du contrôle des incendies, des dortoirs du personnel, du stationnement des véhicules et de la circulation. Plus d'une centaine de membres du personnel de notre entreprise y étaient stationnés. C'était un projet important pour les deux parties. Nous devions fournir un service de haute qualité, professionnel et efficace. Le centre était à 20 kilomètres de notre siège social.

Lorsque je planifiais ou réalisait un travail, je le considérais du point de vue des quatre parties (le centre des logistiques, l'entreprise coopérante, notre entreprise et les membres du personnel), et je m'assurais que toutes les parties pouvaient se comprendre et s'accepter mutuellement.

Les exigences du centre des logistiques étaient donc satisfaites, l'entreprise partenaire recevait de bons services, notre entreprise réalisait des bénéfices financiers et les membres du personnel avaient été récompensés financièrement pour leur dur labeur. Je m'occupais d'eux tous et ils me louangeaient grandement.

Considérer les autres d'abord et être honnête et altruiste

Le Maître a dit :

« Une personne vraiment résolue à cultiver et à pratiquer pourra faire preuve d'endurance et laisser tomber ses attachements à toutes sortes d'intérêts personnels, elle pourra prendre cela avec légèreté : tant que vous parviendrez à faire tout cela, ce ne sera pas difficile. » (Zhuan Falun, Neuvième Leçon)

Je me suis toujours astreint à me comporter comme un pratiquant. Je n'ai jamais tiré avantage de ma position pour aucun gain personnel. J'étais honnête et n'étais pas touché face à un défi d'intérêt personnel. Quelquefois, je laissais aller des bénéfices et j'élevais mon xinxing. Mon personnel a vu mon honnêteté et mon altruisme. Ainsi, c'était plus facile pour moi d'expliquer l'irrationalité et la perversité derrière la persécution du Falun Dafa par le Parti communiste chinois (PCC).

Mon salaire était de 4 500 yuans par mois après mon entrée en fonction. Je dépensais la plus grande partie de celui-ci pour le coût de mes déjeuners et le coût de la voiture et de l'essence pour le travail. Je ne figurais pas sur la liste des augmentations salariales de l'équipe de direction parce que j'appartenais au rang du personnel retraité. Je ne prenais pas ça à cœur et je n'ai pas parlé à mon directeur général d'augmentation de salaire. J'ai aussi rayé mon nom des listes pour des indemnités supplémentaires pour temps chaud, des primes pour le travail les jours fériés et des primes pour le bon rendement.

Le centre des logistiques a offert des cadeaux aux membres du personnel pour la saison chaude, le Nouvel An chinois et d'autres festivals. J'ai donné les cadeaux restants au personnel d'autres projets et au centre des logistiques. Je n'ai pris aucun cadeau et j'étais calme en le faisant. Les autres personnes ne me comprenaient pas au début, mais plus tard, elles m'ont admiré. Je leur ai ensuite parlé des faits concernant le Falun Dafa et je les ai persuadées de se retirer du PCC.

Quand je travaillais avec l'entreprise en sous-traitance, je ne les blâmais pas s'ils étaient en faute ou s'ils me demandaient des fonds supplémentaires. Je refusais d'accepter les cadeaux que les entrepreneurs m'offraient. J'étais strict avec les responsables des différents départements et l'ensemble du personnel sur le respect des règles et le maintien d'une bonne éthique. J'ai également établi des règles claires en matière de conduite éthique.

Notre département de gestion immobilière n'a reçu aucune plainte concernant le comportement de notre personnel. Les gestionnaires des deux parties et certains employés plus âgés ont souvent dit que j'étais complètement différent de l'ancien gestionnaire qui passait la plupart de son temps à socialiser et qui créait même parfois des conflits pour son propre avantage. Ils disaient que j'étais honnête, juste et aimable et que les pratiquants de Falun Dafa étaient admirables.

Quelquefois, mon attachement à mes intérêts personnels se manifestait, mais je rectifiais mon comportement une fois que je l'avais noté. Je pouvais y faire face et l'abandonner. En fait, je n'ai rien perdu après avoir abandonné l'attachement à mes intérêts personnels. À la fin de l'année, le président du conseil d'administration et le directeur général m'ont donné une prime spéciale basée sur ma performance et ma contribution à l'entreprise, qui était de 120 000 yuans. C'était plus élevé que mes revenus précédents et aussi plus élevé que ceux des autres gestionnaires de projets et des gestionnaires de départements. Malgré le fait que j'étais comme retraité, mon revenu avait en fait augmenté.

Plus important encore, les gens savaient ce qu'était le Falun Dafa avec mon comportement et reconnaissaient que les pratiquants sont de bonnes personnes dans ce monde.

Créer un environnement propice pour parler de la vérité sur le Falun Gong

Mes amis et mes collègues ont témoigné de mes changements mentaux et physiques après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa. Mes dix-huit années de services m'ont permis de leur parler des faits sur la pratique et de leur demander de démissionner du PCC.

Avant de pratiquer le Falun Dafa, j'étais dans un département important de l'armée et je devais travailler des heures supplémentaires presque tous les jours. Quand je recevais des tâches importantes, je devais travailler jusqu'à tard le soir ou rester debout toute la nuit pendant plusieurs jours consécutifs. En raison du travail acharné et de la pression, je souffrais de maux de dos, d'arthrite, de migraines, de néphrite, d'hépatite, d'une maladie dentale et d'autres maladies. Je devais prendre des médicaments tout le temps. C'était très pénible.

Quand j'ai été forcé de quitter l'armée à cause de la persécution du Falun Dafa, les gens ne me comprenaient pas et me blâmaient. Je leur ai dit que je serais mort des suites de ces maladies ou j'aurais travaillé jusqu'à la mort si je ne pratiquais pas le Falun Dafa.

Dans mon entreprise actuelle, mes collègues m'ont dit que je n'avais pas l'air d'un sexagénaire. Je suis en bonne santé depuis que j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, il y a plus de vingt ans et je ne prends aucun médicament. Ils m'ont dit que je n'avais pas vieilli depuis dix-huit ans, que j'avais l'air d'être dans la quarantaine et que je devenais de plus en plus jeune.

J'ai persuadé la plupart de mes collègues de démissionner du PCC. Plus de 20 gestionnaires ont démissionné du PCC et choisi un brillant avenir pour eux-mêmes.

La fête d'adieu est devenue une fête de bienvenue

J'ai continué à soumettre des demandes pour quitter mon poste au président du conseil d'administration et au directeur général, mais ils ont continué à reporter mes demandes. J'ai ensuite recommandé une gestionnaire qui avait déjà travaillé sur ce projet. Le centre des logistiques avait eu une bonne impression d'elle et elle répondait à presque toutes les exigences. Je l'ai recommandée au président du conseil et au directeur général et leur ai suggéré de l'embaucher et de la placer sous ma supervision.

À la fin de 2018, j'ai soumis ma dernière demande de retraite. Je voulais prendre ma retraite en janvier 2019 et j'ai fourni quatre raisons. Le président du conseil d'administration a été convaincu par mes raisons. Il a vu que j'envisageais le point de vue de l'entreprise et non seulement le mien. Il a été très touché et il m'a gracieusement remercié. Il a dit qu'il me rappellerait après l'avoir présentée au conseil.

Quelques jours plus tard, le président du conseil d'administration m'a annoncé : « Aucun de tes collègues ne veut que tu partes. Mais, nous devons respecter tes propres souhaits. Accepte une dernière requête. Nous voulons t'engager comme consultant. Tu peux venir nous faire part de tes commentaires tous les dix ou quinze jours. Quand l'entreprise aura des difficultés, nous pourrons encore venir te demander de l'aide. »

J'ai accepté immédiatement et j'ai promis de ne pas partir avant que le centre des logistiques n'ait terminé son important événement marketing à la fin de l'année. Je lui ai dit que je serais leur consultant gratuitement. Il a fait cette remarque : « Tu tiens toujours compte des besoins des autres. Je t'admire énormément. »

La société a tenu deux réunions à la fin de l'année. L'une d'entre elles portait sur le transfert de mon poste à la nouvelle directrice et l'autre sur l'assemblée générale du personnel. Lors de ces deux rencontres, le directeur général a annoncé ma démission et leur décision de m'embaucher à titre de consultant. Il a fait l'éloge de mon caractère, de mes capacités, de mon travail acharné et de mes réalisations.

Lors du dîner, le directeur du conseil d'administration a pris les dispositions nécessaires pour que je prenne le siège le plus important, qui était entre lui et le directeur général. Quand ils ont levé leur verre à mon honneur, ils ont souligné que ce n'était pas un dîner d'adieu, mais un dîner de bienvenue pour ma nomination au conseil à titre de consultant.

Merci, Maître, pour votre encouragement et votre salut ! Sans le Falun Dafa, je n'aurais pas ce que j'ai accompli aujourd'hui. Je marcherai bien sur mon chemin de cultivation dans l'étape finale et je suivrai le Maître jusqu'à mon foyer d'origine.

Traduit de l'anglais au Canada