(Minghui.org) Fin 2019, le coronavirus a éclaté dans la ville de Wuhan, en Chine. En quelques mois, cette épidémie régionale s'est transformée en une pandémie mondiale.

Alors que les habitants de plus de 200 pays et régions luttent contre la maladie et que l'on cherche un remède, nous souhaitons présenter une vue d'ensemble de ce que nous pouvons apprendre de la pandémie : sur notre société, sur la science et la culture modernes, ainsi que sur l'histoire.

Nous espérons que cette série en quatre parties aidera nos lecteurs à comprendre que la pandémie n'aurait pas eu lieu sans les informations trompeuses continues du Parti communiste chinois (première partie). Nous examinons également les théories sur l'origine du coronavirus (deuxième partie) et sur la façon dont il a commencé (troisième partie).

D'autre part, la compréhension de la pandémie dans le contexte de la culture et de l'histoire (quatrième partie), offre des indices sur la manière de réévaluer nos principes et nos obligations morales tout en préparant le prochain chapitre de l'histoire.

Vous trouverez ci-dessous un aperçu de la série :

Partie 1 : Chronologie et analyse

Chapitre 1 : La dissimulation de l'épidémie en Chine

Chapitre 2 : De telles tragédies vont-elles se reproduire ?

Partie 2 : Un mystérieux virus - où a-t-il commencé ?

Chapitre 3 : La théorie de l'origine américaine

Chapitre 4 : La théorie de l'origine chinoise

Partie 3 : Un mystérieux virus - comment a-t-il commencé ?

Chapitre 5 : La théorie de la création par l'homme

Chapitre 6 : La théorie de l'origine naturelle

Partie 4 : Repenser la science moderne et revenir aux valeurs traditionnelles

Chapitre 7 : Le PCC pose un défi sans précédent à l'humanité

Chapitre 8 : Réflexions sur l'ancienne sagesse

* * *

(Suite de la 3e partie)

Partie 4 : Repenser la science moderne et revenir aux valeurs traditionnelles

Il existe plus de 1000 types de chauves-souris et la Chine en compte près de 100. Comme indiqué dans la troisième partie de la série, Shi Zhengli de l'Institut de virologie de Wuhan et son équipe se sont rendus dans 28 provinces en sept ans dans leur quête pour trouver l'origine du virus du SRAS de 2003. La tâche était comparable à celle de trouver une aiguille dans une botte de foin, mais ils ont eu la chance de trouver le virus de la chauve-souris qui a causé l'épidémie de SRAS.

Ils ne savaient pas non plus qu'ils avaient ouvert la boîte de Pandore lorsqu'ils ont ramené les échantillons du virus à Wuhan. Dans la troisième partie, nous avons proposé deux voies de transmission possibles du coronavirus actuel : l'une passe par les animaux de laboratoire infectés par le virus de la chauve-souris ramené à Wuhan, et l'autre par les membres de l'équipe de Shi qui ont été infectés par le virus de la chauve-souris. Dans les deux cas, nous pensons que le virus de la chauve-souris que Shi et son équipe ont trouvé dans une grotte de chauves-souris de la province du Yunnan a été à l'origine de l'épidémie actuelle.

Ce résultat inattendu est à l'opposé de ce que Shi avait prévu d'accomplir. Son équipe espérait en apprendre davantage sur le virus du SRAS de 2003 afin de prévenir de futures épidémies. Mais ses efforts scientifiques bien intentionnés ont été suivis par la pandémie mondiale actuelle.

En résumé, la science n'a pas encore trouvé de réponses aux nombreuses énigmes concernant le mystérieux coronavirus qui a tué plus de 300 000 personnes dans le monde. Il est peut-être temps de repenser la science et de réfléchir aux raisons pour lesquelles des pandémies se produiraient au départ.

Chapitre 7 : Le PCC pose un défi sans précédent à l'humanité

Notre planète a nourri de nombreuses civilisations au cours de l'histoire, y compris les 5000 ans de culture chinoise qui se sont étendus sur de nombreuses dynasties. Par exemple, alors que la culture occidentale avait le grand Empire romain, la dynastie chinoise des Han était également connue pour sa littérature, son art, sa prospérité et son ouverture.

La prospérité de la dynastie Han s'est poursuivie, de la dynastie Tang (lorsque l'archétype du Voyage vers l'Ouest s'est produit) à la dynastie Ming (lorsque l'expédition de Zheng He a atteint l'Afrique de l'Est). Même pendant la dynastie Qing (dernière dynastie en Chine), l'empereur Kangxi et la Chine étaient bien connus pour leur prospérité et leurs échanges culturels.

Comme le montrent les spectacles présentés par Shen Yun, une compagnie d'arts de la scène basée aux États-Unis, les anciennes dynasties chinoises, à travers des milliers d'années, étaient désireuses de préserver la culture traditionnelle divine de la Chine, qui mettait l'accent sur l'harmonie entre le ciel, la terre et l'homme.

Les anciens Chinois, des empereurs à leurs sujets, valorisaient la vertu et mettaient l'accent sur l'éveil spirituel, qui à son tour a contribué à créer une science avancée bien avant que la science moderne n'existe. Voici une de ces histoires.

Une éclipse solaire

Suitang Jiahua (Histoires des dynasties Sui et Tang) a documenté une histoire de Li Chunfeng, un sage bien connu de la dynastie Tang. Après avoir calibré le système de calendrier, Li a annoncé à l'empereur Taizong l'imminence d'une éclipse solaire.

L'empereur ne l'a pas cru et lui a demandé : « Êtes-vous sûr ? Et s'il n'y a pas d'éclipse ? » « S'il n'y a pas d'éclipse, j'accepterai la punition et je mourrai », répondit Li.

Le jour venu, l'empereur et Li attendirent longtemps dans la cour, mais l'éclipse n'eut pas lieu. « Tu peux rentrer chez toi maintenant et faire tes adieux à ta famille », plaisante l'empereur.

« Cela viendra dans un moment », indiqua Li montrant le cadran solaire, « l'éclipse se produira quand l'ombre arrivera ici ». Environ quinze minutes plus tard, l'éclipse solaire se produisit comme il l'avait prédit. C'était le 3 septembre 639 et on dit que Li a été le premier à prédire une éclipse solaire.

Simulation par ordinateur de l'éclipse solaire du 3 septembre 639, sous la dynastie des Tang

Outre l'astronomie, Li était également un grand mathématicien (le sinologue britannique Joseph Needham considérait Li comme le plus grand annotateur de mathématiques de l'histoire chinoise), historien, spécialiste du I Ching (Classique des changements) et prophète. Sa prophétie, Tui Bei Tu (Push Back Chart) était également l'une des plus connues de l'histoire chinoise.

Une culture perdue

La culture traditionnelle chinoise a presque disparu depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a pris le contrôle de la Chine il y a plusieurs décennies.

Comme dans l'ancienne Union soviétique, la théorie centrale du PCC est la lutte des classes, la brutalité et le mensonge. Les historiens ont découvert que le PCC a causé environ 80 millions de morts non naturelles, dont au moins 45 millions sont morts de faim dans le cadre du mouvement du Grand Bond en avant, à la fin des années 1950 seulement.

«Avec 800 millions de personnes, comment cela peut-il fonctionner sans difficulté ? », a une fois affirmé l'ancien chef du PCC, Mao Zedong, et il envisageait également de mener une révolution culturelle « tous les sept ou huit ans ».

Une telle cruauté s'est également étendue à l'étranger. « Un excellent exemple de l'utilisation de la violence par le Parti communiste est son soutien aux Khmers rouges cambodgiens. Sous les Khmers rouges, un quart de la population cambodgienne a été assassiné, dont une majorité d'immigrants chinois et leurs descendants », est écrit dans Neuf commentaires sur le Parti communiste (ci-après Neuf commentaires). Le livre note également que « la Chine empêche toujours la communauté internationale de juger les Khmers rouges, afin de dissimuler le rôle notoire du PCC dans le génocide. »

Il va sans dire qu'une telle brutalité s'accompagne de mensonges.

« Depuis tout jeune, nous considérons les États-Unis comme un pays aimable. Nous pensons que cela est dû en partie au fait que les États-Unis n'ont jamais occupé la Chine ni lancé d'attaques contre elle. Plus fondamentalement, le peuple chinois a une bonne impression des États-Unis en raison du caractère démocratique et ouvert de son peuple. »

Il est difficile de croire que les mots ci-dessus proviennent du journal officiel du PCC Xinhua Daily, étant donné l'hostilité de longue date que le PCC avait envers les États-Unis. En fait, ces mots provenaient d'un éditorial publié le 4 juillet 1947, lorsque le PCC avait besoin de l'aide des États-Unis. Cependant, lorsque le PCC a envoyé des troupes pour combattre les soldats américains trois ans plus tard en Corée, il décrivait les Américains comme les impérialistes les plus pervers au monde.

Par un lavage de cerveau constant de son peuple, en particulier pendant les mouvements politiques, le PCC a incité les gens à s'attaquer les uns aux autres, et même les membres dans la même famille ont été contraints de se retourner les uns contre les autres. Cela a rapidement porté atteinte aux critères moraux en Chine, faisant du mensonge, des produits falsifiés, des fausses marchandises et du vol de propriété intellectuelle une norme.

Ce n'est que ces derniers mois que la communauté internationale a commencé à se rendre compte des dommages causés par les mensonges constants et la propagande massive du PCC. En réalité, les tactiques du PCC se poursuivent depuis des décennies, et représentent une grave menace pour la Chine et le monde, comme nous l'a montré la pandémie.

La vérité réduite au silence

Contrairement aux anciens érudits qui osaient dire ce qu'ils pensaient, les intellectuels modernes en Chine ont été pris pour cible à plusieurs reprises pour avoir exprimé leurs opinions.

La suppression des intellectuels en 1957 en est un exemple. Le PCC est d'abord apparu humble et a exhorté les intellectuels à donner leur avis sur le gouvernement. Il les a ensuite persécutés en tant que « droitiers », utilisant leurs discours comme preuve de leurs « crimes ».

Selon les Neuf commentaires, lorsque certains ont critiqué cette persécution comme une conspiration ou un « complot fomenté dans l'ombre », Mao a déclaré publiquement : « Ce n'est pas un complot fomenté dans l'ombre, mais un stratagème visible de tous. »

Malheureusement, c'est devenu une tactique standard dans la stratégie du PCC dans ses nombreux mouvements politiques, de la Grande Révolution culturelle au massacre de Tiananmen, de la persécution du Falun Gong au SRAS de 2003 et au coronavirus de 2019. Dans presque tous ces cas, le PCC punissait ceux qui étaient assez courageux pour exprimer des opinions différentes afin d'intimider les autres et de renforcer sa position.

Li Wenliang était un médecin de l'hôpital central de Wuhan. Après avoir appris l'existence du coronavirus par des collègues le 30 décembre 2019, il a publié l'information sur les médias sociaux le même jour. Mais il a été convoqué plusieurs heures plus tard, à 1 h 30 du matin, par la Commission de la santé de Wuhan et a été critiqué, puis soumis à d'autres types de sanctions.

Li était membre du PCC et il a été facilement réduit au silence, tout comme d'autres médecins. Plus tard, il a suivi l'ordre du Parti de prendre une protection minimale et il est mort de la maladie.

Mais le vrai danger est au-delà de sa mort.

Si une autre épidémie devait se produire, y aurait-il quelqu'un qui oserait défier le PCC totalitaire et s'exprimer ? Pour la plupart des gens, c'est assez peu probable, mais il y a quelques exceptions, dont les pratiquants de Falun Gong.

Une persécution fondée sur la croyance

Présenté au public en 1992, le Falun Gong (également connu sous le nom de Falun Dafa) est un système de méditation basé sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Associé à cinq exercices faciles à apprendre, il a attiré environ 100 millions de pratiquants en l'espace de quelques années.

Venant de tous les horizons et de tous les âges, ces pratiquants ont constaté des améliorations physiques spectaculaires. Beaucoup ont également rapporté qu'ils étaient heureux de trouver le principe du Falun Gong en accord avec la culture traditionnelle chinoise et une grande orientation de l'amélioration morale, tout comme ce qui s'est passé au cours des derniers milliers d'années de l'histoire chinoise.

Malgré les énormes bienfaits du Falun Gong sur le corps et l'esprit des pratiquants et de leurs familles, l'ancien dirigeant chinois Jiang Zemin a commencé à le réprimer en juillet 1999.

Grâce à une organisation nationale de type Gestapo appelée le Bureau 610, un grand nombre de pratiquants ont été détenus, emprisonnés et torturés pour leur croyance. Certains d'entre eux ont été victimes de mauvais traitements psychiatriques et de prélèvements forcés d'organes.

Prenons l'exemple de Wuhan : lorsque Jiang a décidé de réprimer le Falun Gong en 1999, il a rencontré la résistance des principaux dirigeants communistes, y compris d'autres membres du Politburo. Zhao Zhizhen, directeur de la chaîne de télévision de Wuhan, a cependant agi sur l'ordre de Jiang. Zhao a envoyé une équipe à Changchun dans la province du Jilin, la ville natale de M. Li Hongzhi (le fondateur du Falun Gong), et a filmé une vidéo de six heures qui diffamait le Falun Gong et son fondateur.

Cette vidéo a été diffusée parmi les principaux dirigeants communistes et plus tard dans toute la Chine dans les médias d'information, y compris la télévision centrale chinoise, propriété de l'État. D'innombrables autres vidéos ont été produites au cours des vingt années suivantes pour diaboliser le Falun Gong et ses pratiquants.

En outre, l'hôpital Tongji de Wuhan a été l'un des premiers établissements médicaux impliqués dans les prélèvements forcés d'organes sur les pratiquants de Falun Gong, un crime signalé pour la première fois en 2006 et corroboré par de nombreuses preuves provenant de tiers. Les enquêtes ont révélé qu'au moins 14 types d'organes et de tissus ont été transplantés à l'hôpital de Tongji. Rien qu'en février 2005, plus de 1000 transplantations de reins ont été effectuées dans cet établissement.

Dans une certaine mesure, la persécution du Falun Gong en Chine met en évidence le conflit entre le PCC et les valeurs traditionnelles. C'est regrettable, mais cela donne aussi à la Chine et au reste du monde une chance d'inverser le déclin moral provoqué par le PCC.

Nos obligations morales

Avant le voyage du président Nixon en Chine en 1972, la communauté internationale n'avait que peu de collaboration avec le PCC. Depuis le voyage de Nixon, cependant, de nombreuses activités ont eu lieu. Les États-Unis et la Chine ont établi des relations diplomatiques en 1979, et la Chine a rejoint l'OMC en 2001. De la même façon, les investissements des États-Unis et d'autres pays occidentaux en Chine ont également augmenté de façon spectaculaire.

De nombreux dirigeants du monde entier ont cru que le développement économique conduirait finalement à l'ouverture politique et à la démocratie. Mais comme nous l'avons analysé précédemment, cela s'est avéré être un vœu pieux. Moins d'un mois après la visite aux États-Unis du successeur de Mao, Deng Xiaoping, il a lancé une guerre contre le Vietnam en février 1979.

Dix ans plus tard, Deng a ordonné le massacre de Tiananmen en 1989. Non seulement cela, il a promu Jiang Zemin comme successeur en raison de la position dure de ce dernier sur cette question. Jiang, à son tour, a commencé à réprimer le Falun Gong après dix autres années, en 1999.

Dans un nouveau rapport réalisé par Freedom House en mars, « Freedom in the World 2020 », la Chine a été classée comme « l'un des 15 pays les moins performants » avec seulement 10 points sur 100 pour la « liberté mondiale ».

Selon le rapport : « La Chine a poursuivi l'un des programmes de persécution ethnique et religieuse les plus extrêmes au monde, et a de plus en plus appliqué à la population générale, et même à des pays étrangers, des techniques qui ont d'abord été testées sur des minorités. La progression a illustré la façon dont les violations des droits des minorités érodent les barrières institutionnelles et conventionnelles qui protègent la liberté de tous les individus dans une société donnée. »

Sans le soutien continu des pays occidentaux, le PCC ne serait pas devenu aussi fort qu'il l'est aujourd'hui, et son influence mondiale (telle que l'influence sur l'OMS) aurait probablement été freinée.

Un examen plus approfondi des pays où le coronavirus a frappé le plus fort indique que nombre d'entre eux ont des liens financiers étroits avec le PCC. Par exemple, certains d'entre eux ont soutenu l'entrée du PCC à l'OMC, d'autres ont soutenu son plan d'expansion de l'Initiative route et ceinture (BRI), tandis que d'autres encore ont compromis leurs principes en échange d'une collaboration avec des entreprises chinoises telles que Huawei.

Nous avons maintenant été témoins du prix à payer pour travailler avec le PCC. Prendre nos distances avec le régime nous aidera à assurer notre sécurité à long terme.

Chapitre 8 : Réflexions sur l'ancienne sagesse

Selon la médecine traditionnelle chinoise, les fléaux tels que la pandémie de coronavirus sont considérés comme du « qi vicieux » (ou « énergie vicieuse »). Huangdi Neijing (Classique interne de l'empereur Jaune), l'un des livres les plus respectés sur la médecine chinoise, relate une conversation entre l'empereur Jaune et Qi Bo, un ancien médecin.

« Empereur : J'ai entendu dire que, lorsque la peste arrive, les gens s'infectent mutuellement, quel que soit leur âge. Leurs symptômes sont similaires et il est difficile de les traiter. Savez-vous comment prévenir l'infection ?

« Qi Bo : Lorsqu'une personne a un qi vertueux qui réside en elle, aucune méchanceté ne peut l'envahir. »

Dans la science moderne, la relation entre le corps et l'esprit est également largement reconnue. Vyacheslav Gubanov, scientifique russe et président de l'Institut international d'écologie sociale, pense que toutes les maladies sont étroitement liées à l'état mental d'une personne. Par conséquent, il pense que l'âme doit également être soignée lorsqu'elle est confrontée à une maladie.

Regarder à l'intérieur

Tout au long de l'histoire chinoise, des empereurs aux citoyens ordinaires, les gens ont eu tendance à regarder à l'intérieur quand des catastrophes frappaient et à réfléchir à ce qu'ils avaient fait de mal qui aurait pu provoquer des pestes ou d'autres malheurs. Ils corrigeaient alors leurs erreurs et s'amélioraient. L'empereur Wu de la dynastie occidentale des Han (206 av. J.-C. - 9 apr. J.-C.), par exemple, a publié un décret de réflexion sur ses erreurs politiques, connu sous le nom « Édit de repentance du Luntai » :

« La tâche la plus importante à l'heure actuelle est d'interdire aux responsables à tous les niveaux d'être sévères ou cruels envers le peuple et de les empêcher d'augmenter les impôts sans autorisation. Ce faisant, il sera possible d'améliorer considérablement la production agricole ».

Plusieurs empereurs des dynasties suivantes ont émis des édits de repentance similaires, notamment l'empereur Ming des Han, l'empereur Taizong des Tang, l'empereur Lizong des Song, l'empereur Xizong des Ming et l'empereur Yongzheng de la dynastie Qing.

Élévation personnelle

Une telle mentalité existait également chez les gens ordinaires. Zhang Daoling, un taoïste renommé pendant la dynastie orientale des Han (25 av. J.-C. – 220 apr. J.-C.), avait des dizaines de milliers de disciples. Comme les 'autres taoïstes, il s'est concentré sur l'amélioration du caractère et l'éveil spirituel. En plus d'enseigner à ses disciples, Zhang a également guidé le public à s'efforcer d'atteindre un niveau moral plus élevé et une meilleure conduite. Sa façon unique de lutter contre les fléaux en est un exemple.

Zhang demandait aux personnes infectées d'écrire tous les méfaits qu'elles avaient commis au cours de leur vie. Puis elles devaient mettre le papier dans l'eau et jurer au divin de ne plus faire de mauvaises choses. Ils devaient également promettre que, s'ils devaient refaire le mal, ils préféreraient mettre fin à leur vie.

De nombreuses personnes ont suivi ce conseil et se sont rétablies. D'autres en ont entendu parler, ont suivi les instructions et ont été guéris. Ainsi, Zhang et ses disciples ont sauvé des centaines de milliers de vies.

Les leçons de l'ancien Empire romain

L'Empire romain a été l'un des plus grands et des plus anciens empires de l'histoire de l'humanité. Avec une population d'environ 65 millions d'habitants, il rivalisait avec son homologue de l'Est, la dynastie Han, qui comptait 60 millions de personnes. À son apogée, l'Empire romain s'étendait sur environ 5 millions de kilomètres carrés (ou 1,9 million de miles carrés), très près de la superficie du territoire de la dynastie Han.

Cependant, après la répression des chrétiens par Rome, ce puissant empire s'est effondré. Frappé par trois fléaux majeurs, l'Empire romain d'Occident prit fin en 476. La quatrième catastrophe, la peste de Justinien (541-542), a tué de 25 à 50 millions de personnes supplémentaires, affaiblissant encore l'empire.

L'attaque la plus notoire contre les chrétiens est venue de l'empereur Néron entre 64 et 65 apr. J.-C. Néron, qui devint empereur en 54 apr. JC., tua sa mère, son frère et deux épouses. Après avoir qualifié les chrétiens de secte et de danger pour la société, Néron mobilisa le public romain pour les persécuter. En conséquence, de nombreux chrétiens ont été tués, déchiquetés par des bêtes ou brûlés vifs comme des torches humaines.

De nombreuses personnes qui ont suivi Néron et persécuté les chrétiens ont rapidement fait face aux conséquences. L'automne suivant, une épidémie de peste a éclaté à Rome, tuant quelque 30 000 personnes. Trois ans plus tard, une rébellion contre Néron a eu lieu. Il a fui Rome en 68 apr. J.-C. et il est mort, peut-être par suicide.

En 680, les gens se sont réveillés et ont commencé à réfléchir à la cruauté envers les chrétiens ainsi qu'à la décadence morale générale de la société. En 680, les citoyens romains portant les ossements de Saint Sébastien (256-288, tué pendant la persécution par Dioclétien) parcouraient les rues en procession. Alors que les gens se repentaient de leurs méfaits, la peste a miraculeusement disparu à Rome.

L'histoire se répète

À bien des égards, la répression du Falun Gong par Jiang Zemin et ses acolytes est similaire à la persécution religieuse de Néron, qui comprenait la diffamation, la détention, la torture et le meurtre.

Par rapport à Néron, cependant, les actions du PCC sont beaucoup plus complètes. Du Politburo central au niveau le plus bas (les villages dans les campagnes et les rues dans les zones urbaines), des écoles aux agences gouvernementales et aux entreprises privées, le PCC a mobilisé presque toutes les ressources pour diffamer le Falun Gong et maltraiter les pratiquants.

En collaboration avec la police, les procureurs, les tribunaux, les centres de détention et les prisons, le PCC a détenu des pratiquants et les a torturés sévèrement. Dans les centres de lavage de cerveau et les hôpitaux psychiatriques, les pratiquants sont également humiliés et privés de leurs droits fondamentaux, tels que le sommeil ou l'accès aux toilettes.

De plus, avec une forte censure (en collaboration avec les entreprises technologiques occidentales) et un appareil de propagande massif, le PCC a diffamé le Falun Gong au cours des vingt et une dernières années. Il a également exporté cette propagande vers l'étranger par le biais des Instituts Confucius et d'autres associations pro-PCC (dont certaines se sont déguisées en ONG).

Comme nous l'avons vu, au cours des dernières décennies, grâce à l'aide des pays occidentaux, des entreprises et des technologies, le PCC a construit un système massif de pointe pour contrôler ses citoyens, manipuler les opinions et fabriquer des mensonges pour tromper les gens, dans le pays et à l'étranger.

Tout espoir de voir le PCC changer pour le mieux est vain, car le PCC survit et se développe grâce à la violence, à la lutte des classes et aux mensonges, et il devra constamment tromper les gens pour conserver son pouvoir.

Épilogue

Liu Bowen, sage et prophète renommé de la dynastie Ming, a écrit dans l'inscription du monument de la montagne de Taibai :

« Le ciel a des yeux, la terre a des yeux,

Et chacun a une paire d'yeux ;

Le ciel renversé, la terre renversée aussi

Mais les gens sont insouciants, libres de toutes contraintes dans une joie débordante. »

Dans ce qui précède, il a averti les gens que le ciel et la terre ont des yeux et sont conscients du bien et du mal que les gens ont commis.

Dans sa prophétie, il a également prédit une pandémie dévastatrice qui causerait d'énormes dommages à ceux qui ont commis des actes malfaisants, mais épargnerait ceux qui gardent la bonté dans leur cœur. Il a également prédit que le Falun Gong guiderait les gens vers la sécurité :

« Même si ton corps est solide comme un Arhat fait de diamant et de fer

Seule la Bienveillance peut te protéger. »

…

« Dans le monde, il y a des gens qui agissent avec une grande bonté

Si tu succombes dans la catastrophe, ça ne vaut pas le coup (ou la peine ?) »

(Fin)

Traduit de l'anglais

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Catégorie: Opinions