(Minghui.org) Lorsque j'ai été emprisonnée pour pratiquer le Falun Gong, j'ai survécu à l'épreuve et j'ai finalement été libérée. J'étais fière de moi, et j'ai senti que ma sagesse et mon courage étaient ce qui m'avait permis de traverser cette épreuve. Je n'ai pas réalisé mes attachements jusqu'à ce que les autres pratiquantes m'en fassent prendre conscience.

Une pratiquante m'a fait remarquer la gravité de mes problèmes, ce qui m'a aidée à voir mes lacunes. J'ai réalisé que j'étais une pratiquante de Falun Dafa (ou Falun Gong), et non une héroïne dans la société ordinaire. J'ai commencé à étudier davantage le Fa et à nettoyer le cheminement de ma pensée.

Trouver et éliminer les attachements

J'ai trouvé un emploi dans une usine de vêtements. Je livrais des articles aux ouvrières de la chaîne de montage qui faisaient la procédure suivante. Un jour, je n'ai pas eu le temps d'apporter les articles en main propre à une ouvrière donnée, alors elle s'est mise en colère contre moi. J'étais fâchée parce qu'elle considérait mon aide comme allant de soi et se plaignait comme si c'était mon travail de l'aider.

Je suis retournée à ma machine sans lui dire quoi que ce soit. Le Fa du Maître m'est apparu :

« … par exemple, parmi les gens ordinaires on vous insulte, mais vous ne dites rien, vous restez intérieurement tout à fait calme ; » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Je me suis rendu compte que je ne me sentais pas calme même si je n'avais pas dit un mot. J'étais contrariée et déçue. J'ai regardé à l'intérieur et j'ai découvert que je voulais que les autres reconnaissent que j'étais bonne. Je voulais être récompensée pour avoir aidé ma collègue. J'ai également découvert mon attachement à la compétitivité. Je ne m'étais pas défendue en surface, mais j'avais décidé de ne plus lui parler.

J'ai commencé à comprendre comment j'ai développé mon attachement à la compétitivité. Je me suis souvenue de quelque chose qui s'est passé lorsque j'étais en prison, où les gardiens de prison ont utilisé diverses méthodes pour me forcer à abandonner ma croyance dans le Falun Gong, mais ont échoué. J'étais seule dans une cellule au dernier étage, et personne n'était autorisé à me contacter ou à me parler, y compris les gardiennes. Je me suis sentie abandonnée et seule. Je n'ai pas regardé à l'intérieur de moi. Au lieu de cela, j'ai cessé de parler aux gens pendant plusieurs années. J'ai perdu un temps précieux qui aurait pu être utilisé pour clarifier la vérité sur Dafa aux gens.

J'ai également éprouvé du ressentiment envers mon ex-mari. Il a divorcé et a épousé quelqu'un d'autre pendant que j'étais en prison. Accepter ce qu'il a fait a été difficile pour moi au début, mais ensuite je l'ai simplement ignoré. Je pensais avoir abandonné l'attachement à la sentimentalité en ne le contactant pas. J'ai réalisé que je ne faisais pas preuve de compassion. J'aurais dû parler du Falun Dafa avec lui, plutôt que de l'ignorer.

J'ai soudain compris pourquoi les gens s'en allaient sans rien dire dès que je leur parlais des faits. Mon attachement à la compétition, et mon ressentiment m'empêchaient de sauver les gens.

Un jour, j'ai rencontré un ami de mon père. Il m'a dit que je devais remercier le Parti communiste chinois (PCC) de m'avoir libérée de prison. Je me suis sentie très mal à l'aise avec ses paroles, et je lui ai dit que le PCC avait jeté de bonnes personnes en prison, et que le PCC devrait être éliminé. Il n'a pas accepté ce que je lui ai dit, et j'ai commencé à le mépriser. Je pensais qu'il souffrait du syndrome de Stockholm [condition dans laquelle les otages développent une alliance psychologique avec leurs ravisseurs pendant leur captivité]. En détectant cette pensée, je me suis alertée.

Le Maître a dit :

« C'est sûr que c'est une épreuve, vous le savez. Parce que, comme le Maître l'a enseigné, pour toutes les choses que tu rencontreras, du moment que tu es entré dans cette communauté de xiulian, rien n'est par hasard, tout sert à ton élévation. » (« Enseignement du Fa au Fahui de New York 2019 »)

J'ai regardé vers l'intérieur et j'ai compris qu'il devait y avoir une raison pour laquelle je me suis souvenue du Fa du Maître.

J'avais une bonne impression d'une gardienne de prison quand j'étais en détention. Elle ne me traitait pas durement. Elle était toujours souriante et prenait soin de moi. Avec le temps, je suis devenue reconnaissante et dépendante d'elle. Parfois, j'ai même coopéré à ses demandes perverses. Je pouvais voir à travers son hypocrisie, mais j'oubliais qui j'étais quand elle m'a permis de lire les Écrits du Maître. Parfois, les gardes passaient une demi-journée à lire les Écrits du Maître et à dire des bêtises pour pouvoir me faire abandonner ma croyance en Dafa. Je n'ai rien dit pour arrêter leurs pensées malignes. Je me suis dit : « Peu importe ce qu'elles me disent tant qu'elles me permettent de lire les Écritures du Maître ».

Après ma libération, j'ai lu un passage dans le Zhuan Falun qui m'a fait réfléchir :

« Je n’ai pas l’intention de cultiver et de pratiquer, je veux tout simplement faire fortune ; du moment que j’ai de l’argent, le reste, je m’en fiche ! » (« Troisième Leçon, Zhuan Falun »)

Je me suis rendu compte que je manquais de respect envers Dafa quand je n'ai pas arrêté leurs bêtises alors qu'elles parlaient de Dafa.

Le Maître a dit :

« C’est justement au moment crucial qu’on peut voir quel est le cœur des gens, si l’on n’abandonne pas certains esprits on oserait même trahir un Bouddha, est-ce un problème peu important ? » (« Grande exposition », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Pourquoi me suis-je comportée de cette façon ? J'ai réalisé que le plus grand obstacle dans ma cultivation était « moi-même ». La motivation pour moi de faire quoi que ce soit était l'intérêt personnel. Quand j'étais en prison, je me moquais du fait que la gardienne attaque Dafa. Tout ce qui m'importait, c'était de pouvoir lire les Écritures du Maître. Pourrais-je vraiment obtenir le Fa tout en m'accrochant à des pensées aussi répugnantes ?

J'ai compris que le but ultime du PCC était de détruire les gens. Non seulement ils tuent les gens physiquement, mais ils détruisent aussi les âmes des gens.

Le Maître a dit :

« Son objectif était clair, il voulait justement faire en sorte que la pensée et le comportement des Chinois ressemblent à des déchets. » (« Enseignement du Fa au Fahui de New York 2019 »)

J'ai réalisé qu'il était dangereux pour une pratiquante de devenir rusée, car un tel comportement est contraire à Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Le Maître a dit :

« Aux yeux du Maître, à travers chacune de vos pensées et chacun de vos gestes, je peux voir quel est le cœur qui se trouve derrière. Ce que j'aime le moins, c'est quelqu'un qui sait seulement parler sans agir, je n'aime pas non plus ceux qui sont malins. J'aime les gens qui sont honnêtes et simples et qui font les choses solidement et réellement. J'espère aussi que tous, après toutes ces années de cultivation et pratique, allez grandir positivement en sagesse et pas grandir autant en termes de savoir traiter les affaires de ce monde ou comment se conduire en tant qu'être humain dans ce monde. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de New York 2010 »)

« J'ai également observé surtout dans cet environnement en Chine continentale, que beaucoup de disciples de Dafa, au milieu des relations humaines dénaturées, des comportements humains et des modes de pensée dénaturés, dans une telle société, il est difficile pour quiconque de ne pas subir son influence. Bien que les disciples de Dafa doivent agir selon Dafa, quand tu sors, tout ce que tu rencontres, c’est ce genre de relation entre les gens de la société des gens ordinaires ; toute la société est dénaturée, alors toi aussi tu dois faire comme cela, à la longue, tu te confonds aussi avec ce genre de comportements parmi les gens de cette société ; même dans ta façon de réfléchir aux problèmes, une fois que tu es habitué à cette forme de l'existence humaine, tu penses que cela doit se passer de cette façon. » (« Enseignement du Fa au Fahui de New York 2019 »)

Le Parti pervers déforme la nature humaine et complique notre cadre de vie. En tant que pratiquants, nous pouvons nous rectifier au fil du temps. Parfois, je parlais sans sincérité pour faire plaisir aux autres quand je parlais du Falun Dafa et de la persécution. Le résultat n'était généralement pas bon parce que mes conceptions rendaient les mots que je disais non sacrés.

Je vais étudier davantage le Fa, bien apprendre le Fa, tout en me cultivant bien.

Traduit de l'anglais