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Comment le spectre du communisme dirige le monde (Chapitre 16  : Le communisme derrière l'environnementalisme)

6 mai 2020 |   Écrit par l'équipe éditoriale des Neuf commentaires sur le Parti communiste

(Minghui.org) [Note de l'éditeur] Cette série est une réimpression de la traduction anglaise par The Epoch Times du livre Comment le spectre du communisme dirige le monde, écrit par l'équipe éditoriale des Neuf commentaires sur le Parti communiste.

Table des matières du livre

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Préface

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Introduction

Chapitre 1 : Les stratégies du démon pour détruire l’humanité

Chapitre 2 : Les débuts du communisme en Europe

Chapitre 3 : Meurtres à grande échelle à l’Est

Chapitre 4 : Exporter la révolution

Chapitre 5 : L’infiltration de l’Occident

Chapitre 6 : La révolte contre Dieu

Chapitre 7 : La destruction de la famille

Chapitre 8 : Comment le communisme sème le chaos dans la vie politique

Chapitre 9 : Le piège économique communiste

Chapitre 10 : L’utilisation du droit à des fins maléfiques

Chapitre 11 : Désacraliser les arts

Chapitre 12 : Le sabotage de l'éducation

Chapitre 13 : S'emparer des médias

Chapitre 14 : La culture populaire – un plaisir décadent

Chapitre 15 : Les racines communistes du terrorisme

Chapitre 16 : Le communisme derrière l'environnementalisme

Chapitre 17 : La mondialisation, outil du communisme

Chapitre 18 : Les ambitions mondiales du Parti communiste chinois

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Conclusion

Cette partie comprend :

Chapitre 16  : Le communisme derrière l'environnementalisme

Introduction

1. Les racines communistes de l'environnementalisme

a. Les trois phases de l'environnementalisme

b. Environnementalisme et marxisme : des racines communes

c. Le marxisme écologique

d. Le socialisme écologique

e. Politique verte : quand le rouge devient vert

f. Écoterrorisme

g. Greenpeace : une histoire pas du tout pacifique

2. Le mythe du consensus sur les changements climatiques

a. Brève histoire du « consensus » dans la science du climat

b. Établir un dogme dans la communauté scientifique

c. Des scientifiques expriment leur désaccord à propos du « consensus »

d. Pourquoi les scientifiques environnementalistes font la promotion de scénarios catastrophe

3. L'environnementalisme : une autre forme de communisme

a. Infiltration politique : établir un gouvernement mondial

b. Blâmer le capitalisme

c. Les médias censurent les voix dissidentes

d. Des organisations « civiles » manipulées pour stimuler une révolution dans les rues

e. Une nouvelle religion anti-humanité

Conclusion : Révérer le divin et restaurer la tradition pour éviter la crise environnementale

Références

* * *

Chapitre 16  : Le communisme derrière l'environnementalisme

Introduction

La Terre est le milieu de vie de l'humanité, elle la nourrit, lui fournit des ressources et les conditions pour son développement. Elle a permis à l'humanité de s'épanouir depuis des milliers d'années.

L'humanité a une relation étroite avec l'environnement naturel. La culture traditionnelle chinoise et la culture occidentale mettent toutes deux l'accent sur la relation symbiotique favorable entre l'homme et la nature. Comme l'a écrit l'ancien philosophe chinois Dong Zhongshu dans Riche rosée du classique Printemps et Automnes, « Tout sur Terre a été créé pour le bien de l'homme ». [1] Le sens est que le but du Créateur était d'offrir des conditions favorables à la vie pour l'humanité et que tout ce qui est sur Terre peut être utilisé par l'homme. En même temps, les gens doivent suivre les principes du Ciel et de la Terre dans leur vie, et donc utiliser tout avec modération et maintenir et sauvegarder de manière proactive l'environnement naturel dans lequel les êtres humains doivent vivre.

La culture traditionnelle occidentale affirme que le Créateur fournit l'environnement naturel aux êtres humains et leur demande de le gérer. Ainsi, l'homme doit chérir et faire bon usage de l'environnement naturel. Dans la philosophie de la culture traditionnelle chinoise, il y a un équilibre à travers tout, ainsi que l'impératif d'éviter les préjudices. La doctrine confucéenne du juste milieu stipule que « c'est ce même système de lois par lequel toutes les créatures sont produites et se développent chacune dans son ordre et son système sans se blesser les unes les autres ; que les opérations de la nature suivent leur cours sans conflit ni confusion ». [2]

Les gens de la Chine ancienne accordaient une grande importance à la protection de l'environnement. Selon les archives historiques, à l'époque de Yu le Grand : « Pendant les trois mois du printemps, les gens n'amenaient pas de hache pour aller dans la forêt afin que celle-ci puisse prospérer. Pendant les trois mois d'été, les gens ne mettaient pas de filets dans les rivières pour que les poissons puissent se reproduire. » [3]

Zengzi, un érudit confucéen, a écrit : « Le bois ne pouvait être coupé qu'aux bonnes saisons et les animaux ne pouvaient être abattus qu'au bon moment. » [4] Ceci démontre la conception traditionnelle chinoise de modération en toutes choses et de respect et de protection de l'environnement naturel.

Après la révolution industrielle, la pollution a causé de graves dommages écologiques et les sociétés occidentales ont commencé à prendre conscience du problème. Après la mise en place de lois et de normes de protection de l'environnement, la pollution industrielle a été traitée efficacement et la qualité de l'environnement s'est grandement améliorée. Ce faisant, le public a été largement sensibilisé à la protection de l'environnement, et il a reconnu que cette protection était un objectif légitime.

Il faut distinguer plusieurs idées : la protection de l'environnement, les mouvements écologistes et l'environnementalisme. La protection de l'environnement, comme son nom l'indique, vise à protéger l'environnement. Depuis le début de la civilisation humaine, les gens ont compris la nécessité de le faire et cela n'avait rien à voir avec une idéologie politique particulière.

Le mouvement écologiste est un mouvement social et politique autour des questions environnementales. Son objectif premier est de changer les politiques environnementales, ainsi que la pensée et les habitudes du public, par le biais de mouvements de masse, d'agitation politique et de l'influence des médias. L'environnementalisme est une philosophie et une idéologie qui met l'accent sur la nécessité de protéger l'environnement et la coexistence harmonieuse entre la société humaine et la nature. Les motivations qui sous-tendent la protection de l'environnement et l'environnementalisme ne sont pas les mêmes que celles du communisme – mais les communistes excellent à détourner les mouvements de masse et à les manipuler à leur avantage. Ainsi, nous constatons que depuis les débuts de l'environnementalisme moderne, les communistes ont systématiquement procédé au détournement du mouvement.

Les questions qui entourent l'environnementalisme aujourd'hui sont extrêmement complexes : le mouvement a utilisé une rhétorique sensationnaliste et le désir sincère des gens de protéger l'environnement pour créer un mouvement politique mondial. De nombreux participants sont bien intentionnés, ont le sens de la justice et se soucient réellement de l'avenir de l'humanité.

Cependant, ce que beaucoup ne reconnaissent pas, c'est la façon dont les communistes utilisent l'environnementalisme pour revendiquer une position morale élevée dans le but de promouvoir leur propre programme. C'est ainsi que la protection de l'environnement est devenue hautement politisée, poussée à l'extrême et même transformée en une pseudo religion – mais sans les fondements moraux traditionnels. Une propagande trompeuse et diverses mesures politiques obligatoires sont devenues dominantes, transformant l'environnementalisme en une sorte de « communisme léger ».

Ce chapitre se concentre sur la façon dont l'environnementalisme en tant qu'idéologie en est venu à être lié au communisme, et comment le mouvement écologiste a été détourné, manipulé et récupéré pour servir les objectifs du communisme, ainsi que l'impact que cela aura s'il reste non maîtrisé.

1. Les racines communistes de l'environnementalisme

Le communisme a préparé, de façon élaborée, de nombreux domaines pour la destruction de l'humanité. Originaire d'Europe, le communisme a lancé de violentes révolutions et s'est emparé du pouvoir dans les deux grandes puissances de l'Est – la Russie et la Chine. Le camp communiste et la société occidentale sont entrés dans une longue période de confrontation pendant la guerre froide. Après l'effondrement de l'Union soviétique et du bloc communiste d'Europe de l'Est, les communistes ont commencé à semer leurs fondements dans les sociétés tant orientales qu'occidentales et ont également amorcé l'établissement d'un gouvernement mondial étroitement contrôlé.

Pour atteindre cet objectif, le communisme doit créer ou utiliser un « ennemi » menaçant l'ensemble de l'humanité et intimidant la population du monde entier pour qu'il lui remette à la fois les libertés individuelles et la souveraineté de l'État. Créer une panique mondiale face aux catastrophes écologiques et environnementales imminentes semble presque être une voie inévitable pour atteindre cet objectif.

a. Les trois phases de l'environnementalisme

La naissance et le développement du mouvement écologiste sont inextricablement liés au communisme. Plus précisément, son développement est passé par trois phases. La première étape est la période de gestation théorique, qui peut être comptée depuis la publication du Manifeste communiste par Karl Marx et Friedrich Engels en 1848 jusqu'à la première Journée de la Terre en 1970.

Au début de cette étape, Marx et ses disciples ne considéraient pas l'environnementalisme comme le centre de leur discours théorique, mais l'athéisme et le matérialisme marxistes étaient naturellement en accord avec la tendance principale de l'environnementalisme. Marx a déclaré que le capitalisme est opposé à la nature (c'est-à-dire à l'environnement). Les disciples de Marx ont inventé le terme « écosystème » et ont discrètement inclus l'environnementalisme dans certains sujets dans lesquels il allait se développer.

Dans la dernière décennie de cette phase, de 1960 à 1970, deux livres à succès – Printemps silencieux (1962) et La bombe P (1968) – ont été publiés aux États-Unis. L'environnementalisme est entré dans l'arène publique sous le couvert de la « protection de l'environnement ».

L'événement marquant au début de la deuxième phase a été la première Journée de la Terre en 1970, les Nations unies ayant organisé peu après, en 1972, la première conférence des Nations unies sur l'environnement à Stockholm. À ce stade, une batterie d'organisations s'est rapidement constituée et leurs activités se sont multipliées. Aux États-Unis et en Europe, elles ont fait pression sur les gouvernements avec de la propagande, des manifestations et de l'activisme sous le couvert de recherches scientifiques, de législation, de réunions, etc.

Au niveau global, la contre-culture des années 1960 a opéré presque comme un défilé militaire des éléments communistes en Occident. Ces éléments se sont emparés du devant de la scène en détournant les mouvements des droits civiques et anti-guerre, puis se sont rapidement étendus à d'autres formes de luttes anticapitalistes, y compris le mouvement féministe, le mouvement homosexuel, etc.

Après les années 1970 et le déclin du mouvement d'opposition à la guerre du Vietnam, les idées communistes ont entamé leur processus d'institutionnalisation appelé « la longue marche à travers les institutions », tout en se propageant dans le féminisme et l'environnementalisme – et c'est la cause profonde de la montée en puissance de l'idéologie et de l'agitation environnementalistes.

L'une des forces les plus importantes qui ont porté la bannière de l'environnementalisme dans les années 1970 étaient les hippies, l'épine dorsale de la contre-culture. En fait, le communisme était en train de se déguiser sous la bannière de l'environnementalisme après son échec pendant la guerre froide, avec l'intention d'introduire le communisme mondial sous un autre nom.

Les Nations unies ont créé le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), et le concept de réchauffement climatique a commencé à faire son apparition dans la sphère politique. [5] À la veille de l'effondrement de l'Union soviétique en 1990, une conférence internationale sur l'environnement s'est tenue à Moscou. Dans un discours, le secrétaire général du Parti communiste de l'Union soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, a préconisé la mise en place d'un système international de surveillance de l'environnement, a signé un pacte pour protéger les « zones environnementales uniques », a exprimé son soutien aux programmes environnementaux des Nations unies et a appelé à la tenue d'une conférence de suivi (organisée en juin 1992 au Brésil). [6]

Presque tous les environnementalistes occidentaux ont accepté ces propositions et c'est à ce moment qu'ils en sont venus à considérer le réchauffement climatique comme la menace principale pour l'humanité. La propagande utilisant la protection de l'environnement comme excuse pour l'établissement de politiques oppressives s'est soudainement intensifiée, et le nombre et l'ampleur des lois et réglementations environnementales ont proliféré rapidement.

L'environnementalisme est devenu le principal outil pour restreindre la liberté des citoyens du monde entier, priver les nations de leur souveraineté, et contraindre et combattre les sociétés libres d'Occident. C'est ainsi qu'après la fin de la guerre froide, les anciens communistes de l'Union soviétique, ainsi que les communistes et leurs compagnons de voyage dans l'Ouest, ont tous pris un nouveau départ pour rejoindre le mouvement de protection de l'environnement. L'environnementalisme est devenu une force sur la scène mondiale et a commencé à prendre de plus en plus une couleur communiste.

b. Environnementalisme et marxisme : des racines communes

Selon les pratiquants des religions orthodoxes d'Orient et d'Occident, les êtres humains ont été créés par Dieu à son image, et la vie humaine est donc dotée d'une valeur, d'un but et d'une dignité plus élevés que les autres formes de vie sur Terre. De même, l'environnement naturel a été créé par Dieu. L'homme a l'obligation de prendre soin de la nature, qui existe pour l'homme – et non l'inverse.

Aux yeux des athées et des matérialistes, cependant, la vie humaine n'a pas cette qualité particulière. Engels a écrit dans l'un de ses essais : « La vie est le mode d'existence des corps albumineux [c'est-à-dire protéiques]. » [7] Dans cette optique, la vie humaine n'est qu'une configuration unique de protéines, qui ne diffère pas de manière essentielle des animaux ou des plantes – il est donc logique que l'homme puisse être privé de sa liberté, et même de sa vie, au nom de la protection de la nature.

En 1862, dans un livre sur la chimie organique, le chimiste allemand Justus von Liebig, un collègue de Marx, a critiqué les agriculteurs britanniques pour avoir utilisé du fumier d'oiseaux importé comme engrais. L'agriculture britannique avait bénéficié du fumier d'oiseaux, un engrais efficace, et le rendement des cultures avait considérablement augmenté. Au milieu du XIXe siècle, les Britanniques disposaient de sources de nourriture abondantes et de qualité. Le commerce du fumier d'oiseaux avait profité aux hommes d'affaires de divers pays, ainsi qu'aux agriculteurs britanniques et au public.

Pourquoi von Liebig a-t-il voulu condamner cette pratique ? Premièrement, disait-il, le processus de collecte de la fiente d'oiseaux endommageait la nature ; deuxièmement, les marchands exploitaient des travailleurs à bas salaire ; troisièmement, les récoltes abondantes de nourriture stimulaient la croissance démographique, qui, à son tour, nécessitait plus de nourriture, dépassant ce que la nature pouvait fournir ; et quatrièmement, plus de personnes et de bétail signifiait plus de fumier et d'ordures. [8]

À l'époque, alors qu'il écrivait Das Kapital, Marx étudiait attentivement l'œuvre de von Liebig. Il le vantait pour avoir « développé, du point de vue des sciences naturelles, le côté négatif, c'est-à-dire destructeur, de l'agriculture moderne ». [9] Comme von Liebig, Marx considérait tout effort pour créer des richesses par l'utilisation des ressources naturelles comme un cercle vicieux, avec la conclusion qu'« une agriculture rationnelle est incompatible avec le système capitaliste ». [10]

Après que Lénine et son parti bolchevik ont organisé un coup d'État en Russie, ils ont rapidement promulgué le « décret sur la terre » et le « décret sur les forêts » pour nationaliser la terre, les forêts, l'eau, les ressources minérales, animales et végétales, et empêcher le public de les utiliser sans autorisation. [11]

Le météorologue et écrivain américain Brian Sussman a écrit dans son livre Eco-Tyranny : How the Left's Green Agenda Will Dismantle America (Éco-tyrannie : comment le programme de la gauche verte va détruire l'Amérique) que les idées de Marx et de Lénine étaient très cohérentes avec celles des environnementalistes d'aujourd'hui. Selon eux, personne n'a le droit de profiter des ressources naturelles. « Qu'il s'agisse de sauver les forêts, les baleines, les escargots ou le climat, tout cela revient à une croyance profondément ancrée selon laquelle la recherche d'un tel profit est immorale et finira par détruire la planète si elle ne s'arrête pas », écrit Sussman. [12]

Ce mouvement environnemental mondial a impliqué un grand nombre de penseurs, de politiciens, de scientifiques, d'activistes et de personnalités des médias. Il serait trop long d'énumérer ici l'intégralité de leurs pensées, discours et actions, mais il y a un homme qu'on ne peut pas ignorer : Maurice Strong, le fondateur du Programme des Nations unies pour l'environnement. Strong, un Canadien, a également organisé la Conférence des Nations unies sur l'environnement de 1972 et la Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement de 1992. Il est le neveu d'Anna Louise Strong, une journaliste pro-communiste bien connue qui s'est installée en Chine. Strong, qui a été profondément influencé par sa tante, s'est décrit comme « un socialiste dans l'idéologie et un capitaliste dans la méthodologie ». [13]

Strong en est venu à occuper une place importante dans le mouvement environnemental mondial. « Il partage les vues du manifestant écologiste le plus radical, mais au lieu de s'égosiller devant une barricade de police lors d'une conférence mondiale, il est le secrétaire général à l'intérieur, brandissant le marteau. » [14]

Les vues défendues par l'agence des Nations unies dirigée par Strong semblent presque identiques au marxisme, comme l'écrit Sussman : « La propriété foncière privée est l'instrument principal d'accumulation de la richesse et contribue donc à l'injustice sociale. Le contrôle public de l'utilisation des terres est donc indispensable. » [15] Strong a choisi de s'installer à Pékin après sa retraite et il est mort en 2015.

Natalie Grant Wraga, qui était experte de l'Union soviétique, a mené une étude approfondie sur la question et a écrit : « La protection de l'environnement peut servir de prétexte pour adopter une série de mesures destinées à saper la base industrielle des nations développées. Elle peut également servir à introduire un malaise en abaissant leur niveau de vie et en implantant des valeurs communistes. » [16] En fait, l'environnementalisme ne provient pas seulement de l'ancien bloc communiste. Il va plus loin et se rapporte à l'objectif général du communisme de saper la cause de la liberté dans le monde entier.

c. Le marxisme écologique

À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, les scientifiques britanniques Ray Lankester et Arthur Tansley ont développé les concepts de l'écologie et des écosystèmes. Tous deux étaient des socialistes issus de la Société fabienne, une variante du marxisme. Lankester était zoologiste et, à un âge relativement jeune, il s'est lié d'amitié avec un Marx vieillissant. Dans les dernières années de la vie de Marx, Lankester fréquentait son domicile et il fut l'un des rares à assister à ses funérailles. Lankester écrivit un jour à Marx pour lui dire qu'il étudiait Das Kapital, le texte de Marx de 1867, « avec le plus grand plaisir et le plus grand bienfait ». [17]

Tansley était la figure la plus importante de l'écologie et de la botanique à cette époque en Angleterre et, en tant que premier président de la British Ecological Society, il a été l'inventeur du terme « écosystème ». Pendant ses études à l'université de Londres, Tansley a été profondément influencé par Lankester. [18]

Les liens originels entre les conceptions écologiques et le marxisme semblent émerger de cette connexion entre Lankester, Tansley et le marxisme – bien que, évidemment, l'écologie et l'environnementalisme ne soient pas la même chose. L'écologie concerne la relation entre les êtres vivants et l'environnement, tandis que l'environnementalisme s'intéresse aux catastrophes écologiques. L'écologie, cependant, est étroitement liée à l'environnementalisme, car elle fournit la base théorique pour définir les catastrophes écologiques. Le marxisme écologique, qui est dérivé de l'écologie, s'éloigne encore plus de ces idées.

Le marxisme écologique ajoute le concept de crises écologiques pour renforcer les arguments de Marx sur la crise économique du capitalisme. Il cherche à élargir le conflit supposé entre la bourgeoisie et le prolétariat en ajoutant un conflit inhérent entre la production et l'environnement. C'est la théorie de la double crise ou du double conflit. Dans la théorie marxiste, le conflit fondamental du capitalisme se situe entre les forces productives et les rapports de production, ce qu'on appelle le conflit primaire. Le conflit secondaire se produit entre, d'une part, l'environnement de production (l'écosystème) et, d'autre part, les forces productives ainsi que les rapports de production. Dans cette théorie, le conflit primaire conduit à la crise économique, tandis que le conflit secondaire conduit à la crise écologique. [19]

Le développement centenaire du capitalisme a prouvé que le marxisme était erroné après l'échec de la prédiction selon laquelle le capitalisme s'effondrerait en raison de la crise économique. Au contraire, le capitalisme continue de prospérer. En réponse à cela, la conception de crise écologique est devenue un outil du communisme lorsque les universitaires de gauche ont découvert que le marxisme pouvait être une base théorique pour l'environnementalisme, radicalisant ainsi le mouvement et la vision du monde écologistes.

d. Le socialisme écologique

Comme son nom l'indique, le socialisme écologique est une idéologie combinant écologie et socialisme. Les critiques l'ont qualifié de « pastèque » – verte à l'extérieur et rouge à l'intérieur – parce qu'on a ajouté aux préoccupations écologiques des revendications typiquement socialistes, telles que la « justice sociale », dans une tentative apparente de faire progresser l'idéologie socialiste par de nouveaux moyens.

Une bonne illustration du socialisme écologique est le Manifeste écosocialiste, publié par Joel Kovel et Michael Lowy en 2001. Kovel a échoué dans sa campagne pour devenir candidat à la présidence des États-Unis pour le Parti Vert. Lowy est membre de la Quatrième Internationale trotskyste. Le manifeste affirme que le capitalisme ne peut pas résoudre la crise écologique et qu'il sera remplacé par le socialisme écologique. Ils ne considèrent pas le socialisme écologique comme une branche du socialisme, mais plutôt comme le nouveau nom du socialisme dans la nouvelle ère. [20]

En 2002, Kovel a publié un livre intitulé The Enemy of Nature : the End of Capitalism or the End of the World ? (L'ennemi de la nature : la fin du capitalisme ou la fin du monde?) Ce livre détaille la théorie du socialisme écologique, critique sévèrement le capitalisme et suggère un changement de la situation actuelle avec de nouvelles orientations radicales. [21]

e. Politique verte : quand le rouge devient vert

Lorsque l'environnementalisme est entré dans le domaine de la politique, la politique verte, ou l'écopolitique, est née. Le Parti Vert, créé dans de nombreux pays du monde, est le résultat de la politique verte, qui s'étend généralement au-delà de la protection de l'environnement, à la justice sociale, au féminisme, au militantisme anti-guerre et au pacifisme. Global Greens, par exemple, est une organisation internationale associée au Parti Vert, et sa charte de 2001 est fortement influencée par l'idéologie marxiste, notamment par l'emphase mise sur une supposée égalité entre l'homme et les animaux. [22]

L'environnementalisme est généralement propulsé par le socialisme et le communisme. Après la chute des régimes communistes en Russie et en Europe de l'Est, de nombreux anciens membres du Parti communiste et les forces communistes restantes ont rejoint ou créé des partis verts, ce qui a donné naissance à l'idéologie de gauche du Parti Vert, d'où le terme de la gauche verte.

Après la chute du Parti communiste soviétique, l'ancien dirigeant de l'Union soviétique, Gorbatchev a tenté, sans succès, de revenir en politique. Il est alors devenu écologiste et a créé la Green Cross International. De toute évidence, Gorbatchev était susceptible d'introduire des facteurs communistes dans ses activités environnementales et il a souvent fait la promotion de la mise en place d'un gouvernement unique mondial afin de mettre un terme à la crise environnementale. [23]

De nombreux partis communistes occidentaux sont directement impliqués dans les mouvements de protection de l'environnement. Jack Mundey, l'un des fondateurs du mouvement australien des interdictions vertes « green ban », est membre du Parti communiste australien. Sa femme est la présidente nationale du Parti communiste australien. [24]

f. Écoterrorisme

En raison de ses influences gauchistes, l'environnementalisme est relativement radical depuis ses débuts. Il existe de nombreuses branches radicales, notamment l'écologie profonde, l'écoféminisme, l'écologie sociale, le biorégionalisme, etc. Certaines de ces branches sont extrêmement radicales. Parmi les plus connues, on trouve des groupes comme Earth First ! et le Front de libération de la Terre (Earth Liberation Front). Ils utilisent l'action directe (comme l'utilisation d'explosifs et les incendies criminels) – connue sous le nom d'écoterrorisme – pour mettre fin à des activités qu'ils considèrent comme nuisibles à l'environnement.

Le groupe Earth First ! a été créé en 1979, et son slogan est « Pas de compromis pour la défense de la Terre Mère ! » Le groupe utilise des actions directes contre des cibles importantes comme l'exploitation forestière, la construction de barrages et d'autres projets. L'une des tactiques bien connues du groupe est appelée « occupation d'arbres », qui consiste à s'asseoir sous les arbres ou à y grimper pour empêcher l'abattage. Ces opérations de Earth First ! ont attiré de nombreux nouveaux membres, y compris des gauchistes, des anarchistes et d'autres qui cherchent à se rebeller contre la société en général.

En 1992, certains des membres les plus radicaux ont créé une branche appelée le Front de libération de la Terre et ont adopté l'incendie criminel comme tactique. Vers la fin de l'année 2000, neuf luxueux manoirs de Long Island ont été réduits en cendres pendant la nuit. La principale justification était que ces manoirs étaient construits dans une forêt naturelle. Après avoir commis un incendie criminel, le Front de libération de la Terre a affiché le slogan « Si vous le construisez, nous le brûlerons ! »

En 2005, le FBI a annoncé que le Front de libération de la Terre était la plus grande menace terroriste aux États-Unis, qu'il était soupçonné d'être impliqué dans plus de 1200 incidents criminels causant des dizaines de millions de dollars en dommages matériels. [25] Leurs actions ont depuis longtemps dépassé les limites de la protestation politique normale ou des divergences de points de vue. L'idéologie communiste exploite la haine pour transformer certains écologistes en écoterroristes, qui ne sont pas différents des autres terroristes.

g. Greenpeace : une histoire pas du tout pacifique

Greenpeace, qui a été créée en 1971, est la plus grande organisation environnementale au monde, avec des bureaux dans 40 pays et des revenus de plus de 350 millions de dollars. Greenpeace est également l'une des organisations environnementales les plus radicales.

Le cofondateur de Greenpeace, Paul Watson, qui a quitté l'organisation en 1977, a déclaré : « Le secret du succès de David McTaggart [l'ancien président] est le secret du succès de Greenpeace : peu importe ce qui est vrai, ce qui compte c'est ce que les gens croient être vrai... Vous êtes ce que les médias disent de vous. [Greenpeace] est devenu un mythe, et une machine à générer des mythes. » [26]

Patrick Moore, un autre cofondateur de Greenpeace, était engagé dans la protection de l'environnement. Il a ensuite démissionné de son poste parce qu'il a constaté que l'organisation avait « pris un virage radical vers la gauche politique ». [27] Elle est devenue une organisation extrémiste avec un programme politique, comme l'hostilité envers toute la production industrielle et un programme basé davantage sur la politique que sur la science. [28]

La stratégie employée par les organisations environnementales radicales telles que Greenpeace consiste à utiliser tous les moyens nécessaires pour atteindre leurs objectifs. Sous cet aspect, l'environnementalisme radical est très cohérent avec le communisme. En 2007, six membres de Greenpeace ont fait irruption dans une centrale électrique au charbon au Royaume-Uni pour en perturber les activités. Ils ont été poursuivis en justice pour avoir causé environ 30 000 livres sterling de dommages matériels. Ils ont avoué avoir tenté d'arrêter les opérations de la centrale, mais ont affirmé qu'ils le faisaient pour éviter des dommages encore plus importants (une crise environnementale due aux gaz à effet de serre). Le tribunal a finalement reconnu que leurs actions étaient innocentes.

Avant cet événement, Greenpeace avait déjà remporté de nombreux procès de ce type, notamment des dommages causés à des centrales nucléaires, des fabricants d'automobiles et des usines de fabrication d'avions de chasse. [29] Les limites entre tactiques légitimes et illégitimes sont tout simplement brouillées par une telle logique.

Le marxisme-léninisme traditionnel utilise la promesse d'une utopie éventuelle pour légitimer les meurtres, les incendies criminels et les vols. De même, sous la bannière de l'environnementalisme, les communistes mettent en garde contre les crises environnementales afin de légitimer des tactiques violentes et illégales.

Dans l'exemple ci-dessus, les membres de Greenpeace ont réussi à persuader le jury d'accepter leurs motivations criminelles comme étant légitimes, démontrant ainsi qu'un grand groupe de personnes dans la société peut être trompé en acceptant des arguments spécieux et sans fondement. Tout cela est causé par l'abandon des valeurs universelles et est un signe de la dégradation morale de la société.

2. Le mythe du consensus sur le changement climatique

Le changement climatique est un sujet brûlant dans la société actuelle. Le débat public sur cette question est exceptionnellement actif, avec des opinions divergentes dans les médias, parmi le public en général et dans la sphère politique. L'argument le plus souvent entendu est que les émissions de gaz à effet de serre par les humains a provoqué un réchauffement de la planète qui entraînera de dangereuses catastrophes climatiques. Les défenseurs de cette thèse affirment que cette conclusion est le fruit d'un consensus scientifique ou d'une science déjà établie. Pour certains environnementalistes, les personnes qui rejettent cette conclusion sont non seulement considérées comme anti-science, mais aussi comme anti-humanité.

Les membres de Greenpeace susmentionnés qui ont endommagé la centrale électrique ont été acquittés de leur crime parce qu'un expert connu, partisan de ce « consensus », a témoigné en leur faveur, affirmant que la quantité de gaz à effet de serre émise par la centrale électrique chaque jour entraînerait l'extinction de jusqu'à quatre cents espèces, etc.

La communauté scientifique est-elle vraiment parvenue à un consensus ? Richard Lindzen, professeur de météorologie à la retraite de l'Institut des Technologies du Massachusetts (MIT), a écrit un article en 2007 dans lequel il exprime son opinion selon laquelle la science du climat n'est pas, en fait, établie. [30] Steven Koonin, ancien sous-secrétaire à la science du Département américain de l'énergie et professeur à l'université de New York, a écrit dans un article de 2014 : « La science du climat n'est pas établie. Nous sommes très loin d'avoir les connaissances nécessaires pour définir une bonne politique climatique. » [31] Dans un autre article, Koonin rappelle aux lecteurs que : « Le public n'est pas du tout conscient des débats intenses qui ont lieu au sein de la science du climat. Lors d'une récente réunion du laboratoire national, j'ai observé que plus de 100 chercheurs du gouvernement et des universités se remettaient en question les uns les autres alors qu'ils s'efforçaient de séparer les impacts humains de la variabilité naturelle du climat. Il ne s'agissait pas de nuances, mais d'aspects fondamentaux de notre compréhension, comme le ralentissement apparent – et inattendu – de l'élévation du niveau de la mer au cours des deux dernières décennies. » [32]

La température de la surface de la Terre a globalement augmenté depuis 1880, et le dioxyde de carbone et les autres gaz à effet de serre émis par l'homme dans l'atmosphère ont un effet de réchauffement sur le monde. Sur ces questions fondamentales, les scientifiques ne divergent pas d'opinion. Cependant, les questions les plus importantes, qui sont des questions qui font l'objet de débats animés dans les milieux scientifiques, sont les suivantes : le réchauffement est-il principalement causé par l'activité humaine ou par des facteurs naturels ? Quel sera le degré de réchauffement du monde d'ici la fin du XXIe siècle ? L'humanité a-t-elle la capacité de prédire comment le climat changera à l'avenir ? Le réchauffement provoquera-t-il une catastrophe ?

D'un autre point de vue, cependant, la communauté scientifique semble avoir atteint une sorte de consensus ou avoir une idée arrêtée de la science du changement climatique dans une certaine mesure, puisque les voix de ceux qui s'opposent au soi-disant consensus apparaissent rarement dans les médias ou les revues universitaires.

Le physicien Michael Griffin, ancien administrateur de la NASA, a déclaré dans une entrevue à la National Public Radio en 2007 :

« Je ne doute pas que la tendance au réchauffement de la planète existe. Je ne suis pas sûr qu'il soit juste de dire que c'est un problème contre lequel nous devons lutter. Supposer que c'est un problème, c'est supposer que l'état du climat de la Terre aujourd'hui est le climat optimal, le meilleur climat que nous puissions avoir ou que nous ayons jamais eu et que nous devons prendre des mesures pour nous assurer qu'il ne change pas.

« Tout d'abord, je ne pense pas qu'il soit du pouvoir des êtres humains de garantir que le climat ne change pas, comme des millions d'années d'histoire l'ont montré, et ensuite, je pense que je voudrais demander quels êtres humains – où et quand – auront le privilège de décider que ce climat particulier que nous avons ici aujourd'hui, en ce moment même, est le meilleur climat pour tous les autres êtres humains. Je pense que c'est une position plutôt arrogante. » [33]

Bien que Griffin ait tenté d'exprimer l'humilité que les gens devraient avoir à l'égard de la science, il s'est immédiatement heurté à de sévères critiques de la part des médias et de certains climatologues, qui ont même qualifié ses remarques « d'ignorantes ». Le lendemain, sous une pression immense, il a été contraint de s'excuser. [34]

Quelques mois plus tard, lors d'une autre entrevue, Griffin a émis un commentaire : « Je pense personnellement que les gens ont dépassé les bornes dans la discussion sur les changements climatiques, à tel point qu'il est devenu presque illégitime de le considérer comme un sujet technique. Il a presque acquis un statut religieux, ce que je trouve déplorable. » Avec le point de vue de Griffin en ce qui concerne le « consensus scientifique », nous voyons que ce soi-disant consensus concernant les changements climatiques ne fait pas partie, en fait, du processus scientifique. Selon lui, les progrès scientifiques sont le résultat d'un débat : « Vous développez vos théories, vous publiez vos données, vous faites avancer votre concept, et d'autres le réfutent, ou essaient de le faire. Le consensus scientifique évolue de cette façon ». L'utilisation de tous les moyens possibles pour étouffer le débat scientifique viole en soi l'esprit de la science.

En raison de sa réputation exceptionnelle et de son statut dans son domaine, le professeur Lennart Bengtsson, membre de la British Royal Meteorological Society et ancien directeur du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, a rejoint la Global Warming Policy Foundation (GWPF), un groupe de réflexion qui remet en question les théories du réchauffement climatique. En conséquence, il a dû faire face à un examen minutieux et à une pression intense de la part de ses pairs dans le monde entier. Deux semaines plus tard, il a été contraint de démissionner.

Dans sa lettre de démission, M. Bengtsson a écrit : « Ces derniers jours, j'ai été soumis à une pression collective tellement énorme de la part du monde entier que c'est devenu pratiquement insoutenable pour moi. Si cela devait continuer, je ne pourrais pas mener à bien mon travail normal et je commencerais même à m'inquiéter pour ma santé et ma sécurité. […] Des collègues me retirent leur soutien, d'autres collègues se retirent de collaborations sur des publications, etc. […] Je ne me serais jamais attendu à quelque chose de semblable [à l'époque du sénateur McCarthy] dans une communauté aussi pacifique et originale que celle de la météorologie. Apparemment, elle a été transformée au cours des dernières années. » [36]

L'observation de Bengtsson est correcte : cette « transformation au cours des dernières années » est le résultat de l'idéologie communiste et des tactiques de lutte qui ont détourné le domaine de la météorologie.

En réalité, le prétendu consensus scientifique concernant le changement climatique a transformé la théorie du changement climatique en dogme. Le changement climatique est également une doctrine cruciale de l'environnementalisme actuel, sacro-sainte et inviolable. Les scientifiques, les médias et les activistes environnementaux qui acceptent ce principe travaillent ensemble pour répandre la peur d'une catastrophe imminente. Cette doctrine est un outil important utilisé par le mouvement écologiste pour effrayer le public et l'amener à obéir à un programme politique. En établissant et en consolidant ce dogme, les techniques de lutte politique de type communiste, notamment la tromperie, le harcèlement, l'humiliation publique, l'interpellation et les conflits ouverts, sont toutes évidentes.

a. Brève histoire du « consensus » dans la science du climat

En 1988, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) a été créé. L'une de ses missions importantes était d'évaluer les recherches scientifiques existantes environ tous les cinq ans et de publier une déclaration faisant autorité sur le changement climatique. Il était censé établir un consensus scientifique sur les questions climatiques et fournir une base scientifique pour l'élaboration des politiques. [37] Le rapport du GIEC comprend souvent une liste de milliers de premiers auteurs, de coauteurs et de réviseurs. C'est pourquoi les conclusions des rapports du GIEC sont souvent décrites comme le consensus de milliers de scientifiques de haut niveau.

En 1992, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a déclaré que son objectif était de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique. Il faut noter qu'on supposait déjà que les changements climatiques étaient causés par l'homme et qu'ils étaient dangereux. Plus tard, le GIEC a été chargé d'identifier « les influences humaines sur le climat » et « les impacts environnementaux et socio-économiques dangereux des changements climatiques ». [38] L'hypothèse de la CCNUCC selon laquelle les gens sont responsables d'un changement climatique dangereux a restreint la portée de ce que le GIEC devait identifier. De plus, si les changements climatiques n'étaient pas dangereux ou s'ils n'étaient pas causés uniquement par l'industrie, alors l'élaboration de politiques devenait non nécessaire et le GIEC n'avait plus aucune raison d'être. Ces conflits d'intérêts limitent également le sujet de l'enquête du GIEC. [39]

Suppression des déclarations d'incertitude des rapports du GIEC

Juste avant que le GIEC ne publie son deuxième rapport d'évaluation en 1995, Frederick Seitz, un physicien de renommée mondiale, ancien président de l'Académie nationale des sciences et président de l'université Rockefeller de New York, a obtenu une copie du rapport. Seitz a découvert par la suite que le contenu du rapport avait été largement modifié après examen scientifique et avant qu'il ne soit envoyé à l'impression. Toutes les incertitudes concernant les activités humaines ayant une incidence sur les changements climatiques avaient été supprimées.

Dans son article du Wall Street Journal, Seitzdéclare : « En plus de soixante ans de carrière en tant que membre de la communauté scientifique américaine […] je n'ai jamais été témoin d'une corruption aussi inquiétante du processus d'examen des pairs que les événements qui ont conduit à ce rapport du GIEC. » [40]

Les déclarations supprimées sont les suivantes : [41]

« Aucune des études citées ci-dessus n'a démontré clairement que nous pouvons attribuer les changements [climatiques] observés à la cause spécifique de l'augmentation des gaz à effet de serre. »

« Aucune étude à ce jour n'a attribué positivement en tout ou en partie [les changements climatiques observés à ce jour] à des causes anthropiques [d'origine humaine]. »

« Toute affirmation de détection positive d'un changement climatique significatif restera probablement controversée tant que les incertitudes sur la variabilité naturelle totale du système climatique ne seront pas réduites. »

Bien que plus tard, le GIEC ait affirmé que toutes les modifications avaient été approuvées par les auteurs, les altérations révèlent à quel point le rapport du GIEC a été influencé par la politique. Le rapport d'évaluation ne contient aucune recherche originale, mais résume principalement les recherches existantes. Le GIEC s'était fixé pour objectif de « parvenir à un consensus », mais comme les recherches existantes contiennent plusieurs points de vue différents, il s'est simplement débarrassé des points de vue opposés.

En avril 2000, le troisième rapport d'évaluation du GIEC déclarait dans sa version préliminaire : « Il y a une influence humaine perceptible sur le climat mondial. » La version publiée en octobre de la même année affirme : « Il est probable que les concentrations croissantes de gaz à effet de serre anthropiques ont contribué de manière significative au réchauffement observé au cours des cinquante dernières années. » Dans la conclusion finale, officielle, la déclaration était encore plus forte : « La plus grande partie du réchauffement observé au cours des cinquante dernières années est probablement due à l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre. »

Lorsque le porte-parole du Programme des Nations unies pour l'environnement, Tim Higham, a été interrogé sur les bases scientifiques de ces changements rhétoriques, sa réponse a été honnête : « Il n'y avait pas de nouvelle science, mais les scientifiques voulaient présenter un message clair et fort aux décideurs politiques. » [42]

En d'autres termes, la CCNUCC a donné un mandat au GIEC, en lui expliquant clairement la réponse qu'il souhaitait recevoir. Le GIEC a ensuite fourni ce qui était attendu.

Le rapport du GIEC façonne le « consensus sur les catastrophes »

Paul Reiter, professeur à l'Institut Pasteur en France, est un expert de premier plan sur le paludisme et d'autres maladies transmises par les insectes. Il était en désaccord avec le rapport du GIEC et a dû menacer d'engager des poursuites contre le GIEC afin de faire retirer son nom de la liste des 2000 scientifiques de haut niveau qui auraient approuvé le rapport. Il a déclaré que le GIEC « fait croire que tous les scientifiques de haut niveau sont d'accord, mais ce n'est pas vrai ». [43]

Dans son témoignage devant le Sénat américain le 25 avril 2006, Reiter a déclaré : « Un aspect irritant du débat est que cette “science” fallacieuse est approuvée dans la sphère publique par des groupes d'“experts” influents. Je pense en particulier au Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC). Tous les cinq ans, cette organisation issue des Nations unies publie un “consensus des scientifiques les plus renommés du monde” sur tous les aspects des changements climatiques. Outre le processus douteux de sélection de ces scientifiques, ce consensus est l'affaire de la politique, et non de la science. » [44]

Les écologistes défendent l'idée que les maladies transmises par les insectes, comme le paludisme, feront des ravages à mesure que le réchauffement climatique progressera, ce qui est également le principal argument du GIEC. Comme l'a déclaré Bloomberg le 27 novembre 2007 : « Le réchauffement climatique exposera des millions de personnes supplémentaires au paludisme et à la dengue, selon un rapport des Nations unies qui appelle à un examen urgent des dangers sanitaires posés par les changements climatiques. » Mais Paul Reiter ne reconnaît pas cette corrélation simpliste entre le réchauffement climatique et la propagation des maladies infectieuses.

Il souligne que le paludisme n'est pas confiné aux zones tropicales. Une épidémie massive de paludisme s'est produite dans l'ex-Union soviétique dans les années 1920, et une autre dans la ville d'Arkhangelsk près du cercle arctique, où l'on a recensé 30 000 cas de paludisme causant 10 000 décès. Selon un rapport publié en 2011 dans la revue Nature, les scientifiques ont découvert que, contrairement à la supposition précédente, la transmission du paludisme par les moustiques ralentit lorsque les températures augmentent. Cela confirme l'opinion de Reiter.

Le retrait d'un autre scientifique du GIEC montre également que l'organisation a utilisé un prétendu « consensus sur les catastrophes » dans le cadre de sa culture opérationnelle. Christopher Landsea, chercheur sur les ouragans à l'Administration américaine des études océaniques et atmosphériques et l'un des principaux auteurs du quatrième rapport d'évaluation du GIEC, s'est retiré du GIEC en janvier 2005. Dans une lettre ouverte, il a déclaré : « Personnellement, je ne peux pas continuer à contribuer de bonne foi à un processus que je considère comme étant à la fois motivé par des programmes préconçus et scientifiquement non fondés. » Il a exhorté le GIEC à confirmer que le rapport s'en tiendra à la science plutôt qu'au sensationnalisme. [48]

Landsea est en désaccord avec l'auteur principal du rapport du GIEC concernant la relation entre les ouragans et les changements climatiques. L'auteur principal du GIEC (qui n'est pas un expert en recherche sur les ouragans) a souligné que le réchauffement climatique provoquerait des ouragans plus intenses, sans données factuelles solides pour étayer son affirmation. Landsea a souligné que les études passées ont montré que les archives historiques ne pouvaient pas vérifier une telle corrélation ; théoriquement, même s'il existe une corrélation, elle est minime et négligeable.

David Deming, géologue et géophysicien à l'université de l'Oklahoma, a compilé des données historiques de température pour l'Amérique du Nord s'étalant sur cent cinquante ans, en étudiant des carottes de glace, et a publié son article de recherche dans Science. Les partisans du consensus ont alors considéré Deming comme défenseur du consensus. Lors d'une audience au Sénat américain, Deming a déclaré qu'un auteur principal du GIEC lui avait envoyé un courriel disant : « Nous devons nous débarrasser de l'optimum climatique médiéval. » [49] L'optimum climatique médiéval fait référence au réchauffement climatique de la région de l'Atlantique Nord qui a eu lieu environ entre l'an 950 et l'an 1150 après J.-C. Effacer cette période dans la courbe historique du changement climatique renforcerait l'affirmation selon laquelle le réchauffement actuel est sans précédent.

Il existe de nombreux incidents de ce type. Dans son livre Red Hot Lies, How Global Warming Alarmists Use Threats, Fraud, and Deception to Keep You Misinformed (Mensonges rouge vif, comment les alarmistes mondiaux sur le réchauffement utilisent les menaces, les fraudes et les tromperies pour vous garder mal informés), Christopher C. Horner, chercheur américain principal au Competitive Enterprise Institute, a énuméré un grand nombre d'auteurs originaux du GIEC qui s'opposent aux conclusions du GIEC et à ses opérations politisées. [50] Ils ont soulevé des questions raisonnables avec des données à l'appui et ont contesté le soi-disant consensus du GIEC. Cependant, dans le milieu universitaire et médiatique actuel, leurs voix ont été marginalisées.

b. Établir un dogme dans la communauté scientifique

L'établissement et la consolidation du prétendu consensus sur les changements climatiques sont une étape importante dans l'utilisation de l'environnementalisme pour manipuler le public, amplifier le sentiment de désastre et déformer les valeurs humaines. Si l'on va jusqu'au bout, la trajectoire naturelle est l'établissement d'un super-gouvernement mondial – c'est-à-dire le communisme. Bien que ce phénomène se soit principalement produit dans la communauté scientifique, il a été soutenu par la force conjointe des médias, du gouvernement et des institutions universitaires.

Quelle que soit la réputation académique d'un scientifique, dès qu'il exprime publiquement des doutes sur le dogme du consensus, il est immédiatement confronté à une pression énorme de la part de ses pairs et des institutions académiques, le forçant à se soumettre. Les personnes qui ont vécu dans une société communiste totalitaire ont vécu des expériences similaires, la seule différence étant qu'elles ont remis en question le dogme du Parti communiste.

David Bellamy est un militant écologiste britannique bien connu et président de la Royal Society of Wildlife Trusts. Mais lorsqu'il a déclaré publiquement qu'il ne croyait pas au dogme d'un consensus sur la théorie du réchauffement climatique, l'agence a publié une déclaration exprimant son mécontentement. [51] Il a alors cessé d'être président, et les environnementalistes qui le respectaient auparavant ont commencé à soupçonner qu'il avait perdu la raison ou qu'il recevait de l'argent des grandes compagnies pétrolières. [52]

Henk Tennekes, ancien directeur de la Société royale néerlandaise de météorologie, a été licencié parce qu'il ne soutenait pas le dogme du consensus sur les changements climatiques. De même, Aksel Winn-Nielsen, responsable de l'Organisation météorologique mondiale, a été calomnié par les responsables du GIEC comme étant « un instrument de l'industrie ». Après que les chercheurs italiens Alfonso Sutera et Antonios ont remis en question la théorie du réchauffement climatique anthropique, ils n'ont plus pu obtenir de financement pour leurs recherches. [53]

Dans son livre Climate of Extremes: Global Warming Science They Don't Want You to Know (Climat des extrêmes : la science du réchauffement mondial qu'ils ne veulent pas que vous connaissiez), Patrick J. Michaels, ancien président de l'Association américaine des climatologues d'État et climatologue à l'université de Virginie, a énuméré de nombreux exemples d'écologistes qui ont réprimé les dissidents scientifiques afin de parvenir à leur prétendu consensus. Parce qu'il insistait sur le fait que les changements climatiques ne mèneraient pas à une catastrophe – et cette position optimiste était en contradiction avec le dogme du consensus – le gouverneur de la Virginie lui a dit un jour qu'il ne pouvait pas parler du réchauffement climatique en tant que climatologue d'État. Il a finalement choisi de démissionner.

George Taylor, de l'université d'État de l'Oregon, un autre climatologue d'État, a rencontré les mêmes difficultés et a finalement été contraint de démissionner. David Legates, ancien directeur du Centre d'études climatiques de l'université du Delaware et climatologue de l'État du Delaware, a été informé par le gouverneur qu'il ne pouvait pas s'exprimer en tant que climatologue d'État sur la question du réchauffement climatique. Mark Albright, assistant du climatologue de l'État de Washington, a été licencié parce qu'il avait envoyé un courriel, en réponse à la question d'un journaliste et de citoyens, pour leur communiquer l'ensemble des données sur les chutes de neige dans les Cascade Mountains, au lieu de sélectionner des données partielles (qui semblent indiquer un réchauffement), alors qu'il avait été averti par son patron. [54]

Le débat porte ici sur le domaine d'expertise des climatologues – les questions de science du climat plutôt que les questions politiques de l'État. Dans les pays communistes, l'ingérence politique brute dans la science est courante. Dans les pays occidentaux, les politiques environnementalistes sont utilisées pour interférer avec la liberté académique.

Les recherches universitaires qui mettent en doute le dogme du consensus sont rarement publiées dans les revues spécialisées, un phénomène qui a débuté dans les années 1990. Dans le documentaire The Greenhouse Conspiracy (La conspiration de l'effet de serre), diffusé en 1990 sur la chaîne britannique Channel 4, Michaels a déclaré que quand le point de vue d'une personne est politiquement inacceptable, elle va avoir des problèmes. Son article a été rejeté par plus d'une revue scientifique. Lorsqu'il a demandé à un rédacteur en chef d'une revue pourquoi, la réponse a été que son article devait répondre à des critères plus élevés que les autres.

Selon le rapport du GIEC de 1990, il était entendu à l'époque que l'ampleur du réchauffement climatique était équivalente aux changements naturels du climat. Par conséquent, même si le point de vue de Michaels était différent de celui de beaucoup d'autres, il ne pouvait pas être considéré comme particulièrement hérétique. Cependant, l'objectif d'établir un faux consensus avait déjà été fixé, et tout le monde devait emboîter le pas.

Le penchant du financement gouvernemental a grandement contribué à la formation et à la consolidation du prétendu consensus. L'hypothèse selon laquelle l'homme est à l'origine du réchauffement climatique et a provoqué des catastrophes naturelles a permis à la recherche sur les changements climatiques d'exercer une influence sur l'élaboration des politiques. Par conséquent, les recherches soutenant cette hypothèse bénéficient naturellement d'un financement important et un grand nombre d'articles scientifiques sont publiés. À l'inverse, le consensus forcé empêche les scientifiques d'explorer et de faire des recherches dans d'autres directions.

William Gray, un professeur de renom, a été un pionnier de la recherche américaine sur les ouragans. Parce qu'il a critiqué le dogme du consensus dans la théorie du climat, il s'est soudain aperçu que ses demandes de financement de la recherche étaient constamment rejetées. [55]

En mars 2008, de nombreux scientifiques qui doutaient du dogme du consensus sur les questions climatiques ont organisé un événement académique privé à New York. Ces scientifiques ont déclaré avoir rencontré divers obstacles lorsqu'ils ont essayé de publier les résultats de leurs recherches dans des revues scientifiques. Le météorologue Joseph D'Aleo, ancien président du Comité d'analyse et de prévision météo de la Société météorologique américaine, a déclaré que certains de ses collègues n'avaient pas osé assister à la réunion de peur d'être licenciés. Il a estimé qu'il y avait « très probablement une majorité silencieuse » de scientifiques en climatologie, météorologie et dans les sciences connexes qui ne soutenaient pas la position « consensuelle ». [56]

La professeure Judith Curry, ancienne doyenne de la School of Earth and Atmospheric Sciences de l'Institut de technologie de Géorgie, a déclaré lors d'un témoignage au Sénat en 2015 qu'un scientifique employé par la NASA lui avait confié : « J'étais à une petite réunion de scientifiques affiliés à la NASA et notre haut responsable m'a dit que son patron (le patron de la NASA) lui avait dit que nous ne devrions pas essayer de publier des articles contraires aux affirmations actuelles sur le réchauffement climatique, car sinon ça lui donnerait des maux de tête d'avoir à contrer la publicité “indésirable”. » [57]

Judith Curry a également déclaré dans son témoignage : « Un climatologue qui fait une déclaration sur l'incertitude ou le degré de doute dans le débat sur le climat est classé comme un négationniste ou un “marchand de doute”, dont les motifs sont supposés être idéologiques ou motivés par le financement de l'industrie des combustibles fossiles. Ma propre expérience de discuter publiquement sur la façon dont l'incertitude est caractérisée par le GIEC m'a valu d'être qualifiée d'“hérétique du climat”, ce qui s'est retourné contre mes collègues. […] Il y a une pression énorme pour que les climatologues se conforment au soi-disant consensus. Cette pression ne vient pas seulement des politiciens, mais aussi des agences fédérales de financement, des universités et des sociétés professionnelles, ainsi que des scientifiques eux-mêmes qui sont des militants et des défenseurs de l'environnement. Des intérêts économiques importants, des questions de réputation et d'autorité viennent renforcer ce consensus. » [58]

Judith Curry est membre de la Société américaine de météorologie et membre du comité de recherche sur le climat du Conseil national de la recherche. Malgré ses succès académiques, elle a choisi de prendre une retraite anticipée, car elle ne voulait pas continuer à vivre sous une telle pression. Parce qu'elle a contesté le « consensus » du GIEC ces dernières années, elle a été stigmatisée et considérée comme « anti-science », « négationniste », etc., à la fois par les médias, d'autres scientifiques et un sénateur. Un membre du Congrès a même envoyé une lettre au doyen de l'Institut de technologie de Géorgie pour mettre en doute les motivations de Mme Curry. Elle a déclaré qu'une autre raison justifiant sa retraite anticipée était qu'elle estimait ne pas pouvoir dire aux étudiants et aux chercheurs post-doctoraux comment « s'en sortir avec la folie actuelle dans le domaine de la science du climat ». [60]

Roger Pielke Jr., professeur à l'université du Colorado, a travaillé avec Judith Curry sur des questions liées aux changements climatiques. Il était à l'origine au Cooperative Institute for Research in Environmental Sciences (CIRES) de l'université. Même s'il était d'accord avec la plupart des conclusions « consensuelles » du GIEC, il a été soumis à des pressions similaires, car il avait souligné que les données ne soutiennent pas l'idée que les événements météorologiques extrêmes tels que les ouragans, les tornades et les sécheresses sont influencés par les changements climatiques. Il a finalement migré au Centre de gouvernance sportive de l'université du Colorado. [61]

Pielke a souligné que l'expérience de Mme Curry montre qu'« avoir un poste permanent n'est pas une garantie de liberté académique ». Il n'est pas étonnant que Joanne Simpson, académicienne de l'Académie américaine d'ingénierie et ancienne scientifique atmosphérique chevronnée de la NASA, ait déclaré son scepticisme à l'égard du « consensus » après sa retraite : « Comme je ne suis plus affiliée à une organisation et que je ne reçois plus de financement, je peux parler franchement. » Elle a déclaré : « En tant que scientifique, je demeure sceptique. » [63]

c. Des scientifiques expriment leur désaccord à propos du « consensus »

Comme mentionné précédemment, les scientifiques ont des avis divergents sur la question de savoir si l'activité humaine est le principal facteur causant les changements climatiques, ainsi que sur la manière dont les changements climatiques se manifesteront à l'avenir. Il y a plusieurs raisons à ce large éventail d'opinions. D'abord, les changements climatiques constituent un sujet très vaste et complexe, qui implique de nombreux domaines, tels que l'astronomie, la météorologie, l'écologie, la photochimie, la spectroscopie, l'océanographie, et plus encore. Le climat implique de nombreux sous-systèmes en interaction, tels que l'atmosphère terrestre, l'hydrosphère, la biosphère et la lithosphère. Il existe de nombreux processus physiques, chimiques et biologiques qui sont encore loin d'être bien compris.

Si l'on considère l'histoire géologique, la Terre n'a jamais cessé de subir des changements climatiques, notamment des épisodes fréquents de réchauffement climatique. Il y a plus de 3000 ans, sous la dynastie chinoise des Shang, la plaine centrale (qui fait partie de la plaine de Chine du Nord) était un paysage subtropical. Les gens y chassaient les éléphants, comme l'a consigné à plusieurs reprises l'écriture ossécaille de l'époque. On estime que la température annuelle moyenne était d'environ deux degrés Celsius plus élevée qu'aujourd'hui. Sous la dynastie Tang (626-907 apr. J.-C.), il y a eu une autre période de réchauffement. On pouvait cultiver des agrumes sur les terres du palais impérial de Chang'an, dans le nord-ouest de la Chine actuelle. [1] En Occident, les Européens du Moyen Âge ont entrepris la construction de cathédrales exquises pendant une période de réchauffement qui a duré de 950 à 1250 environ, apr. J.-C. [2]

Selon l'histoire géologique, l'hémisphère Nord a connu un réchauffement rapide il y a environ 11 270 ans, lorsque la température moyenne a augmenté rapidement d'environ quatre degrés Celsius en quelques années. Un autre réchauffement célèbre s'est produit vers la fin de la période du Dryas récent, il y a environ 11 550 ans, lorsque la température est montée en flèche d'environ dix degrés Celsius pendant des décennies. [3] Les causes de ces changements climatiques font toujours l'objet de débats entre les scientifiques.

Naturellement, si nous ne sommes pas en mesure d'expliquer les causes des changements climatiques dans l'histoire, il nous est alors également difficile d'expliquer les causes des changements climatiques de l'époque actuelle. Les facteurs historiques en cause lors des changements climatiques du passé sont peut-être encore à l'œuvre. De nombreux scientifiques estiment que nous devons traiter la question avec humilité et être prêts à admettre les limites de nos connaissances.

L'éminent scientifique Freeman Dyson, membre de l'Académie nationale des sciences des États-Unis et membre de la Royal Society, estime que la science moderne ne comprend pas bien les changements climatiques :

« La plus contestable de ces croyances est l'idée que la science des changements climatiques est établie et comprise. Les plus grands changements climatiques ont été les ères glaciaires, qui ont recouvert la moitié de l'Amérique du Nord et de l'Europe d'une couche de glace d'une épaisseur de quelques kilomètres. Des ères glaciaires se sont produites à plusieurs reprises dans le passé, et nous sommes sur le point d'en voir une autre. Une nouvelle ère glaciaire serait un désastre bien plus grand que tout ce que nous avons à craindre du réchauffement climatique. Il existe de nombreuses théories sur les ères glaciaires, mais pas de compréhensions véritables. Tant que nous ne comprendrons pas les ères glaciaires, nous ne comprendrons pas les changements climatiques. » [4]

En raison de la complexité des questions climatiques, il est impossible de mener des expériences et de vérifier des théories dans des conditions de laboratoire contrôlées. Les scientifiques qui font des recherches en climatologie s'appuient désormais sur des modèles climatiques numériques.

Les principales preuves fournies par le rapport du GIEC pour étayer la conclusion selon laquelle l'homme est la principale cause du réchauffement climatique proviennent de simulations sur les changements climatiques. Les spéculations sur l'ampleur de l'augmentation de la température à la fin du XXIe siècle sont également le résultat de ces simulations. Les conséquences catastrophiques des changements climatiques qui sont appréhendées sont également basées sur des spéculations utilisant les modèles informatisés.

Mais ces modèles ont leurs propres limites et de nombreux scientifiques émettent des réserves quant à leur fiabilité. La professeure Judith Curry estime que les facteurs naturels non pris en compte dans la modélisation des changements climatiques jouent un rôle majeur. [5] Dans un article publié dans le Bulletin of American Meteorology Society, elle écrit que le GIEC a ignoré en grande partie l'incertitude des calculs de ces modèles. [6]

Que ce soit par manque de compréhension des processus clés des changements climatiques, ou par manque de capacités informatiques, certains éléments ne peuvent être représentés de manière réaliste dans les modèles climatiques. Les chercheurs adoptent le paramétrage, qui simplifie le modèle en utilisant des données incomplètes pour des processus tels que la formation des nuages (notamment leur interaction avec la vapeur d'eau), les précipitations, les interactions entre les nuages et le rayonnement solaire, les processus chimiques et physiques des aérosols (les petites particules liquides ou solides dans l'atmosphère), et autres. [7] Tout cela introduit une grande incertitude dans le modèle.

La vapeur d'eau est le gaz à effet de serre le plus abondant et le plus important dans l'atmosphère, mais comme son niveau varie beaucoup selon la période et l’emplacement, l'incertitude qui y est associée est également grande. [8] À différentes altitudes, l'effet de serre de la vapeur d'eau varie, et l’inexactitude des mesures par satellite de la distribution verticale de la vapeur d'eau peut atteindre 40 %. [9]

Les nuages à basse altitude ont un fort effet de refroidissement parce qu'ils réfléchissent la lumière du soleil, mais les nuages cirrus semi-transparents à haute altitude ont un effet de réchauffement. Certains aérosols, comme ceux provenant des éruptions volcaniques, bloquent la lumière du soleil et induisent un refroidissement, tandis que d'autres, comme les particules de suie, absorbent le rayonnement et créent un réchauffement. En même temps, les aérosols sont susceptibles d'ensemencer les nuages, provoquant un refroidissement indirect. La distribution spatiale et géographique des aérosols et des nuages, ainsi que leurs propriétés optiques, varient considérablement à travers la planète. D'autres facteurs touchent également les changements d'albédo (pouvoir réfléchissant de la Terre), comme la croissance et la mort de la végétation terrestre.

Que ce soit par manque de données d'observation, ou par manque de compréhension de la communauté scientifique à ce jour, ces processus importants laissent place à une grande liberté (c'est-à-dire à l'arbitraire) dans la paramétrisation des modèles climatiques, ce qui augmente considérablement leur incertitude. Ces sources d'incertitude alimentent une grande partie du scepticisme qui entoure la validité des modèles. Par exemple, les gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone donnent à la Terre un forçage radiatif direct d'environ 2,5 watts par mètre carré, [10] alors que la terre reçoit environ 1366 watts [11] d'énergie solaire radiante par mètre carré. Les deux millièmes de changement d'albédo causés par l'incertitude de la modélisation de l'activité des nuages ou des aérosols sont suffisants pour dépasser le rôle attribué aux gaz à effet de serre.

Willie Soon, un scientifique de l'université de Harvard, pense, comme d'autres scientifiques, que les modèles climatiques ne conviennent pas à la spéculation sur les futurs changements climatiques. [12] Dyson, un physicien de l'université de Princeton, a qualifié le paramétrage du modèle de « facteur de confusion », car ces paramètres peuvent être ajustés artificiellement. Il pense que nous pouvons tirer des enseignements du modèle, mais que nous ne pouvons pas les utiliser comme base de prédiction : « Vous avez alors une formule. […] mais si vous l'utilisez pour un climat différent, quand vous avez deux fois plus de dioxyde de carbone, il n'y a aucune garantie que le résultat sera valide. Il n'y a aucun moyen de le tester. » Dyson a également critiqué le GIEC pour avoir largement ignoré le rôle du soleil dans le système climatique. Il estime que c'est le soleil, et non l'homme, qui est le principal déterminant des changements climatiques.

À partir de 2002, le scientifique israélien Nir J. Shaviv a rédigé une série d'articles soutenant que, sur la base de la corrélation entre l'étendue de la couverture nuageuse observée par les satellites et la quantité de rayonnement cosmique, les ères glaciaires de la Terre sont liées aux rayons cosmiques. Il a conclu que ces derniers ont entraîné les changements climatiques. En même temps, il a déclaré que les changements dans le rayonnement solaire ont joué un rôle similaire (sinon plus important) à celui de l'activité humaine dans l'augmentation des températures moyennes mondiales au cours du XXe siècle. Il estime que les gaz à effet de serre produits par l'homme jouent un rôle moins important qu'on ne le croit généralement dans le réchauffement climatique. [14]

Il y a des changements internes du climat lui-même qui ne sont pas encore entièrement compris et ne peuvent donc pas être représentés correctement dans les modèles climatiques numériques. Les modèles climatiques existants ne peuvent pas décrire correctement le phénomène El Niño, et encore moins le prévoir. [15] Depuis les températures les plus élevées de l'Holocène, entre 7000 et 9000 ans avant aujourd’hui, la température mondiale a baissé de 0,5 à 1 °C (degré Celsius), mais les calculs du modèle montrent qu'elle aurait augmenté de 0,5 à 1 °C au cours des 11 000 dernières années. Le fait que la teneur en dioxyde de carbone a augmenté au cours des 6000 à 7000 dernières années montre que le modèle n'est sensible qu'aux effets de réchauffement des gaz à effet de serre. [16] En général, parmi les divers facteurs qui influencent les changements du système climatique, les modèles ne peuvent refléter que les effets du réchauffement causé par les gaz à effet de serre, tandis que le refroidissement causé par d'autres facteurs n'est pas reflété avec précision.

De plus, l'augmentation de la température observée entre 1998 et 2013 a été presque nulle. Hans von Storch, un climatologue allemand et professeur à l'université de Hambourg, a déclaré en 2013 : « Nous sommes confrontés à un casse-tête. » Les récentes émissions de CO2 ont en fait augmenté encore plus fortement que ce que nous craignions. En conséquence, selon la plupart des modèles climatiques, nous aurions dû voir les températures augmenter d'environ 0,25 °C au cours des dix dernières années. Cela n'a pas été le cas. En fait, l'augmentation au cours des quinze dernières années n'a été que de 0,06 °C - une valeur très proche de zéro. » Selon Storch, cela signifie que le modèle a probablement surestimé le rôle du dioxyde de carbone ou sous-estimé l'impact des changements naturels sur le climat. [17]

Les scientifiques ont également des opinions divergentes sur la manière d'examiner les processus internes du système climatique. D’après Richard Lindzen, membre de l'Académie américaine des sciences mentionné précédemment, il existe un mécanisme d'autorégulation dans le système climatique qui réduit considérablement les effets de réchauffement par les gaz à effet de serre. Il a écrit dans un article en 2001 que, selon les observations, la présence de cirrus tropicaux à haute altitude (qui laissent passer la lumière du soleil, mais bloquent les rayons infrarouges émis par la surface et produisent un effet de serre) est en corrélation négative avec la température de la surface de la mer, et lorsque la température augmente, la couverture nuageuse diminue. Cela permet à la surface de la Terre de dissiper la chaleur vers l'espace par rayonnement infrarouge sans que celui-ci ne soit bloqué. Ce mécanisme d'autorégulation est comparé à la pupille de l'œil humain (qui s'ajuste en fonction de l'exposition à la lumière) et compense largement l'effet de serre. [18] La théorie de Lindzen fait toujours l'objet de discussions aujourd'hui.

L'ancien scientifique de la NASA Roy Spencer, de l'université de l'Alabama, a résumé les observations satellitaires et a présenté différentes perspectives sur le rôle de la couverture nuageuse. Il a souligné que le modèle climatique existant traite la formation et la dissipation des nuages observés comme étant dépendants des changements de température, mais qu'en fait, c'est exactement l'inverse. C'est le changement de volume des nuages qui provoque les changements de température, ce qui conduit à la conclusion que l'effet du réchauffement par les gaz à effet de serre est beaucoup plus faible que ce qui est prévu par le modèle climatique existant. [19]

Les scientifiques ont des points de vue différents sur la façon dont les données météorologiques observées sont interprétées et sur la fiabilité des données. Le Dr John Christy, directeur du Centre de recherche sur les systèmes des sciences de la Terre à l'université de l'Alabama, est l'un des principaux auteurs du GIEC. Il a analysé la perturbation des réservoirs de gaz urbains de surface (couches limites de l'atmosphère) à proximité de l'observatoire météorologique par l'expansion urbaine et le développement de la surface de la Terre (comme les activités agricoles). On pense généralement que l'augmentation de l'activité humaine a fait augmenter la température mesurée à la surface.

Selon les données historiques des cent dernières années montrant l'augmentation de la température, la température minimum de nuit a augmenté plus rapidement que la température maximum de jour. Christy pense que l'augmentation de l'activité humaine, plutôt que l'augmentation des gaz à effet de serre, peut expliquer ce phénomène. [20]

Les effets du réchauffement climatique font également l'objet d'une controverse parmi les scientifiques. Par exemple, David Russell Legates, directeur du Centre d'études sur le climat de l'université du Delaware, a témoigné en 2014 devant le Sénat américain : « Ma conclusion générale est que les sécheresses aux États-Unis sont plus fréquentes et plus intenses pendant les périodes plus froides. Donc, les données historiques ne justifient pas l'affirmation selon laquelle le réchauffement climatique est susceptible d'avoir un impact négatif sur les activités agricoles. » [21]

William Happer, ancien vice-recteur de l'université de Princeton, a témoigné devant le Sénat américain que le niveau actuel de dioxyde de carbone n’a jamais été aussi bas et que des niveaux plus élevés de dioxyde de carbone seraient bénéfiques pour la vie végétale, notamment les cultures agricoles, un fait ignoré par le GIEC. Happer a été l’initiateur du modèle climatique lorsqu'il était à la tête du Bureau de recherche sur l'énergie du Département de l'énergie dans les années 1990. Selon lui, l'augmentation de la température prévue par les modèles climatiques existants est beaucoup plus importante que celle observée, car le modèle surestime la volatilité du système climatique. [22]

d. Pourquoi les scientifiques environnementalistes font la promotion des scénarios catastrophe

Un scientifique directeur du GIEC a dit un jour : « Si nous voulons une bonne politique environnementale à l'avenir, il faudra qu’il y ait une catastrophe. C'est comme la sécurité dans les transports publics. La seule façon de faire agir les gens, c'est s’il y a un accident. » [23] Bien qu'il ait expliqué plus tard qu'il ne préconisait pas la fabrication de données, son message était clair : la catastrophe est le moteur fondamental de l'action et de l'élaboration de politiques.

Établir un lien entre le réchauffement climatique et les cas d'événements météorologiques extrêmes est devenu une méthode populaire pour exagérer la gravité des problèmes climatiques. Des hypothèses scientifiques en accord avec cette tendance populaire ont également fait leur apparition de façon continue.

Au début de l'année 2014, l'Amérique du Nord a connu un hiver extrêmement froid. Une théorie sur les causes de cet hiver rigoureux est que le réchauffement climatique a entraîné la fonte de la glace du pôle Nord, ce qui, à son tour, a modifié le trajet du courant-jet (courant d'altitude). En conséquence, la masse d'air extrêmement froide provenant du pôle Nord a été déplacée vers le sud, ce qui a créé des températures froides plus fréquentes vers le sud. Une telle hypothèse contre-intuitive a été soutenue par les médias et les environnementalistes : même le froid extrême est causé par le réchauffement climatique, ont-ils affirmé. En fait, les données météorologiques à long terme montrent que les épisodes de froid extrême en Amérique du Nord ont plutôt diminué qu’augmenté.

En 2014, cinq éminents météorologues ont publié une lettre conjointe dans la revue Science pour illustrer ce fait. Ils ont déclaré qu'au début des années 1960 jusqu'à la fin des années 1970 (particulièrement en 1977) et en 1983, lorsque la couche de glace au pôle Nord était beaucoup plus épaisse et plus étendue qu'aujourd'hui, il y avait beaucoup plus de temps froid intense qu'en 2014. Au cours des cinquante à cent dernières années, ce qui est certain, c'est que les occurrences de temps extrêmement froid ont diminué. [24]

John Wallace, professeur de sciences atmosphériques, a déclaré : « Établir un lien entre les événements météorologiques extrêmes et les changements climatiques n'est pas aussi facile qu'il y paraît. La puissance de l'inférence statistique est limitée par la taille de l'échantillon. […] même lorsque la relation est statistiquement significative, comme dans le cas des vagues de chaleur, plus l'événement est extrême, plus la contribution relative du réchauffement climatique à l'anomalie observée est faible. […] Les limites imposées par la taille de l'échantillon ne seraient pas un problème aussi grave si les mécanismes qui lient les événements météorologiques extrêmes aux changements climatiques étaient bien compris, mais ce n'est malheureusement pas le cas. » [25]

En novembre 2017, Steve Koonin, l’ancien secrétaire général adjoint à la science du Département américain de l'énergie a publié un article d'opinion dans le Wall Street Journal intitulé « A Deceptive New Report on Climate » (Un nouveau rapport trompeur sur le climat). Il critique le rapport spécial du gouvernement américain sur la science du climat parce qu'il renforce l'esprit de catastrophe avec sa fausse représentation de l'augmentation du niveau de la mer. [26]

Le Rapport spécial sur les sciences du climat indique que depuis 1993, le niveau de la mer a augmenté à un rythme deux fois supérieur à celui enregistré pendant le reste du XXe siècle. Mais le rapport ignore le fait que le rythme récent de l'élévation était comparable à celui du début du XXe siècle, lorsque l'activité humaine avait peu d'impact sur l'environnement. Cette omission est trompeuse. Le résumé du rapport indique que depuis le milieu des années 1960, les vagues de chaleur aux États-Unis sont devenues plus fréquentes. Cependant, des données enfouies dans le rapport montraient que la fréquence des vagues de chaleur actuelles n'est pas plus élevée que celle des années 1900.

Des tactiques de peur similaires sont également apparues dans le rapport du gouvernement américain sur l'évaluation nationale du climat en 2014, qui souligne l'intensité accrue des ouragans après 1980, mais qui ignore les données conservées sur de plus longues périodes. La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) a récemment déclaré qu'elle ne pouvait pas trouver de preuves d'un quelconque impact sur la gravité des ouragans résultant de l'activité humaine. [27]

En fait, les vagues de chaleur ont été les plus fréquentes dans la période des années 1930, et non pas au XXIe siècle. L'indice de vague de chaleur de l'Agence américaine de protection de l'environnement montre que pendant quatre ans, dans les années 1930, l'indice annuel de canicule a été de 0,45, alors que pendant l'année la plus chaude du XXIe siècle jusqu'à présent, l'indice est d'environ 0,3. [28] Les émissions de gaz à effet de serre dans les années 1930 ne représentaient que 10 % de celles du XXIe siècle. [29]

Le professeur Mike Hulme, directeur du Centre Tyndall pour la recherche sur le changement climatique au Royaume-Uni, a déclaré : « Au cours des dernières années, un nouveau phénomène environnemental a émergé dans ce pays : le phénomène des changements climatiques “catastrophiques”. Il semble que les “changements climatiques” ne sont plus suffisants en eux-mêmes, et qu'il faut maintenant être “catastrophique” pour mériter l'attention. […] Pourquoi non seulement les militants, mais aussi les politiciens et les scientifiques, confondent-ils ouvertement le langage de la peur, de la terreur et des catastrophes avec la réalité physique observable des changements climatiques, tout en ignorant activement la prudence qui devrait être de mise avec les prédictions de la science ? » [30]

Stephen H. Schneider, aujourd'hui décédé était un défenseur du « consensus » sur la théorie du climat et l'auteur principal et coordinateur du Groupe de travail II du troisième rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Dans une entrevue accordée en 1989 au magazine Discover, il a déclaré : « D'une part, en tant que scientifiques, nous sommes éthiquement liés à la méthode scientifique. D'autre part, nous ne sommes pas seulement des scientifiques, mais aussi des êtres humains. Pour ce faire, nous devons obtenir un large soutien, afin de capter l'imagination du public. Cela implique, bien sûr, une couverture médiatique importante. Nous devons donc proposer des scénarios effrayants, faire des déclarations simplifiées et dramatiques, et passer sous silence les doutes que nous pourrions avoir. » Il estimait que les scientifiques doivent choisir entre « efficacité et honnêteté », bien qu'il ait ajouté qu'il souhaitait avoir les deux. [31]

La crise climatique a fait l'objet d'un grand battage médiatique. Derrière elle se cachent des forces sinistres qui entendent non seulement paver la voie à un gouvernement mondial, mais aussi détruire l'éthique de recherche dans la communauté scientifique. La climatologie est un domaine jeune qui n'a que quelques décennies d'histoire. Pourtant, les hypothèses concernant le réchauffement climatique ont été prématurément considérées comme des faits. Les médias ont gardé le réchauffement climatique dans les manchettes pour dissimuler les inexactitudes de la science sous-jacente. Les gouvernements consacrent des fonds à la recherche basée sur l'hypothèse du réchauffement climatique tout en marginalisant les autres découvertes. C'est dans ce processus pour établir et renforcer le « consensus », que se révèle la nature communiste de la lutte et de la haine.

Alors que les scientifiques sont en train de construire un « consensus », les médias et les politiciens qualifient le « consensus » des changements climatiques catastrophiques de « scientifiquement prouvé » et le diffusent dans le monde entier comme une doctrine incontestable. La réflexion sur la question a été largement uniformisée et a implanté dans l'esprit des gens des conceptions de bien et de mal alambiquées.

L'absolution mentionnée précédemment des crimes d'écoterrorisme commis par Greenpeace en Grande-Bretagne était justement basée sur le prétendu consensus selon lequel les gaz à effet de serre constituent la cause d'une catastrophe climatique. La multitude de réglementations et de politiques basées sur cette doctrine risque de plonger le monde dans le chaos. Détruire l'Ancien Monde par n'importe quel moyen est une stratégie fondamentale du communisme. Toutes ces mesures visent à ouvrir la voie à une fausse solution : un gouvernement mondial, ainsi qu'à une crise fabriquée de toutes pièces dans le but ostensible de sauver la Terre et l'humanité.

3. L'environnementalisme : une autre forme de communisme

Au cours des dernières décennies, alors que les forces communistes battaient en retraite et que les problèmes politiques et économiques des régimes communistes étaient révélés, le communisme s'est accroché à l'environnementalisme pour faire avancer son programme.

a. Infiltration politique : établir un gouvernement mondial

Une méthode importante utilisée par le communisme pour mettre en place son contrôle est d'utiliser le gouvernement pour priver les gens de leurs biens et de leur liberté et pour étendre à l'infini le pouvoir de l'État. Il est très difficile de mettre en pratique une telle méthode dans le monde occidental démocratique. L'environnementalisme, cependant, offre au communisme une arme magique. Les gens sont privés de leurs droits au nom de la « protection de l'environnement ».

Premièrement, les idéologies environnementalistes sont utilisées pour la redistribution des richesses. Traditionnellement, les États communistes redistribuaient les richesses par le biais de la révolution. Au fil des ans, cependant, cette approche est devenue de plus en plus difficile. C'est pourquoi les environnementalistes ont adopté des stratégies indirectes, forçant les gens à renoncer discrètement à leur liberté et à leurs biens au nom de la prévention d'une tragédie environnementale. Un organisateur de campagne pour le groupe Friends of the Earth a déclaré un jour lors d'une conférence des Nations unies : « Une réponse au changement climatique doit être basée sur une redistribution des richesses et des ressources ». [32] Un environnementaliste influent de l'université de Westminster a déclaré un jour à un journaliste que le rationnement du carbone « doit être imposé aux gens, qu'ils le veuillent ou non » et que « la démocratie est un objectif moins important que la protection de la planète contre la destruction de la vie, la fin de la vie sur la planète ». [33]

Dans la « bataille » contre les changements climatiques, la Grande-Bretagne a été la première à introduire le concept de coupons individuels de rationnement du carbone. Un scientifique britannique a commenté que c'était comme « l'introduction d'une deuxième monnaie avec la même allocation pour tous : les richesses sont redistribuées lorsqu'on doit acheter des crédits carbone à quelqu'un de moins bien nanti ». [34]

Ceux qui ont vécu dans l’Union soviétique ou en Chine communiste peuvent facilement voir ce type de rationnement du carbone comme une méthode supplémentaire pour construire un système totalitaire. En Chine, les coupons alimentaires étaient autrefois utilisés pour acheter des produits de première nécessité comme l'huile de cuisson, les céréales et les tissus. Grâce au rationnement alimentaire, d'une part, la richesse était redistribuée ; d'autre part, le gouvernement central se voyait confier le contrôle suprême de la richesse et de la liberté.

Les idéologies environnementalistes sont également utilisées pour restreindre les libertés individuelles. Dans les pays occidentaux, qui se targuent d'une tradition de liberté individuelle, il est extrêmement difficile pour les gens de renoncer automatiquement à leurs droits et accepter de nombreuses limitations de leur vie privée. Imaginer une catastrophe environnementale est devenu un moyen commode de forcer les gens à renoncer à leur liberté et à leurs droits. « Réchauffement climatique » et « les derniers jours sur Terre » sont devenus les meilleurs slogans des environnementalistes. La Carbon Sense Coalition, basée en Australie, a compilé une liste de propositions visant à utiliser les lois du pays pour forcer les gens à changer leur comportement au nom de la résolution du problème du réchauffement climatique :

Interdire les feux à ciel ouvert et les poêles à bois

Interdire les ampoules à incandescence

Interdire l'eau en bouteille

Interdire les voitures individuelles dans certaines zones

Interdire les téléviseurs à plasma

Interdire les nouveaux aéroports

Interdire l'expansion des aéroports existants

Interdire le mode veille sur les appareils électroniques

Interdire la production d'électricité à partir du charbon

Interdire les systèmes électriques d'eau chaude

Interdire les vacances en voiture

Interdire les week-ends de trois jours

Taxer les bébés

Taxer les grosses voitures

Taxer les aires de stationnement des supermarchés

Taxer les ordures

Taxer les résidences secondaires

Taxer les secondes voitures

Taxer les vacances en avion

Taxer l'électricité pour subventionner l'énergie solaire

Taxer les salles d'exposition pour les grosses voitures

Taxe verte sur les voitures entrant dans les villes

Permis requis pour conduire sa voiture au-delà des limites de sa commune

Limiter le choix des appareils électroménagers

Émettre des crédits carbone pour chaque individu

Dicter des normes de rendement énergétique

Étudier comment réduire la production de méthane de l'élan en Norvège

Supprimer les lignes blanches sur les routes pour inciter les automobilistes à conduire plus prudemment. [35]

Troisièmement, l'environnementalisme peut être utilisé, et est en fait utilisé, pour accroître la taille et les pouvoirs des grands gouvernements. Plusieurs pays occidentaux disposent non seulement d'énormes agences de protection de l'environnement, mais utilisent également l'environnement comme excuse pour créer de nouvelles agences gouvernementales et accroître les pouvoirs des agences existantes. Toutes les agences ont une tendance bureaucratique à l'expansion et à vouloir se maintenir en existence, et les agences environnementales ne font pas exception. Elles abusent du pouvoir dont elles disposent pour diffuser leurs scénarios de catastrophes environnementales auprès du grand public afin d'obtenir davantage de fonds et d'assurer leur position au sein de la structure gouvernementale. En fin de compte, ce sont les contribuables qui paient la facture.

La ville de San Francisco a créé un poste de responsable municipal du climat avec un salaire annuel de 160 000 dollars. L'un des arrondissements les plus pauvres de Londres, Tower Hamlets, compte cinquante-huit postes officiels liés au changement climatique. [36] La logique est la même que celle utilisée par les universités et les entreprises pour recruter des agents responsables de la « diversité ».

L’environnementalisme peut être utilisé pour suggérer que la démocratie est dépassée et pour faire pression pour établir un gouvernement multinational ou même totalitaire mondial. Les environnementalistes affirment que les démocraties ne pourront pas gérer la crise environnementale à venir. Pour relever les défis à venir, nous devons adopter à leur place des formes de gouvernement totalitaires ou autoritaires, ou du moins certaines de leurs caractéristiques. [37]

L'auteure Janet Biehl a bien résumé cet état d'esprit en affirmant qu'« on ne peut résoudre la crise écologique que par des moyens totalitaires » et qu'« une “écodictature” est nécessaire » [38], la raison évidente étant qu'aucune société libre ne s'infligerait à elle-même ce que le programme vert exige.

Paul Ehrlich, l'un des fondateurs de l'environnementalisme, a écrit dans le livre How to Be a Survivor: A Plan to Save Spaceship Earth (Comment être un survivant : un plan pour sauver le vaisseau Terre) :

« 1. Le contrôle de la population doit être introduit aussi bien dans les pays surdéveloppés que dans les pays sous-développés ;

2. Les pays surdéveloppés doivent être « dé-développés » ;

3. Les pays sous-développés doivent être semi-développés ;

4. Des procédures doivent être établies pour surveiller et réglementer le système mondial dans un effort continu pour maintenir un équilibre optimal entre la population, les ressources et l'environnement. » [39]

En pratique, à l'exception d'un gouvernement totalitaire mondial, aucun gouvernement ou aucune organisation ne pourrait accumuler autant d'autorité. En fait, cela revient à utiliser l’écologie pour plaider en faveur de la création d'un gouvernement totalitaire mondial.

En fin de compte, le programme environnementaliste suggère que le système communiste est supérieur et il glorifie le totalitarisme communiste. Comme la croissance démographique entraîne une plus grande consommation de ressources, plus d'émissions de carbone et plus de déchets, les environnementalistes plaident en faveur du contrôle, voire de la réduction, de la population. Cela a conduit de nombreux environnementalistes occidentaux à promouvoir le contrôle de la population par le Parti communiste chinois (PCC).

Dans un article, Reuters a estimé que grâce à la politique de l'enfant unique mise en œuvre dans les années 1980, le régime du PCC a pu faire plafonner sa population à 1,3 milliard d'habitants ; sans ce plafond, la population chinoise aurait atteint 1,6 milliard. L'auteur du rapport note que la politique du PCC a eu pour effet secondaire de contribuer à la réduction des émissions de carbone au niveau mondial. Ce qu'on passe sous silence dans cet article est la destruction de centaines de millions de jeunes vies et la grande souffrance des familles touchées.

L'un des plus grands problèmes touchant l'environnement est la pollution, notamment celle de l'air et de l'eau. Le modèle économique du PCC consomme l'énergie à un rythme colossal, faisant de la Chine le plus grand pollueur au monde, avec la pire pollution de l'air dans les grandes villes ainsi qu'un niveau de pollution de l'eau très sévère. La majorité des rivières chinoises ne sont plus potables. Les tempêtes de poussière en provenance de la Chine traversent la mer pour atteindre la Corée et le Japon, et même l'océan Pacifique pour atteindre la côte Ouest des États-Unis.

Logiquement, les véritables environnementalistes devraient faire de la Chine communiste la principale cible de leurs critiques, mais curieusement, de nombreux environnementalistes font l'éloge du PCC, le considérant même comme l'espoir de la protection de l'environnement. Le site web d'information du Parti communiste des États-Unis, People's World, a produit de nombreux articles sur l'actualité environnementale. Le thème principal de ses articles consiste à affirmer que les politiques environnementales de l'administration Trump vont détruire le pays et même le monde, alors que le PCC est sa force de salut. [40]

L'ancien président de la République tchèque Václav Klaus, un économiste, a écrit dans le livre Planète bleue en péril vert, qu'est-ce qui est en danger aujourd'hui : le climat ou la liberté ? : « L’environnementalisme est un mouvement qui entend changer radicalement le monde, quelles qu'en soient les conséquences (au prix de vies humaines et de restrictions sévères des libertés individuelles). Il entend changer l'humanité, le comportement humain, la structure de la société, le système de valeurs, en bref, tout ! » [41]

Klaus estime que l'attitude des environnementalistes à l'égard de la nature est analogue à l'approche marxiste de l'économie : « Dans les deux cas, le but est de remplacer l'évolution libre et spontanée du monde (et de l'humanité) par une planification soi-disant optimale, centrale ou, pour reprendre un adjectif à la mode d’aujourd'hui, globale du développement mondial. Tout comme dans le cas du communisme, cette approche est utopique et conduirait à des résultats complètement différents de ceux escomptés. Comme d'autres utopies, celle-ci ne pourra jamais se concrétiser, et les efforts pour la faire se concrétiser ne pourront se faire qu'à travers des restrictions de liberté, les diktats d'une petite minorité élitiste sur l'écrasante majorité. » [42]

« Cette idéologie prêche la Terre et la nature, et sous les slogans de leur protection, à l'instar des vieux marxistes, elle veut remplacer l'évolution libre et spontanée de l'humanité par une sorte de planification centrale (maintenant mondiale) du monde entier. » [43]

Pour ces raisons, Klaus s'oppose fermement aux tentatives d'utiliser la cause de la protection de l'environnement dans le but d’établir un gouvernement national ou mondial pour assujettir le grand public.

b. Blâmer le capitalisme

L'un des objectifs du communisme est de renverser le capitalisme. L'environnementalisme traite le capitalisme comme l'ennemi de l'environnement, il partage donc un ennemi commun avec le communisme. Lorsque le communisme a subi des revers dans les mouvements ouvriers des pays occidentaux développés, il a changé de cap et a détourné la cause environnementaliste. L'activisme normal pour la protection de l'environnement s'est transformé en activisme visant à vaincre le capitalisme.

La doctrine communiste décrivait à l'origine une utopie, un « paradis sur Terre », afin d'inciter à la révolte et de renverser le système social existant. Sous le couvert de l'environnementalisme, le communisme a adopté une approche similaire, mais la vision qu'il décrit est exactement à l'opposé : à la place de la merveilleuse utopie ouvrière, il y a une effrayante dystopie, la vision d'un « enfer sur Terre ». Selon ce scénario, dans une centaine d'années, la survie même de l'humanité sera menacée par le réchauffement climatique, les glissements de terrain, les tsunamis, les sécheresses, les inondations et les canicules.

Les recrues visées par ce mouvement ne sont pas les pauvres, mais plutôt les riches, dont on attend qu'ils abandonnent leur mode de vie actuel. Mais une intervention gouvernementale est nécessaire pour forcer les gens à renoncer à leur vie confortable et commode. Un gouvernement seul ne suffit évidemment pas, alors une Organisation des Nations Unies renforcée ou un autre gouvernement mondial est de mise. Si le mouvement ne parvient pas à décoller, la vision d'une crise écologique imminente peut être mise en avant, attisant la panique et la peur nécessaires pour inciter le public et les gouvernements à accepter la mise en œuvre forcée de politiques environnementales et, ce faisant, atteindre l'objectif de détruire le capitalisme et d'imposer le communisme.

Selon les doctrines originelles du communisme, après avoir pris le pouvoir, la première étape consiste à dépouiller les riches de leurs richesses dans le but supposé de les redistribuer aux pauvres. En réalité, les pauvres demeurent pauvres alors que toutes les richesses finissent dans les mains de l'élite du régime corrompu. La deuxième étape consiste à mettre en place une économie contrôlée par l'État et à abolir la propriété privée. Cela détruit l'économie nationale et réduit tout le monde à une vie de misère.

Examinons les objectifs de l'environnementalisme. Premièrement, il appelle les pays riches à aider les pays pauvres, c'est-à-dire à redistribuer les richesses à l'échelle mondiale. En réalité, les pays pauvres restent pauvres, car l'argent qui était destiné à leur développement finit généralement dans les mains des fonctionnaires corrompus de ces pays.

Deuxièmement, l'environnementalisme prône l'expansion du gouvernement et le remplacement des mécanismes du marché par une économie dirigée, en utilisant toutes sortes de politiques environnementales draconiennes pour entraver le fonctionnement normal du capitalisme, forçant les entreprises à fermer ou à se relocaliser à l'étranger, ce qui a pour effet de faire s'effondrer l'économie du pays. Par ces méthodes axées sur le marché, le mouvement environnementaliste cherche à paralyser le capitalisme. En ce sens, l'environnementalisme présente une nette similitude avec les doctrines du communisme classique. En clair, l'environnementalisme n'est que le communisme sous un autre nom et peut faire des ravages dans le monde.

Le but de l'environnementalisme est de répandre la peur des catastrophes futures et de tenir le public et les gouvernements en otage de cette peur. Mais parmi ceux qui promeuvent activement cette panique apocalyptique, nombreux sont ceux qui mènent un style de vie luxueux, consommant beaucoup d'énergie et laissant une grande empreinte carbone. Il est clair qu'ils ne croient pas qu'une catastrophe soit imminente.

Afin de mettre à profit cette idéologie de crise, en particulier en utilisant l'« ennemi commun » du « réchauffement climatique » pour unir différentes forces aux seules fins de s'opposer au capitalisme, il est devenu impératif pour les environnementalistes de souligner et d'exagérer la nature de la prétendue crise.

Le moyen le plus simple est de créer une peur énorme autour de l'utilisation des sources d'énergie les moins chères, c'est-à-dire les combustibles fossiles – charbon, pétrole, gaz naturel – et aussi l'énergie nucléaire. Les environnementalistes ont réussi à nous faire craindre l'énergie nucléaire il y a plusieurs décennies et aujourd'hui, ils essaient de nous faire craindre l'utilisation des combustibles fossiles en affirmant que ces derniers entraînent un réchauffement climatique catastrophique.

Les réglementations environnementales draconiennes sont devenues des outils importants pour combattre le capitalisme, en particulier les économies capitalistes, et sont connues pour être destructrices d'emplois. Les programmes de relance environnementale, les programmes d'énergie propre, les nouvelles réglementations sur les centrales électriques, les réglementations plus strictes sur les véhicules, l'accord de Paris, etc. sont tous promus au nom de la prévention du réchauffement climatique.

Cependant, en réalité, la science du climat n'a pas conclu que le réchauffement de la planète est causé par l'activité humaine ni que le réchauffement de la planète conduira avec certitude à une catastrophe. Si des causes naturelles sont à l'origine des changements climatiques, alors toutes ces politiques gouvernementales ne servent qu'à entraver le développement économique et n'apportent aucun bénéfice à l'humanité.

Sous l'influence de l'environnementalisme, les gens relèvent aveuglément les normes d'émission des voitures et interdisent diverses substances et produits chimiques sans aucune base scientifique. Cela implique naturellement des coûts de fabrication plus élevés et des profits moindres, suivis d'un chômage plus important et d'une relocalisation de l'industrie vers les pays en développement où les coûts sont moins élevés. Même les partisans de la protection de l'environnement doivent admettre que l'augmentation du rendement énergétique de toutes les voitures à 4,3 litres pour 100 km d'ici 2025 réduirait tout au plus l'ampleur du réchauffement climatique de 0,02 °C d'ici 2100. Cela ne contribuerait pratiquement pas à réduire le réchauffement de la planète. Diverses restrictions d'une efficacité douteuse ont coûté leur emploi à des millions de travailleurs et porté un coup sévère aux industries manufacturières, aux facultés de recherche, à l'énergie d'innovation et à la compétitivité internationale des pays occidentaux.

Les industries qui découlent des besoins de la protection de l'environnement sont essentiellement dirigées par des subventions gouvernementales et ne suivent pas la demande du marché. Il est très peu efficace d'introduire des produits dans la production de masse avant de réaliser de véritables percées en matière de recherche. Ces entreprises « vertes » réussissent à peine à rester en activité, et encore moins à stimuler le marché de l'emploi. Avec la mondialisation, de nombreuses entreprises s'installent à l'étranger, ce qui entraîne des pertes pour leur pays d'origine.

Les partisans de la protection de l'environnement encouragent avec enthousiasme l'énergie verte et ont dynamisé la production d'énergie solaire et éolienne. Malheureusement, la pollution qui accompagne la production d'énergie verte est soit sous-estimée, soit simplement cachée. Lors de la production de panneaux solaires, le tétrachlorure de silicium, un poison mortel, est généré en tant que sous-produit. Un article du Washington Post cite Ren Bingyan, professeur à l'École des sciences des matériaux de l'Université industrielle du Hebei : « Le terrain où vous le déversez ou l'enterrez sera infertile. Aucune herbe ni aucun arbre ne poussera. […] C'est comme de la dynamite – c'est toxique, c'est polluant. Les êtres humains ne pourront jamais y toucher ». [45]

La production de panneaux solaires consomme une énorme quantité d'énergie conventionnelle, notamment issue du charbon et du pétrole. Il est juste de dire que l'énergie verte, dans ces cas-là, ne laisse pas la Terre verdoyante, mais plutôt polluée.

Selon l'accord de Paris, les pays développés devront, d'ici 2025, fournir chaque année 100 milliards de dollars US pour aider les pays en développement à améliorer leur structure énergétique et leur technologie industrielle. Les États-Unis doivent à eux seuls fournir 75 % de ce financement parmi plus d'une centaine de pays signataires. En même temps, d'ici 2025, les États-Unis devront réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 26 à 28 % par rapport aux niveaux de 2005. Cela signifie que chaque année, les États-Unis devront réduire leurs émissions de 1,6 milliard de tonnes.

Quant à la Chine, le pays qui a dépassé les États-Unis pour devenir le plus grand pollueur du monde, l'accord de Paris lui permet d'atteindre un pic d'émissions de dioxyde de carbone d'ici 2030. [46]

Dans une déclaration sur l'accord de Paris sur le climat, le président Trump a déclaré : « Le respect des termes de l'accord de Paris et les lourdes restrictions énergétiques qu'il impose aux États-Unis pourraient coûter à l'Amérique jusqu'à 2,7 millions d'emplois perdus d'ici 2025, selon les National Economic Research Associates. […]

Selon cette même étude, d'ici 2040, le respect des engagements mis en place par l'administration précédente réduirait la production dans les secteurs suivants : papier – réduction de 12 % ; ciment – réduction de 23 % ; fer et acier – réduction de 38 % ; charbon – réduction de 86 % ; gaz naturel – réduction de 31 %. Le coût pour l'économie serait alors de près de 3000 milliards de dollars de PIB perdu et de 6,5 millions d'emplois dans l'industrie, tandis que les ménages auraient 7000 dollars de revenus en moins et dans de nombreux cas, encore plus que cela. »[47]

Avec la montée du mouvement écologiste, les pays communistes ont reçu une faveur dans leur lutte contre l'Occident. Des réglementations et des accords déraisonnables étouffent les industries, les économies et les technologies des pays capitalistes occidentaux. Cela a entravé les États-Unis dans son rôle de police mondiale et de bastion de l'Occident dans la lutte contre le communisme.

Nous ne nions pas que l'environnement a besoin d'être protégé. Cependant, l'objectif de la protection de l'environnement doit servir l'humanité, la forme de vie la plus élevée. La nécessité de protéger l'environnement doit être mise en balance avec les besoins de l'humanité. La protection de l'environnement pour elle-même est excessive et constitue un sacrifice de l'humanité, tout en étant récupérée par le communisme. L'environnementalisme d'aujourd'hui ne se soucie pas de l'équilibre et est devenu une idéologie extrémiste. Il ne fait aucun doute que de nombreux environnementalistes ont de bonnes intentions. Mais dans leur quête pour mobiliser et concentrer les ressources de l'État au service de leur cause, ils s'alignent sur le communisme.

c. Les médias censurent les voix dissidentes

En juin 2008, l'émission Good Morning America (GMA) sur la chaîne ABC a diffusé un épisode spécial où l'on imaginait l'avenir et faisant des prévisions sur l'impact du réchauffement climatique sur la Terre et l'humanité au cours du prochain siècle. Dans l'émission, un « expert » affirmait qu'en 2015, le niveau de la mer augmenterait rapidement, provoquant l'inondation de New York par la mer. Une personne interrogée a déclaré qu'à ce moment-là, il y aurait un « feu s'étendant sur des centaines de kilomètres », un gallon de lait coûterait 12,90 dollars et un gallon d'essence 9 dollars (ndt – Un gallon américain correspond à 3,785 litres). Les points de vue présentés dans l'émission étaient tellement exagérés qu'un animateur de l'émission n'a pu s'empêcher de demander si tout cela était vraiment possible.

En réalité, ce n'est pas la question principale que les médias doivent considérer. L'environnementalisme utilise la « prise en compte de la crise » pour contrôler le public, mais la prise en compte de la crise et l'incertitude sont deux concepts différents. Comment des choses qui ne sont pas encore confirmées par la science peuvent-elles justifier un sentiment de crise ? C'est pourquoi l'environnementalisme utilise la bannière de la protection de l'avenir de l'humanité pour étouffer les voix dissidentes et parvenir à un consensus public sous prétexte d'un consensus scientifique.

L'économiste danois Bjørn Lomborg a écrit que le réchauffement climatique était causé par l'activité humaine dans son livre L'Écologiste sceptique : le véritable état de la planète. Cependant, il a écrit qu'il pensait que l'adaptabilité humaine et les progrès technologiques permettraient d'éviter une catastrophe cataclysmique. Comme cela n'était pas conforme au dogme environnementaliste des changements climatiques provoqué par l'homme, il a ensuite été critiqué par des personnes de différentes professions.

Le président du groupe d'experts des Nations unies sur le changement climatique a comparé Lomborg à Hitler. Le Comité danois sur la malhonnêteté scientifique a annoncé, après une enquête, que Lomborg avait commis une « malhonnêteté scientifique » (mais les enquêtes gouvernementales ultérieures ont prouvé que Lomborg était innocent). Ses opposants ont tenté d'utiliser la décision du Comité sur la malhonnêteté scientifique pour révoquer son poste de directeur de l'Institut danois d'évaluation environnementale. Dans une gare, les gens ne voulaient même pas se trouver sur le même quai que Lomborg. Un environnementaliste a jeté une tarte sur lui. [48]

i

Dans son livre The Great Global Warming Blunder : How Mother Nature Fooled the World's Top Climate Scientists, Roy Spencer, climatologue et ancien expert en satellites de la NASA, a donné une liste de quatorze techniques de propagande utilisées par les environnementalistes, notamment provoquer la panique, faire appel à l'autorité, promouvoir une mentalité de troupeau, assurer la victoire, utiliser des attaques personnelles et créer des rumeurs. [49]

En 2006, le journaliste britannique Brendan O'Neill a écrit un article décrivant la répression de l'opinion et la rhétorique de dérision auxquelles sont confrontés les habitants de nombreux pays s'ils osent mettre en doute la théorie des changements climatiques. Par exemple, un diplomate britannique a déclaré dans un discours public que ceux qui doutent des changements climatiques ne devraient pas être traités par les médias différemment des terroristes, et qu'ils ne devraient pas avoir de tribune pour s'exprimer.

O'Neill souligne que les personnes sceptiques de la théorie des changements climatiques ont été qualifiées de « négationnistes ». Cela inclut divers groupes de personnes allant de ceux qui reconnaissent le réchauffement climatique, mais qui pensent que nous sommes capables d'y faire face, à ceux qui nient complètement le réchauffement en tant que phénomène scientifique. La puissance de l'étiquette « négationniste » est considérable. Charles Jones, professeur d'anglais à la retraite de l'université d'Édimbourg, a déclaré que ce terme est conçu pour placer les sceptiques au même niveau de dépravation morale que ceux qui nient l'Holocauste. Selon O'Neill, certaines personnes prétendent même que les sceptiques de la théorie des changements climatiques sont complices d'un futur éco-holocauste et pourraient être confrontés à des procès de type Nuremberg dans le futur. Un écrivain environnementaliste bien connu a écrit un jour : « Lorsque nous aurons enfin pris au sérieux le réchauffement climatique, lorsque les impacts nous toucheront vraiment et que nous serons en pleine mêlée mondiale pour minimiser les dégâts, nous devrions tenir des procès pour crimes de guerre pour ces salauds – une sorte de Nuremberg climatique. »

O'Neill, dans son article, a commenté : « Ce n'est généralement que dans les États autoritaires que les pensées ou les mots sont assimilés à des crimes, où les dictateurs parlent de “crimes de la pensée” et de la menace qu'ils représentent pour le tissu social. […] Il n'y a qu'un pas entre diaboliser un groupe de personnes, et décrire leurs arguments comme toxiques et dangereux, et exiger une censure plus importante et plus sévère. » [51] Cette réflexion est correcte. Restreindre le droit de penser est l'une des façons dont le communisme dissocie les gens du concept du bien et du mal qui est basé sur des valeurs universelles.

Un professeur d'astronomie à Harvard a publié un article sur le rôle du soleil dans les changements climatiques, basé sur les relevés historiques de température de la Terre. Parce que cela remettait en cause le dogme selon lequel l'humanité est coupable des changements climatiques, un site web environnementaliste l'a accusé de « tentative de meurtre en masse » et a qualifié tous les autres dissidents de « criminels ». [52]

De tels exemples sont trop nombreux pour être comptés. Un haut responsable d'un groupe environnemental important a averti que les médias devraient y réfléchir à deux fois avant de diffuser les points de vue des sceptiques sur les changements climatiques, car « laisser se répandre de telles informations erronées serait préjudiciable ». [53]

Le ministre britannique des Affaires étrangères a déclaré dans un discours que tout comme les terroristes ne sont pas autorisés à apparaître dans les médias, les sceptiques du réchauffement climatique ne devraient pas avoir le droit d'exprimer leurs idées. [54] Des chroniqueurs australiens commencent à promouvoir l'idée de poursuivre les négationnistes des changements climatiques pour « crimes contre l'humanité ». Lors d'un sommet auquel ont participé d'importants hommes politiques australiens, dont le Premier ministre, une proposition a été faite pour priver les contrevenants de leur citoyenneté. Une idée était de réexaminer les citoyens australiens et de ne réémettre la citoyenneté qu'à ceux pour qui on avait l'assurance qu'ils sont « respectueux de l'environnement climatique ». [55]

Certains ont même tenté de recourir à des moyens juridiques pour faire taire les voix des opposants à l'hypothèse du réchauffement climatique. En 2015, vingt universitaires ont envoyé une lettre au président des États-Unis et au procureur général pour demander que la Loi sur les organisations influencées par le racket et corrompues soit utilisée pour enquêter sur les entreprises et les organisations ayant des opinions non conformes sur les changements climatiques. Cela revient à tenter d'utiliser la loi pour entraver la liberté d'expression. [56]

En 2016, les procureurs généraux de plusieurs États ont formé une coalition pour enquêter sur la question de savoir si les industries énergétiques traditionnelles trompaient les investisseurs et le public sur « l'impact des changements climatiques » et, le cas échéant, pour engager des poursuites. Comme le souligne The Heritage Foundation, de telles allégations et enquêtes sur ceux qui ont des opinions différentes violent le premier amendement de la Constitution américaine et étouffent le débat sur des politiques publiques importantes. [57]

d. Des organisations « civiles » manipulées pour stimuler une révolution dans les rues

Le lancement de mouvements de masse est l'une des stratégies du communisme pour étendre son influence à travers les nations et le monde. De nombreuses organisations écologistes mobilisent un grand nombre de personnes pour mener des campagnes de protection de l'environnement. Elles ont fait pression sur les institutions gouvernementales et les organisations des Nations unies et les ont détournées pour qu'elles formulent et appliquent des accords et des règlements déraisonnables. Elles ont également créé des incidents violents afin de réduire le grand public au silence.

Comme l'a déclaré le radical de gauche Saul Alinsky, il est nécessaire de cacher les véritables objectifs d'un mouvement et de mobiliser les gens à grande échelle pour agir en faveur d'objectifs locaux, temporaires, plausibles ou de faible portée. Lorsque les gens s'habituent à ces formes d'activisme relativement modérées, il est relativement facile de les faire agir pour des objectifs plus radicaux. « Rappelez-vous : une fois que vous avez mobilisé les gens autour d'un sujet aussi communément admis que la pollution, alors un groupe mobilisé est en mouvement. De là, il n'y a qu'un pas naturel vers la pollution politique, vers la pollution du Pentagone », a déclaré Alinsky. [58]

Lors de la première Journée de la Terre en 1970, plus de 20 millions d'Américains ont participé à des manifestations dans les rues sur le thème de la Journée de la Terre. Le contrôle de la population est devenu la méthode de choix pour faire face à la dégradation de l'environnement. À l'époque, de nombreuses organisations de gauche aux États-Unis ont décidé d'aller là où se trouvaient les gens. Elles ont pris part au mouvement environnemental et ont prôné le socialisme comme moyen de limiter la croissance démographique.

Divers groupes de gauche utilisent l'environnementalisme comme façade idéologique pour mener des actions dans les rues, prônant la révolution. Par exemple, si un pays a un « mouvement populaire pour le climat », vous pouvez en déduire qu'il est le produit des partis communistes. Aux États-Unis, les organisations en question sont le Parti communiste américain, Socialism in Action, le Parti communiste maoïste révolutionnaire américain, l'Ecological Society, les Socialist Workers, l'Alternative Socialism, l'American Democratic Socialism, Free Socialism, etc. Ils ont organisé le Rassemblement du climat du peuple et le Défilé du climat du peuple. Les slogans de ces rassemblements incluaient « Changement de système, pas changement de climat », « Le capitalisme nous tue », « Le capitalisme détruit l'environnement », « Le capitalisme tue la planète » et « Luttons pour un avenir socialiste ». [59]

Ces groupes ont défilé avec une mer de drapeaux rouges dans de nombreuses grandes villes des États-Unis, dont Washington. Avec de plus en plus d'éléments communistes et socialistes pour renforcer l'environnementalisme, la « paix verte » a fait une transition complète vers la révolution rouge.

e. Une nouvelle religion anti-humanité

En plus de détourner l'environnementalisme en tant que mouvement politique, les influences communistes ont transformé l'environnementalisme en un culte anti-humanité.

Michael Crichton, l'auteur de Jurassic Park, a dit un jour que l'environnementalisme est l'une des religions les plus puissantes du monde occidental aujourd'hui. Il pense qu'il possède les caractéristiques typiques d'une religion : « Il y a un Éden initial, un paradis, un état de grâce et d'unité avec la nature ; il y a une descente de la grâce dans un état de pollution suite à la consommation du fruit de l'arbre de la connaissance, et suite à nos actions, il y a un jour de jugement qui arrive pour nous tous. Nous sommes tous des pécheurs d'énergie, condamnés à mourir, à moins que nous ne cherchions le salut, ce que l'on appelle maintenant la durabilité. La durabilité, c'est le salut dans l'église de l'environnement. » [61]

Crichton pense que toutes les croyances de l'environnementalisme sont une question de foi. « Il s'agit de savoir si vous allez être un pécheur ou si vous allez être sauvé, si vous allez être du côté du salut ou du côté de la mort, si vous allez être l'un des nôtres ou l'un des leurs », a-t-il dit. [62]

Ce point de vue a été reconnu par un certain nombre d'universitaires. William Cronon, un historien de l'environnement influent aux États-Unis, estime que l'environnementalisme est une nouvelle religion parce qu'il propose un ensemble complexe d'exigences éthiques permettant de juger le comportement humain. [63]

Dyson, le célèbre scientifique et mécaniste quantique cité précédemment, a déclaré dans un article de la New York Review of Books en 2008 qu'une « religion laïque mondiale » de l'environnementalisme a « remplacé le socialisme comme principale religion laïque ». Cette religion considère que « la spoliation de la planète avec les déchets de notre vie luxueuse est un péché, et que la voie de la justice est de vivre le plus frugalement possible ». L'éthique de cette nouvelle religion, a-t-il précisé, « est enseignée aux enfants dans les jardins d'enfants, les écoles et les collèges du monde entier ». [64]

De nombreux environnementalistes n'hésitent pas à aborder ce sujet. Rajendra Pachauri, ancien chef du GIEC qui a démissionné suite à un scandale de harcèlement sexuel, a déclaré dans sa lettre de démission : « L'environnementalisme est ma religion. » [65]

À mesure que l'environnementalisme est devenu de plus en plus idéologique et religieux par nature, il est devenu de plus en plus intolérant à l'égard des points de vue différents. L'ancien président tchèque Klaus estime que le mouvement environnemental est désormais davantage motivé par l'idéologie que par la science, devenant ainsi une quasi-religion visant à détruire la société actuelle. Cette nouvelle religion, tout comme le communisme, décrit une merveilleuse image d'utopie, à laquelle on parvient en utilisant la sagesse humaine pour planifier l'environnement naturel et sauver le monde. Ce « salut » est basé sur l'opposition à la civilisation existante. Par exemple, le président du conseil de l'université pour la paix affiliée aux Nations unies et l'architecte du protocole de Kyoto ont déclaré : « Le seul espoir pour la planète n'est-il pas que les civilisations industrialisées s'effondrent ? » [66]

Klaus a résumé son point de vue : « Si nous prenons le raisonnement des environnementalistes au sérieux, nous constatons que leur idéologie est anti-humanité. » Il s'accorde avec le biologiste Ivan Brezina pour dire que l'environnementalisme n'est pas une réponse rationnelle et scientifique aux crises écologiques, mais se résume plutôt à un déni général de la civilisation. [67]

L'environnementalisme fomente la haine entre les individus en s'attaquant aux personnes d'opinions différentes, tout cela au nom de la protection de l'environnement. Cette haine et cet extrémisme témoignent d'un sentiment d'anti-humanité radical. Le critique politique canadien Mark Steyn déclare que selon les environnementalistes, « Nous sommes la pollution, et la stérilisation est la solution. La meilleure façon de léguer un environnement plus durable à nos enfants est de ne pas en avoir. » Il donne l'exemple de Toni Vernelli, une femme britannique qui s'est fait avorter et stérilisée parce qu'elle pensait qu'avoir des enfants était mauvais pour l'environnement. [68]

Cette perspective considère l'homme comme le principal coupable de la destruction de la nature. Elle fait de l'environnement naturel une priorité suprême, bien au-delà de la position sacrée des êtres humains, en contrôlant même la fertilité humaine et en privant même les individus de leur droit à l'existence. Ce point de vue n'est pas différent de celui du communisme, et il est anti-humanité dans son essence même. Cette nouvelle religion remplace la croyance traditionnelle selon laquelle l'homme est maître de la Terre. Cette combinaison de religiosité, de totalitarisme, d'idée unique coercitive et de révolution anticapitaliste ne peut garantir la protection de la nature par les êtres humains. Au contraire, elle détruira la civilisation, les libertés et l'ordre actuels, et elle créera une panique et un chaos sans précédent, conduisant l'humanité sur une mauvaise voie. Telle est le véritable dessein des influences communistes qui se cachent derrière l'environnementalisme.

Conclusion : Révérer le divin et restaurer la tradition pour éviter la crise environnementale

Dieu a créé l'humanité et la Terre belle et prospère. C'est un environnement dans lequel les êtres humains vivent et se multiplient. Les gens ont le droit d'utiliser les ressources de la nature, et en même temps, ils ont l'obligation de chérir les ressources naturelles et de prendre soin de l'environnement. Pendant des milliers d'années, les êtres humains ont tenu compte des avertissements laissés par les dieux dans les temps anciens et ont vécu en harmonie avec la nature.

Les problèmes environnementaux qui sont apparus à l'époque moderne sont en fin de compte le résultat de la détérioration du cœur humain. Cette dégradation morale a été encore amplifiée par la puissance de la science et de la technologie. L'environnement naturel pollué n'est qu'une manifestation extérieure de la pollution morale intérieure de l'humanité. Pour purifier l'environnement, il faut commencer par purifier son cœur.

La montée de la conscience environnementale découle de l'instinct de conservation de l'homme. Si cet instinct est naturel et compréhensible, il est également devenu une faille à exploiter pour le spectre communiste. Le communisme s'est mobilisé pour créer une panique à grande échelle, défendre un ensemble de valeurs faussées, priver les gens de leur liberté, tenter d'étendre le gouvernement, et même imposer un gouvernement mondial. L'adoption de cette forme alternative de communisme dans le but de sauver l'environnement mène à l'asservissement de l'humanité et facilite sa destruction.

Un programme politique obligatoire n'est pas la réponse aux problèmes environnementaux auxquels nous sommes confrontés, pas plus que le recours aux technologies modernes n'est la solution. Pour résoudre la crise, nous devons acquérir une compréhension plus approfondie de l'univers et de la nature, ainsi que des relations entre l'homme et la nature, tout en maintenant un état moral droit. L'humanité doit restaurer ses traditions, élever sa moralité et retrouver la voie tracée par les divinités. Ce faisant, les gens recevront naturellement la sagesse et la bénédiction divines. Un monde naturel magnifique et plein de vie sera restauré. La luminosité et la prospérité du ciel et de la Terre accompagneront l'homme pour toujours.

Références

[1] Dong Zhongshu, Luxuriant Dew of the Spring and Autumn Annals, Images for the regulation of dress, 14. 董仲舒:《春秋繁露服制象》,第十四,https://ctext.org/chun-qiu-fan-lu/fu-zhi-xiang/zh. La ligne en question apparaît selon les deux exemples suivants en chinois «天之生物也,以养人» et «天地之生萬物也以養人.»

[2] Confucius, The Universal Order or Conduct of Life, a Confucian Catechism, “Being a Translation of One of the Four Confucian Books, Hitherto Known as the Doctrine of the Mean” (The Shanghai Mercury, Limited, 1906), 68. https://bit.ly/2T74Dsb

[3] Le livre perdu de Zhou. Da Jujie.《逸周書大聚解》, https://ctext.org/lost-book-of-zhou/da-ju/zh. [En chinois]

[4] The Classic of Rights. Zhai Yi.《禮記祭儀》,https://ctext.org/text.pl?node=61379&if=gb&show=parallel. [En chinois]

[5] Rupert Darwall, The Age of Global Warming: A History (London: Quartet Books Limited, 2013), Chapter 1.

[6] Wes Vernon, “The Marxist Roots of the Global Warming Scare,” Renew America, June 16, 2008, https://web.archive.org/web/20100724052619/http://www.renewamerica.com:80/columns/vernon/080616.

[7] Frederick Engels, “Notes et Fragments” Dialectique de la Nature, 1883, consulté le 18 Decembre 2018, https://www.marxists.org/archive/marx/works/1883/don/ch07g.htm.

https://www.marxists.org/francais/engels/works/1883/00/engels_dialectique_nature.pdf

[8] Brian Sussman, Eco-Tyranny: How the Left’s Green Agenda Will Dismantle America (Washington, D.C.: WND Books, 2012), 8–9.

[9] Ibid., 10.

[10] Ibid., 11.

[11] Ibid., 14–15.

[12] Ibid., 11.

[13] Grace Baumgarten, Cannot Be Silenced (WestBow Press, 2016), Available: http://j.mp/2HgHJ0q

[14] Wes Vernon, “The Marxist Roots of the Global Warming Scare,” Renew America, June 16, 2008, https://web.archive.org/web/20100724052619/http://www.renewamerica.com:80/columns/vernon/080616.

[15] Sussman, Eco-Tyranny, 35.

[16] Vernon, “The Marxist Roots.”

[17] Lewis S. Feuer, “The Friendship of Edwin Ray Lankester and Karl Marx: The Last Episde in Marx’s Intellectual Evolution,” Journal of the History of Ideas 40 (4): 633–648.

[18] John Bellamy Foster, “Marx’s Ecology in Historical Perspective,” International Socialism Journal 96, Winter 2002, http://pubs.socialistreviewindex.org.uk/isj96/foster.htm.

[19] James O’Connor, “Capitalism, Nature, Socialism: A Theoretical Introduction,” Capitalism, Nature, Socialism 1, no. 1 (1988): 11–38, http://www.vedegylet.hu/okopolitika/O%27Connor%20-%20Capitalism,%20Nature,%20Socialim.pdf.

[20] Joel Kovel et Michael Löwy, Septembre 2001, Manifeste écosocialiste international, http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article7891.

[21] Joel Kovel, The Enemy of Nature: the End of Capitalism or the End of the World?, (London: Zed Books, 2002).

[22] Kevin Andrews, “The Ideological Drive Behind the Greens,” ABC News, Novembre 11, 2010, http://www.abc.net.au/news/2010-11-12/the_ideological_drive_behind_the_greens/41010.

[23] Mikhail Gorbachev, “We Have a Real Emergency,” The New York Times, December 9, 2009, http://www.nytimes.com/2009/12/10/opinion/10iht-edgorbachev.html, and “What Role for the G-20?” The New York Times, April 27, 2009, http://www.nytimes.com/2009/04/28/opinion/28iht-edgorbachev.html.

[24] “Jack Mundey,” Sydney’s Aldermen, http://www.sydneyaldermen.com.au/alderman/jack-mundey/.

[25] Noel Moand, “A Spark That Ignited a Flame: The Evolution of the Earth Liberation Front,” in Igniting a Revolution: Voices in Defense of the Earth, eds. Steven Best and Anthony J. Nocella, II (Oakland, Calif.: AK Press, 2006), 47.

[26] Leslie Spencer, Jan Bollwerk, and Richard C. Morais, “The Not So Peaceful World of Greenpeace,” Forbes, November 1991, https://www.heartland.org/_template-assets/documents/publications/the_not_so_peaceful_world_of_greenpeace.pdf.

[27] Ted Thornhill, “Humans Are NOT to Blame for Global Warming, Says Greenpeace Co-founder, as He Insists There Is ‘No Scientific Proof’ Climate Change Is Manmade,” Daily Mail, February 27, 2014, http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2569215/Humans-not-blame-global-warming-says-Greenpeace-founder-Patrick-Moore.html#ixzz2vgo2btWJ.

[28] Patrick Moore, “Why I Left Greenpeace,” The Wall Street Journal, April 22, 2008, https://www.wsj.com/articles/SB120882720657033391.

[29] John Vidal, “Not Guilty: The Greenpeace Activists Who Used Climate Change as a Legal Defence,” The Guardian, Sept 10, 2008, https://www.theguardian.com/environment/2008/sep/11/activists.kingsnorthclimatecamp.

[30] Richard Lindzen, “The Climate Science Isn’t Settled,” The Wall Street Journal, November 30, 2009, https://www.wsj.com/articles/SB10001424052748703939404574567423917025400.

[31] Steven E. Koonin, “Climate Science Is Not Settled,” The Wall Street Journal, September 19, 2014, https://www.wsj.com/articles/climate-science-is-not-settled-1411143565.

[32] Steven Koonin, “A ‘Red Team’ Exercise Would Strengthen Climate Science,” The Wall Street Journal, April 20, 2017, https://www.wsj.com/articles/a-red-team-exercise-would-strengthen-climate-science-1492728579.

[33] “NASA Administrator Not Sure Global Warming a Problem,” Space Daily, May 30, 2007, http://www.spacedaily.com/reports/NASA_Administrator_Michael_Griffin_Not_Sure_Global_Warming_A_Problem_999.html.

[34] Alicia Chang, “NASA Chief Regrets Remarks on Global Warming,” NBC News, June 5, 2007, http://www.nbcnews.com/id/19058588/ns/us_news-environment/t/nasa-chief-regrets-remarks-global-warming/.

[35] Rebecca Wright, Sandra Johnson, Steven J. Dick, eds., NASA at 50: Interviews with NASA’s Senior Leadership (Washington, D.C.: National Aeronautics and Space Administration, 2009), 18.

[36] “Lennart Bengtsson Resigns: GWPF Voices Shock and Concern at the Extent of Intolerance Within the Climate Science Community,” The Global Warming Policy Foundation, May 5, 2014, http://www.thegwpf.org/lennart-bengtsson-resigns-gwpf-voices-shock-and-concern-at-the-extent-of-intolerance-within-the-climate-science-community/.

[37] Judith Curry, “Climate Change: No Consensus on Consensus,” CAB Reviews Vol 8, No 001, 2013, 1–9.

[38] Judith A. Curry, “Statement to the Committee on Science, Space and Technology of the United States House of Representatives,” Hearing on Climate Science: Assumptions, Policy Implications and the Scientific Method, March 29, 2017, https://docs.house.gov/meetings/SY/SY00/20170329/105796/HHRG-115-SY00-Wstate-CurryJ-20170329.pdf.

[39] Ibid.

[40] Frederick Seitz, “Major Deception on Global Warming,” The Wall Street Journal, June 12, 1996, https://www.wsj.com/articles/SB834512411338954000.

[41] Ibid.

[42] Larry Bell, “The New York Times’ Global Warming Hysteria Ignores 17 Years of Flat Global Temperatures,” Forbes, August 21, 2013, https://www.forbes.com/sites/larrybell/2013/08/21/the-new-york-times-global-warming-hysteria-ignores-17-years-of-flat-global-temperatures/.

[43] Christopher C. Horner, Red Hot Lies: How Global Warming Alarmists Use Threats, Fraud, and Deception to Keep You Misinformed (New York: Simon and Schuster, 2008), 319; quote attributed to Brendan O’Neill, “Apocalypse My Arse,” Spiked Online, March 9, 2007, https://www.spiked-online.com/2007/03/09/apocalypse-my-arse/, accessed January 19, 2019.

[44] Paul Reiter, “Malaria in the Debate on Climate Change and Mosquito-Borne Disease,” Hearing Before the Subcommittee on Global Climate Change and Impacts of the Committee on Commerce, Science, and Transportation, United States Senate, April 25, 2006, https://www.commerce.senate.gov/pdf/reiter-042606.pdf.

[45] Ibid.

[46] Ibid.

[47] Zoë Corbyn, “Global Warming Wilts Malaria,” Nature, December 21, 2011, https://www.nature.com/news/global-warming-wilts-malaria-1.9695.

[48] James Tylor, “Climate Scientist Quits IPCC, Blasts Politicized ‘Preconceived Agendas,’” The Heartland Institute, April 1, 2005, https://www.heartland.org/news-opinion/news/climate-scientist-quits-ipcc-blasts-politicized-preconceived-agendas?source=policybot.

[49] Horner, Red Hot Lies, 108; David Deming, “Statement to the U.S. Senate Committee on Environment and Public Works,” Full Committee Hearing on Climate Change and the Media, December 6, 2006, https://www.youtube.com/watch?v=u1rj00BoItw.

[50] Horner, Red Hot Lies, 329.

[51] Jonathan Leake, “Wildlife Groups Axe Bellamy as Global Warming ‘Heretic,’” Times Online, May 15, 2005, https://web.archive.org/web/20080906161240/http://www.timesonline.co.uk/tol/news/uk/article522744.ece.

[52] Christopher C. Horner, Red Hot Lies, 110–111.

[53] Ibid.

[54] Patrick J. Michaels and Robert C. Balling Jr., Climate of Extremes: Global Warming Science They Don’t Want You to Know (Washington, D.C.: Cato Institute, 2009), X–XIII.

[55] Christopher C. Horner, Red Hot Lies, 73.

[56] “Climate Skeptics Reveal ‘Horror Stories’ of Scientific Suppression,” U.S. Senate Committee on Environment and Public Works Press Releases, March 6, 2008, https://www.epw.senate.gov/public/index.cfm/press-releases-all?ID=865dbe39-802a-23ad-4949-ee9098538277.

[57] Judith A. Curry, “Statement to the Subcommittee on Space, Science and Competitiveness of the United States Senate,” Hearing on “Data or Dogma? Promoting Open Inquiry in the Debate over the Magnitude of Human Impact on Climate Change,” December 8, 2015, https://curryja.files.wordpress.com/2015/12/curry-senate-testimony-2015.pdf.

[58] Ibid.

[59] Ibid.

[60] Scott Waldman, “Judith Curry Retires, Citing ‘Craziness’ of Climate Science,” E&E News, January 4, 2017, https://www.eenews.net/stories/1060047798.

[61] Rich Lowry, “A Shameful Climate Witch Hunt,” National Review Online, February 27, 2015, https://www.nationalreview.com/2015/02/shameful-climate-witch-hunt-rich-lowry/.

[62] Waldman, “Judith Curry Retires”

[63] “U. S. Senate Minority Report: More Than 650 International Scientists Dissent Over Man-Made Global Warming Claims. Scientists Continue to Debunk ‘Consensus’ in 2008,” U.S. Senate Environment and Public Works Committee Minority Staff Report (Inhofe), Dec 11, 2008, https://www.epw.senate.gov/public/_cache/files/8/3/83947f5d-d84a-4a84-ad5d-6e2d71db52d9/01AFD79733D77F24A71FEF9DAFCCB056.senateminorityreport2.pdf.

Ci-dessous les références pour les parties c et d de la section 2 et la section 3

[1] Zhu Kezhen, Preliminary Research on Climate Change Throughout Five Thousand Years of Chinese History (Kaoguxuebao, First Issue, 1972), 168–189. [En chinois].

[2] Martin Durkin, The Great Global Warming Swindle (film documentaire, 2007), Channel 4 (U.K.), March 8, 2007.

[3] Takuro Kobashi, et. al., “4 ± 1.5° C Abrupt Warming 11,270 Years Ago Identified From Trapped Air in Greenland Ice,” Earth and Planetary Science Letters 268 (2008): 397–407.

[4] Freeman Dyson, “Misunderstandings, Questionable Beliefs Mar Paris Climate Talks,” The Boston Globe, December 3, 2015. https://www.bostonglobe.com/opinion/2015/12/03/freeman-dyson-misunderstandings-questionable-beliefs-mar-paris-climate-talks/vG3oBrbmcZlv2m22DTNjMP/story.html.

[5] Scott Waldman, “Judith Curry Retires, Citing ‘Craziness’ of Climate Science,” E&E News, January 4, 2017, https://www.eenews.net/stories/1060047798.

[6] J. A. Curry and P. J. Webster, “Climate Science and the Uncertainty Monster,” Bulletin of American Meteorology Society 92, no. 12:1667–1682. https://journals.ametsoc.org/doi/pdf/10.1175/2011BAMS3139.1.

[7] IPCC, “Working Group I: The Physical Science Basis,” IPCC Fourth Assessment Report: Climate Change 2007. https://archive.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/ch8s8-2-1-3.html.

[8] Ibid, https://archive.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/faq-2-1.html.

[9] Mark W. Shephard et al., “Comparison of Tropospheric Emission Spectrometer Nadir Water Vapor Retrievals with in situ measurements,” Journal of Geophysical Research 113, no D15S24, doi:10.1029/2007JD008822.

[10] “Climate Change,” APS Physics, American Physical Society Web Page. https://www.aps.org/policy/reports/popa-reports/energy/climate.cfm.

[11] “Solar Constant,” Encyclopedia Britannica. https://www.britannica.com/science/solar-constant.

[12] Willie Soon, et al., “Modeling Climatic Effects of Anthropogenic Carbon Dioxide Emissions: Unknowns and Uncertainties,” Climate Research 18 (2001): 259–275.

[13] Michael Lemonick, “Freeman Dyson Takes on the Climate Establishment,” Yale Environment 360, June 4, 2009. https://e360.yale.edu/features/freeman_dyson_takes_on_the_climate_establishment.

[14] Nir J. Shaviv, “Celestial Driver of Phanerozoic Climate?” Geological Society of America Today 13, no. 7: 4–10, July 2003. https://www.geosociety.org/gsatoday/archive/13/7/pdf/i1052-5173-13-7-4.pdf.

[15] J. Emile-Geay et al., “Links between Tropical Pacific Seasonal, Interannual and Orbital Variability during the Holocene,” Nature Geoscience 9 (2) (2016): 168–173.

[16] Zhengyu Liu et al., “The Holocene Temperature Conundrum,” PNAS 111, no. 34 (August 26, 2014).

[17] Hans von Storch, “Why Is Global Warming Stagnating?” Der Spiegel, June 20, 2013. http://www.spiegel.de/international/world/interview-hans-von-storch-on-problems-with-climate-change-models-a-906721.html.

[18] Richard S. Lindzen et. al., “Does the Earth Have an Adaptive Infrared Iris?,” Bulletin of the American Meteorological Society 82 (2001): 417–432, https://doi.org/10.1175/1520-0477(2001)082%3C0417:DTEHAA%3E2.3.CO;2.

[19] Roy Spencer and William D. Braswell, “Potential Biases in Feedback Diagnosis from Observational Data: A Simple Model Demonstration,” Journal of Climate, 21 (21): 5624–5628, November 1, 2008. http://www.drroyspencer.com/Spencer-and-Braswell-08.pdf.

[20] John R. Christy, Written Report to Senate Commerce, Science and Transportation Committee, November 14, 2007. https://www.nsstc.uah.edu/users/john.christy/christy/ChristyJR_CST_071114_written.pdf.

[21] David Russell Legates, “Statement to the Environment and Public Works Committee

of the United States Senate,” U.S. Senate, July 3, 2014. https://www.epw.senate.gov/public/_cache/files/a/a/aa8f25be-f093-47b1-bb26-1eb4c4a23de2/01AFD79733D77F24A71FEF9DAFCCB056.6314witnesstestimonylegates.pdf.

[22] William Happer, “Data or Dogma? Promoting Open Inquiry in the Debate Over the Magnitude of Human Impact on Earth’s Climate,” Hearing of the U.S. Senate Subcommittee on Space, Science and Competitiveness (U.S. Senate Committee on Commerce, Science and Transportation), December 8, 2015. https://www.commerce.senate.gov/public/_cache/files/c8c53b68-253b-4234-a7cb-e4355a6edfa2/FA9830F15064FED0A5B28BA737D9985D.dr.-william-happer-testimony.pdf.

[23] Sir John Houghton, “Moral Outlook: Earthquake, Wind and Fire,” Sunday Telegraph, October 9, 1995.

[24] Jason Samenow, “Scientists: Don’t Make ‘Extreme Cold’ Centerpiece of Global Warming Argument,” The Washington Post, February 20, 2014. https://www.washingtonpost.com/news/capital-weather-gang/wp/2014/02/20/scientists-dont-make-extreme-cold-centerpiece-of-global-warming-discussions/?noredirect=on&utm_term=.3600e477f052.

[25] John Michael Wallace, “The Misplaced Emphasis on Extreme Weather in Environmental Threat Communication,” The Washington Post, March 14, 2014. https://www.washingtonpost.com/news/capital-weather-gang/wp/2014/03/14/the-misplaced-emphasis-on-extreme-weather-in-environmental-threat-communication/?utm_term=.bf84802d4613.

[26] Steven E. Koonin, “A Deceptive New Report on Climate,” The Wall Street Journal, November 2, 2017. https://www.wsj.com/articles/a-deceptive-new-report-on-climate-1509660882.

[27] Ibid.

[28] “Climate Change Indicators: High and Low Temperatures,” United States Environmental Protection Agency. https://www.epa.gov/climate-indicators/climate-change-indicators-high-and-low-temperatures.

[29] Judith A. Curry, “Statement to the Subcommittee on Space, Science and Competitiveness of the United States Senate,” Hearing on “Data or Dogma? Promoting Open Inquiry in the Debate Over the Magnitude of Human Impact on Climate Change,” December 8, 2015. https://curryja.files.wordpress.com/2015/12/curry-senate-testimony-2015.pdf.

[30] Mike Hulme, “Chaotic World of Climate Truth,” BBC, November 4, 2006. http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/6115644.stm.

[31] Roy W. Spencer, Climate Confusion: How Global Warming Leads to Bad Science, Pandering Politicians and Misguided Policies that Hurt the Poor (New York: Encounter Books, 2008), Chapter 5.

[32] Christopher C. Horner, Red Hot Lies: How Global Warming Alarmists Use Threats, Fraud, and Deception to Keep You Misinformed (Washington. D.C.: Regnery Publishing, 2008), 214.

[33] Horner, Red Hot Lies, 215.

[34] Horner, Red Hot Lies, 211.

[35] Horner, Red Hot Lies, 212–213.

[36] Horner, Red Hot Lies, 227.

[37] David Shearman and Joseph Wayne Smith, The Climate Change Challenge and the Failure of Democracy (Westport, Conn.: Praeger, 2007).

[38] Horner, Red Hot Lies, 219–220.

[39] Paul Ehrlich, as quoted in Václav Klaus, Blue Planet in Green Shackles: What Is Endangered: Climate or Freedom? (Washington, D.C.: Competitive Enterprise Institute, 2008), 14.

[40] John Bachtell, “China Builds an ‘Ecological Civilization’ While the World Burns,” People’s World, August 21, 2018. https://www.peoplesworld.org/article/china-builds-an-ecological-civilization-while-the-world-burns/.

[41] Klaus, Blue Planet in Green Shackles, 4.

[42] Klaus, Blue Planet in Green Shackles, 7–8.

[43] Klaus, Blue Planet in Green Shackles, 100.

[44] John Fund, “Rollback Obama’s CAFE Power Grab, Give Car Consumers Freedom,” National Review, May 23, 2018. https://www.nationalreview.com/corner/fuel-standards-cafe-epa-rolls-back/.

[45] Ariana Eunjung Cha, “Solar Energy Firms Leave Waste Behind in China,” The Washington Post, March 9, 2008. http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2008/03/08/AR2008030802595.html?referrer=emailarticle&noredirect=on.

[46] The Paris Agreement on Climate Change, Natural Resources Defense Council (NRDC), December 2015, IB: 15-11-Y. https://www.nrdc.org/sites/default/files/paris-climate-agreement-IB.pdf.

[47] Donald J. Trump, “Statement by President Trump on the Paris Climate Accord,” The White House, June 1, 2017. https://www.whitehouse.gov/briefings-statements/statement-president-trump-paris-climate-accord/.

[48] Horner, Red Hot Lies, 117.

[49] Roy W. Spencer, The Great Global Warming Blunder: How Mother Nature Fooled the World’s Top Climate Scientists (New York: Encounter Books, 2010), 31.

[50] Brendan O’Neill, “A Climate of Censorship,” The Guardian, November 22, 2006. https://www.theguardian.com/commentisfree/2006/nov/22/aclimateofcensorship.

[51] O’Neill, “A Climate of Censorship.”

[52] Horner, Red Hot Lies, 64.

[53] O’Neill, “A Climate of Censorship.”

[54] Ibid.

[55] Horner, Red Hot Lies, 107.

[56] “Letter to President Obama, Attorney General Lynch, and OSTP Director Holdren,” September 1, 2015. http://web.archive.org/web/20150920110942/http:/www.iges.org/letter/LetterPresidentAG.pdf

[57] Hans von Spakovsky and Nicolas Loris, “The Climate Change Inquisition: An Abuse of Power that Offends the First Amendment and Threatens Informed Debate,” The Heritage Foundation, October 24, 2016. https://www.heritage.org/report/the-climate-change-inquisition-abuse-power-offends-the-first-amendment-and-threatens.

[58] Saul Alinsky, “Tactics,” Rules for Radicals: A Practical Primer for Realistic Radicals (New York: Vintage Books, 1971).

[59] “Climate Movement Drops Mask, Admits Communist Agenda,” PJ Media, September 23, 2014. https://pjmedia.com/zombie/2014/9/23/climate-movement-drops-mask-admits-communist-agenda/.

[60] “People’s Climate March: Thousands Rally to Denounce Trump’s Environmental Agenda,” The Guardian, April 29, 2017. https://www.theguardian.com/us-news/2017/apr/30/peoples-climate-march-thousands-rally-to-denounce-trumps-environmental-agenda.

[61] Michael Crichton, “Crichton: Environmentalism Is a Religion,” Hawaii Free Press, April 22, 2018. http://www.hawaiifreepress.com/ArticlesMain/tabid/56/ID/2818/Crichton-Environmentalism-is-a-religion.aspx.

[62] Ibid.

[63] Robert H. Nelson, “New Religion of Environmentalism,” Independent Institute, April 22, 2010. http://www.independent.org/news/article.asp?id=5081.

[64] Joel Garreau, “Environmentalism as Religion,” The New Atlantis, Summer 2010. https://www.thenewatlantis.com/docLib/20100914_TNA28Garreau.pdf.

[65] Damian Carrington, “IPCC Chair Rajendra Pachauri Resigns,” The Guardian, February 24, 2015. https://www.theguardian.com/environment/2015/feb/24/ipcc-chair-rajendra-pachauri-resigns.

[66] Michael Whitcraft, “A Lot of Hot Air: A Review of Václav Klaus’ Recent Book: Blue Planet in Green Shackles,” Free Republic, June 13, 2008. http://www.freerepublic.com/focus/f-news/2030948/posts.

[67] Vaclav Klaus. “An anti-human ideology.” Financial Post, October 20, 2010. https://business.financialpost.com/opinion/vaclav-klaus-an-anti-human-ideology.

[68] Mark Steyn. “Children? Not if you love the planet.” The Orange County Register, December 14, 2007. https://www.ocregister.com/2007/12/14/mark-steyn-children-not-if-you-love-the-planet.

Adapté de l'anglais