(Minghui.org) Après le début de la persécution du Falun Gong le 20 juillet 1999, beaucoup de pratiquants de Dafa ont commencé à utiliser divers moyens pour faire connaître aux gens la vérité sur le Falun Dafa et dissiper les mensonges et la propagande diffusés par les médias d'État du Parti communiste chinois (PCC).

Comme je travaillais pendant la journée, je suis souvent sorti le soir ou les week-ends pour distribuer des brochures d'information ou apposer des autocollants. Quand je partais en voyage d'affaires, je prenais des documents de Dafa avec moi et les distribuais.

Caméras de surveillance

Avec autant de caméras de surveillance partout, j'ai craint parfois d'être vu en train de distribuer des documents et d'être arrêté. Quand ma pensée droite n'était pas assez forte, les conceptions humaines instillaient la crainte dans mon esprit.

Une fois, après être entré dans un immeuble résidentiel, j'ai remarqué une caméra pointée directement sur moi. Sans savoir si on m'enregistrait ou non, j'ai émis la pensée droite et me suis dit que je faisais la chose la plus juste et que personne ne devait me persécuter.

Le Maître a dit :

« Si tu marches droit, il y aura peu d'interférences. Je n'ai pas cessé de le dire, si tu marches droit, il n'y aura pas de problèmes ; si tu fais les choses avec un cœur humain, même si tu fais une chose de Dafa, tu auras immanquablement des problèmes... » (« Enseignement du Fa au Fahui de New York 2019 »)

J'ai appris plus tard que beaucoup de caméras dans les zones résidentielles étaient installées par les gens qui vivent ou travaillent là, principalement pour dissuader les comportements criminels et protéger leurs biens.

Et comme le Maître a dit :

« J'ai entendu dire que les caméras de surveillance, s'ils en installent mille, il y en a cinq cents qui ne fonctionnent pas, (tout le monde rit et applaudit) à peine celles-là sont-elles réparées, que les autres tombent en panne. » (« Enseignement du Fa au Fahui de New York 2019 »)

J'ai alors pu abandonner l'attachement à la peur des caméras de surveillance.

Immeubles résidentiels

Quand je vais dans des immeubles résidentiels, je dépose des documents clarifiant la vérité aux portes des gens et j'appose des autocollants sur les panneaux d'affichage ou sur les boîtes à journaux. Je les mets très proprement dans des endroits appropriés pour ne pas interférer avec la partie intégrante du bâtiment.

Il y a souvent beaucoup d'étages qui ne sont accessibles que par la cage d'escalier. Grimper jusqu'au dernier étage était facile pour moi et je ne me sentais pas du tout fatigué. Si quelqu'un passait, je me comportais nonchalamment et je le saluais.

Chaque fois que je terminais ma distribution des documents dans les immeubles résidentiels, j'avais l'impression d'avoir rempli ma mission dans un antre du démon, essayant d'éveiller la conscience des gens pour qu'ils puissent être sauvés.

Certains autocollants comme : « Falun Dafa est bon », « Célébrer la Journée du Falun Dafa le 13 mai » et « Déclaration d'Epoch Times pour démissionner du PCC » sont restés en place pendant des mois et ont aidé beaucoup de personnes à en savoir plus sur le Falun Dafa.

Après avoir terminé la tâche, je pouvais sentir la puissante force de Dafa me renforcer, mais aussi nettoyer la brume autour de moi et les mauvaises pensées à l'intérieur.

Liste de noms

J'ai passé beaucoup de mon temps libre à trier les listes de noms de ceux qui avaient accepté de démissionner du PCC et de ses organisations pour la jeunesse, que des compagnons de cultivation m'avaient données. J'envoyais ensuite les noms au site web de Tuidang, le mouvement pour démissionner du PCC.

Certains noms n'étaient pas écrits clairement et il fallait vérifier s'il y avait des noms en double. Taper des noms de façon répétitive était fastidieux, mais cela joue un rôle de soutien indispensable.

Il a fallu beaucoup de temps pour trier les listes de noms. Certains pratiquants ont classifié les noms très clairement avant de me les transmettre, alors que d'autres n'avaient pas si bien fait. Si les mots sur la liste étaient illisibles, je devais retourner voir le pratiquant qui m'avait fait passer la liste et confirmer les détails avec lui.

Après avoir envoyé une liste de noms au site web de Tuidang, je vérifiais sur le site quelques jours plus tard pour être sûr qu'il l'avait publiée sans erreur ni omission.

Un éditeur web de Tuidang m'a contacté un jour au sujet d'une liste de noms que j'avais récemment envoyée, voulant vérifier un nom sur la liste. J'ai regardé l'intérieur et je me suis demandé pourquoi je ne l'avais pas vu avant. J'ai réalisé que ce que je faisais était sacré et donc que je dois faire très attention aux détails.

Articles de partage d'expériences

Chaque fois qu'il y avait une conférence de partage d'expériences en ligne, je recevais un ou deux articles manuscrits de compagnons de cultivation qui me demandaient de les aider à le taper et à l'envoyer au site web de Minghui.

Quand je lisais les articles, j'avais parfois des pensées négatives telles que : « Est-ce que cela peut être publié ? » Et : « N'est-ce pas une perte de temps ? » Cependant, j'insistais pour le taper et l'envoyer parce que c'était mon devoir et que ce n'était pas à moi de décider si l'article serait publié ou non.

En lisant et tapant les articles d'échange d'expériences, je sentais les pensées et les actions droites de ces compagnons de cultivation, car j'avais suivi un processus de cultivation pareil au leur. En particulier, ces articles me rappelaient encore et encore que je dois éliminer les mêmes attachements dont ils parlaient et que je devais également persister dans les actions droites.

Attachements

J'ai encore de nombreux attachements, comme faire les choses négligemment, ne pas être honnête, avoir une mentalité de compétition, être borné, etc.

En clarifiant la vérité, je n'ai pas fait attention à mes paroles et je ne me suis pas assez soucié de savoir si l'autre personne acceptait ce que j'avais à dire. Cette attitude se reflétait aussi dans mon travail, comme par exemple rédiger des rapports à la hâte et faire les choses sans prêter attention au produit fini.

Parfois, je n'étais pas honnête au travail et j'exagérais la quantité de travail que j'avais faite auprès de mon superviseur. Quand les choses allaient mal, je ne disais pas la vérité pour éviter toute responsabilité.

J'avais aussi une mentalité de compétition, j'insistais toujours pour faire les choses selon ma façon et je refusais de faire des concessions. Ma femme m'a dit une fois que d'autres pratiquants pensaient que j'étais obstiné. Je ne l'ai pas reconnu au début, mais plus tard, j'ai réalisé que c'était vrai.

Parfois je savais clairement dans mon esprit que ce que ma femme disait était juste, mais je refusais de l'écouter, ce qui a causé quelques conflits.

Je dois être strict avec moi-même en avançant, et bien faire les trois choses.

Traduit de l'anglais