(Minghui.org) Ma mère était très malade et était à l'hôpital en 1997. J'étais au lycée à l'époque et l'hôpital n'était pas loin de mon école. Je me faisais du souci pour ma mère et j'avais peur de la perdre. Je lui rendais visite tous les jours pendant la pause.

Un des médecins a dit à ma mère : « S'il vous plait, essayez le Falun Dafa. Vous allez guérir. » Ma mère a cru le médecin et a commencé à pratiquer.

Elle a guéri en moins de six mois et elle est devenue calme et joyeuse. J'étais très surpris et j'ai décidé de lire le Zhuan Falun avec ma mère chaque jour. J'y ai fermement cru et j'ai commencé à pratiquer.

J'ai parlé à mes camarades de classe et à mes amis de l'expérience de ma mère, et ils soutenaient tous Dafa.

Je suis allé à l'université en 1998. J'étudiais les enseignements du Fa et je pratiquais les exercices avec des professeurs là-bas. Je continuais de parler de Dafa à mes camarades de classe.

Cultiver la tolérance

Je suis le plus jeune de ma famille et je n'ai jamais eu à faire le ménage. Quand je vivais dans les dortoirs à l'université, beaucoup d’étudiants laissaient le dortoir en désordre. J'étais le seul qui nettoyait la chambre et remplissait l'eau chaude. Un de mes camarades de chambre avait un chien et je devais nettoyer son désordre. Plus tard, mes camarades de chambre sont devenus accros aux jeux vidéos, ils buvaient et fumaient. C'était très frustrant.

J'ai écrit une lettre à ma mère pour me plaindre. Elle m'a encouragé à réciter le poème de Maître Li Hongzhi :

« Parvenir à la plénitude parfaite, obtenir le Fruit de Bouddha,

Prendre la souffrance comme de la joie. »

(« Faire souffrir le cœur et la volonté », Hong Yin)

Après avoir élevé mon xinxing, le Maître m'a aidé à améliorer mon environnement de cultivation.

Aider les autres pratiquants

Après avoir obtenu mon diplôme, je suis allé travailler à Shanghai pendant un an. Cela ne m'a pas plu, car tout le monde autour de moi ne pensait qu'à l'argent, alors j'ai décidé de rentrer chez moi.

Cependant, comme je n'arrivais pas à trouver de travail après être rentré chez moi, j'ai acquis des compétences en informatique et j'ai appris à conduire. Plus tard, j'ai trouvé un poste dans une entreprise d'État. Un an plus tard, j'ai rencontré un de mes proches qui pratiquait aussi Dafa. Il avait obtenu son diplôme universitaire, mais il était sans-abri à cause de la persécution. Je l'ai recommandé à mon manager pour qu'il me remplace.

Puis, en 2012, j'ai créé une entreprise avec mes amis. L'entreprise était florissante et j'en ai profité pour embaucher des pratiquants de Dafa, particulièrement ceux qui étaient sans-abri à cause de la persécution. De cette façon, ils avaient une source de revenus et pouvaient subvenir à leurs besoins.

Un test sur l'intérêt personnel

En 2017, comme notre entreprise allait très bien certains des associés ont suggéré d'ouvrir des succursales. Trois associés ont investi 100 000 yuans chacun et les trois autres associés, 50 000 yuans chacun. J'étais responsable de la gestion des cinq succursales.

Tout s'est bien passé pendant la première moitié de l'année, mais les choses ont été plus difficiles au cours du second semestre à cause du ralentissement économique. Cette année-là, nous avons terminé l'année avec des pertes. Mes associés voulaient investir plus d'argent pour couvrir les pertes. J'ai regardé à l'intérieur et j'ai trouvé que j'avais un attachement à l'intérêt personnel.

Le Maître a dit :

« […] face à vos intérêts vitaux, êtes-vous affecté intérieurement ? Dans les conflits et les intrigues entre les gens, êtes-vous affecté intérieurement ? Quand vos amis et vos parents sont dans la souffrance, êtes-vous affecté intérieurement ? Comment mesurez-vous tout cela ? C’est ça, la difficulté d’être un pratiquant de gong ! » (Huitième Leçon, Zhuan Falun)

Nous avons eu une réunion à propos de la situation. Mes associés ont dit qu'ils s'étaient déjà préparés aux pertes et qu'ils étaient prêts à verser davantage. Mais je n'étais pas à l'aise, car leur argent n'avait pas été gagné facilement et je n'avais pas beaucoup d'argent pour aider.

J'ai réfléchi à plusieurs façons de contribuer à l'entreprise. J'avais acheté une maison l'année précédente et j'ai d'abord voulu transférer la propriété de la maison à mes associés, mais ce n'était pas possible. J'ai ensuite essayé de rendre la maison au constructeur pour me faire rembourser. Il semblait que ce n'était pas non plus possible, mais le constructeur a changé d'avis et m'a rendu mon argent. J'ai récupéré exactement ce que j'avais payé pour la maison.

J'ai discuté de la situation avec ma mère, et nous avons décidé de donner l'argent à mes associés. Ma mère a dit : « Pour les jeunes, abandonner la célébrité et les intérêts personnels peut être la même chose que d'abandonner la vie et la mort. »

Le Maître semblait m'encourager au travers des mots de ma mère. Ma femme est aussi pratiquante et elle a soutenu ma décision.

Le Maître a dit :

« Les changements doivent se produire en commençant par ta nature fondamentale. Seul cela compte comme un véritable changement de toi-même. Autrement dit, tu dois être responsable de toi-même dans le xiulian, te changer véritablement et abandonner les mauvaises choses auxquelles tu es attaché au fond de ton cœur – seul cela est le vrai abandon. Si en surface tu sembles faire tout bien, mais qu'au fond de ton cœur tu protèges et gardes encore les choses que tu ne veux pas abandonner, c’est absolument inacceptable. » (Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de l'Ouest des États-Unis)

À l'époque, on a diagnostiqué un cancer en phase terminale chez une associée de l'entreprise. Je lui avais déjà parlé du Falun Dafa et elle avait démissionné du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations pour la jeunesse.

Le jour suivant, je lui ai envoyé 200 000 yuans sur son compte. Elle a été très touchée. Je suis allé chez elle et je lui ai encore parlé de Dafa. Elle a décidé de commencer à pratiquer Dafa et à lire tous les livres et les conférences du Maître. Quand ils l'ont vu guérir, ses proches et les membres de sa famille, dix personnes au total, ont renoncé au PCC.

J'ai donné le reste de l'argent à mes autres associés. L'un d'eux a pleuré et a dit : « Je ne peux pas accepter ton argent. On ne voit jamais plus de bonnes personnes comme toi ! »

Je savais que cet associé était impliqué dans une autre entreprise et qu'il avait besoin de cet argent supplémentaire. Je lui ai dit : « Prends l'argent s'il te plaît, et considère cela comme un prêt. Quand tu gagneras plus, tu pourras me rembourser. » Il a alors accepté.

Sa famille a dit qu'il y avait peu de gens aussi bons que moi dans monde. Les membres de sa famille ont tous renoncé au PCC.

J'ai créé un environnement qui me permet de parler facilement de Dafa aux gens. Tous mes associés et leurs proches ont renoncé au PCC. Ils pensent tous que Dafa est grandiose.

Traduit de l'anglais