(Minghui.org) Le 3 décembre 2020, deux femmes de la ville de Baoding, dans la province du Hebei, ont été arrêtées pour avoir distribué des informations sur le Falun Gong. La police a interrogé et torturé Mme Yin Shufen, 61 ans, et Mme Tian Yanhong, 56 ans, au point qu'elles ont vomi du sang et ont eu des convulsions. La police les a relâchées trois jours plus tard uniquement parce que le centre de détention local a refusé de les accepter.

Depuis que le régime communiste chinois a lancé en juillet 1999, la persécution du Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale, les pratiquants de Falun Gong en Chine sont constamment en danger d'être harcelés, arrêtés et torturés pour avoir voulu maintenir leur croyance, ou diffuser des informations à ce sujet.

Interrogatoire et extorsion

Le chef de la police, Li Chao, et trois autres policiers du poste de police du bourg de Bailong ont interrogé Mme Yin et Mme Tian en l'absence de leur avocat. Ils ont demandé qui avait fabriqué les documents sur le Falun Gong qu'elles devaient distribuer. Les pratiquantes n'ont pas répondu à la question, mais ont fait valoir le fait que pratiquer le Falun Gong était leur droit constitutionnel. Outré par leur réponse, Li a crié : « Jetez-les dans les cages ! »

Li a ordonné à ses policiers d'emmener les deux femmes à l'hôpital pour des examens de santé. Les vestes des deux pratiquantes ont été déchirées lorsqu'elles ont résisté à la police.

Lorsque les familles des deux pratiquantes se sont rendues au poste de police plus tard dans la journée, Li leur a fait signer l'avis de détention des pratiquantes et rédiger des déclarations pour condamner le Falun Gong. Il a également extorqué 1000 yuans à chaque famille.

Maltraitées à l'hôpital

Les pratiquantes ont été testées pour la Covid-19 dans un hôpital, avant d'être emmenées dans un autre hôpital pour un examen sanguin et cardiaque. Comme les pratiquantes ont refusé de coopérer pendant les tests, Li a constamment demandé aux agents de les traiter sévèrement. Suivant ses instructions, les policiers ont retenu les deux femmes et les ont ensuite déposées sur des brancards pour qu'elles soient transportées dans des salles différentes pour divers tests. Selon les mots de Li : « Ne les battons pas et ne leur causons pas de blessures externes. Il suffit de les laisser tomber sur les brancards comme ça et cela ne causera aucune blessure visible. » Lorsqu'un médecin a demandé à la police d'aller plus lentement en poussant les brancards sur le seuil d'une porte, les agents ont répondu : « Plus le trajet est accidenté, mieux c'est ! Elles [en parlant des deux pratiquantes] n'ont pas peur des bosses ! »

Li a également demandé qu'un médecin résident fasse une prise de sang à Mme Yin. Lui et ses agents ont maintenu ses bras et lui ont couvert le visage avec sa chemise. Ils ont demandé au médecin de lui faire un prélèvement de sang supplémentaire et de ne rien faire pour aider à arrêter le saignement.

Le médecin a piqué le bras de Mme Tian à trois reprises pour lui faire la prise de sang. Quelques jours plus tard, son bras était toujours couvert de bleus. Lorsque le policier l'a jetée sur le brancard, elle a eu des vertiges et a failli s'évanouir.

Interrogatoire et humiliation

Après la tourmente à l'hôpital, les pratiquantes ont été conduites au Bureau de la sécurité publique du district de Mancheng. Les agents les ont traînées hors de la voiture, jusqu'au sous-sol, et les ont installées sur des chaises defer. Elles ont été enchaînées à la chaise et torturées. À la suite de ces tortures, Mme Yin a commencé à avoir des haut-le-cœur et les bras de Mme Tian n'arrêtaient pas de se contracter. Les accusant de jouer la comédie, un policier a traîné Mme Tian par sa chemise et l'a jetée à l'entrée du sous-sol. Sa chemise a été remontée jusqu'à la tête, la laissant allongée sur le sol froid, torse nu, jusqu'à ce qu'un responsable du village arrive et l'aide à se relever.

Reconstitution de torture : attachée sur une chaise d'interrogatoire

Lorsque les pratiquantes ont plus tard demandé à utiliser les toilettes, les agents les ont traînées dans une cour et les ont obligées à faire leurs besoins devant six agents masculins.

Tortures et vomissements de sang au centre de détention

Vers 22 heures, les pratiquantes ont été transportées jusqu'à un centre de détention. Les agents ont jeté Mme Yin sur une chaise, puis ont jeté Mme Tian sur elle. Lorsque les pratiquantes se sont plaintes auprès de Chen Yonghui, le directeur du centre de détention, que la police les avait obligées à se soulager devant des agents masculins, Chen a répondu : « C'est normal. Quel est le problème ? »

Après trois jours de détention, le 6 décembre, Mme Tian a commencé à avoir des spasmes et à vomir du sang. Mme Yin a également vomi du sang. Cet après-midi-là, la police a informé les familles des pratiquantes qu'elles devaient venir les chercher au centre de détention.

Lorsque les membres des deux familles sont arrivés, Li les a faits attendre une heure et a demandé à d'autres agents de les prendre en photo sans leur autorisation. Li a ensuite menacé de les arrêter s'ils pratiquaient le Falun Gong. Les familles sont parties en ayant compris que la police n'avait pas l'intention de relâcher les pratiquantes.

Après le départ des familles, les pratiquantes ont entendu un membre du personnel du centre de détention crier après Li, disant qu'il n'était pas d'accord avec lui et qu'il voulait que les pratiquantes sortent de là.

Lorsque les familles des pratiquantes étaient sur le chemin du retour, elles ont reçu un appel du poste de police leur demandant de retourner au centre de détention pour récupérer les pratiquantes. Les pratiquantes sont rentrées chez elles ce soir-là.

Pratiquer le Falun Gong a sauvé la vie des pratiquantes

Les deux pratiquantes souffraient de nombreuses maladies chroniques avant de commencer à pratiquer le Falun Gong. La pratique les a aidées à se rétablir.

La mari de Mme Tian la frappait et avait des relations extraconjugales. Elle se faisait tellement de soucis que même les somnifères ne pouvaient pas l'aider à s'endormir. Elle a eu des dépressions nerveuses, des problèmes digestifs, de l'anémie et des problèmes gynécologiques. Bien qu'elle ait divorcé et se soit remariée, sa nouvelle belle-mère la méprisait et elles avaient de nombreux conflits. Pendant ce temps, Mme Tian souffrait de sa mauvaise santé et se rendait fréquemment à l'hôpital.

En 2004, alors qu'elle prenait soin de son père atteint par un cancer, Mme Tian a été initiée au Falun Gong et à ses enseignements. Elle s'identifiait aux principes et a décidé d'apprendre la pratique. Toutes ses maladies ont disparu avant même qu'elle s'en rende compte, elle est également devenue plus prévenante et a résolu tous les conflits avec sa nouvelle famille.

Auparavant, Mme Yin souffrait d'un gonflement au niveau du ventre et de douleurs thoraciques. Ses membres lui faisaient terriblement mal à cause d'œdèmes sévères. Du fait de la douleur, elle était fatiguée et avait mauvais caractère. Les médicaments qu'elle prenait, ainsi que les traitements d'acupuncture dont elle a bénéficié n'ont apporté aucun soulagement.

Après vingt ans de souffrance, une de leurs amies lui a recommandé le Falun Gong. Elle est allée au site de pratique et a écouté les autres pratiquants lire le Zhuan Falun, le livre principal du Falun Gong. En écoutant, elle a décidé de vivre sa vie selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Sa douleur et ses souffrances ont disparu graduellement.

Traduit de l'anglais