Abandonner le ressentiment et les conceptions humaines

(Minghui.org) Je gère un magasin à Long Island, New York, dans une région où les gens sont honnêtes et directs. Bien que la pandémie de virus du PCC soit grave à New York, de nombreux clients viennent encore à mon magasin pour acheter de la crème glacée et des gâteaux pour célébrer les anniversaires. J’ai l’impression que de nombreux clients ne se soucient pas de la pandémie.

Je paie toujours mon loyer, mes impôts et mon assurance. La plupart de mes employés ne viennent plus travailler, donc je suis très occupée tous les jours. Heureusement, mon professeur de violon est aussi un pratiquant, et lui et ma mère m’aident quand il y a du monde.

À quatre, nous faisons maintenant le travail pour lequel il fallait dix personnes dans le passé. C’est très difficile. La vie de ma mère était très paisible, sans pression. Maintenant, elle doit travailler dur et elle est sur la route pendant une heure et demie. Elle veut que je vende le magasin dès que possible. Elle s’en est beaucoup plainte, ce qui m’a fait m’inquiéter.

Il y a deux semaines, ma mère a dit quelque chose qui m'a fait mal et qui m’a vraiment bouleversée. Elle pensait que j’étais injuste, et elle voulait déménager et aller vivre avec son ami. Quand un compagnon de cultivation m’a conseillé de dire à ma mère de ne pas déménager, j’ai dit : « Elle a ajouté du sel sur la plaie, pourquoi ne s’excuse-t-elle pas auprès de moi ? Je me suis beaucoup améliorée et je ne lui dis plus qu’elle est stupide. Je ne m’inclinerai jamais devant elle. »

Nous étions toutes les deux en colère l’une contre l’autre.

Pendant mon étude du Fa au cours des deux jours suivants, le Maître m’a donné une indication :

« …c’est qu’ils se comparent toujours aux hommes, à leur propre passé, mais ne peuvent se mesurer selon les différents niveaux d’exigences de la Loi envers eux. » (« Dialogue avec le temps », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Les mots du Maître m’ont frappée comme une brique et j’ai lâché mon attachement. J’ai dit à ma mère : « Maman, on ne devrait pas s’en vouloir. Je n’ai que l’impression d’avoir été blessée, mais je ne ressens aucune rancune. S’il te plaît, ne déménage pas. Je ne perdrai plus mon sang-froid. »

Ma mère a répondu : « Tu es très optimiste, pleine d'humour et loyale, et tu ne demandes jamais d’indemnisation, peu importe le montant que tu contribues. Tu travailles dur, mais tu ne manges pas beaucoup. C’était si facile de t’élever. Ton seul problème est que tu ne laisses personne te critiquer. »

Ma mère m’a encore une fois pardonné et il semblait que rien ne s’était passé entre nous. Le lendemain, elle a préparé mon plat préféré de légumes verts bouillis. J’ai décidé que, désormais, chaque fois que quelqu’un me traiterait injustement, je le verrais comme un test de xinxing. Je dois abandonner tout attachement.

Mes parents avaient peu d'estime pour les filles, alors je désirais vivement bien faire et je voulais toujours être la meilleure en tout. J’ai recherché le profit et la renommée, mais mon père ne semblait pas remarquer mes réalisations. Ensuite, je voulais surtout être estimée par mon mari. Sa trahison m’a rendue très amère.

Comme nous cultivons, nous montrons la nature de Bouddha et la nature de démon. Lorsque la nature de démon apparaît, les sentiments humains vont jouer un rôle, y compris l’émotion de la rancune. C’est à cause du sentiment si je me sens blessée et si je suis triste. Si la miséricorde remplace le sentiment, comment puis-je me sentir triste ? Quand la nature de Bouddha apparaît, il n’y a pas de rancune.

Le Maître a dit :

« L’homme éveillé n’a aucun esprit d’attachement, il contemple les gens de ce monde qui se sont laissé tromper par l’illusion. »

(« État d’esprit », Points essentiels pour avancer avec diligence)

En même temps, j’ai aussi réalisé que la jalousie et la rancune sont une substance.

Le Maître a dit :

« Le cœur de rancœur, c’est qu’on a pris l’habitude d’aimer entendre ce qui nous plaît, d’aimer les bonnes choses, si on n’en a pas, on éprouve de la rancune. Réfléchissez, cela ne va pas, on ne peut pas cultiver ainsi dans le xiulian. Je l’ai toujours dit, les pratiquants doivent voir les problèmes à l’envers, quand tu rencontres des choses pas bonnes tu dois penser que ce sont de bonnes choses, que c’est pour t’élever, que je dois bien marcher sur ce chemin, que c’est une nouvelle épreuve qui arrive, que c’est le xiulian. Quand tu rencontres de bonnes choses, tu penses, oh là là, il ne faut pas que je me réjouisse trop, les choses réjouissantes ne me permettent pas de m’élever, et il serait facile de dégringoler. Puisqu’il s’agit de xiulian, il faut que tu voies les problèmes à l’envers. Quand une difficulté ou une chose pas bonne arrive, si tu les rejettes, si tu les écartes systématiquement, c’est que tu refuses de passer les épreuves, c’est que tu refuses de monter, n’est-ce pas ? » (« Enseignement du Fa à Washington DC 2018 »)

Grâce à l’étude diligente du Fa, je peux me fondre dans le Fa et abandonner tout ressentiment. C’est alors que j’ai réalisé une conception humaine – de rechercher une famille chaleureuse et confortable.

Traduit de l’anglais