(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en avril 1999, et j'enseigne dans un lycée renommé en Chine. Le directeur de mon département était sur le point de prendre sa retraite. Lorsque l'administration a discuté de possibles candidats de remplacement, un directeur adjoint m'a recommandé et m'a dit que j'étais jeune, de premier ordre, et que je m'entendais bien avec mes collègues ; me placer à la tête de ce département favoriserait le développement académique. Toutefois, un autre responsable a immédiatement fait remarquer que, comme je pratiquais le Falun Dafa et que celui-ci était persécuté, cela pouvait avoir un impact négatif sur l'école.
Ils ont envisagé d'autres candidats, mais ont estimé qu'aucun n'était satisfaisant. Finalement, le directeur adjoint qui m'avait recommandé a déclaré qu'après avoir commencé à pratiquer Dafa, mes maladies ont été résolues et mes cours ont été excellents pendant de nombreuses années. Je n'étais pas en compétition pour la gloire ou l'argent, j'étais donc le meilleur candidat.
L'administration a décidé de faire de moi le nouveau chef de département. Lorsque le directeur a relaté l'ensemble du processus de sélection, j'ai été très ému, car le Falun Dafa était alors sévèrement persécuté. Ce fut une décision extrêmement difficile pour les administrateurs de bien se positionner. J'ai dit au directeur : « Je n'aurais jamais pensé être chef de département. Puisque vous me faites confiance, j'accepterai le poste. S'il y a des candidats plus appropriés, je prendrai du recul. »
Dafa me donne la sagesse pour rectifier des conflits de longue date
Auparavant, le département travaillait bien ensemble. Mais plus tard, il y a eu un conflit entre plusieurs enseignants d'expérience. Les griefs étaient profonds et l'atmosphère est devenue tendue, ce qui a fait de ce département le plus discordant de l'école. La cause des conflits était l'argent. Plusieurs enseignants expérimentés ont établi des listes de questions pratiques pour les élèves. En plus de les vendre aux élèves de notre école, ils les vendaient aussi à d'autres écoles. Celui qui écrit plus et vend plus reçoit plus d'argent, et la personne responsable reçoit une prime supplémentaire.
La plupart des enseignants ont participé à ce projet lucratif. Plusieurs enseignants qui ont reçu moins d'argent se sont plaints de la répartition injuste et ont interrogé le responsable. Le responsable était contrarié et estimait qu'il était justifié de se faire payer davantage pour organiser l'équipe. Ils se sont disputés, et les conflits se sont progressivement aggravés.
Les directeurs de l'école ont essayé de jouer le rôle de médiateur, mais sans grand succès. Cette situation tendue a duré plusieurs années. Je n'avais pas encore commencé à pratiquer le Falun Dafa. Je me sentais jeune et j'avais plus de possibilités de gagner de l'argent, donc je ne me suis pas impliqué dans ce conflit, mais j'espérais aussi gagner davantage d'argent.
Quand je suis devenu chef de département, j'ai décidé d'utiliser la sincérité, la bienveillance et la tolérance enseignées par le Falun Dafa pour m'entendre avec chaque enseignant et pour amener chacun à créer un groupe harmonieux, tirant vers le haut et dynamique.
Après mon entrée en fonction, le plus difficile a été de rédiger des questions pratiques pour les élèves de terminale. Afin de garantir la qualité des documents, j'ai sélectionné les enseignants les plus compétents pour rédiger les questions. C'était sans précédent pour notre école. J'ai fait part de mes réflexions lors de la réunion des enseignants et déclaré : « Ce manuscrit reflète la sagesse et les efforts de notre département. Il reflète les critères élevés de notre école. C'est le meilleur document de la province, et il ne peut être mesuré avec de l'argent. Ce document est uniquement destiné à nos élèves. Après que les élèves de terminale de cette année en auront fini avec ce document, il sera perfectionné et transmis aux élèves de terminale de l'année prochaine. Nous ne ferons pas de profit avec nos étudiants. Nous ne facturerons que ce qu'il coûte. » Tout le monde était d'accord.
J'en ai parlé aux administrateurs et j'ai espéré que l'école rembourserait les frais de manuscrit aux professeurs qui ont édité les documents. Pour montrer leur encouragement, ils l'ont rapidement approuvé et ont salué ma décision. J'ai été nommé rédacteur en chef à l'unanimité. J'ai passé beaucoup de temps sur le contenu et j'ai examiné attentivement chaque question. La première année, tout le monde a reçu un montant égal pour les manuscrits. Après cela, je n'ai plus pris un centime. J'ai dit à tout le monde que j'avais une allocation mensuelle en tant que chef de département, donc j'étais déjà payé.
Je voulais que les autres soient dédommagés autant que possible. Je suis un pratiquant de Falun Dafa et je dois penser aux autres d'abord pour qu'ils ne s'inquiètent pas pour l'argent ou ne se sentent pas lésés. L'année suivante, les administrateurs ont demandé aux autres départements de faire comme nous.
Paver la voie aux jeunes enseignants
Presque chaque année, notre école enseigne dans des classes ouvertes (open classes) aux niveaux provincial et municipal. Tous les deux ans, une sélection de cours de qualité est également proposée à l'échelle nationale. Ce sont de bonnes occasions pour les jeunes enseignants de montrer leur talent et d'améliorer leurs compétences. Avec les normes actuelles, ils doivent être innovants et impressionnants, il est donc très difficile de créer un bon cours. Les enseignants inexpérimentés assemblent essentiellement des éléments à partir d'Internet, si bien que leurs programmes ne sont généralement pas approuvés.
Afin d'aider les jeunes enseignants à franchir cette étape difficile, je leur ai d'abord donné des suggestions pour qu'ils puissent se préparer. J'ai également proposé un calendrier de présentation des documents et j'ai communiqué à plusieurs reprises avec eux. Après leur présentation d'essai, j'ai écouté les suggestions des autres enseignants pour voir où nous pourrions nous améliorer.
Avant moi, personne ne préparait le cours de la classe ouverte de quelqu'un d'autre comme si c'était le sien. Cela demande non seulement beaucoup d'efforts, mais aussi beaucoup de responsabilités et de pression. J'ai fait cela parce que je pratique Dafa. Je l'ai fait de tout mon cœur, non seulement pour notre département, mais aussi pour que les jeunes enseignants puissent s'améliorer. Cela a été largement salué par nos homologues à l'intérieur et à l'extérieur de la province. Le directeur est également venu nous écouter et nous a félicités.
J'ai dit aux enseignants que je les encouragerais. Il ne s'agissait pas d'établir des relations détournées avec les juges ou de se battre pour l'honneur par des moyens inappropriés. Nous devions participer au concours de façon honnête et gagner la reconnaissance des juges.
Quatre personnes de notre département ont remporté le premier prix et le prix spécial pour la qualité des cours au niveau national ; nous avons également eu le plus grand nombre de gagnants parmi les « Nouveaux participants provinciaux » de toutes les écoles. Notre approche est devenue un modèle pour tous les départements de l'école. Nos jeunes enseignants sont devenus l'épine dorsale de l'école, et ils sont devenus des enseignants provinciaux et municipaux de renom et des responsables au niveau de l'école.
Les changements positifs dans notre département ont permis à tous les administrateurs et enseignants de l'école de témoigner de la sincérité, de l'altruisme et de la bienveillance d'un pratiquant de Dafa et de ressentir la bonté du Falun Dafa.
Un professeur plus âgé m'a félicité devant tout le groupe : « Vous êtes si juste et désintéressé et vous avez fait tant de sacrifices. Le département a complètement changé après que vous êtes devenu le chef. Maintenant, tout le monde s'assoit joyeusement ensemble. Merci beaucoup ! »
Traiter chaque élève avec compassion
J'ai commencé à enseigner dans une nouvelle classe il y a deux ans. Une élève s'est endormie dès le début des cours. Je l'ai réveillée. Le lendemain, cela s'est reproduit. Quand j'ai vérifié sa dernière note d'examen, elle était la plus basse. Lorsque je lui ai demandé en privé pourquoi elle s'était endormie, elle m'a répondu qu'elle ne comprenait pas ce qu'on lui enseignait. Pas étonnant qu'elle n'ait pas rendu ses devoirs. Je lui ai demandé de me montrer ses notes de cours et j'ai été surpris de voir qu'elle n'en avait pas pris ! C'était rare dans une école aussi prestigieuse que la nôtre. Je lui ai demandé d'écrire quelques-unes des choses qu'elle avait apprises lors de la dernière leçon. Elle n'a pas pu en écrire la moitié. J'étais désemparé.
Après réflexion, était-ce la façon dont je traitais les meilleurs élèves ? Où était ma compassion ? J'ai rapidement réfléchi à des moyens de l'aider. Je lui ai dit qu'elle avait le temps de rattraper, mais qu'elle devrait endurer beaucoup de difficultés. Je lui ai dit d'acheter un cahier et de commencer à prendre des notes en classe. Elle pouvait aussi venir à mon bureau pour faire ses devoirs et poser des questions. Elle était heureuse et m'a demandé si elle pouvait venir à mon bureau juste après le déjeuner. J'ai accepté.
Depuis lors, elle s'est concentrée en classe et ses notes se sont progressivement améliorées.
Un an plus tard, j'ai arrêté d'enseigner à cette classe. Avant que je ne parte, chaque élève m'a écrit une lettre. Elle a écrit : « Tout le monde a dit que je devais travailler dur, mais personne ne m'a montré comment apprendre. D'autres se moquaient de mes mauvaises notes, mais personne n'était prêt à m'aider. Mais vous êtes différent. Vous m'avez vraiment aidée et m'avez montré comment apprendre. Professeur, merci ! Vous avez eu un effet positif sur toute ma vie. Je continuerai à apprendre ! » J'ai été très touché. Je savais qu'elle avait gagné non seulement de la confiance en soi et de meilleures notes, mais surtout que les graines de la sincérité et de la bienveillance avaient été plantées en elle.
J'ai remporté à plusieurs reprises le titre d'« Enseignant le plus populaire » et deux fois le « Prix pour contribution exceptionnelle à l'éducation et à l'enseignement ».
Fin 2017, le secrétaire du Parti communiste de l'école a déclaré : « Vous êtes un héros dans notre école. Vous n'êtes pas en compétition pour la gloire ou le profit. Nous avons décidé de vous attribuer 20 000 yuans pour que vous et votre femme puissiez partir en vacances. » J'ai dit que je pouvais faire une pause à la maison et qu'il n'était pas nécessaire de me donner de l'argent. Deux jours plus tard, un agent a apporté l'argent à mon bureau et a insisté pour que je l'accepte.
Après son départ, j'ai apporté l'argent au bureau du secrétaire et j'ai dit : « Je remercie la direction, mais je ne peux pas accepter cet argent parce que je pratique le Falun Dafa, et je dois bien faire mon travail conformément aux exigences du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Mes réalisations au travail sont le résultat des efforts de chacun. Je ne suis qu'une partie de l'équipe. Je ne veux pas l'argent, mais j'apprécie la gentillesse des dirigeants. »
Je lui avais déjà parlé de Dafa et de sa persécution par le Parti communiste, et il avait une bonne impression de Dafa. J'ai profité de l'occasion pour lui en dire plus. Il m'a dit : « Vous êtes différent des autres. Je vous respecte. »
Le Maître a dit :
« L’homme bienveillant a toujours un cœur de compassion, sans griefs, sans haine, il prend les souffrances pour une joie. » (« État d'esprit », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Dafa m'apprend à être une meilleure personne. Je garderai Dafa dans mon cœur, je cultiverai bien et je m'efforcerai d'aller de l'avant diligemment.
Traduit de l'anglais
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