(Minghui.org) Ces derniers mois, un homme âgé de 86 ans et sa famille provenant de la ville de Jinchang, province du Gansu ont été harcelés à plusieurs reprises par des responsables locaux pour sa croyance dans le Falun Gong. Également connu sous le nom de Falun Dafa, le Falun Gong est une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Harcelé à trois reprises en octobre
Le 23 octobre 2020, le fils de M. Wang Chengtang a reçu un appel de Liu Guoshuang, le secrétaire du Parti communiste chinois (PCC) de leur village. Liu a dit que les autorités du bourg ont exigé qu'il ait une discussion avec lui pour amener son père à renoncer au Falun Gong.
Cet après-midi-là, le fils de M. Wang a rencontré trois responsables du bourg et leur a dit que c'était le choix personnel de son père de pratiquer le Falun Gong et qu'il ne pouvait pas le représenter. Il a ajouté que son père était en très bonne santé grâce à la pratique du Falun Gong.
Les fonctionnaires ont menacé de suspendre la pension du retraité s’il refusait d’abandonner sa pratique. Le fils de M. Wang a insisté sur le fait qu’il ne pouvait pas répondre à leur demande.
Liu a également appelé la belle-fille de M. Wang et a essayé de faire pression sur elle. Elle aussi a refusé d'obtempérer et a dit que Liu devrait plutôt parler à M. Wang lui-même.
Quatre jours plus tard, le matin du 27 octobre 2020, trois agents ont frappé à la porte de M. Wang, feignant de procéder à un recensement. On ne sait pas si M. Wang leur a ouvert la porte.
Deux autres policiers ont harcelé M. Wang à nouveau le 29 octobre, mais M. Wang ne les a pas laissés entrer.
Harcelée quatre fois le même jour, sa fille est arrêtée
Vers 9 heures du matin le 10 novembre, Liu a rendu visite à M. Wang lui-même. La fille de M. Wang, Mme Wang Shuhua, a maintenu Liu sur le palier, à la porte. Depuis le couloir, Liu leur a dit que les responsables du bourg donneraient à M. Wang 3000 yuans s'il acceptait de renoncer au Falun Gong. Il a ajouté que c'était un ordre des autorités de niveau provincial.
Peu de temps après le départ de Liu, un autre responsable du village, Yang Wensheng, est passé et a dit qu'il était là pour effectuer un recensement. « Tu n'es pas venu il y a quelques jours ? Pourquoi es-tu ici de nouveau ? » A dit Mme Wang à Yang.
Quelques instants après le départ de Yang, un troisième responsable, Wang Xushan est arrivé, également sous prétexte de mener un recensement. Mme Wang lui a demandé : « Quand allez-vous cesser de mentir ? »
À 10 heures du matin, Wu Jinzhang, le secrétaire du Parti du faubourg de Ningyuan, a frappé à la porte de M. Wang. Comme auparavant Wu était venu en juillet pour harceler M. Wang, Mme Wang a refusé de le laisser entrer. Wu a dit qu'il était venu seul et a demandé à parler à M. Wang. Lorsque Wu a promis de ne pas prendre de photos de M. Wang ou d'appeler la police, Mme Wang lui a ouvert la porte.
Au moment où Wu s'est assis, Kang Shenghong, un autre responsable du bourg, a frappé à la porte et crié le nom de Mme Wang. Elle a interrogé Wu : « N'avez-vous pas dit que vous étiez venu seul ? Qui est cette personne à l’extérieur ? »
Wu a crié en réponse : « Kang Shenghong, arrête de crier. Je pars bientôt ! » Il s'est retourné et a dit à Mme Wang : « Vous voyez, je ne l'ai pas laissé entrer. Vous n'avez pas à lui ouvrir la porte. »
Mme Wang a dit à Wu : « C'est un principe céleste que le bien et le mal seront récompensés en conséquence. Il y a toujours un prix à payer quand les gens font de mauvaises choses. »
Wu a ri et a dit : « Je pars maintenant. Il n'y avait rien d’important. Je vérifiais simplement s'il allait bien. »
« Mon père va bien », a répondu Mme Wang, elle a ensuite ouvert la porte à Wu.
Avant qu'elle ne s'en rende compte, cinq policiers se sont précipités à l'intérieur. L'un d'eux tenait une caméra et a filmé Mme Wang.
Après que deux des agents ont nié être avec la police, Mme Wang a dit : « Je vous connais. Votre nom de famille est Liao et vous êtes Wang. »
N'ayant rien à cacher, les quatre agents ont retenu Mme Wang et le cinquième est allé dans la chambre de M. Wang.
Les policiers ont emmené Mme Wang jusqu'à leur voiture et l'ont conduite au bureau du comité du village. Elle a exigé de parler au secrétaire du village Liu Guoshuang, mais on lui a dit qu'il n'était pas au bureau. On ne sait pas, au moment de la rédaction de cet article, si Mme Wang a été libérée.
Traduit de l'anglais
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