(Minghui.org) J'ai été incarcérée dans un camp de travaux forcés pour ma croyance dans le Falun Dafa quand mon fils s'est marié, en 2002.
En 2003, après ma libération, ma belle-fille et sa mère sont venues me voir avec notre petit-fils de huit mois. J'avais perdu beaucoup de poids, car j'avais subi la torture dans le camp de travail. Comme mes cheveux étaient devenus gris, ma belle-fille les a teints et m'a demandé de bien me reposer.
J'ai rapidement repris ma routine de xiulian régulière : lire les enseignements de Dafa et faire les exercices chaque jour. J'ai rejoint les autres pratiquants pour clarifier les faits sur Dafa. En une semaine, j'ai recouvré la santé et mon teint était à nouveau rosé.
Les gens qui me connaissaient ont fait la remarque : « Vous semblez n'avoir jamais été incarcérée, aucun médicament n'aurait pu vous redonner la santé physique si vite. Ce n'est pas étonnant que vous refusiez de céder à l'injonction du gouvernement de renoncer au Falun Dafa ! »
Ma belle-fille et sa mère ont toutes deux été impressionnées par mon prompt rétablissement. Elles soutiennent mon xiulian dans Dafa. En fait, ma belle-fille m'a dit qu'elle me trouvait très gentille et différente des autres personnes qu'elle avait rencontrées avant moi. Elle s'est quand même décidée à épouser mon fils tout en sachant le risque qu'il y avait d'être impliquée dans la persécution par le régime communiste contre ma croyance.
Tests pour le corps et l'esprit
Pendant mon incarcération, la mère de ma belle-fille s'est occupée de notre petit-fils. Après ma libération, comme elle était très occupée avec son restaurant de fondues chinoises, je lui ai offert de surveiller notre petit-fils.
Ma belle-fille est aussi propriétaire d'un restaurant. Comme elle croyait dans « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon », elle a reçu des bénédictions de Dafa et son affaire est en plein essor.
Je ne cuisinais pas seulement pour elle et mon fils, mais aussi pour leurs dix employés. Je faisais aussi tous les autres travaux de ménage pour toute la famille. La nuit, je me levais deux à trois fois pour nourrir le bébé. Mais je trouvais quand même le temps de rattraper mes lectures des enseignements de Dafa, de faire les exercices et d'émettre la pensée droite. J'ai aussi fabriqué des documents de Dafa pendant la nuit que je distribuais en faisant les courses.
Les jeunes gens sont difficiles et gaspillent facilement la nourriture, alors je mangeais chaque jour les restes du personnel.
Le Maître a dit :
« En fait, quand on a réellement abandonné cet attachement, ce qu’on mange pour se remplir l’estomac est sans importance. » (Septième Leçon, ZhuanFalun)
Je sentais mon xinxing s'élever et je ne me plaignais pas pour tout le travail dont j'étais responsable chaque jour.
Le Maître a dit :
« Plus ces petits moines endurent des épreuves, plus il leur est facile d’atteindre la libération du gong ; ... » (Septième Leçon, ZhuanFalun)
Bien que je n'avais que peu de temps pour me reposer chaque nuit, j'étais pleine d'énergie pendant la journée.
Une fois, ma belle-fille m'a demandé de lui laver ses sous-vêtements sales. J'ai hésité un moment, mais j'ai immédiatement réalisé qu'en tant que pratiquante de Dafa, je devais être bienveillante. Ma belle-fille était trop occupée pour faire sa propre lessive, alors je l'ai faite pour elle sans me plaindre.
À une autre occasion, ma belle-fille m'a demandé de cuire chaque jour une soupe à l’amarante pour mon petit-fils alors qu'il aimait manger le porridge aux légumes que je lui faisais. Je lui ai dit que faire mijoter l'amarante pendant longtemps dans l'eau détruisait ses nutriments, mais comme elle a insisté, alors j'ai fait ce qu'elle me demandait.
Plus tard, une de ses employées lui a dit que ce n'était pas nécessaire de cuire de cette façon et qu'elle n'était pas attentionnée envers moi. J'ai pensé que ma belle-fille serait contrariée, mais au contraire, elle s'est excusée auprès de moi. J'étais contente d'avoir passé ce test sans avoir eu à me disputer avec elle.
Abandonner le ressentiment
Après, quand nous sommes retournés dans notre ville natale, ma belle-fille venait souvent nous voir. Elle voulait être propre à tout moment et était particulièrement exigeante sur la nourriture qu'elle mangeait. Donc, j'ai eu peu à peu du ressentiment envers son style de vie et je lui ai reproché de souffrir d'une grave mysophobie.
Un jour, ma belle-fille m'a dit : « Maman, ne balaye pas seulement le sol au milieu de la pièce, mais nettoie aussi les coins sous les meubles. Avec le temps, la poussière et les saletés s'accumulent dans les coins et cela devient insalubre. » Tout en opinant de la tête pour faire semblant d'être d'accord avec elle, j'ai pensé : « Est-ce ainsi que tu devrais parler à une personne âgée ? » À partir de ce moment-là, j'ai même souhaité qu'elle ne vienne plus nous voir.
Peu de temps après, j'ai commencé à avoir très mal au dos et du sang dans les selles plusieurs fois par jour. Il s'est avéré que j'avais de l'urémie qui devait être traitée immédiatement.
Avant d'être pratiquante, j'avais eu des maladies variées, mais j'ai recouvré la santé après avoir cultivé. Cependant, maintenant les symptômes de quelques maladies ont tout à coup réapparu. Après de nombreuses années de cultivation dans Dafa, je devais être en très bonne santé. Je savais que je devais avoir mal fait quelque chose.
Ma belle-fille m'a demandé de nettoyer à fond ma maison. Le Maître a dû se servir d'elle pour me faire comprendre que la cultivation c'est comme nettoyer la maison et que je ne devrais pas toucher seulement la surface. Après avoir compris cela, j'ai regretté mon ressentiment envers ma belle-fille.
Le Maître a dit :
« Non seulement vous ne devez pas lutter et vous disputer avec lui, mais encore dans votre cœur vous ne devez pas le détester, vous ne devez vraiment pas le haïr. Si vous le haïssez, c’est que vous êtes en colère, n’est-ce pas ? Vous n’avez pas appliqué le principe de Ren. Nous parlons de Zhen-Shan-Ren : vous aurez encore moins de chance d’engendrer Shan. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
Comme j'avais des difficultés à me tenir debout à cause du mal de dos, je me suis agenouillée devant le portrait du Maître pour admettre mes erreurs et, en tant que pratiquante de Dafa, j'ai promis de toujours me souvenir que je dois me débarrasser de tout ressentiment et que je dois cultiver avec diligence.
La sensation de froid a quitté mon corps, et la douleur s'est rapidement atténuée. Environ une heure plus tard, je n'avais plus de sang dans les selles et mon corps est vite revenu à la normale. Il est bien vrai que les véritables pratiquants sont soignés par le Maître !
J'ai expliqué à ma belle-fille la cause de mes problèmes physiques et elle a répondu : « En effet, les pratiquants de Dafa sont différents. J'aimerais que ma mère soit comme vous ! »
Elle m'a dit que sa mère avait mauvais caractère et ne s'entendait pas avec son frère et sa femme. En fait, avant de pratiquer Dafa, je n'avais pas bon caractère. Ce sont les enseignements de Dafa qui m'ont appris à faire passer les autres avant moi. Je savais que j'aurais eu des conflits avec ma belle-fille si je n'avais pas cultivé dans Dafa.
La mère de ma belle-fille
Ma belle-fille a emmené sa mère passer quelques jours chez nous et lui a dit de pratiquer le Falun Dafa avec moi.
Après son départ, sa mère m'a dit que sa fille lui a souvent parlé en termes élogieux de nous quand elle allait la voir. Notre petit-fils a eu aussi une bonne santé après que nous nous en sommes occupés. Je lui ai donné le livre Zhuan Falun à lire et lui ai appris les exercices. Après avoir lu quelques pages, elle a dit que le livre était très bien - son dos ne lui faisait plus aussi mal et elle se sentait revigorée.
Chaque année, le neuvième jour du Nouvel An chinois, ma belle-famille organise un banquet pour la famille et les amis. Elle et moi, nous clarifions les faits sur Dafa à leurs invités et les aidons à démissionner du Parti communiste chinois.
Traduit de l'anglais
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