(Minghui.org) M. Wei Chunyu, un ingénieur en mécanique habitant la ville de Changchun, province du Jilin, est décédé le 14 avril 2020, dix-huit ans après avoir été contraint à une vie sans domicile pour sa croyance en Falun Gong. Il avait 56 ans.
Le Falun Gong (alias Falun Dafa) est une discipline de l'esprit et du corps que le Parti communiste chinois (PCC) persécute depuis 1999.
M. Wei a été arrêté cinq fois et torturé pour sa pratique du Falun Gong. Le 2 septembre 2001, il s'est échappé du centre de lavage de cerveau et a été contraint à devenir sans abri pour éviter davantage de persécution. En raison de sa croyance, sa femme a divorcé et ses parents sont morts sous la pression extrême du PCC. M. Wei n'a pas pu voir son fils une dernière fois étant donné l'épidémie de coronavirus.
M. Wei Chunyu
M. Wei a laissé derrière lui quelques vêtements, sa carte d'identité délivrée il y a moins de deux ans et quelques photos floues prises il y a vingt ans après avoir été violemment torturé au centre de détention no 2 de Changchun.
Parmi ses biens se trouvaient deux documents importants. L'un était une plainte pénale de 11 pages que M. Wei avait déposée contre Jiang Zemin, l'ancien dictateur chinois ayant ordonné la persécution du Falun Gong. L’autre, sa demande de retour au travail, datée du 8 janvier 2018.
Dans le second document, il a écrit comment il a été contraint de devenir sans-abri, en 2001, après s'être échappé du centre de lavage de cerveau et qu'il avait pensé à ses collègues, espérant qu'ils seraient malgré tout capables de comprendre le Falun Gong et de ne pas être trompés par les mensonges du PCC.
En 2018, M. Wei est retourné à Changchun et a transféré le titre de propriété de sa maison à son fils, qui a été privé de l'amour de son père depuis ses 12 ans. Il s'est également rendu sur son ancien lieu de travail pour déposer sa candidature, mais l'entreprise lui a dit d’attendre de leurs nouvelles. Wei n’a jamais eu de nouvelles de son entreprise jusqu'à sa mort.
Voici son propre récit de son histoire.
D'agriculteur à ingénieur primé
Je suis né en février 1964 dans la ville de Shitouhe, district de Huanan, province du Heilongjiang. Mes parents étaient des agriculteurs travailleurs et j'étais le plus jeune de mes cinq frères et sœurs. Mon père n'est jamais allé à l'école, mais il était très intelligent et a insisté pour que nous soyons tous scolarisés. Il avait embauché quelqu'un pour aider pendant la saison chargée des récoltes, plutôt que de nous demander de laisser nos études pour travailler dans les champs.
Mes quatre sœurs aînées sont devenues enseignantes, comptable et fonctionnaire. J'ai été admis à l'université de technologie de Wuhan, avec une spécialisation en génie mécanique. Notre famille est devenue un exemple de réussite parmi les habitants de la région.
M. Wei Chunyu dans sa jeunesse
Après avoir obtenu mon diplôme universitaire en 1986, j'ai commencé à travailler dans une entreprise de fabrication automobile dans la ville de Changchun, province du Jilin, où le Falun Gong a été présenté pour la première fois au public.
En 1992, j'ai obtenu le grade d'ingénieur professionnel. J'ai toujours été consciencieux et responsable au travail. J'ai été une fois honoré en tant que travailleur modèle à l’Institut de conception. En 1997, à 33 ans, je suis devenu chef du groupe professionnel en tant qu'élite technique dans mon unité de travail.
Revers causés par une mauvaise santé
Alors que la vie semblait pleine de promesses, j'ai été frappé par la détérioration de ma santé, résultat d’années de travail acharné. Au début de l'année 1997, j'étais désespéré et voulais me jeter par la fenêtre. Je ne l’ai finalement pas fait en pensant à ma femme et à mon fils.
À la fin de l'année 1995, j'ai brutalement perdu le sommeil une nuit lorsque j'ai été affecté à Shenzhen pour le travail. Depuis ce jour, je n'ai plus pu dormir. Quelques jours plus tard, mon entreprise m'a dit de me dépêcher de rentrer, car on m'avait assigné un très gros projet. Je suis rentré rapidement. Au début, je comptais sur les somnifères, mais ils sont vite devenus inefficaces.
En 1996, à partir du troisième jour du Nouvel An chinois, j’ai dû faire des heures supplémentaires tous les jours et ne pouvais pas trouver le temps de passer un examen physique. J'ai pensé que j'irais faire un bilan de santé après avoir terminé le projet et m'être reposé un moment. Bien que ne me sentant pas bien, j'ai continué. De manière inattendue, lorsque l'ensemble des dessins était presque terminé, le modèle a changé et j'ai dû les redessiner. J'ai recommencé à faire des heures supplémentaires tous les jours et je n'arrivais pas à dormir.
Mon état physique empirait, ma tête était enflée, mes yeux étaient enflés et ma pensée devenait de moins en moins agile. Parfois, je sentais que mon œil gauche était comme rouillé et j'utilisais ma main pour le frotter. Je pensais toujours à aller à l'hôpital quand j'aurai terminé mon projet.
Un an a passé, et début 1997, mon corps ne tenait plus le coup. Je ne pouvais pas dormir et je n'avais plus d'appétit. J'étais bouleversé toute la journée et mon humeur se dégradait. Mon cerveau était comme une pierre. Je ne pouvais pas me souvenir de ce que mon collègue disait. J'ai décidé d'aller à l'hôpital pour un examen, car je ne pouvais pas travailler et l'on m'a dit que j'avais un glaucome, un infarctus cérébral, de l'insomnie et une atrophie du nerf optique binoculaire.
J'ai eu recours à un professeur réputé pour la chirurgie, et par la suite, je suis allé à l'hôpital no 2 de la ville de Changchun pour des massages réguliers et des injections. Ma pression intracrânienne et la pression intraoculaire ont été réduites. Je pouvais enfin dormir et je n'étais plus bouleversé. Cependant, mon état était instable et je n'osais ni lire de livres ni regarder la télévision.
Je suis retourné au travail après trois mois de repos. Mon superviseur a pris soin de moi et m'a donné un dessin à corriger. Je l'ai regardé pendant vingt-cinq minutes et mon ancienne maladie est réapparue. J'ai commencé à aller dans tous les hôpitaux et à essayer la médecine occidentale et traditionnelle chinoise. Chaque fois que je regardais des choses colorées, j'avais l'impression d'être debout sur un petit bateau et de perdre l'équilibre. Je ne pouvais rien faire.
Chaque nuage a son bon côté
Le 2 janvier 1998, alors que je luttais, un collègue à la retraite m'a donné des enregistrements de conférences du fondateur du Falun Gong. J'ai terminé tous les enregistrements d’une traite et j'ai compris la signification de la vie.
Le 7 janvier 1998, cinq jours après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, toutes mes maladies ont disparu. J’ai pu reprendre le travail. Mes autres maladies ont également été guéries et mes yeux ont cessé de me faire mal.
J'ai commencé à suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance du Falun Gong dans ma vie. Je suis devenu plus attentif aux difficultés des autres et je n'ai plus demandé de remboursement au travail. J'ai également arrêté de choisir le travail assigné par mon superviseur. Une fois, ce dernier m'a appelé à son bureau et m'a demandé combien de points il devrait me donner (les points comptant pour notre bonus). Je lui ai dit de le faire équitablement et il a dit que si tout le monde était comme moi, ce serait facile pour eux d'être des dirigeants.
Avant de pratiquer le Falun Gong, j'avais l'habitude de jouer au mahjong, de parier avec mes collègues le week-end et j’insultais aussi les gens. Après avoir appris la pratique, je me suis débarrassé de ces mauvaises habitudes et j'ai arrêté de réprimander les autres.
Suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour être une bonne personne a rendu ma vie beaucoup plus détendue.
Le début des arrestations répétées
Après que Jiang Zemin ait lancé la persécution du Falun Gong, en juillet 1999, j'avais essayé de dire aux gens comment je bénéficiais de la pratique du Falun Gong, mais j'ai été arrêté à plusieurs reprises.
Première arrestation et détention
En août 1999, je lavais des vêtements chez moi lorsque des policiers du poste de police de Silan Dajie m'ont appelé et m'ont dit de passer au poste. À mon arrivée sur place, un policier m'a demandé si le Falun Gong était une secte. J'ai dit que non et j'ai été arrêté. J’ai été détenu quinze jours au centre de détention de Qichechang.
Deuxième arrestation et torture dans un centre de détention
Le 6 octobre 2000, je suis allé sur la place Tiananmen à Pékin pour faire les exercices comme moyen de faire appel pour le Falun Gong. J'ai été arrêté, menotté par la police de la ville de Changchun et ramené à Changchun.
Dans le train retournant à Changchun, la police a collecté les frais de couchette de chaque pratiquant de Falun Gong, mais a placé 5 à 6 pratiquants sur une seule couchette. Au cours du voyage, j'ai vu la police menotter une pratiquante de Falun Gong dans l'allée. Ils lui ont donné des coups de poing et des coups de pied, et lui ont craché au visage, tout en l'injuriant.
Illustration de torture : Asperger d'eau froide
Après mon retour à Changchun, j'ai d'abord été détenu au Bureau de la sécurité publique de la ville de Changchun. Le 9 octobre 2000, j'ai été transféré au centre de détention no 2 de Changchun. À mon arrivée dans le hall du centre de détention, un jeune policier s'est précipité et m'a frappé au visage.
J'ai été détenu pendant vingt-sept jours et régulièrement battu par les détenus. Ils m'ont souvent attrapé par les cheveux et fracassé la tête contre le mur. J'ai été aspergé de 50 à 60 bassines d'eau froide. Les détenus ont également percé le bout de mes doigts avec une aiguille et ont frappé à plusieurs reprises l'intérieur de mes jambes, ce qui m’a causé des ecchymoses aux jambes et j’ai été incapable de marcher ou de me pencher pendant plus de dix jours. Ils ont également frappé ma cheville avec un cintre, si fort que mon périoste a été gravement blessé, ce qui a entraîné un trou dans mon pied droit. Après que mes pieds ont commencé à s'infecter et qu’ils ont enflé, j'ai eu de la fièvre.
La torture a fait un trou dans le pied droit de M. Wei. Les photos ont été prises quinze jours après que M. Wei ait demandé un traitement médical.
La police a pris une intraveineuse et a demandé aux détenus, qui avaient la gale, de me mettre sous perfusion. Sans aucune désinfection, les détenus ont essayé d'insérer l'aiguille, ce qui a fait gonfler le dos de ma paume. Je ne savais pas ce qu'ils m'injectaient. Après avoir été mis sous perfusion, j'ai eu de la fièvre toute la journée et je me sentais somnolent.
J'ai également été forcé de m'asseoir sur un petit tabouret tous les jours du matin au soir. Cette torture a fait s’infecter mes fesses.
Photo montrant les fesses purulentes de M. Wei
Les détenus ont également tenu deux de mes doigts et ont inséré une brosse à dents entre les deux. Ils ont fait tourner la brosse à dents avec force, puis ont pris plaisir à voir comment mes doigts étaient mutilés au point d’être méconnaissables.
Reconstitution de torture : Presser une brosse à dents entre deux doigts
À la fin du mois d’octobre, les détenus ont ouvert la fenêtre pour laisser entrer l'air froid. D'autres portaient des vêtements épais quand je n’avais qu’un vêtement de prisonnier et frissonnais de froid.
En dormant la nuit, tout le monde doit s'allonger sur son flanc. Comme je ronflais en dormant, le détenu de garde me frappait la tête jusqu'à ce que je me réveille. Je ne pouvais pas dormir.
Parmi ces tortures, certaines étaient apparemment pratiquées par les détenus, mais il est bien connu que sans la direction et l'approbation des gardiens, ils ne se comporteraient pas de cette manière.
Plus tard, j'ai été envoyé dans un camp de travail. Comme mes pieds étaient noirs et trop enflés pour porter des chaussures, le camp a refusé de m'accepter. La police m'a permis de recevoir des soins médicaux à l'Hôpital des travailleurs de l'usine automobile no 1. Avec l'aide d'une personne au bon cœur, ma peine de travaux forcés a été annulée.
Une fois rentré à la maison, j'ai développé la gale et ne pouvais pas dormir la nuit. Mon lieu de travail a refusé de me laisser reprendre le travail et m'a forcé à écrire une déclaration de garantie. N'ayant pas le choix, je l'ai écrite et j'ai pleuré pendant plus d'une heure après cela.
Troisième arrestation et emprisonnement au centre de lavage de cerveau
Le 12 juin 2001, le bureau de voisinage a incité un groupe de personnes à se rendre sur mon lieu de travail et m’a dit « d'étudier » au centre de lavage de cerveau. Alors que mon projet touchait à sa fin et que je devais le remettre à un autre collègue, je leur ai dit que je ne pouvais pas. Ils ont ensuite essayé de me forcer à rédiger des déclarations garantissant de renoncer à ma foi. J'ai refusé et leur ai dit que leurs actions étaient illégales. Comme je refusais de les accompagner, ils m'ont forcé à monter dans leur voiture et m'ont emmené au centre de lavage de cerveau de Xinglongshan.
Mon superviseur est allé avec moi au centre de lavage de cerveau. Quand il est parti, j'ai essayé de le saluer, mais j'ai été traîné en arrière par le policier Zhao. Il m'a frappé à la tête et au visage, et mes lunettes ont volé. Je n'ai pas répondu quand il m'a demandé si le Falun Gong était une secte. Ainsi, il a continué à me frapper et à me fracasser la tête contre le mur. Il s'est arrêté quand il a été épuisé. Cependant, la torture n'a pas cessé. Il m'a dit de rester face au mur pendant une heure avant de me permettre d'entrer dans la pièce. Le lendemain, j'ai vu que ses mains étaient couvertes de ruban adhésif médical.
Quand je suis entré dans la pièce, j'ai vu un jeune homme avec les yeux au beurre noir. Il avait été battu par un policier nommé Zhang Zhengzhen. J'ai aussi vu une pratiquante de Falun Gong sexagénaire dont on disait qu’elle avait été battue si violemment par Zhang qu'elle devait s'appuyer contre le mur pour aller jusqu’aux toilettes. Même plus d'un mois plus tard, elle souffrait tellement qu'elle n'osait pas marcher.
Le centre de lavage de cerveau est géré de la même manière qu'une prison. Nous vivons au premier étage avec des fenêtres de deux étages et des grilles en fer. Les fenêtres ne sont pas munies de moustiquaire donc nous étions fréquemment piqués par les moustiques en été. Habituellement, nous n’étions pas autorisés à quitter la pièce et avions besoin de l'autorisation des deux policiers qui montaient la garde à l'extérieur de la pièce si nous voulions aller aux toilettes. Si les policiers n'étaient pas satisfaits, nous n’étions pas autorisés à y aller et il nous fallait beaucoup de temps avant de pouvoir sortir.
Le centre de lavage de cerveau force les pratiquants à regarder des vidéos diffamant le Falun Gong chaque jour. Nous avons également été forcés d'écouter un professeur calomnier le Falun Gong. J'ai été enfermé dans le centre de lavage de cerveau pendant près de trois mois et les autorités ont menacé de m'envoyer dans un camp de travail si je refusais de me transformer avant la Fête nationale.
Pour éviter davantage de persécution, je me suis échappé du centre de lavage de cerveau le 2 septembre 2001 et je suis devenu sans-abri.
Arrêté pour avoir distribué des DVD et des documents de Falun Gong
Fin juillet 2012, j'ai été arrêté alors que je distribuais des documents relatifs au Falun Gong dans la rue. Les policiers du bureau de la sécurité intérieure m'ont interrogé et l'un d'eux m'a même donné un coup de pied à la jambe. Ils m'ont relâché au bout de cinq heures, mais ont confisqué mes documents et mon sac.
Je distribuais les documents dans la rue le 3 juin 2013. Quand j’en ai donné au chef adjoint du département de police du canton de Huannan, il a appelé d'autres policiers pour m'arrêter. J'ai été fouillé et mes documents ont été confisqués. J'ai été libéré après plus de deux heures.
Vivre le divorce et le décès des parents
Après m'être échappé du centre de lavage de cerveau, j'ai été renvoyé du travail. Ma femme était sous pression et souffrait. Craignant pour l'avenir de notre fils, elle a divorcé.
Depuis que mon fils avait 10 ans, il a vécu dans la peur et je n’ai pas pu m'occuper de lui depuis ses 12 ans. Nous n'avons pas pu nous rencontrer pendant plus de dix ans. Sans ses grands-parents maternels qui s'occupaient de lui et de sa mère, il leur aurait été difficile de continuer à vivre.
Mes deuxième et quatrième sœurs pratiquent également le Falun Gong et elles ont été persécutées pour leur croyance. Ma sœur aînée était inquiète pour nous et essayait de nous secourir. Elle s'est même agenouillée une fois devant un secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques pour demander de l'aide et on lui a dit de payer une somme d'argent. Elle a développé une maladie oculaire et a été blessée physiquement et mentalement par la persécution.
En 2001, pendant que j'étais détenu, mon père est décédé. Ma mère qui pratiquait le Falun Gong a été guérie de toutes ses maladies. Lorsque la persécution a commencé, les autorités ont confisqué son enregistreur et les enregistrements des conférences de Maître Li. Elle a eu peur et a arrêté de pratiquer.
Quand mes sœurs et moi avons été persécutés, elle a eu peur et sa santé s'est détériorée. Elle est décédée en 2013.
La perte économique accumulée dépasse 1,5 million de yuans
La persécution a causé d'énormes pertes économiques à moi, à ma famille et à mes proches. À la fin de l'année 1999, mon lieu de travail a donné à chaque travailleur plus de 20 000 yuans en guise d'allocation, mais j'en ai été privé, car je refusais d'abandonner la pratique du Falun Gong. J'ai également été privé d'un bonus d'un mois chaque année.
Comme je refusais de renoncer à ma croyance, le lieu de travail m'a enlevé la possibilité d'être promu ingénieur principal. Il a également retenu mon salaire lorsque j'étais détenu au centre de détention.
En moyenne, chaque travailleur gagnait environ 5000 yuans par mois en 2000. De 2000 à 2015, la perte économique accumulée dépasse 1,5 million de yuans.
Pendant les dix années où j'ai été sans-abri, je n'avais pas de pièce d'identité et il m'a donc été difficile de trouver un emploi stable en rapport avec ma spécialité. Je donnais des cours aux étudiants, travaillais comme portier et prenais des emplois à temps partiel ; j'avais un maigre revenu.
Voir aussi :
Traduit de l'anglais
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