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En mai 2020, 938 pratiquants de Falun Gong ont été visés pour leur croyance

21 juin 2020 |   Écrit par un correspondant de Minghui en Chine

(Minghui.org) Selon l'information recueillie par Minghui.org, 538 pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés pour leur croyance en mai 2020 et 310 d'entre eux sont encore en garde à vue au moment de la rédaction de cet article. Le même mois, 400 pratiquants ont également été harcelés pour leur croyance, y compris un professeur âgé de 92 ans et une fillette de 9 ans.

Les données du mois de mai portent le nombre de cas d'arrestation à 2136 et le nombre de cas de harcèlement à 1950, pour un total de 4086 dossiers concernant les pratiquants de Falun Gong pour leur croyance. En raison du blocus strict de l'information en Chine, le nombre de pratiquants de Falun Gong persécutés pour leur croyance ne peut pas toujours être rapporté en temps opportun, et toutes les informations ne sont pas non plus facilement accessibles.

Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Elle est persécutée par le Parti communiste chinois (PCC) depuis 1999.

Parmi les affaires qui se sont déroulées au mois de mai, la police a mis à sac les domiciles de 248 pratiquants et a extorqué ou confisqué 229 375  yuans à 27 pratiquants, soit une moyenne de 8495 yuans par personne.

Les cas d'arrestation et de harcèlement en mai ont eu lieu dans 26 provinces et municipalités. Les provinces du Shanxi, du Shandong, du Hebei, du Sichuan et du Hubei ont eu les plus grands nombres de dossiers d'arrestation et de harcèlement.

Certains pratiquants ont été visés pour avoir parlé aux gens du Falun Gong. D'autres ont été arrêtés parce qu'ils étudiaient les enseignements du Falun Gong ensemble. Il y a aussi eu des pratiquants visés autour des « jours sensibles » tels que définis par le PCC, y compris lors de ses réunions politiques annuelles et de la Journée mondiale du Falun Dafa.

Certains des pratiquants arrêtés ont été battus et la police leur a prélevé de force leurs empreintes digitales et des échantillons de leur sang. Deux sœurs ont reçu l'ordre de se présenter à la police tous les jours et ont été forcées de porter des moniteurs de cheville après avoir été libérées.

Le 28 mai, alors qu'il était en train de harceler M. Wang Guizhen, un fermier du canton de Changle, province du Shandong, un policier a crié : « C'est le monde du Parti communiste. Vous n'avez pas le droit de pratiquer le Falun Gong ! »

Visés avant les réunions politiques du PCC

En raison de la pandémie de coronavirus, les plus grandes réunions politiques du PCC (connues comme les « deux sessions ») à Pékin - l'Assemblée populaire nationale et la Conférence consultative politique du peuple chinois - ont été reportées de mars au 22 mai. Avant ces réunions, la police chinoise a arrêté des pratiquants afin de les empêcher de sortir pour sensibiliser le public au sujet de la persécution.

Dans le canton de Xi, province du Shanxi, la police a arrêté plus de 100 pratiquants le 17 mai 2020, seulement quelques jours après la visite de Xi Jinping dans la ville de Taiyuan, dans la même province, les 11 et 12 mai.

Les autorités dans les provinces du Shandong et du Heilongjiang ont publié une offre de récompense de 1000  yuans pour toutes personnes ayant signalé un pratiquant de Falun Gong et 5000 yuans pour chaque policier ayant arrêté un pratiquant.

Dans la ville de Dalian, province du Liaoning, la police de la circulation a arrêté et fouillé tous les véhicules à l'entrée de l'autoroute de Beile, le 8 mai 2020. Deux pratiquants, surnommés Guo et Zhang, ont été découverts avec en leur possession 9000 billets de banque avec des messages de Falun Gong imprimés dessus, dans leur coffre. Ils ont été arrêtés et ont été interrogés au poste de police. La police les a libérés après que leurs familles ont payé leurs cautions. (En raison de la censure, de nombreux pratiquants de Falun Gong utilisent des méthodes populaires pour sensibiliser les gens à la persécution de leur croyance, notamment en imprimant des messages sur du papier-monnaie).

La police de la ville de Wuhan, province du Hubei, a harcelé les pratiquants dans le district de Huangpi. Mme Wang Wenqing, presque octogénaire, a été harcelée deux fois en l'espace d'une semaine par trois policiers, qui ont tenté de prendre sa photo.

Persécution à l'occasion de la Journée mondiale du Falun Dafa

Le Falun Dafa a été présenté au public le 13 mai 1992. Depuis le 13 mai 2000, les pratiquants de Falun Dafa du monde entier ont commencé à célébrer cette journée en tant que Journée mondiale du Falun Dafa pour la présentation publique de la pratique. Mais cette date a souvent été considérée comme un « jour sensible » par le régime, et les autorités intensifient souvent la persécution dans cette période pour tenter d'empêcher les pratiquants d'intensifier leurs efforts pour dénoncer la persécution.

Le 13 mai de cette année, 37 pratiquants ont été arrêtés et 35 ont été harcelés. Mme Zhang Zhiwen, une habitante de la ville de Yuzhou, province du Henan, qui a été arrêtée le 13 mai, est morte en détention quelques jours plus tard.

Le 13 mai, cinq policiers et responsables locaux sont entrés par effraction dans le domicile de Mme Yang Shuxian, de la ville de Kunming, province du Yunnan, l'accusant d'avoir distribué des dépliants de Falun Dafa, la veille. Mme Yang a été professeure à l'Université des sciences et de la technologie de Kunming, dans la province du Yunnan. Les autorités ont mis sens dessus dessous son domicile et ont confisqué tous ses livres de Falun Dafa et ses documents. Elle est toujours en détention au moment de la rédaction de cet article.

Alors que Mme Xu Renxian et cinq autres pratiquantes se sont réunies chez elle dans la ville de Yantai, province du Shandong, le 13 mai, plus de 20 policiers les ont attaquées, sans avertissement. La police a arrêté les six pratiquantes et a saccagé l'endroit. Quatre d'entre elles ont été libérées. On ne sait toujours pas où se trouvent Mme Xu et une autre pratiquante, Mme Bi Jiancai.

Dix-sept pratiquants, septuagénaires pour la plupart, dans le canton de Yuechi, province du Sichuan, ont été arrêtés entre le 12 et le 13 mai. L'un d'entre eux a été libéré alors que tous les autres sont restés en garde à vue. Les policiers ont saccagé trois fois, le domicile de l'un d'entre eux, M. Zhao (dont le prénom est inconnu).

Les agents du poste de police de Nanshan à Chongqing ont averti Mme Zhou Liangrong le 12 mai de ne pas quitter son domicile le lendemain. Le lendemain, plusieurs policiers sont entrés par effraction dans la maison de Mme Zhou tôt le matin, pour lui dire qu'elle serait placée sous surveillance pendant six mois. Deux hommes ont été chargés de la surveiller.

Le même jour, les autorités du faubourg de Nanping se sont rendues au domicile de la sœur de Mme Zhou, Mme Zhou Liangzhi, pour la harceler.

Une autre pratiquante de Chongqing, Mme Yang Qin, 66 ans a été suivie et arrêtée le 13 mai. Les policiers l'ont tenue contre la voiture de la police et lui ont attaché les mains derrière le dos, avec des fils électriques. Ils ont attaché ses mains tellement serrées que les fils lui ont coupé les chairs. Puis la police a saccagé sa maison et l'a emmenée à l'hôpital pour un examen. Le centre de détention a refusé de l'admettre à cause de son hypertension.

Nouvelles séries de sessions de lavage de cerveau

Au cours du mois dernier, les autorités à travers toute la Chine ont donné l'ordre de tenir de nouvelles séries de sessions de lavage de cerveau afin de mettre de la pression sur les pratiquants de Falun Gong pour qu'ils renoncent à leur croyance.

Dans la ville de Cangzhou, province du Hebei, la Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ, en anglais PLAC) a publié un document classifié de sept pages sur une nouvelle campagne. La CAPJ, une agence extrajudiciaire ayant tout pouvoir sur les forces de l'ordre et les autorités judiciaires en Chine, a été chargée d’orchestrer et d’exécuter les politiques de persécution contre le Falun Gong.

La date limite du 15 juin a été donnée pour que les autorités trouvent des lieux pour les sessions de lavage de cerveau. Des chefs religieux, des conseillers psychologiques et d'anciens pratiquants de Falun Gong ayant abandonné la pratique sous la pression ont été recrutés comme intervenants.

Dans la ville de Linyi, province du Shandong, on a rapporté que des agents du Bureau 610, une agence extrajudiciaire, créée spécifiquement pour persécuter le Falun Gong, ont reçu un entraînement pour les préparations des sessions de lavage de cerveau. Certains pratiquants ont reçu des appels téléphoniques et on leur a donné l'ordre d'assister à une ou deux semaines de « sessions d'étude ». Une pratiquante surnommée Gong, quadragénaire, a été emmenée de force de chez elle jusqu'à la session de lavage de cerveau le 10 mai.

Dans la province du Guizhou, les autorités ont poursuivi la campagne « Plan zéro » pour mettre la pression sur les pratiquants afin qu'ils renoncent à leur croyance. De nombreux pratiquants qui ont été arrêtés ces derniers mois, ont été envoyés dans des classes de lavage de cerveau qui se tenaient à l'« Hôtel Qingzhen », où ils ont reçu l'ordre de signer des déclarations de renoncer au Falun Gong.

Mme Wang Huaxiu, une veuve, mère d'un fils atteint de lésions cérébrales, a été harcelée à son domicile par le personnel du comité résidentiel, le 23 mai 2020. Un membre du personnel a menacé de la conduire au « Centre d'études de Qingzhen » si elle ne signait pas une déclaration de renonciation au Falun Gong. Mme Wang a refusé d'obtempérer.

Davantage de cas d'arrestation et de harcèlement

Arrestation du vice-président des finances et de son père

M. Wang Jinzhang, le vice-président des finances du groupe Xinhua distribution, à Shanghai, travaillait seul dans son bureau, le dimanche 31 mai 2020 après-midi, quand un groupe de policiers s'est introduit brusquement par effraction. Ils ont fouillé son bureau et trouvé quelques exemplaires de dépliants sur le Falun Gong. Alors ils l'ont emmené au poste de police pendant qu'un autre groupe de policiers saccageaient son domicile en même temps.

La femme de M. Wang, enceinte de plusieurs mois, s'est rendue au poste de police dans la soirée et a plaidé pour sa libération, mais en vain.

Comme la mère de M. Wang, qui est aussi une pratiquante de Falun Gong, habite actuellement à l'extérieur de la Chine, la police l'a accusé d'avoir des contacts avec « les forces étrangères » pour saboter la Chine. Ils l'ont menacé de vérifier son compte en banque et voir s'il avait reçu des fonds provenant de « forces étrangères ». Ils ont également dit que ce serait considéré comme « un crime organisé », si deux membres d'un ménage étaient trouvés en train de pratiquer le Falun Gong.

M. Wang est actuellement détenu au centre de détention du district de Huangpu.

Forcées de porter des moniteurs de cheville

Deux sœurs dans la province de l'Anhui, Mme Shu Yulan et Mme Shu Yulian, ont été arrêtées le 2 mai, après avoir été suivies par la police pendant qu'elles distribuaient des documents sur le Falun Gong. En raison de leur hypertension artérielle, le centre de détention a refusé de les accepter. La police les a libérées par la suite, mais a donné l'ordre aux sœurs de se présenter au poste de police tous les jours.

Pour restreindre davantage la liberté personnelle des sœurs, la police les a forcées à porter des moniteurs de cheville, qui permettent de les repérer et d'enregistrer leurs conversations chez elles.

Extorsions financières et confiscation

M. Cao Xifeng et sa femme Mme Zhang Xiuli, de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, ont été arrêtés chez eux, le 1er mai. La police a saccagé leur domicile et confisqué leurs livres du Falun Gong, leurs ordinateurs, leurs imprimantes et aussi 50 000 yuans en espèces.

La police a interrogé le couple pendant une journée. Ils les ont battus et giflés au visage quand ils refusaient de répondre aux questions. Comme le centre de détention local a refusé d'accepter le couple à cause de la pandémie de coronavirus, la police les a libérés un jour plus tard. Le couple a depuis, été forcé de vivre éloigné de leur domicile pour éviter davantage de persécution.

Mme Wang Biansheng, 71 ans, une habitante de la ville de Hejian, province du Hebei, a été arrêtée le 13 mai parce qu'elle était en train de parler du Falun Gong. Quand sa famille a essayé de lui porter secours, la police lui a extorqué 20 000 yuans, mais elle est toujours détenue dans un hôtel local au moment de la rédaction du présent article.

Des personnes âgées arrêtées pour avoir étudié ensemble les enseignements du Falun Gong

Dans l'après-midi du 11 mai, un groupe de 20 policiers se sont introduits par effraction au domicile de Mme Hou Yuelan, dans le canton de Liangshan, province du Shandong. Mme Hou, une septuagénaire, était en train d'étudier les livres de Falun Gong avec sept autres pratiquantes, y compris Mme Fan, une nonagénaire ; Mme Qi Guie, une quinquagénaire et sa mère, une octogénaire ; Mme Li Xiangshen, une septuagénaire, Mme Wang Guirong, une quinquagénaire et Mme Chen Qiuxiang, une autre quinquagénaire. Le nom d'une autre pratiquante est inconnu.

Alors que les huit pratiquantes ont été libérées vers 1 h du matin, la police les a convoquées au poste de police pendant la journée, a saccagé leurs logements et les a détenues jusqu'à 20 h.

Un homme de 66 ans est arrêté en raison de sa croyance et sa famille se fait harceler

M. Chen Shuyi, 66 ans du canton de Laishui, dans la province du Hebei, a été arrêté le 25 mai 2020 à son domicile en raison de sa croyance dans le Falun Gong. La police a également emmené sa belle-fille, Mme Yang Cuiling, au poste de police local pour l'interroger.

La police a trompé le fils de M. Chen, M. Chen Shuai, pour qu'il se rende au poste de police, où ils l'ont interrogé sur l'endroit où son père avait obtenu les documents de Falun Gong. Il était si nerveux et effrayé qu'il s'est évanoui. Sa femme et lui ont été relâchés dans la soirée.

L'après-midi de son arrestation, M. Chen (le père) a été emmené au centre de détention de Laishui et placé en détention pénale. Sa famille a reçu son avis de détention le 2 juin. Les autorités auraient envoyé son ordinateur à Pékin afin qu'il soit décrypté dans le but d'obtenir des preuves permettant d'engager des poursuites contre lui.

Le lendemain de son arrestation, la police a harcelé Mme Yang chez elle et son mari au travail. Ils ont également installé une caméra de surveillance à l'extérieur de leur domicile. Un agent est resté dehors pour les surveiller. Les jeunes parents et leur fils, qui est en âge d'aller à la maternelle, sont maintenant obligés de vivre loin de chez eux pour se cacher de la police.

Une mère célibataire arrêtée pour sa croyance. Son fils a été interrogé et battu par la police

Après qu'une habitante de la ville de Changsha, province du Hunan, a été arrêtée pour sa croyance dans le Falun Gong, la police a aussi visé son fils de 19 ans et l'a interrogé.

Mme Chen Yanjun, 51 ans, a été arrêtée vers 17 h le 8 mai 2020 après que quelqu'un a signalé qu'elle parlait du Falun Gong aux gens. La police l'a ramenée chez elle à 22 h. Les agents ont confisqué ses livres de Falun Gong et des documents connexes. La police a aussi arrêté son fils, M. Zhuang Yongbin, et l'a emmené au poste de police.

La police a interrogé Mme Chen et son fils toute la nuit dans des locaux séparés. Quand Mme Chen a demandé à aller aux toilettes, les agents ne l'ont pas laissée y aller et ont attaqué verbalement le Falun Gong. Ils l'ont menacée sur la sécurité de son fils pour la forcer à répondre à leurs questions.

Comme M. Zhuang s'était montré quelque peu ému pendant l'interrogatoire, la police l'a giflé. Ses mains ont été blessées après avoir été menottées pendant plus de 10 heures.

M. Zhuang a été libéré le 10 mai, aux environs de 1 h du matin. Ayant passé 27 heures en détention, il était encore traumatisé et effrayé après quelques jours.

La police a placé Mme Chen en détention criminelle le 10 mai. Elle est actuellement détenue au centre de détention no 4 de la ville de Changsha.

Arrêtée à nouveau moins de dix mois après avoir purgé un an de prison

Moins de dix mois après avoir terminé sa peine d’un an pour sa pratique du Falun Gong, Mme Cai Xinou a été arrêtée à nouveau pour sa croyance. Son mari, atteint d’une maladie cérébrale, est maintenant seul à la maison, et a du mal à prendre soin de lui-même.

Vers 17 heures le 14 mai 2020, un groupe de policiers a coupé l’électricité de Mme Cai et l’a arrêtée lorsqu’elle est allée dans le couloir de son immeuble pour vérifier le compteur d’électricité. La police s’est ensuite introduite chez elle et a confisqué les documents liés au Falun Gong. La police aurait visé Mme Cai après l'avoir vue distribuer des documents de Falun Gong par le biais de caméras de surveillance.

Le lendemain, cette femme âgée de 55 ans a été placée en détention. Elle a mené une grève de la faim pendant plus d’une semaine pour protester contre la persécution.

Avant sa dernière arrestation, Mme Cai avait purgé quatre peines de camp de travail pour un total de six ans et demi, et un an de prison pour avoir maintenu sa croyance.

Pendant qu’elle purgeait sa peine de prison, les gardiens ont refusé de fournir des soins médicaux à Mme Cai, malgré une fracture de la jambe gauche causée par une chute avant son arrestation le 30 juillet 2018. Sa jambe gauche est devenue paralysée et elle n'a pas pu la bouger pendant un mois.

Faire face à des poursuites judiciaires pour avoir distribué des documents de Falun Gong

Le 4 mai 2020, Mme Chen Yawen de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, a remis à une personne une carte avec un QR code permettant d'accéder à des renseignements non censurés sur la pandémie, mais cette personne l'a retenue et signalée à la police.

Lorsque Mme Chen a refusé de répondre aux questions de la police, ils ont menacé de marcher sur la photo du fondateur du Falun Gong. Les policiers ont également recueilli de force ses empreintes digitales et lui ont fait mettre de force son empreinte digitale sur le dossier de l’interrogatoire lorsqu’elle a refusé de le signer.

La police a confisqué les documents liés au Falun Gong et l’ordinateur familial chez Mme Chen. Ils ont également arraché les autocollants qui se trouvaient sur son mur et sur lesquels on pouvait lire : « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Mme Chen a été libérée l’après-midi suivant.

Mi-mai 2020, M. Qi Yanming, âgé de 57 ans, a distribué des documents d'information sur le Falun Gong dans un quartier résidentiel. Il a été remarqué par deux résidents, qui l'ont approché et l'ont battu. Ils l'ont ensuite emmené de force au poste de police local. La police a saccagé son domicile et son magasin de vêtements. Son ordinateur et son imprimante ont été confisqués.

En raison de l'épidémie, le centre de détention local a refusé de l'accepter et il a été libéré sous caution. La police a récemment présenté son affaire au parquet de la ville de Jilin, et il risque des poursuites en justice pour sa croyance.

Une fillette de neuf ans harcelée par les autorités pour avoir affiché des informations sur le Falun Gong

Alors que la ville de Chibi, province du Hubei, était confinée pendant l'épidémie de coronavirus, une fillette de neuf ans a affiché dans son quartier des autocollants contenant des informations sur les personnes qui se sont rétablies du virus en récitant les formules « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Pour cette raison, le 6 mai 2020, elle a été harcelée par les autorités, qui ont également menacé de les arrêter, elle et sa mère.

Les policiers ont frappé à la porte de la maison de la fillette. Ils ont montré à sa mère, Mme Yang Zhenhuan, la photo de l'enfant en train de coller les autocollants et ont pris leurs livres de Falun Gong. Ils ont menacé d'arrêter la fillette et sa mère. L'enfant a été traumatisée et a souvent pleuré après le départ des policiers.

De nombreux parents de la famille, qui ont été influencés par la propagande diabolisante du régime communiste contre le Falun Gong, ont réprimandé les parents de la fillette pour lui avoir « appris à faire de mauvaises choses ».

Des pratiquants octogénaires et nonagénaires harcelés

À la mi-mai, M. Zhao Qian, 92 ans, professeur d'université à la retraite de la ville de Yinchuan, province du Ningxia, a été harcelé à son domicile et emmené au poste de police pour y être interrogé.

Le 12 mai, M. You Jun, 91 ans, un habitant de la ville de Guiyang, province du Guizhou, a été harcelé par des policiers. La police a confisqué son imprimante et a ensuite demandé à deux personnes de rester à l'extérieur de son immeuble pour le surveiller.

Le 23 mai, trois policiers en civil ont tenté d'ouvrir la porte de Mme Suo, une habitante de la ville de Shenyang, dans la province du Liaoning. Mme Suo, âgée de 80 ans, pensait que c'était son fils. Lorsqu'elle a ouvert la porte, les policiers se sont enfuis, laissant les outils près de sa porte.

Mme Suo a appelé son fils et lui a raconté l'incident. Mais dès que son fils est arrivé, les trois policiers en civil l'ont suivi jusqu'à l'intérieur du domicile de Mme Suo. Ils se sont identifiés comme étant de la police et ont dit que quelqu'un avait signalé que Mme Suo pratiquait le Falun Gong. Ils ont tenté d'arrêter Mme Suo, mais ont cédé quand son fils a parlé en sa faveur.

Voir aussi :

Entre janvier et mai 2020, 107 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance

En avril 2020, 1178 pratiquants de Falun Gong ont été ciblés pour leur croyance

89 pratiquants de Falun Gong condamnés en raison de leur croyance entre janvier et avril 2020

En mars 2020, 747 pratiquants de Falun Gong ciblés pour leur croyance

Pendant le confinement dû au coronavirus, 33 pratiquants de Falun Gong condamnés en Chine pour leur croyance

La persécution du Falun Gong continue en Chine malgré la pandémie de coronavirus

En janvier 2020, 194 pratiquants de Falun Gong visés pour leur croyance

Les tribunaux du régime communiste chinois condamnent 193 pratiquants de Falun Gong alors que le nouveau coronavirus explose

Traduit de l'anglais