(Minghui.org) Un habitant de la ville de Tieling, province du Liaoning, a purgé une peine de prison de trois ans et trois mois pour avoir sensibilisé les gens au sujet de la persécution du Falun Gong, une discipline de l'esprit et du corps que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Voici le compte rendu de M. Yang Guoquan lui-même.

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Le 5 décembre 2016, j'ai été arrêté pour avoir parlé à des gens du Falun Gong dans un marché agricole. Le tribunal de la ville de Kaiyuan m'a condamné à trois ans et trois mois de prison, ainsi qu'à une amende de 2000 yuans.

Le 7 novembre 2017, j'ai été emmené à la prison Dongling de la ville de Shenyang. Les autorités m'ont d'abord détenu dans une salle, sous étroite surveillance, et m'ont donné l'ordre de renoncer à ma croyance. Ils ne m'ont pas laissé dormir, appeler ma famille, ou acheter de produits de première nécessité. Je n'ai pas pu supporter les sévices et j'ai signé les déclarations de repentir et de garantie de renoncement, contre ma volonté. J'ai ensuite été envoyé dans la salle principale et j'ai été contraint à un travail intensif et non rémunéré.

Le 15 avril 2018, j'avais des vertiges et mon nez a commencé à saigner. Ma pression sanguine était très élevée. Malgré mon état de santé, les gardes de la prison m'ont tout de même forcé à travailler.

Lorsque je leur ai dit que je ne me sentais pas bien et que je ne pouvais pas travailler, ils m'ont forcé à rester étendu sur le sol froid en béton pendant trois jours.

Quelques jours plus tard, quand je me suis senti mieux, ils m'ont obligé à m'asseoir sur un petit tabouret durant de longues heures sans bouger. Ils m'ont également privé de sommeil et je n'avais le droit d'utiliser les toilettes que le matin, même si j'avais un besoin urgent à un autre moment de la journée.

Après vingt-quatre jours de torture, ils ont remplacé le petit tabouret par un tabouret encore plus petit. Après être resté assis sur ce tabouret, tout mon corps me faisait mal, surtout mon dos et mes fesses. Je ne pouvais plus supporter la douleur et je me suis plaint au garde Zhao Jian.

Zhao m'a dit : « Si tu ne veux pas rester assis sur ce tabouret, il faut que tu travailles. » Je suis donc retourné faire le travail non rémunéré.

En août 2019, j'ai eu des problèmes dentaires. Les gardes ne m'ont pas permis de demander un traitement médical, ce qui a fait que pendant huit mois, j'ai eu des difficultés à manger.

Avant de me libérer de prison, ils m'avaient déjà promis une fois de me libérer, mais finalement, ils m'ont contraint à une quarantaine de quatorze jours, et ils ont décidé de prolonger encore ma peine d'une semaine.

Traduit de l'anglais