(Minghui.org) Dans le cadre de la campagne de lavage de cerveau de deux prisons de la province du Guangdong — la prison de Beijiang dans la ville de Shaoguan et la prison de Sihui dans la ville de Sihui — de nombreux pratiquants de Falun Gong emprisonnés pour leur croyance reçoivent l’ordre d’écrire des déclarations de renoncement au Falun Gong et des déclarations selon lesquelles ils vont étudier le bouddhisme. Ceux qui résistent au lavage de cerveau sont battus, privés de sommeil pendant de longues périodes et contraints à manger de la nourriture additionnée de substances inconnues.
Depuis 1999, date à laquelle le régime communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong, une discipline spirituelle et méditative ancestrale, une grande partie de la campagne visant à éradiquer le Falun Gong de Chine consiste à laver le cerveau des pratiquants et à anéantir leur foi.
Outre l’incarcération physique et la torture, les autorités ont également recours à un large éventail de tactiques douces dans la guerre contre cette spiritualité, notamment le lavage de cerveau, l’ordre donné aux pratiquants de signer des déclarations de renoncement à leur croyance, ainsi que l’obligation d’étudier des documents d’autres religions, y compris le bouddhisme.
Lavage de cerveau par le bouddhisme
La torture brutale, la coercition et le lavage de cerveau avec les théories du communisme et de l’athéisme n’ont pas réussi à détruire la croyance des pratiquants de Falun Gong au cours de ces dernières années. La Commission des affaires politiques et juridiques de la province du Guangdong, le département judiciaire et le bureau de l’administration pénitentiaire se sont rendu à l'évidence, et ont donc modifié leur plan. Comme suggéré par des collaborateurs (d’anciens pratiquants de Falun Gong qui ont abandonné leur croyance), les enseignements bouddhiques sont utilisés pour ébranler la croyance des pratiquants.
La prison de Beijiang a dépensé plus de 27 000 yuans en septembre 2020 pour un achat de livres, la majorité d’entre eux étant des écritures du bouddhisme. La prison a également acquis des DVD d’enseignements bouddhiques auprès d’un monastère.
Dans la prison de Beijiang comme dans celle de Sihui, sous une pression intense, les pratiquants sont contraints d’apprendre le bouddhisme. Dans les lieux où se déroulent les séances de lavage de cerveau, les murs sont recouverts du mantra Shurangama. Les pratiquants doivent lire à haute voix et réciter le mantra Shurangama et le sutra Shurangama tous les jours. Ceux qui refusent sont battus et les gardes épinglent les mantras du Shurangama sur leurs vêtements.
Les pratiquants sont également contraints à regarder des vidéos sur le bouddhisme et doivent prendre des notes. Ils doivent analyser les écritures bouddhistes et discuter de leurs propres compréhensions.
La prison de Sihui utilise également divers moyens pour torturer les pratiquants, comme des coups violents, notamment sur la tête, la privation prolongée de sommeil, leur refuser l’accès aux toilettes, les contraindre à s’asseoir sur de petits bancs et leur interdire de parler aux autres.
Cas de pratiquants torturés jusqu’à l’invalidité et la mort
M. Lai Jiamiao, un entrepreneur du district rural de Jiaoling, dans la ville de Meizhou, a été conduit à la prison de Beijiang en 2008 pour y purger une peine de trois ans pour sa pratique du Falun Gong. Il y a été persécuté à mort le 28 novembre 2009. Il avait 59 ans.
Le 20 novembre 2001, M. Huang Yongzhong, de la ville de Jieyang, a été conduit à la prison de Beijiang pour y purger une peine de sept ans. Il a été placé en isolement, forcé de faire des heures supplémentaires, privé de sommeil, et on lui a mélangé des substances inconnues dans sa nourriture. Il a été brutalement battu de multiples fois et avait des ecchymoses partout, il a même perdu connaissance à quelques reprises. Au seuil de la mort, il a été libéré et est décédé une dizaine de jours plus tard, le 22 juillet 2006. Il avait une trentaine d’années.
M. He Jingru, un habitant de la ville de Huizhou purgeant une peine de cinq ans, a souffert d’une fracture au bras après avoir été battu à la prison de Beijiang fin 2012, parce qu’il résistait à regarder des vidéos diffamant le Falun Gong.
Information sur les responsables de la persécution :
Xiao Jiazeng (肖家增), directeur de la prison de Beijiang.
Huo Linyin (霍麟胤), gardien du 9e quartier de la prison de Beijiang.
Li Fei (李飞), gardien du 13e quartier de la prison de Sihui.
Xue Ruicong (薛锐聪), gardien du 13e quartier de la prison de Sihui.
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Traduit de l’anglais
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