(Minghui.org) Pendant neuf ans, on a suspendu la pension d'une professeure d'université de 82 ans à la retraite en raison de sa croyance dans le Falun Gong, une discipline du corps et de l'esprit persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Mme Tang Xuzhen était maître de conférence en pathologie anatomique à l'Université de médecine du sud-ouest de la ville de Luzhou, province du Sichuan. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996 et attribue à cette pratique la guérison de son cancer nasopharyngé et de nombreuses maladies chroniques, notamment une gastrite fongique, une hépatite, une cholécystite et une néphrite.

Afin de pouvoir mieux aider ses patients, elle faisait souvent des heures supplémentaires sans être payée. Son dévouement et son expertise lui ont valu le respect des spécialistes, des membres du personnel médical et des patients. Même après son départ à la retraite, son employeur l'a réembauchée.

La pratique du Falun Gong a également profité à sa famille. Son mari, atteint de tuberculose, d'une maladie de peau et d'une hépatite B, a été libéré de toute pathologie. Étant témoin des miracles du Falun Gong, Mme Tang a refusé de renoncer à sa croyance et a persisté à raconter son expérience une fois que le régime communiste a ordonné la persécution de la pratique en 1999.

En raison de ses efforts pour défendre le Falun Gong, Mme Tang a été arrêtée et détenue à maintes reprises. Elle a purgé deux ans dans un camp de travail et trois ans et demi en prison. En plus de la détresse mentale et des violences corporelles qu'elle a subies en détention, les autorités ont extorqué des dizaines de milliers de yuans à Mme Tang. Ses enfants ont été rétrogradés et envoyés dans des régions éloignées pour y travailler.

Fin 2009, quand Mme Tang a été condamnée à trois ans et demi de prison pour avoir parlé du Falun Gong à des gens, l’Université de médecine du Sud-ouest a suspendu sa pension. Les responsables de l'université ont déclaré qu'ils rétabliraient sa pension si elle écrivait une déclaration de renoncement au Falun Gong. Un fonctionnaire en particulier a affirmé que l'argent du Parti communiste chinois ne pouvait pas être donné à des personnes qui sont contre le Parti. Mme Tang a refusé d'obtempérer, car elle n'avait enfreint aucune loi en exerçant son droit à la liberté de croyance. En outre, elle avait gagné ses prestations de retraite grâce à des années de travail acharné, et ce n'était pas le PCC qui finançait sa pension.

Le 9 octobre 2016, Mme Tang s'est rendue à l'université pour demander le rétablissement de sa pension. Le personnel de sécurité l'a traînée en bas des escaliers malgré son âge avancé et l'a ensuite dénoncée à la police. Plusieurs policiers sont rapidement arrivés et l'ont encerclée. Lui tenant la tête et les bras, ils l'ont emmenée au poste de police. Elle a été interrogée jusqu'à 20 heures. Les policiers lui ont piqué le doigt et l'ont forcée à apposer ses empreintes digitales sur le procès-verbal de l'interrogatoire. Les documents de Falun Gong qu'elle avait dans son sac à main ont été confisqués.

À partir de ce moment-là, la direction de l'université a refusé d'autoriser Mme Tang à remettre les pieds sur le campus.

Mme Tang s'était également rendue au bureau local des pétitions pour demander justice, mais en vain.

Le 3 juin 2020, Mme Tang est retournée à l'université. Avant d'arriver au portail de l'école, elle a été arrêtée par le personnel de sécurité. Ils ne lui ont pas permis d'aller plus loin, disant qu'elle n'avait pas de rendez-vous. Mme Tang a demandé s'ils pouvaient l'aider afin que la direction de l'école soit informée de sa demande, mais ils ont répondu que rencontrer la direction de l'école serait comme rencontrer Xi Jinping, le dirigeant du Parti communiste, et que tout le monde ne peut pas les rencontrer selon leur bon vouloir.

Alors qu'ils parlaient, trois policiers sont arrivés. Dès leur arrivée, ils ont commencé à filmer Mme Tang. Avec le personnel de sécurité, les policiers ont poussé Mme Tang hors de l'école.

Voir aussi en anglais :

The Persecution of Ms. Tang Xuzhen, Associate Professor from Luzhou Medical College, Sichuan Province

Ms. Tang Xuzhen, a Retired Associate Professor from Luzhou Medical Institute, Secretly Sentenced

Traduit de l'anglais