(Minghui.org) Bonjour vénérable Maître, bonjour compagnons de cultivation !
Je viens de Kaohsiung, Taïwan, et j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 2000. Au début, mon mari ne me soutenait pas. Je devais travailler, alors je pouvais seulement clarifier la vérité sur Internet. Durant mon temps libre, j'envoyais aussi par la poste des documents expliquant la vérité. J'essayais d'aller à l'étude collective du Fa chaque semaine. J'ai parlé à ma famille des changements incroyables que j'ai vécus afin que mon mari comprenne à quel point le Falun Dafa est merveilleux. J'espérais aussi qu'il pratique. Peut-être que c'est parce que je le poussais trop fort au lieu de me cultiver que mon mari est resté insensible.
Lors d'une discussion dans notre groupe d'étude du Fa, j'ai été touchée par un pratiquant qui nous disait comment il parlait de la persécution aux gens. Je n'avais pas peur de clarifier la vérité par ordinateur ou en écrivant des lettres, mais parler aux gens face-à-face m'intimidait.
Éliminer l'attachement à la famille
Je passais mes week-ends à faire les courses, et je devais faire la cuisine chaque jour. J'étais mal à l'aise parce que je ne pouvais pas faire les trois choses que les pratiquants sont supposés faire. Quand mon mari était mécontent et me rappelait quelque chose, il me sermonnait et m'appelait « idiote » ou disait : « Ton cerveau ne fonctionne pas bien. » J'étais très triste. J'ai regardé à l'intérieur et je me suis rendu compte que lorsqu'il disait que mon cerveau ne fonctionnait pas bien, cela voulait dire que je ne faisais pas bien les trois choses. Je ne sortis pas pour clarifier la vérité. Comment pouvais-je équilibrer famille et être une pratiquante responsable ?
Un week-end, quand mon mari et moi avons fini de faire les courses, il est monté sur la moto pendant que je me suis assise à l'arrière, tenant les provisions des deux mains. Le trajet a été cahoteux, et la douleur dans mes mains était insupportable. Quand nous sommes arrivés chez nous, je lui en ai parlé et j'ai ajouté : « Si je n'avais pas été une pratiquante, je me serais mise en colère. » Je lui ai demandé s'il pensait qu'il m'avait bien traité. Il a présenté des excuses et a dit qu'il ne l'avait pas fait intentionnellement.
En fait, je savais qu'il m'avait maltraitée parce que je devais éliminer mes sentiments humains. J'ai dit : « Je vais travailler toute la semaine et je passe chaque week-end avec toi à la maison, mais tu me sermonnes si souvent. Je suis une pratiquante, mais je n'ai pas le temps de clarifier la vérité. Je suis vraiment triste. Laisse-moi sortir pour clarifier la vérité s'il te plaît. Je pourrais y aller les jours fériés, et je serais de retour à temps pour préparer le repas du soir. Est-ce que ça te va ? » Il a dit oui.
Je ne connaissais pas le chemin pour aller à une attraction touristique populaire, alors la première semaine, mon mari m'a emmenée là-bas. Pendant que je parlais aux gens, il est parti se promener. Il est revenu à 18 h et a aidé à plier les affiches. La deuxième semaine, mon mari ne voulait pas y aller, alors mon fils m'a emmenée. La troisième semaine, j'ai demandé : « Qui peut m'emmener là-bas ? » Mon mari et mon fils ont demandé à ma fille de m'emmener là-bas. J'ai ri et j'ai su qu'il était temps pour moi d'y aller toute seule.
Je tiens les affiches au site touristique. Une fois, une dame est venue et a lu mon affiche attentivement. Je me suis dit que je ne devais pas avoir peur et que je devais saisir l'occasion de l'aider à démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées. Puis je lui ai clarifié la vérité et je l'ai persuadée de renoncer au PCC. Elle vient de Tianjin et s'est jointe aux Jeunes pionniers. Quand j'écrivais sa ville natale, j'ai fait une faute typographique. Elle me l'a fait remarquer et quand je l'ai corrigée, j'ai fait une autre faute typographique. Elle a pris le stylo et a écrit le caractère chinois correctement elle-même. Je l'ai félicitée pour avoir démissionné du PCC. Elle était si heureuse qu'elle était pleine d'entrain quand elle est partie. Cette expérience m'a fait surmonter ma peur, et j'ai remercié sincèrement le Maître.
Je suis arrivée à comprendre plus profondément ce que le Maître a dit :
« Je vous ai dit auparavant que la Bienveillance n’est pas quelque chose que l’on peut feindre, ni un état que l’on peut maintenir superficiellement. La Bienveillance vient véritablement de l’intérieur, on peut l’obtenir et l’incarner seulement par la cultivation. Lorsque vous êtes face à des êtres, dès que vous ouvrez la bouche et qu’émerge votre pensée, elle peut désintégrer les éléments mauvais et les choses mauvaises qui empoisonnent les gens de ce monde et qui existent dans leur esprit. De cette façon, les gens vont arriver à comprendre et vous pourrez les sauver. Si vous n’avez pas la force puissante de la Bienveillance authentique à l’oeuvre, vous n’arriverez pas à les désintégrer et lorsque vous clarifiez la vérité, vous n’aurez aucun effet. » (« Enseignement de la Loi à la conférence de Loi de la région ouest des États-Unis en 2004 », Enseignement de Fa dans les conférences V)
Chaque fois que je rentrais chez moi du site de clarification de la vérité, je parlais de mes expériences à ma famille. Petit à petit, mon mari a compris que ce que je faisais était urgent et il m'a soutenue. Il m'a même dit que ce n'était pas nécessaire de préparer le repas du soir quand je rentrais, qu'on pouvait prendre des plats à emporter. Par conséquent, mon environnement de xiulian a été libéré d'un fardeau.
Mon mari soutient ma décision d'aller à Hong Kong
Je voulais démissionner de mon travail en 2015, mais mon mari ne pouvait pas comprendre et n'était pas d'accord. J'ai démissionné en août 2016. J'ai dit à mon mari que ce n'était pas facile de trouver un emploi en août et que je voulais chercher un emploi après le Nouvel An chinois. Je voulais aller à Hong Kong pour soutenir les efforts de clarification de la vérité aux sites touristiques là-bas. Mon mari n'était pas d'accord et pensait que c'était suffisant de clarifier la vérité à Taïwan et qu'il n'y avait pas lieu d'aller à Hong Kong.
Un jour, mon cousin qui fait la culture de pomélos (un agrume asiatique) a demandé de l'aide à mon mari. Alors mon mari et moi sommes allés à Tainan pour aider à cueillir les pomélos. J'en ai trouvé un qui avait plus de 20 fleurs udumbara (les fleurs sont considérées comme sacrées dans de nombreuses cultures asiatiques).
Je l'ai montré à mon mari, et il pensait que c'était un miracle. Je lui ai dit que le Maître nous encourageait, et cela lui montrait aussi combien le Falun Dafa est extraordinaire. Après, mon mari a cessé de m'empêcher d'aller à Hong Kong. Je lui ai dit que je resterais à Hong Kong pendant un mois. Je lui ai aussi dit que le pratiquant avec qui je voyageais était une personne qu'il connaît. Mon mari a accepté de me laisser partir.
Le Maître a dit :
« Par ailleurs, pour nombre de nos élèves, il y a dans leur esprit beaucoup de questions qui les préoccupent, ceci ou cela, en fait, dès que vous y pensez, vous êtes déjà tombé de votre règne. N’allez penser à rien, ne vous inquiétez de rien. Le Maître est compatissant, il vous donnera certainement le meilleur arrangement. (Applaudissements) Vous n’avez pas besoin de penser que le Maître nous accorde sa compassion, car c’est le résultat de votre cultivation, c’est parce que vous avez votre vertu majestueuse que Maître fait cela pour vous. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi à Vancouver Canada 2003 », Enseignement de Fa dans les conférences II)
Je suis arrivée à comprendre que dès que j'abandonne les attachements, les choses se passent comme prévu.
Avant de partir pour Hong Kong, mon mari, ma fille et mon fils m'ont constamment rappelée de prendre soin de moi. J'ai souri et leur ai dit que je le ferais. Je sais que ce sont tous des sentiments humains.
Le Maître a dit :
« Si vous êtes capable de vous libérer des émotions, plus personne ne pourra vous toucher, la mentalité des gens ordinaires ne parviendra plus à vous émouvoir, c’est la compassion qui prendra leur place, c’est quelque chose de beaucoup plus noble. » (Zhuan Falun)
Dès notre arrivée à Hong Kong, l'autre pratiquant et moi étions perdus. Puis j'ai entendu Pudu. En suivant la musique, nous avons trouvé les autres pratiquants. Le Maître s'occupait vraiment de nous.
À mon domicile, je n'avais jamais le temps d'étudier le Fa, alors pendant que j'étais à Hong Kong, j'ai étudié deux leçons du Zhuan Falun chaque jour. Au début, je n'arrivais pas à rester assidue dans l'étude du Fa, alors je me suis rappelé que j'étais à Hong Kong maintenant et devais faire bien les trois choses.
Le Maître a dit :
« Disciples de Dafa, peu importe comment et dans quelle situation, que vous vous soyez trompés de chemin ou ayez pris le bon chemin, faites bien les trois choses des disciples de Dafa, faites bien les trois choses des disciples de Dafa dans le temps qui reste, vous serez alors en train de cultiver et pratiquer sans cesse, vous avancerez alors sans cesse, vous vous accomplirez sans cesse, en cultivant et pratiquant sans cesse, vous allez réaliser tout cela et saurez comment bien faire à l'avenir. » (« Enseignement de Fa à la conférence internationale de Fa dans la capitale américaine 2012 »)
Quand je suis rentrée à Taïwan, j'ai dit à mon mari : « Puisque ce n'est pas facile de trouver un emploi maintenant, je devrais peut-être retourner à Hong Kong pour trois autres mois. Quand je reviendrai, ce sera le Nouvel An chinois. »
La première fois que je suis allée à Hong Kong, mon mari s'est plaint et a dit que c'était trop long. Je lui ai dit qu'en restant pendant trois mois, j'économiserais de l'argent sur le prix du billet d'avion et il était d'accord. Il ne s'est même pas plaint que trois mois étaient trop longs ; plutôt il a dit que cela passerait en un clin d'œil.
Après le Nouvel An chinois, j'ai commencé à chercher un emploi. Ma fille a dit : « Maman, tu devais travailler et faire tout le ménage. Maintenant je pense que tu devrais juste rester à la maison et faire le ménage, qui est aussi un emploi. » Après que mon mari a entendu ma fille dire cela, il a cessé de me pousser pour trouver un emploi. Quand je suis à la maison, j'essaie de mon mieux de m'occuper de la famille, mais quand c'est le moment d'aller à Hong Kong, j'y vais.
Conclusion
Il y a une boutique de chocolats près du site de clarification de la vérité à Hong Kong. Le propriétaire avait une attitude négative envers nous et ne voulait pas nous laisser parler aux gens devant sa boutique. Une fois, j'étais debout près de sa boutique et je parlais aux gens quand j'ai senti une soudaine douleur dans la poitrine. Je me suis rendu compte qu'il venait de me lancer son soulier ! J'étais triste qu'une telle chose ait eu lieu. Les pratiquants de Hong Kong qui clarifient la vérité constamment à ce site sont vraiment bienveillants et ont de l'endurance.
Le Maître a dit :
« Un pratiquant regarde les choses exactement à l’opposé, il prend toutes ces épreuves créées par les démons et toutes ces souffrances comme de bonnes occasions de s’élever. Ce sont toutes de bonnes choses. Plus elles sont nombreuses, plus elles arrivent vite, plus vite vous pourrez vous élever. » (Enseignement de Fa à la Conférence de Fa à San Francisco en 2005)
Je travaille actuellement au bureau de Epoch Times à Fengshan, et je peux arranger mon propre horaire. Comme j'ai bien fait les trois choses, mon mari a commencé à étudier le Fa et à faire les exercices. En 2018, il a aussi envoyé des vœux au Maître pour le Nouvel An et a participé à l'étude du Fa. Il soutient entièrement le fait que j'aille à Hong Kong.
Je suis maintenant à nouveau à Hong Kong et je partage mes expériences avec les compagnons de cultivation. Je chéris vraiment cette occasion et je suis très reconnaissante envers le Maître.
S'il y a quoi que ce soit de non approprié dans ma compréhension, veuillez le signaler avec gentillesse !
Merci Maître, merci compagnons de cultivation
(Présenté au Fahui 2019 de Hong Kong)
Traduit de l'anglais
Copyright © 2023 Minghui.org. Tous droits réservés.