(Minghui.org) Peu de gens en dehors de la Chine connaissent la signification du 25 avril 1999, si ce n'est les pratiquants de Falun Dafa. Ce jour-là, une manifestation pacifique, qui était en fait tout le contraire des violences de la « place Tiananmen » du 4 juin 1989, lorsque la police a écrasé la manifestation des étudiants qui devait mettre fin à l'oppression du peuple chinois par le Parti communiste chinois (PCC).

Images d'archives du 25 avril 1999, de la manifestation des pratiquants de Falun Dafa à Pékin

Le 25 avril, il y a 21 ans, près de 10 000 pratiquants de Falun Gong (également connu sous le nom de Falun Dafa) se sont rassemblés devant le Bureau national des appels à Pékin, manifestant pacifiquement pour leur droit à pratiquer leur croyance librement et sans crainte. Ils n'avaient ni bannières ni affiches et ne criaient pas de slogans. Au lieu de cela, ils ont fait tranquillement leurs exercices de méditation ou ont lu le livre principal de la pratique, le Zhuan Falun.

Ceux venus réclamer leurs droits étaient issus de tous les milieux : étudiants, enseignants, agriculteurs et ouvriers. Ils faisaient la queue dans ce qui semblait être une file sans fin. Il y avait beaucoup de familles avec des enfants. Puis le Premier ministre chinois Zhu Rongji, qui soutenait les réformes économiques et politiques, a été appelé pour rencontrer les pratiquants. Il en a invité quelques-uns à venir discuter de leurs revendications. La réunion a été brève, tout comme le message des pratiquants :

    « Libérez les pratiquants détenus illégalement et laissez-nous promouvoir librement le livre Zhuan Falun. »

    (Le Zhuan Falun est actuellement interdit en Chine et en Russie).

En quelques heures, les pratiquants de Tianjin ont été libérés et, plus tard dans la journée, les manifestants ont reçu l'assurance que le Zhuan Falun pouvait être promu librement. Tous les pratiquants sont rentrés chez eux pacifiquement, en ne laissant pas un déchet derrière eux, jusqu’aux mégots de cigarettes des agents de sécurité.

Malheureusement, cet heureux dénouement a été éclipsé par de sombres événements, trois mois plus tard, lorsque la persécution du Falun Dafa a été lancée, suivie de décennies de répression brutale. L'Appel du 25 avril s'est inscrit dans le cadre des efforts continus des pratiquants pour clarifier la vérité sur le Falun Dafa partout dans le monde. Ces efforts ont commencé avec les habitants et les passants dans les villes et villages des 114 pays où le Falun Dafa est librement pratiqué, jusqu'aux hauts responsables gouvernementaux, y compris le président de la Bulgarie, Rumen Radev, et le président des États-Unis, Donald J. Trump.

Des pratiquants de Dafa bulgares devant l'ambassade de Chine à Sofia, le 25 avril 2019

Les pratiquants de Falun Dafa bulgares organisent chaque année à cette date un appel pacifique devant l'ambassade de Chine dans la capitale Sofia, pour rappeler aux responsables chinois que le Falun Dafa est bon et que la persécution est injuste et illégale. C'est la première année qu'une telle manifestation n'a pas pu avoir lieu, en raison de la pandémie du virus de Wuhan (COVID-19).

Les pratiquants ont décidé à la place de demander à quelques compagnons de cultivation bulgares quelle était pour eux la signification du 25 avril :

Alexandra, de Sofia :

Chaque année depuis que j'ai commencé la pratique, j'ai participé à l'Appel pacifique du 25 avril avec d'autres pratiquants. Nous nous sommes tous réunis devant l'ambassade de Chine à Sofia. Nous exprimons en silence notre force intérieure et notre fierté au moyen des banderoles « Falun Dafa est bon », « Arrêter de prélever les organes des pratiquants de Falun Dafa en Chine ».

Aujourd'hui, alors que les atrocités et la propagande calomnieuse du régime communiste ont été révélées et que le monde est au courant, nous allons lancer un nouvel appel à la paix et à la justice.

Je crois que les bonnes gens du monde entier soutiennent le Falun Dafa et la voie de l'Authenticité, la Bienveillance et la Tolérance. Je crois que le bien vaincra le mal.

Ivelina, de Dobrich :

Pour moi, le 25 avril a été un appel pacifique en faveur des droits de l'homme. Mais il a aussi montré la brutalité et le mépris du PCC envers la loi et les droits de l'homme. Malheureusement, cet appel pacifique s'est transformé en génocide. Pourquoi le virus du PCC est-il apparu en Chine ? Pourquoi la Chine garde-t-elle le silence sur toutes ses victimes innocentes depuis 1989 ? Je parle des étudiants, des enseignants, des avocats des droits de l'homme, des journalistes et des écrivains chinois et étrangers, des intellectuels et des citoyens respectueux de la loi. Pourquoi la Chine garde-t-elle le silence sur la persécution continue, depuis 21 ans, de la pratique méditative du Falun Dafa, dont les pratiquants respectent le principe universel d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance ? La vérité a été dévoilée et le monde prend conscience du mal que représente le PCC.

Georgi, de Kavarna :

Le 25 avril 1999, près de 10 000 pratiquants de Falun Gong se sont rassemblés devant le Bureau national d'appel à Pékin pour un plaidoyer pacifique auprès de leur gouvernement. Sans aucun garde de sécurité, le Premier ministre chinois est venu personnellement leur parler et leur a assuré qu'à partir de ce jour, ils pouvaient exercer leur droit de pratiquer leur croyance et de cultiver sans interférence du gouvernement.

Pour moi, cela montre que même dans un pays totalitaire comme la Chine, il n'est pas impossible de défendre ses droits de manière digne.

Cela montre également que lorsque les intentions sont justes, l'objectif peut être atteint.

Vladimir, de Sofia :

Pour moi, le 25 avril 1999 symbolise le cœur d'une personne qui veut cultiver. L'appel pacifique illustre la tolérance des pratiquants et leur passion pour remédier à l'injustice. À ce jour, les pratiquants de Falun Dafa continuent de dénoncer la nature brutale et irraisonnée du PCC, et ils le font de manière pacifique et persistante.

Dessi, de Sofia :

Pour moi, le 25 avril est un jour plein d'émotion. J'essaie d'imaginer ce que les pratiquants en Chine ressentaient à l'époque. D'abord, ils ont probablement été choqués par la nouvelle des arrestations : « Pourquoi ? Que s'est-il passé ? Nous pratiquions tous ensemble, qu'est-ce qui a changé ? »

C'est peut-être alors qu'est née la peur – la crainte pour leur sécurité. Puis est venue la douleur – pour les personnes arrêtées. Et puis – l'espoir : l'espoir que tout était probablement une grosse erreur et que les erreurs pouvaient être corrigées si les faits étaient expliqués de manière rationnelle. « Armés » de cet espoir et de la foi indestructible dans le Falun Gong, 10 000 pratiquants se sont rendus à Pékin pour prouver au gouvernement que le Falun Dafa était bon. Avec un cœur pur, ils ont appelé les responsables à corriger l'erreur et à libérer les détenus. Et ils ont réussi… pendant trois mois seulement, jusqu'au 20 juillet 1999, date à laquelle la persécution a commencé.

Cette persécution insensée a duré 21 ans. Mais le bien l'emporte toujours sur le mal, même si cela prend beaucoup de temps. Je crois que ce jour approche !

Kerka, de Chirpan :

Ce que ce jour signifie pour moi personnellement : comment un citoyen droit et responsable doit gérer la violation de ses droits de l'homme ; une opportunité de perpétuer les traditions en suivant le principe d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance ; de défendre le droit de suivre ma propre foi et croyance d'une façon libre et humaine ; et surtout de continuer à faire ce que je crois être le sens de la vie – suivre le Fa de l'univers et retourner dans notre foyer éternel – le ciel.

Delcho, de Plovdiv :

Quand ce jour arrive, une peinture de l'exposition internationale « L'Art de Zhen, Shan, Ren » me vient à l'esprit. L'histoire de ce tableau est celle d’une jeune femme, l'une de 35 pratiquants venus d’autres pays protester pacifiquement en s'asseyant en méditation sur la place Tiananmen, afin de soutenir les pratiquants persécutés en Chine. Cette femme a été battue et arrêtée. Mais au lieu d'être effrayée, elle a chanté toute la nuit devant les policiers stupéfaits.

Sur la gauche, le tableau de la pratiquante arrêtée, chantant pour les policiers

Ce tableau montre la foi qui surmonte la peur de la persécution et de la torture au nom du principe plus élevé, Authenticité-Bienveillance-Tolérance, et qui le défend fermement et courageusement. Le souvenir de ce jour me motive à ne pas oublier combien le temps est précieux lorsque nous pouvons pratiquer librement, contrairement à nos compagnons de cultivation en Chine. Je veux envoyer à tous un message de reconnaissance pour la liberté de croyance que nous avons en Bulgarie et de faire preuve de compassion envers les personnes infortunées, qui n'ont pas ce luxe.

Traduit de l'anglais