(Minghui.org) Bonjour vénérable Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !
Le Maître a dit :
« Je vais vous dire une vérité : tout le processus de cultivation et de pratique d’une personne consiste à abandonner sans cesse ses attachements humains. » (Première Leçon, Zhuan Falun)
Notre temps pour se cultiver finira bientôt, nous devons saisir toutes les occasions pour mieux se cultiver soi-même. Si nous ratons une simple occasion, elle ne se reproduira plus.
Avoir de nombreux patrons
Au début de cette année, The Epoch Times et NTDTV à Toronto se sont regroupés en une seule unité de travail. Je me sentais vraiment heureuse, puisque c'est quelque chose que je souhaitais depuis des années. Les deux médias étaient enfin devenus une seule famille – nous pouvions partager nos ressources, étudier le Fa et faire les exercices ensemble, prendre les repas ensemble, traverser les tribulations ensemble, nous améliorer et nous élever ensemble comme un seul corps.
La première étape est habituellement la plus difficile et c'était un petit peu le désordre au début. Mon titre de responsable administrative du bureau de NTDTV a été changé pour celui de responsable administrative générale du groupe du média The Epoch Times. Au début de la fusion, j'avais besoin de l'approbation de toutes les parties pour chaque décision que je prenais avant de pouvoir l'exécuter, sinon cela ne fonctionnerait pas. Pour quelqu'un qui a un tempérament bouillant comme moi, ce fut un grand test de patience et j'ai eu beaucoup de tribulations.
Une fois, j'ai parlé à un compagnon de cultivation, en privé, pour lui donner un autre emploi à temps partiel. Le lendemain, je me suis fait crier dessus par le patron C. « Tu as fait fuir mon employé. Il a démissionné ! J'étais déjà à court de personnel. Tu es trop insistante et imbue de toi-même. Tout le monde a peur de toi et tremble en te voyant. » Je me suis rendu compte que j'avais des ennuis et je me suis empressée de lui expliquer que j’avais de bonnes intentions et que je voulais lui donner plus de revenus. Le patron C n'a pas voulu m'écouter et est parti en colère. J'ai immédiatement appelé ce pratiquant, mais il a ignoré mon appel. J'ai continué de l'appeler et il a fini par répondre. Je lui ai demandé pardon pour mon problème de communication et pour le malentendu que j'avais causé. Je l'ai supplié de revenir. Le pratiquant a été très gentil et il a accepté de revenir travailler le lendemain.
J'ai pleuré presque toute la journée. Je ne comprenais pas pourquoi mes bonnes intentions s'étaient retournées en mauvaises choses. Je ne comprenais pas pourquoi le patron C, avec qui j'avais toujours coopéré, me critiquait si sévèrement. Quand je suis rentrée à la maison vers minuit, je ne pouvais toujours pas arrêter de pleurer. Je suis restée dans le garage parce que je ne voulais pas que mon mari me voie comme ça. Au lieu de me réconforter, il aurait tourné le fer dans la plaie en me disant comme toujours : « Si tu ne peux même pas passer ce petit test, comment peux-tu parler des tribulations de vie et de mort ? »
Je suis restée assise dans le garage, à pleurer pendant une demi-heure. J'ai traversé trois étapes. Dans la première étape, je me sentais lésée ; puis je suis entrée dans la deuxième étape où je me suis sentie honteuse de m'être mal comportée après avoir cultivé pendant tant d'années. J'étais d'accord avec ce que le Patron C avait dit : « Tu es trop insistante et imbue de toi-même. Tout le monde a peur de te voir. » Normalement, je ne prends pas les paroles des autres au sérieux, mais si c'est quelqu'un en qui j'ai confiance qui me donne un avertissement du « bâton et du khat », cela m'affecte vraiment. Cela m'a fait voir mes lacunes et j'ai décidé de changer. Dans la troisième étape, j'ai pleuré des larmes de gratitude. J'ai remercié le Maître de m'avoir donné une occasion de continuer à me cultiver, j'ai remercié le patron C d'être responsable envers moi en me pointant mes problèmes sans s’inquiéter de m'offenser et de m'aider à voir l'attachement dont je devais me débarrasser. Pendant que je disais merci au Maître dans mon cœur, j'ai senti un courant chaud descendre de la tête aux pieds. Je savais que Maître était en train de m'encourager. Merci Maître !
Cependant, le deuxième jour, j'avais encore le sentiment de ne pas avoir été complètement traitée équitablement,alors je me suis plainte à la patronne A et au patron B, leur disant que je ne pouvais pas bien gérer le travail et je leur ai demandé s'ils pouvaient me trouver un autre poste. Les deux patrons ont dit : « Où pourras-tu trouver de meilleures occasions de cultivation ? » Quand je me suis plainte aux autres pratiquants, ils m’ont taquinée : « Si tu ne peux pas gérer cela, que peux-tu faire d'autre ? Est-ce que tu vas retourner faire des ventes et sortir pour quémander de l'argent et te faire crier dessus ? Si tu ne peux pas passer ce test, comment peux-tu cultiver ? »
Je me suis dit que démissionner n’était pas droit et que je n'avais pas d'autre choix que de continuer. J'ai envoyé un texto au patron C en lui disant : « Je suis désolée pour les ennuis et les problèmes que j'ai causés à cause de mon problème de communication. Je t’offre mes excuses et te demande de me pardonner. Je te remercie de ton rappel et de tes critiques, sinon je n'aurais pas réalisé à quel point j'agissais mal. Je vais définitivement changer. » Le patron C a répondu : « Merci ! Tout ça est un processus de cultivation ! » J'étais très reconnaissante pour la réconciliation rapide. J'ai compris que lorsque nous avons des conflits avec les coordinateurs, nous ne devrions pas évaluer le bien ou le mal en fonction de nos émotions personnelles. Les coordinateurs nous critiquent en fonction de l'intérêt de l'ensemble du corps. Si nous prenons leur blâme personnellement, il nous serait facile de développer des émotions négatives qui mènent aux conflits. Qui serait heureux de voir ça ? Les forces anciennes. Nous ne devrions donc pas tomber dans leur piège. En tant que disciple de Dafa, qu'y a-t-il de plus magnifique que de travailler et cultiver dans des projets de rectification du Fa ?
C'est le moment de lâcher prise
Après la fusion des deux médias, je suis devenue responsable de la gestion de quatre unités. Ma charge de travail augmentait continuellement. La patronne A voulait que je travaille dans l'unité avec le plus grand nombre d'employés, alors elle m'a laissée choisir mon propre bureau. À peine avais-je rangé le bureau, que de nombreux pratiquants sont venus me parler. J'ai pensé qu'après avoir travaillé ici pendant plus de dix ans, il était enfin temps pour moi de ressembler à un superviseur. Cependant, avant même d'avoir réchauffé la chaise, la patronne A m'a dit : « Les gens disent que ton bureau est un peu bruyant. Il y a aussi quelques directeurs qui travaillent ici depuis longtemps, mais qui n'ont pas de bureau. » J'ai compris ce qu'elle voulait et j'ai dit : « Ok, je vais déménager de bureau. » La patronne A a continué : « Nous avons eu de la difficulté à trouver quelqu'un pour s'asseoir à la réception. Que devons-nous faire ? ». J'ai encore mieux compris. J'ai dit : « D'accord, je peux m'asseoir à la réception. » J'ai remarqué un sourire de soulagement sur son visage. Je venais de résoudre deux de ses problèmes en un seul coup. Je me suis sentie comme la personne dont parlait le Maître dans le Zhuan Falun :
« Les cailloux par terre qu’on shoote ici et là, personne n’en veut, alors moi, je les ramasse. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)
Cependant, quand je suis rentrée chez moi, je n'ai pas pu m'empêcher de penser que je m’étais fait traiter inéquitablement. Au lieu de devenir un « superviseur », j'avais fini par être une « gardienne d'entrée ». Je me sentais déséquilibrée. Quand j'ai étudié le Fa ce soir-là, j'ai senti mon gong tomber. Le lendemain matin, j'ai déménagé mes affaires à la réception et j'avais l'air heureuse en surface. Quand tout le monde m'a demandé pourquoi j'étais assise là, j'étais trop gênée pour répondre. Ce qui était plus embarrassant, c'était quand les pratiquants entraient et sortaient du bureau, ils m'appelaient « Mademoiselle », « Tante », « Madame Zhang » et même « jolie dame ». C'était presque insupportable.
Peut-être parce que c'était un peu trop pour moi, j'ai fait un rêve cette nuit-là et j'ai vu une scène de « s’élever dans le ciel en plein jour ». Comme j'étais assise devant au bureau, j'étais la première à m'envoler. Quand je me suis réveillée, je me suis agenouillée devant la photo du Maître, et j'ai remercié le Maître de son encouragement. J'avais des attachements humains, je n'avais pas bien fait et j'avais fait en sorte que le Maître s'inquiète pour moi. Maintenant que je me suis bien installée à la réception, les pratiquants me donnent des collations tout le temps quand ils passent. Un pratiquant m'a dit que j'avais rendu la réception aussi belle qu'un jardin. J'ai pensé en moi-même que notre groupe de médias est en train de devenir le plus grand au monde et que notre réception devrait donc être à la hauteur de l'image. J'espère que de belles jeunes femmes viendront et s’assiéront à notre bureau de réception. Je crois que cela arrivera un jour.
J'ai une bonne nouvelle à annoncer à tout le monde. Notre journal The Epoch Times anglais est devenu un journal payant le 22 juin. Maintenant, je peux vendre des journaux à la réception, donc je ne suis pas seulement une gardienne de porte, je suis aussi une vendeuse de journaux.
L'aide des compagnons de cultivation
Je ne suis pas seulement une personne au tempérament bouillant, mais je suis aussi une personne chaleureuse et enthousiaste. Le tempérament bouillant a aussi été un attachement qu'il m'a été difficile d'enlever. Heureusement, je suis entourée de pratiquants qui veulent m'aider. Au début de la fusion, un pratiquant m'a dit : « Maintenant, tu as une promotion. Comment te sens-tu ? » Quand je me suis rendue au bureau d'une autre personne, elle m'a dit : « La patronne me rend visite ? » Quand je vidais la poubelle, un autre a dit : « Ouah, la patronne sort la poubelle elle-même, bon travail ! » Quand je faisais la vaisselle, quelqu'un m'a dit : « Veux-tu être le petit moine et augmenter ton gong plus vite ? » Je savais qu'ils plaisantaient avec moi, mais je ne me sentais pas si grandiose. J'ai répliqué : « Quelle promotion ? J'ai juste plus de toilettes à nettoyer et plus de gens à servir. » « Quelle patronne ? J'ai juste plus de travail. »
Plus tard, j'ai compris que même si je pensais que les autres étaient cyniques ou sarcastiques, je savais qu'ils étaient en train de m'aider.
Un pratiquant faisait toujours des commentaires sarcastiques à mon égard. Une fois, il est venu à la cuisine très tard et je lui ai demandé s'il avait déjeuné. Il a froncé les sourcils et a dit : « Pourquoi serais-je ici si j'avais déjà mangé ? » Je lui ai demandé : « Pourquoi as-tu toujours cette attitude quand je te parle ? » Il m'a dit très sérieusement : « Peu importe comment je te traite, tu dois bien me traiter. » J'ai senti que ses paroles étaient dans le Fa, j'ai souri et j'ai dit : « Tu as raison. Voici de la nourriture. » Il a souri aussi. Plus tard, il a cessé d'être sarcastique.
Il y a eu une autre fois où il m'a sincèrement demandé de l'aide. Après l'avoir aidé, j'ai dit : « Tu as l'air de me détester. Sinon, pourquoi es-tu toujours aussi sarcastique ? » Il a souri et a dit : « En fait, je ne te déteste pas. Je prends plaisir à te faire des ennuis. » J'ai compris soudainement que je devais regarder à l'intérieur, car il me disait clairement que j'étais facile à provoquer. J'ai tout de suite dit : « Je te remercie beaucoup ! » J'ai eu de la gratitude pour lui du plus profond de mon cœur pour son aide dans ma cultivation. Sans ces épreuves, il me serait vraiment difficile de corriger mon mauvais caractère.
J'ai décidé de me débarrasser de ce tempérament colérique. Cependant, c'est plus facile à dire qu'à faire. Je suis responsable de mettre en route la musique des exercices du matin pour le groupe des médias. Je m'assieds près de la musique. Un pratiquant m'a dit : « Tu es joliment douée pour choisir le meilleur endroit. » J'ai tout de suite répondu : « Tu peux mettre en route la musique. » Le pratiquant a répondu : « Je te complimentais, ne le vois-tu pas ? Tu t'es même mise en colère. Tu dois encore avoir de la culture du Parti. » J'ai dit : « Pourquoi ne peux-tu pas me complimenter correctement ? Pourquoi dois-tu me mettre en colère ? »
Quand j'ai compris que c'était encore mon tempérament bouillant qui se manifestait, j'ai décidé de réfléchir calmement avant de réagir.En fait, le pratiquant avait raison, j'ai été fortement affectée par la culture du Parti, même si j'ai immigré au Canada en 1995, il y a 24 ans. C'est pourquoi je ne pouvais pas supporter les critiques des autres. De plus, je me sentais déséquilibrée, parce que je pensais que je travaillais si dur, que je me levais si tôt chaque matin pour que tout le monde puisse faire les exercices ensemble. J'attendais qu'on me félicite. Quand les éloges ne sont pas venues comme je m'y attendais, ma vraie nature a été exposée. En fait, j'ai souvent ce problème et je fais une crise quand les choses ne vont pas comme je le veux.
Quand j'ai creusé un peu plus profond, j'ai compris pourquoi les autres pratiquants aimaient être sarcastiques avec moi. C'était parce que je ne me souciais pas des sentiments des autres quand je leur parlais. Parfois, je peux être féroce et j'ai blessé beaucoup de pratiquants. Un autre pratiquant m'a dit un jour : « En fait, tu es une personne au bon cœur, mais tu te perds quand tu fais une crise de colère et que tu exprimes tes sentiments à tout vent. À l'avenir, quand tu sentiras que tu vas faire une crise de colère, tu devrais réciter “Falun Dafa est bon, Zhen-Shan-Ren est bon” (Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon) dans ton cœur, de cette façon tu pourras te restreindre toi-même. »
Éloges de la part des autres pratiquants
Après la fusion du journal et de la télévision en un groupe de médias, afin de créer un meilleur environnement de cultivation et d'inviter plus de pratiquants à se joindre aux exercices collectifs du matin et à l'étude du Fa, je me lève à 4 h 30 tous les jours. J'arrive au bureau pour préparer la bouillie de riz et le petit-déjeuner pour tous. Je suis aussi responsable de la musique des exercices. Actuellement, nous avons tellement de pratiquants qui se joignent à nous qu'il y a à peine assez de bouillie de riz pour tout le monde. Je reçois souvent des éloges pour mon service aux autres. Heureusement, je reçois aussi des commentaires sarcastiques pour ne pas développer un attachement à l'exaltation. En prenant un délicieux petit-déjeuner après avoir fait les exercices et étudié le Fa, un compagnon de cultivation m'a dit sincèrement : « C'est si bon de t'avoir ici ! » Un autre pratiquant a dit : « Oui, c'est si bon de t'avoir ici, ainsi, nous pouvons tous cultiver à des niveaux plus élevés. » Je savais que ce qu'il voulait réellement dire était que je donnais aux autres, souvent, des tests et des critiques. Je me suis dit que je ne devais pas critiquer ou blâmer les autres pendant que je les servais.
Une fois, une pratiquante m'a demandé mon âge. J'ai dit que j'avais 56 ans. Elle était surpris et a dit : « J'ai toujours pensé que tu avais dans la quarantaine. » Tandis que je me sentais heureuse, un autre pratiquant m'a dit : « Tu penses vraiment que tu as l'air jeune ? C'est parce que tu fais l'enfant, tu n'agis pas selon ton âge, alors ils pensent que tu es jeune. » J'ai de la gratitude pour les rappels des pratiquants. Je promets de corriger mon mauvais caractère et de ne pas dire les mots blessants qui me viennent à l'esprit.
J'aimerais conclure en partageant une citation du Maître et j’espère que nous ferons bien ensemble. !
« Bien sûr, en tant que média, si l’on veut bien faire les choses que l’on doit faire, il faut bien se cultiver soi-même. Donc le xiulian, pour vous tous, pour chaque disciple de Dafa participant aux médias, le xiulian vient en priorité. Car que tu cultives bien ou non détermine ta force à sauver les gens, que tu cultives bien ou non détermine également l’efficacité de ton travail, c’est sûr et certain. » (Fahui de NTD et Epoch Times 2018)
Merci Maître !
Merci compagnons de cultivation !
(Présenté lors du Fahui de Toronto 2019)
Traduit de l'anglais au Canada
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