(Minghui.org) Le site web Minghui a publié une annonce le 31 mai 2019 pour recueillir les noms de ceux qui ont participé à la persécution du Falun Gong, à la suite de l'adoption de la loi Magnitsky mondiale par les États-Unis en décembre 2016. Ces deux mesures ont servi à dissuader les gens de participer à la persécution.
Vous trouverez ci-dessous trois exemples soumis par des pratiquants de Falun Gong en Chine.
Changements dans les prisons et les tribunaux
Les pratiquants de Falun Gong de notre région se sont réunis pour partager leurs compréhensions après la publication de l'annonce de Minghui. Comme seule une partie des pratiquants étaient en mesure de contourner le blocus Internet du régime communiste pour accéder au site Minghui, j'ai rassemblé des articles sur le sujet et d'autres pratiquants les ont imprimés afin que tout le monde puisse les lire.
Nous avons distribué des copies de l'annonce de Minghui au public et envoyé des informations sur les auteurs de la persécution au site web Minghui.
Nous avons appris en septembre dernier que les pratiquants de Falun Gong en prison étaient moins maltraités qu'avant. Les détenus chargés de les surveiller ont cessé de les battre à tout moment. Les autorités ont même puni les détenus qui ont forcé des pratiquants à boire leur urine.
Certains tribunaux ont annulé les procès de pratiquants de Falun Gong.
La police a cessé de m'importuner
Ma famille a emménagé dans un nouvel appartement l'année dernière. Un policier de la zone où j'habitais m'a appelé en septembre de l'année dernière pour me demander où j'avais déménagé. Je lui ai donné ma nouvelle adresse afin de pouvoir lui parler en personne.
Il m'a rendu visite accompagné de plusieurs policiers et nous avons discuté de choses sans importance. Ils m'ont dit de m'inscrire auprès du Bureau local de gestion communautaire et m'ont même proposé de s'occuper de mon inscription.
Je les ai prévenus : « Si ce bureau continue à m'appeler et à me harceler tous les deux ou trois jours, je vais vous appeler. J'ai votre numéro ».
Ils ont promis que cela n'arriverait pas. Ils avaient prévu de prendre leur retraite dans quelques années et de visiter d'autres pays. Je leur ai dit que certains pays avaient annoncé qu'ils refuseraient les visas aux fonctionnaires et aux policiers qui persécutent les pratiquants de Falun Gong et même qu'ils gèleraient leurs avoirs à l'étranger.
Il s'est avéré qu'ils étaient déjà au courant. « Non seulement la personne elle-même ne peut pas aller à l'étranger, mais ses enfants n'y sont pas autorisés non plus. Nous ne pouvons pas ruiner la vie de nos enfants ».
Quatre mois ont passé, et le Bureau de gestion communautaire ne m'a pas importuné une seule fois.
La police connaissait la loi Magnitsky mondiale
Lorsque j'ai parlé du Falun Gong aux agents de notre poste de police local, j'ai découvert qu'ils étaient préoccupés par la loi Magnitsky mondiale. Presque tout le monde en parlait.
Un employé du Bureau de la sécurité nationale de la province du Shandong était nerveux. Il a entendu dire que les enfants de certaines personnes se voyaient refuser des visas parce que leurs parents participaient à la persécution du Falun Gong. Même s'il ne participait pas à la persécution, il craignait que son travail n'ait un impact négatif sur le projet de son enfant d'étudier à l'étranger. Il a accompagné son enfant au consulat américain pour demander un visa et n'a été tranquille que lorsque le visa a été accordé.
Traduit de l'anglais
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