(Minghui.org) Grâce à l'étude du Fa et aux échanges avec les compagnons de cultivation, j'ai récemment acquis une compréhension de la cultivation selon des principes de Fa justes. J'ai découvert que quelque chose m'empêchait de regarder à l'intérieur, et me poussait à m'attacher au confort et à atteindre la plénitude parfaite. C'était une conception humaine dont je n'avais pas conscience : résister à la souffrance et faire en sorte de me sentir à l’aise. J’avais presque toujours pensé à cette conception acquise comme étant moi-même, et je n'avais jamais réalisé son existence.
Je me souviens de la période où j’ai commencé à pratiquer, avant que le Falun Dafa ne soit persécuté. Une pratiquante était très anxieuse parce que d'autres dans notre groupe d'étude du Fa passaient par des tribulations telles que des symptômes de karma de maladie et des conflits familiaux, ce qui les aidait à améliorer leur xinxing. Mais elle n'avait rien de tout cela et se demandait comment elle pouvait cultiver. Quelques jours plus tard, elle nous a dit avec enthousiasme que sa famille avait enfin créé un conflit pour elle, et qu'elle avait maintenu son xinxing. Tout le monde était heureux pour elle. À cette époque, lorsque nous savions qu’un compagnon de cultivation était dans un état de karma de maladie ou dans un conflit familial, nous le considérions du point de vue du Fa et étions heureux pour lui.
Une autre situation s'est produite lorsque nous étions tous tranquillement en train de faire la méditation assise. Ma femme s'est précipitée comme un tourbillon, et avant que j'aie eu le temps de réagir, elle a jeté sur moi un sachet de sauce. L'odeur a immédiatement rempli la pièce. Mon cœur n'a pas été touché, car je savais que ma chance de m'élever était arrivée, et je n'avais aucun ressentiment. À l'époque, il y avait beaucoup d'exemples de ce genre.
Maintenant que j'y pense, nous avions tous la même attitude vis-à-vis de la cultivation. Nous étions tous capables de pratiquer avec des principes de Fa justes. C’est simplement que nous n’avions pas une idée claire de ce que cela signifiait. Mais après le début de la persécution, et en particulier ces dernières années, mon attitude envers la cultivation s'est presque complètement inversée.
Quand j'avais des souffrances physiques, je voulais les surmonter rapidement. Lorsqu'un conflit survenait, non seulement j'étais malheureux, mais je cherchais aussi les défauts de l'autre pour atténuer mon inconfort. Je pensais que je cultivais, mais je n'étais plus en fait dans un état de cultivation. Ce n'est qu'à la suite d'un incident récent que j'ai été alerté.
Un compagnon de cultivation a tout à coup fait l'expérience d'une épreuve de karma de maladie, alors je suis allé chez lui pour étudier le Fa, émettre la pensée droite et partager mes compréhensions ; il a finalement réussi à traverser le karma de maladie. Dans le processus, j'ai pris cela comme une occasion aménagée par le Maître pour que nous nous élevions tous les deux. J'ai aussi regardé à l'intérieur pour trouver les lacunes de ma propre cultivation. Nous avons échangé nos points de vue sur les principes du Fa et amélioré notre compréhension. L'état malsain du pratiquant a rapidement été corrigé. Pendant ces quelques jours, j'ai senti que je m'élevais rapidement dans ma cultivation, comme s'il y avait un mécanisme ou un champ qui me fusionnait dans le Fa et m’emmenait vers le haut.
Le maître a dit :
« Donc, que ce soit une bonne chose ou une mauvaise chose qui vous tombe dessus, à condition que vous cultiviez Dafa, ce sont toutes de bonnes choses, c'est sûr et certain. » (Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi à San Francisco en 2005)
J'ai acquis une profonde compréhension de ceci. J'ai ressenti la beauté de la pratique de Dafa, et trouvé que regarder à l'intérieur et se cultiver était la chose la plus heureuse qui soit !
Après avoir quitté le pratiquant, j'ai commencé à réfléchir à la raison pour laquelle, auparavant, il m’était difficile de regarder à l’intérieur, et pourquoi je regardais toujours vers l'extérieur.
Le maître a dit :
« Parce que la société humaine est un monde où existent à la fois la souffrance et le plaisir d’obtenir des avantages, la vie humaine est justement remplie de souffrance, quelle que soit votre richesse ou votre position dans la société. Les gens, parce que la souffrance leur est pénible, vont consciemment ou inconsciemment écarter le malheur, dans l’espoir de mener une vie un peu plus heureuse, ainsi dans cette quête de bonheur, ils vont former des idées telles que : comment éviter d’être blessé, comment bien vivre, comment se distinguer des autres dans la société et obtenir réussite et renom, comment acquérir davantage pour soi-même, comment avoir le dessus, etc. À cette fin, en même temps qu’on obtient de l’expérience, on acquiert aussi des conceptions sur la vie humaine, et ces expériences, mises en pratique, rendent à leur tour ces conceptions plus opiniâtres. » (« Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent », Points essentiels pour un avancement diligent III)
Après avoir à nouveau étudié attentivement les enseignements du Maître, j'ai compris que mon problème était que je pensais que le karma de maladie était douloureux et inconfortable. Pourquoi ne regardais-je pas à l'intérieur quand j'avais un conflit ? C'était parce que le conflit m’affectait et que je ne voulais pas être mal à l'aise. Je ne voulais pas que les autres m'irritent, alors je regardais à l'extérieur pour soulager le sentiment d'inconfort.
En tant que personne ordinaire, chercher à l'intérieur ses propres lacunes demande de résister aux conceptions tenaces que l'on a développées au fil du temps, et c'est très douloureux à faire.
Parfois, lorsque j'étais obligé de regarder à l'intérieur, je le faisais symboliquement plutôt que de creuser à un niveau plus profond pour éliminer l'attachement. Bref, je ne voulais tout simplement pas endurer des épreuves, qu’il s’agisse de souffrances physiques ou mentales. Je voulais juste bien vivre et me sentir bien dans ma peau.
J'ai toujours considéré les pensées et les comportements ci-dessus comme étant moi-même, sans réaliser qu'il s'agissait d'une conception obstinée acquise après la naissance, luttant contre la souffrance et voulant se sentir bien. Cette conception m'a empêché de façon insidieuse de faire les trois choses.
Maintenant que j'y pense, en réalité, toutes mes chutes dans la cultivation ont été causées par cela, et je ne l'ai jamais reconnu. Pourquoi n'ai-je pas pu complètement lâcher prise de la vie et de la mort en validant le Fa, et être un disciple de Dafa prêt à tout sacrifier pour défendre des principes justes ?
En étudiant le Fa, je ne pouvais pas maintenir une bonne posture et je voulais toujours m'appuyer sur quelque chose et être à l'aise. Je ne pouvais pas assurer une pratique quotidienne. Parfois, je me sentais fatigué, alors je me disais : « Prenons un jour de congé. »
J'ai également découvert que la même conception était à l'œuvre dans mon attachement à atteindre la fin de la cultivation. Cette conception me conduisait à penser que la cultivation était très difficile, en particulier en Chine où il y a toujours un risque de persécution. Si j’étais persécuté, mon corps et mon esprit souffriraient énormément, et ce serait très difficile. Cette conception était à l'origine de la peur de la persécution.
Si je trouve la cultivation agréable et qu'il est urgent de sauver des vies, serai-je encore obsédé par la fin de la cultivation ? Pas du tout ! C'est cette conception qui m'empêchait de me cultiver vraiment selon les principes de Fa justes et d’expérimenter la beauté de Dafa et l’immense honneur de sauver des gens.
Je me suis demandé : comment puis-je me débarrasser de cette notion ? Je peux m'en débarrasser en faisant les choses selon le Fa du Maître.
Le Maître a dit :
« En réalité les principes de la société humaine sont des principes inversés dans l’univers. Si l’homme rencontre des difficultés, s’il ressent de la souffrance, c’est pour qu’il rembourse son karma et pour qu’il ait du bonheur dans le futur. Un pratiquant doit donc suivre des principes justes pour cultiver et pratiquer. Subir la souffrance et rencontrer des difficultés, c’est une très bonne occasion d’enlever le karma, d’éliminer les péchés, de purifier le corps, d’élever son état d’esprit et d’élever son niveau, c’est une chose extraordinairement bonne, voilà un principe de Fa juste. » (« Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent », Points essentiels pour un avancement diligent III)
Si nous pouvons vraiment comprendre cette partie des enseignements du Maître, cette conception sera brisée, et nous pourrons vraiment pratiquer dans Dafa conformément aux principes de Fa justes, et nous serons capables de ressentir le caractère sacré de Dafa et la toute puissante compassion du Maître.
Ce n'est qu'alors que nous pourrons vraiment comprendre que les bonnes et les mauvaises choses sont toutes positives et nous pourrons traiter tout ce qui arrive dans notre pratique avec une attitude optimiste. Ceci est particulièrement vrai pour la campagne actuelle de persécution « Plan zéro » menée par le PCC.
J'ai réalisé, grâce aux enseignements du Maître, que rien de ce que nous rencontrons dans notre cultivation ne peut se produire sans l’accord du Maître. De nombreux arrangements des forces anciennes, qui n'étaient d'aucune utilité pour la cultivation des disciples de Dafa, n'ont pas eu lieu et ont tous été bloqués par le Maître. Je me rends compte aujourd’hui que lorsque le Maître a permis leur apparition, c'était pour :
« […] tourner à mon profit leurs ruses et utiliser ce qu’elles ont fait. » ( Enseignement de la Loi au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003)
Le Maître utilise ces tests pour permettre aux disciples de Dafa d'accomplir la mission de sauver les êtres et d'établir une vertu toute puissante. Lorsque des tribulations surviennent, si nous ne pouvons pas voir les problèmes selon des principes de Fa justes, mais que nous nous laissons influencer par notre façon de penser ordinaire, alors nous avons nous-mêmes recherché ces problèmes.
Traduit de l'anglais
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