(Minghui.org) Plusieurs incidents récents ont mis à nu nombre de mes attachements, en particulier mon attachement à la suspicion. Guidée par les principes du Falun Dafa et par une solide cultivation, j'ai fait l'expérience d'une vaste et belle dimension après avoir éliminé l'attachement à la suspicion.
Mon éternel regret
Il y a plusieurs mois, ma mère, ma tante et moi avons assisté à un procès impliquant Li, une pratiquante de Falun Dafa. Elle avait porté plainte contre la police pour fouille et détention illégale. Mais quand nous sommes arrivées, il n'y avait personne dans la salle d'audience. Nous ne savions pas que l'heure du procès avait été modifiée.
En parlant avec Li, je me suis rendu compte qu'elle ne comprenait pas bien comment se déroulaient les affaires judiciaires et elle a laissé son avocat s'occuper de tout. J'étais un peu déçue et maintenant je doutais qu'elle puisse gagner l'affaire. Je lui ai fait part de mes expériences personnelles et de mes idées sur la manière de préparer le procès.
Ma mère et ma tante pensaient la même chose, mais nous pensions que Li faisait ce qu'il fallait et que nous devions soutenir ses efforts par la pensée droite. Le procès a été reporté. La veille du procès, j'étais fatiguée et je ne voulais pas y assister, alors ma mère et ma tante ont décidé de ne pas y aller non plus.
Le lendemain du procès, Li est venue me demander pourquoi nous n'y étions pas allées, car elle nous avait réservé trois places. J'ai vraiment regretté de ne pas m'être présentée. Li avait un air radieux. Elle a dit que le procès avait été un succès. Son avocat avait présenté une bonne défense et elle avait bien parlé. Elle avait l'air d'une personne différente de celle que j'avais vue l'autre jour. Elle m'a remerciée d'avoir partagé avec elle et a dit que mes paroles l'avaient beaucoup aidée. Elle a également admis qu'elle était déçue que nous n'ayons pas été présentes au tribunal.
J'étais triste et pleine de regrets après son départ. Ce fut une bonne leçon pour moi. Je n'avais pas cru en elle. J'ai été trompée par la fausse impression que j'avais d'elle. Je ne pensais pas du point de vue d'une pratiquante et je ne l'ai pas soutenue comme j'aurais dû le faire. À cause de ma paresse et de ma recherche de confort, ma mère et ma tante n'y sont pas allées non plus. C'est à cause de moi que ma famille n'est pas allée au procès. En regardant de plus près, j'ai découvert que le fait de ne pas avoir confiance dans la pratiquante m'a conduite à commettre une erreur qui est devenue un éternel regret.
Douter des pratiquants
Quelque temps plus tard, ma mère a également eu un procès. Le juge a été agressif et a présenté beaucoup d'exigences déraisonnables. Ma tante et moi n'étions pas sûres de pouvoir représenter correctement ma mère, nous avons alors engagé le même avocat que Li.
Après avoir parlé avec ma mère, j'ai décidé que ma tante assisterait l'avocat dans cette affaire. Je savais que c'était pour moi une occasion de cultiver. J'ai travaillé dur sur le dossier de ma mère et j'ai passé tout mon temps libre à me préparer. Je connaissais l'affaire par cœur. Je savais que pour m'élever, il fallait que j'élimine mes attachements. Ma tante a coopéré avec moi et m'a soutenue sans condition. Elle émettait tout le temps une forte pensée droite. J'ai pensé qu'elle devait avoir la possibilité de représenter ma mère.
Alors que j'avais pris cette décision, je m'inquiétais toujours pour ma tante. J'avais peur qu'elle fasse ceci ou cela. Je suis devenue anxieuse et je pensais sans cesse à l'affaire et je faisais de mon mieux pour tout prendre en considération. J'ai passé en revue toutes les questions que le juge pouvait poser et j'ai préparé des réponses.
J'ai découvert que l'avocat n'était pas aussi intègre que je le pensais. Il semblait hésiter dans sa conviction que l'affaire pouvait être gagnée. Ma tante n'était pas non plus très convaincue. Seules ma mère et moi voulions poursuivre l'affaire. Je suis devenue méfiante et angoissée. Mon esprit s'emballait tout le temps et je m'inquiétais de tout. J'ai répété à ma mère ce qu'elle devait ou ne devait pas dire devant la cour. J'étais plus inquiète pour ma tante. Je lui ai clairement expliqué qu'elle devait être ferme dans ses propres opinions et ne pas se laisser influencer par d'autres personnes. J'étais même prête à la remplacer si elle n'était pas capable de le faire. J'ai préparé les lois pertinentes, j'ai décrit les procédures et j'ai écrit ce qu'elles devaient dire au tribunal. Je leur ai demandé de les apprendre et de les mémoriser.
Ma mère est une pratiquante de longue date. Elle était très droite quand elle faisait face à la perversité. Elle était rationnelle et factuelle. Elle n'a jamais hésité. Mais je ne croyais toujours pas en elle et je craignais qu'elle n'aborde pas les points essentiels du procès. Elle a vu mon inquiétude et m'a dit : « Calme-toi. Je sais ce qu'il faut dire. Maître Li me donnera de la sagesse le moment venu. » Mais je pensais qu'elle n'avait pas fait beaucoup d'efforts et qu'elle ne se souciait pas beaucoup du dossier. Je suis devenue encore plus anxieuse. Ma tante m'a demandé de la remplacer comme assistante de l'avocat. Elle m'a dit qu'elle préférait émettre la pensée droite pour nous dans la salle d'audience.
Un matin, alors que je faisais le deuxième exercice, mon esprit s'est emballé. J'ai pensé à tous les efforts que j'avais déployés pour la cause et à la façon dont je m'occupais de tout. J'avais le cœur lourd. J'avais le sentiment d'avoir été lésée. Pourquoi ma mère et ma tante ne se sont-elles pas préoccupées de l'affaire ? Quand j'étais sur le point de m'effondrer, j'ai crié « Maître ! » Immédiatement, quatre mots me sont venus à l'esprit : « Je crois en vous ! » Immédiatement, je me suis sentie mieux.
J'ai alors su que mon état de cultivation n'était pas bon. Je pensais que la pression sur moi serait moindre parce que nous avions engagé l'avocat. Mais ce n'était pas le cas. Je me suis demandé ce qui n'allait pas. L'avocat et les membres de ma famille ont vu que j'y avais consacré tout mon temps et toute mon énergie. Personne n'avait de doutes sur ce que j'avais fait.
Mais pourquoi n'ai-je pas cru en mes compagnes de cultivation ? Je ne croyais pas telle ou telle personne et je doutais de ses capacités. En fait, je ne croyais pas en Maître ou en Dafa. Je ne croyais pas que j'étais la disciple du Maître. Je ne croyais pas au principe de Fa du Maître qui dit :
« La cultivation dépend de soi, le gong dépend du maître » (Première Leçon, Zhuan Falun).
Je ne croyais pas fermement que si les pratiquants avaient l'intention de bien faire les choses, le Maître les renforcerait pour qu'ils fassent bien et fassent encore mieux.
Croire en d'autres pratiquants a permis aux choses de bien se passer
J'étudiais le livre Enseignement de Fa dans les conférences (IX) et il m'a semblé que le Maître me donnait directement des cours. J'étais enthousiaste. Je savais que le Maître était avec moi tout le temps et connaissait mes pensées. Il m'a enlevé les mauvaises substances appelées « incrédulité » et « doute ». Je me sentais légère. Ma mère lisait les documents que j'avais préparés pour elle. Ma tante aussi. Elle réfléchissait à la façon dont elle pourrait mieux coopérer. Elle s'est efforcée de répondre à mes attentes.
J'ai lu le plaidoyer de défense de l'avocat pour la pratiquante. C'était puissant et solide. Il n'était pas la même personne que celle que j'avais vue l'autre jour. Je pouvais croire en lui maintenant.
J'ai soudain réalisé que ce n'était pas que mes compagnes de cultivation, les membres de ma famille ou l'avocat n'en étaient pas capables, mais que ma méfiance faisait que tout ce que je voyais semblait indigne de confiance. Mon incrédulité et mes doutes avaient mis les autres mal à l'aise.
Ma mère et ma tante ont dit que je m'étais élevée. Ma tante était soulagée et a dit : « Je ne t'ai pas dit que je me sentais si fatiguée. J'avais peur de ne pas réussir et de ne pas atteindre tes critères. Si tu ne te comportes pas comme tu l'as fait auparavant, je ferai mieux. Le Maître me renforcera. » Elle m'a fait part de ses réflexions, que j'ai trouvées raisonnables. Je les avais réprimées et j'avais réprimé leur sagesse.
Je leur ai dit : « Je crois que le Maître vous renforcera toutes les deux et me renforcera aussi. Je crois en vous et en l'avocat. Je crois dans le juge. Je crois que le juge prendra la bonne décision une fois qu'il aura appris la vérité. »
Nous avons partagé nos pensées sur le procès. Les pratiquants n'ont pas d'ennemis. Nous ne voulions pas vaincre les accusés ou les dominer. Nous devions refléter le comportement d'un pratiquant. Ils se sont perdus dans la société chaotique et ont suivi la tendance à aider à persécuter les pratiquants. Grâce à ce procès, ils avaient l'occasion de rencontrer des pratiquants et d'apprendre la vérité afin de pouvoir faire le bon choix et avoir un bon avenir. C'était le but du procès.
L'attitude du juge a complètement changé après notre discussion. Il n'a plus mentionné les exigences déraisonnables qu'il nous avait présentées auparavant. Il était tout sourire lorsqu'il nous a rencontrées. Les accusés ont soumis leurs documents rapidement. Ils n'avaient pas de mauvaises intentions d'après ce que nous avons pu trouver dans leurs dossiers. Ma famille de pratiquants a bien collaboré sur cette question. L'avocat a fait de son mieux pour préparer le dossier.
Je me suis sentie détendue et à l'aise. J'ai réalisé que le fait de faire confiance aux autres montrait mon niveau de cultivation et mon ouverture d'esprit. J'ai cru aux autres non pas parce qu'ils répondaient à mes attentes, mais parce que j'avais confiance en Maître Li. Je sais que je suis une pratiquante de Falun Dafa. Je crois que le Maître s'occupe de nous et arrange tout pour nous.
Un soir de pluie, alors que j'étais assise sur mon balcon, j'ai vu un arc-en-ciel dans le ciel avec sept belles couleurs. Je me suis sentie totalement détendue à l'intérieur. C'était la première fois que je pouvais apprécier mon environnement avec une attitude positive. J'avais l'impression de faire partie de la nature et j'ai réalisé qu'il était en effet possible pour une personne de se sentir sans stress et si merveilleuse.
Prendre ses responsabilités
J'avais été méfiante à l'égard de tout. Je voulais tout contrôler et m'assurer que les choses étaient faites selon mes exigences et mes critères. Mais je n'étais pas prête à assumer la responsabilité des résultats de mes décisions. En cas de conflit ou de changement soudain, je ne prenais pas de décision immédiatement. Je ne me précipitais pas dans les décisions.
En fait, j'ai souvent laissé ma mère prendre des décisions à ma place pour ne pas avoir à assumer la responsabilité des résultats. Je me cachais derrière elle, mais je voulais tout contrôler et j'étais sceptique à propos de tout.
J'étais nerveuse et méfiante. Je ne me suis jamais sentie légère. Je n'appréciais rien ni personne. Même mes meilleures amies se fâchaient contre moi parce que je ne croyais pas en elles. Je vivais prudemment et je réfléchissais beaucoup avant de prendre une décision pour éviter tout problème. Ma mère disait que j'étais comme une vieille dame et que j'avançais à petits pas. Je n'étais ni franche ni directe.
Pas étonnant que je me sois toujours sentie fatiguée. En fait, je doutais de moi-même et je ne croyais pas en moi. En tant que pratiquante, fondamentalement, il semblait que je ne croyais peut-être pas dans le Maître et Dafa. J'avais donc des mentalités et des comportements contradictoires.
Quelques jours plus tard, le juge m'a dit que le procès pourrait être reporté et m'a demandé mon avis. Je lui ai dit que nous nous attendions à ce que l'affaire soit jugée comme prévu. Cette fois, j'ai été assurée et ferme.
C'était une petite décision, mais j'ai eu le sentiment d'avoir changé. J'ai pris la décision et j'en étais responsable. Je n'ai pas fait porter la responsabilité sur quelqu'un d'autre.
Le Maître m'a aidée à prendre conscience de mes problèmes à travers ce genre de situations. Les principes du Fa m'ont guidée pour apprendre à faire confiance aux autres et à devenir ouverte et large d'esprit. Merci Maître !
Traduit de l'anglais
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