(Minghui.org) Une habitante de la ville de Yueyang, province du Hunan, a subi une perte de mémoire et a failli mourir après avoir reçu des injections de substances inconnues pendant près de deux mois alors qu'elle purgeait une peine de deux ans dans un camp de travail pour sa croyance dans le Falun Gong.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Deux ans de travaux forcés

Mme Zou Ruxiang a été arrêtée pour la première fois en se rendant à Pékin pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong le 27 février 2000. Elle a été détenue au centre de détention de Pingjiang pendant un mois. Après avoir été libérée, elle a souvent été harcelée par des policiers locaux et emmenée au centre de lavage de cerveau local.

Elle s'est cachée pour éviter le harcèlement. La police a extorqué 10 000 yuans à son mari au cours de cette période.

Mme Zou a de nouveau été arrêtée en 2001 et envoyée au centre de détention de Pingjiang. La police l'a interrogée et a tenté de la forcer à renoncer au Falun Gong. Comme elle est restée ferme dans sa croyance, la police lui a infligé une peine de deux ans au camp de travaux forcés de Baimalong, dans la ville de Zhuzhou, quelques jours plus tard.

Violence physique et injections forcées de substances

Dans le camp de travail, les gardes ont obligé Mme Zou à regarder toute la journée des émissions de télévision calomniant le Falun Gong. Ils l'ont choquée avec des matraques électriques et ont incité des détenus criminels à la surveiller et à la battre. Ils l'ont également empêchée de dormir et lui ont fait entendre des bruits forts pour ébranler sa détermination.

Mme Zou a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Elle a ensuite été gavée à plusieurs reprises. Deux de ses dents ont été cassées au cours de cette grève.

Comme elle refusait toujours d'abandonner le Falun Gong, les gardes l'ont emmenée au département de psychiatrie de l'hôpital no 2 de Zhuzhou en avril 2002. Là, ils l'ont choquée à l'aide de matraques électriques. Lorsqu'elle s'est évanouie, ils l'ont attachée sur un lit et lui ont injecté des substances inconnues.

Les gardes ont laissé Mme Zou ligotée pendant cinquante-sept jours. Elle n'a reçu aucune nourriture, à l'exception de quelques injections de substances. Elle passait par des états de conscience et d'inconscience et devait faire ses besoins dans son pantalon. Elle a survécu, mais elle était la plupart du temps dans un état de stupeur.

Mme Zou est devenue émaciée et a perdu près de la moitié de son poids sous la torture. Elle était totalement confuse et a perdu la vision. Elle a perdu la sensation sur tout son corps. Son dos et ses fesses se sont infectés. Ses yeux étaient ternes et son visage était pâle. Lorsque son mari est venu la chercher, elle ne pouvait même pas le reconnaître.

Plusieurs mois après sa libération, elle était toujours dans un état de délire et ne pouvait pas se rappeler qui elle était.

Grâce aux soins méticuleux de sa famille, elle a pu lentement s'asseoir et se lever. Sa vision a également commencé à se rétablir. Plus tard, elle a recommencé à pratiquer le Falun Gong et sa santé s'est progressivement rétablie.

Traduit de l'anglais