(Minghui.org) Lors de l’audience d’un procès intenté à une femme de la ville de Guangzhou, province du Guangdong, pour sa croyance dans le Falun Gong, ses avocats ont accusé les autorités d’imposer une persécution politique à leur cliente tout en négligeant leur devoir de servir la justice.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.
Mme Ye Xiaobing
Mme Ye Xiaobing, une gestionnaire des opérations âgée de 38 ans, travaillait chez elle le 24 avril 2020 lorsqu’un groupe de policiers a ordonné à la gestion immobilière locale d’ouvrir la porte de son appartement. La police a fouillé ses pièces et l’a arrêtée sous prétexte qu’elle avait des livres et des documents de Falun Gong. Son ordinateur, son imprimante et ses documents de Falun Gong ont été confisqués.
Le lendemain, Mme Ye a été emmenée au centre de détention no 2 de l’agglomération de Guangzhou et a été mise en quarantaine pendant une vingtaine de jours, avant d’être transférée au centre de détention du district de Tianhe.
Le 25 mai, le parquet du district de Tianhe a approuvé son arrestation. Le 11 août, la police a soumis son dossier au parquet du district de Haizhu, lequel est désigné pour traiter toutes les affaires concernant le Falun Gong dans l’agglomération de Guangzhou. Elle a été inculpée en novembre 2020 et son dossier a été transmis au tribunal du district de Haizhu.
Lorsque Mme Ye a comparu devant le tribunal après un an et demi de détention, le 12 octobre 2021, le procureur l’a accusée d’avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong. Elle a expliqué qu’elle espérait seulement que les gens connaissent la vérité à propos du Falun Gong et de la pandémie, afin qu’ils puissent mieux se protéger.
Les deux avocats de Mme Ye ont fait valoir que le procureur n’avait pas justifié ses allégations à l’encontre de leur cliente – à savoir : « saper l’application de la loi au moyen d’une organisation de culte », prétexte standard utilisé contre les pratiquants de Falun Gong. Les avocats ont ajouté qu’aucune loi ne criminalise le Falun Gong en Chine et que leur cliente n’aurait jamais dû être poursuivie pour avoir exercé son droit constitutionnel de pratiquer sa croyance afin d’être une meilleure personne.
Les avocats ont également souligné que la police avait arrêté Mme Ye le 24 avril, à 10 h du matin, mais selon l’acte d’accusation, la police aurait reçu une information concernant la distribution de documents par Mme Ye le même jour à 22 h 33.
Les avocats ont poursuivi en disant que la police avait perquisitionné le domicile de Mme Ye sans montrer de papiers d’identité ou de mandat de perquisition. Bien que la police ait indiqué avoir rempli immédiatement la liste d’items confisqués entre autres documents, Mme Ye ne les a jamais vus faire avant de quitter son domicile. La police n’ayant fourni aucune autre preuve à l’appui de leur affirmation, les avocats ont fait valoir qu’il est possible que la police ait fabriqué les documents pour cibler, a posteriori, leur cliente.
Les avocats ont précisé dans leur déclaration finale que toutes les affaires contre les pratiquants de Falun Gong sont des persécutions politiques au nom de la loi. La lutte politique contre le Falun Gong, ordonnée par le Parti communiste chinois et coordonnée par la sécurité publique et le pouvoir judiciaire, dépasse largement le cadre de la loi. Les procureurs et les juges, qui sont soutenus par les contribuables, ont été transformés en armes politiques pour persécuter les bonnes personnes et ont renié leur identité de représentants de la justice. Malgré l’appareil national mobilisé pour persécuter le Falun Gong, ses pratiquants n’ont fait que devenir plus résistants après avoir enduré vingt-deux années de répression. D’innombrables nouveaux venus ont également rejoint la pratique dans le monde entier.
« Le bien triomphera sûrement du mal et chacun est confronté à un choix qui déterminera son propre avenir », ont déclaré les avocats.
Informations sur les responsables de la persécution
Liu Ying (刘颖), président du tribunal de district de Haizhu : +86-20-83005567, +86-18126766669
Xu Jiexia (许洁霞), procureur du parquet du district de Haizhu : +86-15818188031
Liu Junze (刘俊泽), agent du poste de police de Tianhenan : +86-15817009541
(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)
Voir aussi :
Une femme du Guangdong poursuivie en justice pour sa croyance
Traduit de l’anglais
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