(Minghui.org) Mme Guo Xiuying, 60 ans, qui habite la ville de Suining, dans la province du Sichuan, a été arrêtée le 11 septembre 2020 pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. Elle a reçu des décharges électriques trois jours de suite au centre de détention de Yongxing. Elle est devenue extrêmement faible à la suite des électrochocs.

En raison de sa croyance, Mme Guo a subi de multiples épisodes de détention et de torture au cours des vingt et une dernières années. Vous trouverez ci-dessous un récit de sa récente persécution.

Mme Guo est allée parler du Falun Gong devant une communauté locale fermée dans la ville de Suining le matin du 11 septembre 2020. Deux policiers en civil l'ont interpellée et ont rassemblé des agents de renfort sur les lieux. Les policiers du poste de police de la rue Fuyuan l'ont menottée et l'ont traînée dans un véhicule de police.

Au poste de police, elle a été fouillée au corps et emmenée à l'hôpital local pour un test de dépistage du virus du PCC (le nouveau coronavirus nommé d'après le Parti communiste chinois). Pendant sa période de détention de quinze jours, elle a refusé de signer le document. Elle a préféré parler du Falun Gong à la police et lui a demandé de ne pas prendre part à la persécution. Elle a ensuite été emmenée au centre de détention de Yongxing et une fois de plus à l'hôpital pour un examen physique complet.

Le lendemain matin, elle était malade et incapable de sortir de son lit pour l'appel. Le garde Xu Zhi'an l'a traînée hors de son lit et dans la salle d'interrogatoire. Il lui a interdit de dormir pendant la journée et l'a forcée à porter un uniforme et à participer à l'appel.

Lorsqu'elle lui a expliqué qu'elle se sentait mal, Xu a refusé de l'écouter et l'a punie en la forçant à s'asseoir sur un petit tabouret pendant une longue période. Alors qu'elle résistait à l'ordre, Xu a pris une matraque électrique et a commencé à choquer ses jambes et ses bras. Au bout d'un certain temps, Xu, fatigué, a donné le bâton à un autre garde, Jiang Bo, pour qu'il continue, tout en menaçant de la pendre par les poignets.

Illustration de torture : s'asseoir sur un petit tabouret sans bouger pendant une longue période

Elle a ensuite été ramenée dans sa cellule et forcée à s'asseoir sur un petit tabouret pendant une longue période. Cela lui a causé une douleur insupportable dans les fesses après deux jours dans cette position assise. Comme elle ne pouvait pas sortir du lit, elle est restée couchée pendant l'appel du matin. Les gardes Xu et Jiang ont pris deux matraques électriques et l'ont choquée dans son lit. Ils l'ont traînée hors du lit et ont continué à la choquer. Puis ils l'ont forcée à porter l'uniforme des détenus. Lorsqu'elle a résisté, les deux gardiens l'ont traînée jusqu'à un poteau à l'extérieur et l'y ont menottée jusqu'à l'heure du déjeuner.

Les deux gardes l'ont à nouveau choquée avec des matraques électriques après le déjeuner. Mme Guo s'est évanouie sous l'effet d'une douleur extrême et est devenue incontinente. Après avoir repris connaissance, elle a demandé aux gardes de lui permettre de changer son pantalon mouillé. Les gardes ont refusé et l'ont à nouveau menottée, tout en la giflant plusieurs fois au visage.

Le lendemain, l'état de Mme Guo s'est aggravé et elle était extrêmement affaiblie par les décharges électriques et les mauvais traitements. Lorsque les gardes l'ont vue allongée dans son lit, ils l'ont forcée à se lever, à porter l'uniforme et à s'asseoir sur un petit banc. Lorsque Mme Guo a refusé d'obtempérer, les gardes sont venus avec trois matraques et lui ont prodigué des décharges électriques avec sauvagerie.

Puis ils l'ont traînée dehors, l'ont menottée par-derrière à un poteau et l'ont choquée sur tout le corps. La torture a continué dans l'après-midi. Elle transpirait abondamment à cause de la douleur et a failli s'évanouir à nouveau.

Le troisième jour, elle a perdu conscience à cause de la même torture alors qu'elle était menottée au poteau.

Trois jours de décharges électriques continuelles ont laissé Mme Guo très faible, incapable de parler et de marcher, et mentalement désorientée. Ce n'est qu'après avoir vu son état extrêmement préoccupant que les gardes ont mis fin à la torture.

Mme Guo a demandé à être libérée immédiatement. Mais les gardes voulaient négocier certaines conditions en échange de sa libération. Elle a refusé.

Le 26 septembre 2020, après quinze jours de détention, le gardien Luo Li l'a traînée dans une pièce, l'a prise en photo et lui a ordonné de signer le document de libération. Lorsqu'elle a remarqué que le document contenait des mots calomnieux sur le Falun Gong, elle a refusé de le signer. Par conséquent, les gardes l'ont ramenée dans sa cellule. Finalement, son mari est venu au centre de détention et l'a ramenée chez elle.

Traduit de l'anglais