(Minghui.org) Une femme de la ville de Tangshan, dans la province du Hebei, a de nouveau été arrêtée pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong, un système de cultivation de l'esprit et du corps actuellement persécuté en Chine.
La police est entrée par effraction chez Mme Li Xinhua vers 1 h du matin le 13 mai 2019 après avoir appris qu'elle avait accroché une banderole de Falun Gong la veille. Sa maison a été saccagée pour la cinquième fois depuis le début de la persécution du Falun Gong en 1999.
Mme Li est détenue au Premier centre de détention de Tangshan au moment de la rédaction du présent article. Son mari, M. Meng Fanquan, également pratiquant de Falun Gong, doit subir à nouveau une séparation involontaire d'avec sa femme, car il a été libéré, il y a moins de quatre ans, après avoir été arrêté pour sa croyance.
Voici un bref rapport de ce que ce couple a souffert au cours des deux dernières décennies, pour avoir maintenu sa croyance dans le Falun Gong.
La santé de l'épouse restaurée par la pratique du Falun Gong
Mme Li, 56 ans, est diplômée de l'une des meilleures universités de la province du Hebei, l'Université polytechnique du Hebei. Elle était ingénieur chez Qingyuan Environmental Control Equipment. Son mari, M. Meng, était enseignant à l'Institut d'industrie légère de l'Université polytechnique du Hebei. Ils ont tous deux perdu leur emploi par la suite parce qu'ils pratiquaient le Falun Gong.
Mme Li a reçu un diagnostic d'hyperthyroïdie en 1994, causée par la pression du travail et une relation tendue avec sa belle-mère. Malgré tous les médicaments qu'elle prenait, elle souffrait d'insuffisance pondérale grave, de fatigue et de palpitations fréquentes.
M. Meng a présenté le Falun Gong à Mme Li en 1995. Un mois après avoir suivi les conférences et appris les exercices, elle a arrêté de prendre les médicaments pour la thyroïde. Elle a graduellement pris du poids et sa santé s'est améliorée.
Le fils martyrisé à cause de la situation désespérée de ses parents
M. Meng a été arrêté à Pékin en septembre 1999, où il demandait le droit de pratiquer le Falun Gong. Il a eu une côte cassée pendant l'arrestation. Il a été détenu dans les locaux de la police de Lubei pendant quinze jours, puis trois mois, et ensuite envoyé dans un centre de détention. Mme Li avait du mal à s'occuper seule de leur fils de 5 ans et à rendre une visite mensuelle à son mari en détention.
Mme Li et M. Meng ont quitté leur domicile l'été 2000 pour éviter le harcèlement policier. Ils ont ensuite été arrêtés lors d'événements distincts et envoyés au Premier centre de détention de Tangshan, laissant derrière eux leur enfant de 7 ans. L'enfant a dû vivre avec sa grand-mère dans un village, où il était souvent martyrisé par ses camarades de classe, à cause de la stigmatisation générée par la propagande du Parti communiste chinois (PCC) dénigrant le Falun Gong.
Mari et femme envoyés dans des camps de travaux forcés
Juste avant le Nouvel An 2001, Mme Li a été arbitrairement condamnée à trois ans au camp de travaux forcés de Zhaozhuang et M. Meng a été envoyé au camp de travaux forcés de Hehuakeng pour un an.
Mme Li a entamé une grève de la faim dans le camp de travail pour protester contre la persécution. Lorsqu'elle est tombée dans un état critique, les autorités ont demandé à son beau-frère de venir la chercher à l'hôpital. Après son rétablissement, craignant la persécution, son beau-frère a coopéré avec le camp de travaux forcés et l'a renvoyée.
Après la libération de M. Meng en novembre 2001, il a écrit une lettre au poste de police de Lubei, déclarant qu'il n'y avait rien de mal à sa pratique et que la persécution était une erreur. Il a donc été arrêté en mai 2002 et enfermé dans un centre de lavage de cerveau pendant un an et demi.
Mme Li a été libérée en été 2003 et M. Meng a été libéré à la fin de la même année.
Le mari torturé pendant sept ans en prison
M. Meng a été arrêté au travail le 17 avril 2006. Les agents ont pris sa clé, saccagé la maison et confisqué les biens de la famille. Il a été jugé en septembre et condamné à sept ans de prison en octobre par un juge du tribunal de Lubei.
Pendant que M. Meng était à la prison de Jidong, un garde lui a brûlé le visage et l'a défiguré avec une matraque électrique à haut voltage. Il a également perdu son poste à l'université. Il a été libéré le 18 avril 2013.
Moins d'un mois après sa libération, le 23 mai 2013, la police locale a saccagé sa maison. La police a confisqué les affaires personnelles de la famille et détenu M. Meng pendant dix jours.
Des dizaines de policiers sont entrés par effraction chez Mme Li le matin du 13 mars 2014, alors que le couple n'était pas présent. La mère de Mme Li, âgée de 93 ans, a regardé la police saccager et emporter leurs affaires alors qu'elle était sur son lit, malade. Ce jour-là, M. Meng a été arrêté, laissant Mme Li avec une mère âgée et leur jeune enfant.
M. Meng a été torturé au centre de détention de Tangshan pendant seize mois avant d'être libéré le 2 juillet 2015.
Voir aussi :
Rendez-moi mon papa – Journal intime du fils de M. Meng Fanquan
Un pratiquant, M. Meng Fanquan, souffre de désordre mental induit par la torture
M. Meng Fanquan professeur à l'Université Polytechnique du Hubei a été arrêté et jugé
La persécution incessante de M. Meng Fanquan
M. Meng Fanquan, professeur d’université, à nouveau arrêté après plus de dix ans en prison
Voir aussi en anglais :
Traduit de l'anglais au Canada
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