(Minghui.org) Une femme de 70 ans de la ville de Jilin, dans la province du Jilin, a été condamnée à un an de prison avec un an de probation pour avoir distribué des documents d’information sur sa croyance dans le Falun Gong, une méthode pour raffiner l’esprit et le corps que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. La police a fabriqué des preuves contre Mme Zhao Xin et l’a torturée au centre de détention local. Elle a souffert d’une mauvaise santé après sa libération, mais les autorités ont continué à la harceler et lui ont ordonné de renoncer au Falun Gong.
Vous trouverez ci-dessous le compte rendu personnel de Mme Zhao Xin.
Après le début de la pandémie à Wuhan, j’ai lu l’histoire de deux médecins qui avaient contracté le virus. Alors que leur vie était en danger, ils ont récité les phrases de bon augure « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » et ils ont rapidement récupéré.
Le 16 août 2020, espérant faire connaître l’histoire et les bienfaits du Falun Gong à un plus grand nombre de personnes, j’ai apporté quelques livrets contenant l’histoire et des informations sur le Falun Gong sur le marché des agriculteurs. Avant que je puisse distribuer les livrets, deux personnes m’ont attrapée par-derrière. Ils ont dit qu’ils étaient de la police et qu’il était illégal pour moi de distribuer des documents sur le Falun Gong.
Aucun d’eux ne portait d’uniformes de police. L’un d’eux a brandi un petit badge devant moi, mais je n’ai pas vu clairement ce que c’était. J’ai essayé de les raisonner. Ils m’ont dit : « Nous appliquons la loi par la violence. Nous ne voulons pas vous écouter. »
Après avoir été emmenée au poste de police de Changchunlu, j’ai appris que l’un des agents était Wang Quan. Comme je refusais de les laisser me prendre en photo, ils m’ont attrapé les cheveux et m’ont frappé la tête contre le mur. J’étais très étourdie et j’ai dû m’accroupir. Puis un autre policier est venu et a poussé mon épaule contre le mur. Il a menacé de me casser le bras si je n’obtempérais pas.
Par la photo qu’ils ont prise de force de moi, la police a trouvé mon numéro d’identification et mon adresse dans sa base de données. Ils ont mis mon domicile à sac et ont confisqué 20 livres de Falun Gong, 32 exemplaires de l’Hebdomadaire Minghui et d’autres objets personnels.
L’agent Wang a diffamé le Falun Gong et a dit que c’était la politique nationale d’arrêter les pratiquants de Falun Gong. J’ai répondu qu’aucune loi ne criminalise le Falun Gong en Chine et que je n’ai rien fait de mal. Wang a répondu qu’ils sont l’agence nationale de lutte contre la violence et qu’ils exécuteraient tout ordre donné d’en haut.
Dans le dossier qui a été soumis au parquet, j’ai été accusée de « saper l’application de la loi avec une organisation sectaire », un prétexte habituel utilisé contre le Falun Gong. Wang a également fabriqué un enregistrement de mon interrogatoire et le nombre de documents relatifs au Falun Gong qui m’ont été confisqués, ces deux éléments ayant été inclus dans les preuves de l’accusation.
J’ai ensuite été emmenée au centre de détention de la ville de Jilin. À la suite des tortures subies là-bas, j’ai développé une hypertension dangereusement élevée et des problèmes cardiaques. Je ne disposais que de quinze minutes pour chaque repas et la nourriture non consommée était enlevée lorsque le temps était écoulé. La nourriture était habituellement un morceau de gâteau de farine de riz et une soupe de feuille verte et rien d’autre. J’avais constamment mal à l’estomac et j’avais souvent du sang dans mes selles. La nuit, l’endroit où j’étais autorisée à dormir ne faisait qu’un pied de large et il était difficile de s’allonger. Pendant la journée, j’étais soumis à de longues heures de torture physique.
À l’instigation des gardiens, de nombreux détenus ont participé à notre persécution, nous les pratiquants. Ils ne se souciaient pas de notre condition physique et nous torturaient tant que nous respirions encore. Si nous essayions de les persuader de ne pas participer à la persécution, ils intensifiaient la torture.
J’ai ensuite été mis en examen par le parquet du district de Chuanying. Le 18 décembre 2020, après quatre mois de détention, j’ai été condamnée à un an avec un an de probation par le tribunal du district de Chuanying.
Selon la loi chinoise, ma peine devait prendre fin un an après le jour de mon arrestation, mais les autorités l’ont prolongée de quatre mois sans aucune explication.
J’ai souffert de symptômes persistants en rentrant chez moi. J’avais constamment du sang et du pus dans mes selles. J’avais l’habitude de m’occuper de mon mari, qui souffre d’une grave maladie cardiaque et d’hypertension artérielle. Mais, vu mon état, mes enfants ont quitté leur emploi et sont restés à la maison pour s’occuper de nous deux.
Le gouvernement n’a jamais offert d’aide à ma famille, malgré les difficultés auxquelles nous sommes confrontés. Pourtant, quelques membres du personnel du bureau local de la justice m’ont harcelée en septembre 2021 et m’ont ordonné d’écrire une déclaration pour renoncer au Falun Gong.
Informations sur les responsables de la persécution :
Wang Quan (王权), agent du poste de police de Changchunlu : +86-13644470021
Bai Yan (白岩), policier de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Jilin : +86-18843227866
Jiang Naiai (姜乃嫒), procureur du parquet du district de Chuanying : +86-17604420789, +86-432-64827317
Li Zhongcheng (李忠诚), juge au tribunal du district de Chuanying : +86-13704316606, +86-432-62404967
(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)
Voir aussi :
Une femme de 69 ans a des problèmes médicaux en détention et fait l’objet de poursuites pénales pour avoir diffusé des informations sur sa croyance
Traduit de l’anglais
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