(Minghui.org) Minghui est un site internet multilingue qui publie de l'information de première main sur le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale, basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance qui est persécutée en Chine depuis 1999.

Au cours de la dernière semaine, Minghui a publié de nombreux articles pour réexaminer l'incident des auto-immolations qui a été mis en scène par le Parti communiste chinois (PCC) le 23 janvier 2001. Depuis lors, l'incident a été le mensonge le plus dévastateur que le PCC a utilisé pour diffamer et diaboliser le Falun Gong, et pour justifier sa persécution de cette pratique pacifique.

Ici, nous aimerions réviser le contexte de l'incident de l'imposture des auto-immolations, les faits clés et les efforts courageux des pratiquants pour débusquer les mensonges contre le Falun Gong, ainsi que les dures représailles subies par les pratiquants pour avoir clarifié la vérité.

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Nous voulons toujours apprendre de l'histoire. Mais quand l'histoire se présente devant nous, souvent nous l'ignorons. Par exemple, deux des régimes les plus notoires du siècle passé ont été l'Allemagne nazie et l'Union soviétique. Les deux ont utilisé des campagnes de propagande massive pour censurer l'information, le lavage de cerveau et la tromperie des gens dans le but d'atteindre leurs objectifs.

Josef Goebbels, que Hitler a affecté à imposer une uniformité idéologique en Allemagne, a déclaré que le nazisme était « une croyance universelle, et “le propagandiste doit être l'homme avec la plus grande connaissance des âmes”. Tous les domaines de la vie allemande devaient être labourés et hersés. », a rapporté The Guardian dans un article publié en mars 2017 intitulé : « Death of truth : when propaganda and 'alternative facts' first gripped the world ” (« La mort de la vérité : quand la propagande et les “faits alternatifs” se sont d’abord emparés du monde »).

Par conséquent, Goebbels a attaqué l'art« décadent » et supervisé l’incinération de livres volés dans les bibliothèques publiques, soit des « bordels intellectuels ». « La presse était réglementée. L’Église était intimidée. Le milieu académique a succombé à la discipline », poursuit l’article.

Une situation similaire s'est produite dans l'ancienne Union soviétique. « L’attaque de Staline contre la réalité était tout aussi grotesque, bien qu’elle ne le semblait guère plus que sa politique d’exportation de céréales alors que des millions de paysans russes mouraient de faim. Lui aussi a insisté sur le fait que la vérité était ce qu’il disait qu’elle était, approuvant la science bidon de l’agronome Trofim Lysenko, dénonçant le mathématicien Nikolai Luzin comme un saboteur, et tuant les astronomes pour leur prise de position non marxiste sur les taches solaires », a écrit l’article. « Évoquant la dialectique, Staline soutenait que les plus grands saboteurs étaient ceux qui ne commettaient aucun sabotage et que l’appareil monstrueux de la répression soviétique aidait à faire dépérir l’État. »

Malheureusement, le PCC, qui contrôle une population beaucoup plus importante avec une économie beaucoup plus forte, a surpassé autant Hitler que Staline, particulièrement en termes de son utilisation de toutes sortes d’outils de surveillance, de censure et de désinformation de pointe, tant en Chine qu’ailleurs dans le monde.

À l'intérieur de la Chine, ce que 1,4 milliard de personnes lisent, regardent et entendent est de l’information déformée avec des « faits alternatifs ». S’il y a un moyen de les informer des faits, ne devrait-on pas en tenir compte ?

Feu attisé de haine

L'incident de l'imposture des auto-immolations a eu lieu sur la place Tiananmen le 23 janvier 2001, la veille du Nouvel An chinois. Plusieurs heures plus tard, l’incident a été diffusé aux heures de grande écoute alors qu’un nombre incalculable de familles se réunissaient joyeusement devant la télévision pour assister au gala du Nouvel An organisé par China Central Television (CCTV). Sans enquête ni explication, le PCC a carrément affirmé que les cinq personnes qui s'étaient immolées par le feu dans l’incident étaient des pratiquants de Falun Gong.

Cette tragédie a choqué la nation. Jusque alors, les gens étaient au courant de la persécution du Falun Gong par le PCC qui a commencé en juillet 1999, mais beaucoup étaient favorables aux pratiquants du Falun Gong en raison de leur sort. Après tout, avec près de sept pour cent de la population chinoise pratiquant le Falun Gong, de nombreuses personnes ont été exposées à la pratique, soit directement ou indirectement. Cependant, lorsque les scènes saisissantes des auto-immolations et les récits bien montés ont inondé divers médias d’information, la sympathie du public envers le Falun Gong s’est rapidement transformée en haine et en peur.

En conséquence, ceux qui avaient rejeté la persécution plus tôt sont devenus silencieux, ceux qui avaient soutenu le Falun Gong sont devenus hostiles, et les membres des familles des pratiquants de Falun Gong qui les avaient soutenus ont commencé à s’opposer à la pratique. Dans les campagnes massives et les campagnes de signatures lancées par le PCC pour dénoncer le Falun Gong, de nombreuses personnes avaient oublié comment le régime avait lancé des campagnes similaires de désinformation au cours des dernières décennies pour attaquer des citoyens innocents, des propriétaires fonciers aux capitalistes, en passant par les intellectuels.

Alors que les adultes étaient soumis au lavage de cerveau par les mensonges des auto-immolations, le PCC a aussi ciblé les enfants. Au moment de l'incident des auto-immolations, les enfants étaient trop jeunes pour savoir comment le peuple avait été lésé dans les mouvements politiques passés. Ni leurs parents ni leurs grands-parents ne leur avaient expliqué ces questions politiques « sensibles ». Pendant que les parents s’occupaient de la santé, de l’alimentation et de l’étude de leurs enfants, ils ne s’attendaient pas à ce que le PCC ajoute l’incident des auto-immolations dans les manuels scolaires. Au cours des vingt dernières années, depuis l'incident des auto-immolations, de tels manuels ont empoisonné de nombreux jeunes esprits et leur ont fait penser que le Falun Gong avait poussé les gens à s’immoler par le feu.

Les enfants d'alors sont devenus des adultes et certains ont maintenant leurs propres enfants, mais la haine à l'égard du Falun Gong a été profondément enracinée dans leur esprit, les rendant insensibles à la persécution et peu enclins à accepter le fait que les mensonges du PCC, la violence et la brutalité font du mal à des personnes innocentes.

Ceci n’est pas une question banale. Depuis l’antiquité, la civilisation chinoise a été inspirée par la culture divine. En conséquence, les gens en général chérissaient la vertu et avaient foi en la bonté. Après que le PCC a pris le pouvoir il y a des décennies, il a réussi à détruire les valeurs traditionnelles et a conduit la nation vers la cupidité, le chaos et la corruption morale. En tant que plus grand groupe persécuté par le PCC, le Falun Gong promeut le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance qui aide à restaurer les valeurs morales de la société.

En réprimant le Falun Gong et en retournant le public contre la pratique, le PCC a essentiellement brûlé le pont pour que la Chine ne puisse pas réadhérer à la civilisation de plusieurs millénaires et le bien commun.

Les pratiquants du Falun Gong ont compris les dangers auxquels les gens font face quand ils ont été trompés par les mensonges des auto-immolations du PCC et qu'ils se sont retournés contre le Falun Gong. Après tout, ceux qui persécutent les innocents seront éventuellement tenus responsables. Afin d’empêcher les gens d’aider le PCC à persécuter le Falun Gong, de nombreux pratiquants du Falun Gong ont risqué leur vie en exposant les mensonges du PCC.

Des failles trouvées en analysant la vidéo

L’analyse au ralenti des vidéos diffusées par CCTV a révélé de nombreux points suspects et indiqué que l’incident des auto-immolations était un coup monté pour diffamer le Falun Gong.

Par exemple, Mme Liu Chunling a été déclarée morte à la suite des brûlures subies dans l’incident. Elle était une personne clé puisque sa fille était aussi impliquée dans l’incident. L’analyse vidéo a indiqué que Mme Liu est en fait morte après avoir été frappée par un objet lourd lancé par un homme vêtu d'un manteau militaire.

La police chinoise n’est pas connue pour se soucier de la vie des citoyens ordinaires, comme l’a montré le massacre de la place Tiananmen en 1989. Mais dans ce cas d’auto-immolation, les policiers ont sorti plus de 20 extincteurs et couvertures – plutôt que des gaz lacrymogènes et des armes à feu – quelques instants après l’incident. En fait, les policiers ne portent généralement pas d’extincteurs ni de couvertures lorsqu’ils patrouillent la vaste place Tiananmen.

Liu Siying, douze ans, était la fille de Liu Chunling. On a rapporté qu’elle avait subi de graves brûlures et avait été hospitalisée. Cependant, quatre jours après que sa trachée a été coupée et ouverte lors d'une chirurgie, elle a été interviewée par une journaliste de CCTV et a même chanté une chanson. Cela est un contresens en terme médical.

Plusieurs survivants, incluant Liu Siying, ont été décrits comme ayant souffert de graves brûlures sur de grandes sections de leur corps. Si tel est le cas, une ventilation est normalement nécessaire ainsi que des contrôles stricts pour éviter l’infection et pour faciliter la guérison. Mais dans les reportages de CCTV et d’autres médias, toutes ces victimes étaient bien enveloppées par de nombreuses couches de gaze à l’hôpital Jishuitan de Pékin. Aucune mesure de précaution n’était en place, même lorsque des journalistes s’approchaient très près d’eux.

L’une des victimes était prétendument Wang Jindong. Bien que ses vêtements aient été gravement brûlés, ses cheveux étaient intacts, tout comme la bouteille de Sprite contenant de l’essence entre ses jambes.

Philip Pan, du Washington Post, a publié le 4 février 2001 un article intitulé « Human Fire Ignites Chinese Mystery » (Un feu humain enflamme le mystère chinois). Lorsque Philip Pan s'est rendu à Kaifeng, la ville natale de Liu Chunling dans la ville de Kaifeng, province du Henan, ses voisins lui ont dit qu'ils n'avaient jamais vu Liu pratiquer le Falun Gong.

L'organisation International Educational Development (IED) a soulevé cette question lors d'une conférence aux Nations unies le 14 août 2001. L'organisation a condamné le terrorisme d'État du PCC et indiqué que l'incident de l'imposture des auto-immolations avait été mis en scène pour incriminer le Falun Gong. L'organisation a également indiqué que cet incident impliquait de la tromperie et des meurtres. Sur base de l'analyse des images de la vidéo, la IED a cru que l'incident a été monté par les autorités chinoises.

Quand Li Yuqiang, une journaliste de CCTV qui a couvert les auto-immolations, est allée « discuter » avec des pratiquants détenus au centre d'éducation de la province du Hebei (un établissement pour les lavages de cerveau) au début 2002, les pratiquants ont soulevé les points suspects au sujet de l’incident des auto-immolations. Li a admis qu’une partie de la séquence vidéo provenait d'une reprise de tournage. Elle a dit que les responsables ne l’auraient pas fait s’ils avaient su que des failles (comme la bouteille de Sprite entre les jambes de Wang qui n'a pas brûlé) seraient découvertes.

Des représailles pour avoir exposé les faits

Alors que le PCC a utilisé son appareil d'État pour répandre des mensonges sur le Falun Gong, le régime a bloqué toutes les voies légales permettant aux pratiquants du Falun Gong d'exprimer leurs préoccupations et de se défendre. Afin d'exposer les mensonges du PCC et d'empêcher que d'autres personnes ne soient empoisonnées par ces mensonges, les pratiquants de Falun Gong ont utilisé des moyens créatifs, notamment l'interception de signaux de télévision, pour clarifier la vérité pour le public. Bien que les pratiquants n'aient pas reçu d'éducation ou de formation formelle pour intercepter les signaux de télévision, ils ont vu la vérité, le courage et la compassion les soutenir tout au long du processus.

Ville de Changchun, province du Jilin

L'interception des signaux de télévision dans la ville de Changchun, dans la province du Jilin, le 5 mars 2002, a duré environ 50 minutes. Jusqu'à un million d'habitants ont appris comment le Falun Gong avait été bien accueilli dans le monde et comment le PCC avait mis en scène l'incident des auto-immolations pour diffamer le Falun Gong.

Le PCC a immédiatement commencé à exercer des représailles contre les pratiquants. Plus de 5000 pratiquants de Changchun ont été arrêtés. Le Dr Liu Haibo, médecin à l'hôpital du district de Luyuan, a été battu à mort. Il avait 34 ans.

De même, les pratiquants qui ont intercepté des signaux de télévision dans d'autres régions de Chine ont également fait l'objet de sévères représailles.

Ville de Hegang, province du Heilongjiang

Le 20 avril 2002, plusieurs pratiquants de la ville de Hegang, dans la province du Heilongjiang, ont intercepté des signaux de télévision pendant environ 20 minutes. Il s'agissait de M. Zhang Yaoming, M. Wang Shusen, M. Guo Zhongquan, M. Guo Xingguo et M. Yang Yongying.

Zhang Xingfu, secrétaire du Parti de la ville de Hegang, était furieux et a reçu l'ordre d'arrêter le plus grand nombre possible de pratiquants. « Nous préférons arrêter 1000 personnes innocentes plutôt que de manquer un seul pratiquant », a-t-il ordonné. En peu de temps, plus de 500 pratiquants ont été arrêtés dans la ville.

M. Wang Shusen, âgé d'une cinquantaine d'années, a été condamné à une peine de dix-huit ans en octobre 2002. Il était un homme énergique d'âge mûr avant son emprisonnement, mais au moment où il a été libéré, il était devenu un vieil homme édenté au dos courbé.

M. Guo Xingwang a été condamné à quinze ans de prison. Il a été torturé jusqu'au seuil de la mort et a reçu une libération conditionnelle pour raisons médicales en 2009. Il est mort un mois plus tard cette année-là, le 3 juin.

M. Guo Zhongquan a été condamné à treize ans de prison.

District de Shuangyang, ville de Changchun, province du Jilin

Le 19 mai 2002, M. Liu Haixiao et plusieurs pratiquants de la ville de Changchu, dans la province du Jilin, ont intercepté des signaux de télévision dans le district de Shuangyang. M. Liu et M. Li Haixiao ont tous deux été condamnés à seize ans de prison, tandis que M. Wu Zilong a reçu une peine de treize ans.

Ville de Guiyang, province du Guizhou

Un pratiquant à Guiyang, capitale de la province du Guizhou, a réussi à intercepter des signaux de télévision à deux reprises en 2002, une fois le 9 juillet et une autre fois le 19 octobre. Cela a duré environ deux heures à chaque fois et a permis à près de 100 000 personnes dans la région d'apprendre la véritable histoire du Falun Gong.

Pékin

Plusieurs incidents d'interception ont eu lieu à Pékin. Le 23 juin 2002, plusieurs chaînes de CCTV ont diffusé des programmes dénonçant la persécution du Falun Gong. Le 12 août 2003, la chaîne 3 de la télévision éducative de Pékin a diffusé un programme révélant le crime de la persécution du Falun Gong commis par Jiang Zemin. Le 20 novembre 2004 et le 1er mai 2007, des vidéos et des mots en faveur du Falun Gong sont apparus dans les programmes de la télévision de Pékin (BTV).

Les représailles ont été féroces. En 2002, après que Mme Meng Lan, une pratiquante, a été détenue, elle a été brutalement torturée et forcée de donner des échantillons de sang deux fois par semaine. Le chef de la police de Fengtai, appelé Wang, a également menacé de lui retirer ses organes pour les vendre à des patients qui nécessitaient une greffe.

En août 2003, le tribunal de Fengtai à Pékin a condamné de nombreux pratiquants pour avoir distribué des dépliants et « tenté » d'intercepter des signaux de télévision. Parmi eux, Mme Huang Jian a été condamnée à douze ans de prison, tandis que M. Wei Shijun, M. Ma Jun et M. Li Kai ont été condamnés à onze ans et demi chacun. Tous ces pratiquants ont été envoyés à la prison de Qianjin.

Mme Wang Guiqing et Mme Sun Jingping (une trentenaire souffrant de poliomyélite) ont été condamnées respectivement à huit et sept ans de prison. Toutes deux ont été envoyées à la prison pour femmes de Pékin. Comme Mme Huang Jian refusait de renoncer à sa croyance, la police l'a mise dans une cage métallique avec de l’électricité en continu. Si elle bougeait, ne serait-ce qu'un peu, elle serait électrocutée.

Province du Hebei

Le 27 août 2002, dix-sept pratiquants de la province du Hebei ont intercepté des signaux de télévision. Ils ont commencé par la ville de Baoding et se sont étendus à Hengshui, Cangzhou, Laishui, le district de Yi, Zhuozhou et Gaobeidain dans la même province. Dans ces endroits, ils ont diffusé avec succès trois vidéos sur le Falun Gong.

Les dix-sept pratiquants comprenaient M. Li Feng de la ville d'Anguo, M. Han Weixin de la ville d'Anxin, M. Zhang Yanqing de Gaobeidian, Mme Chen Shufen de Boye, M. Wang Xianghui du district de Li, M. Li Aige du district de Xiong, M. Ma Zengjun et Mme Fu Shuling du canton de Yi, M. Zhang Liqun de Shenzhou, M. Xie Shuheng, M. Zhang Fuming et Mme Xie Xiugai du canton d'Anping, Mme Xie Zhanfen de la ville de Renqiu, Mme Niu Minjie de la ville de Shijiazhuang, M. Zhao Weimin, M. Fan Qingjun et M. Guo Xiangyu de la ville de Xingtai.

Après ces interceptions, près de 100 pratiquants ont été arrêtés entre fin août et le mois de décembre dans la seule ville de Baoding.

Qinghai et Gansu

Les 17 et 19 août 2003, des pratiquants de la province du Qinghai ont intercepté des signaux de télévision pendant environ une demi-heure à chaque fois et ont couvert 80 % des téléspectateurs. Le 6 septembre 2002, une interception a également eu lieu dans la ville de Baiyin, dans la province du Gansu, et elle duré 15 minutes et a touché plus de 100 000 personnes.

Suite à cet incident, de nombreux pratiquants ont été condamnés. M. Li Yuhai, un enseignant de la ville de Jiayuguan, dans la province du Gansu, a été condamné à quatorze ans et détenu à la prison de Jiuquan. Une fois, on lui a injecté des substances inconnues qui ont gravement endommagé son système nerveux central. Pendant un certain temps, il a souffert de troubles mentaux.

Le 27 décembre 2002, le tribunal de Chengguan dans la ville de Lanzhou, province du Gansu, a condamné sept pratiquants à la prison. Li Wenming, Wang Pengyun et Wei Junren ont reçu chacun vingt ans de prison, et Sun Zhaohai, Qiang Xiaoyi, Liu Zhirong et Su Anzhou ont reçu des peines variant entre dix et dix-neuf ans.

Le tribunal du district de Baiyin, dans la ville de Lanzhou, a condamné Zhang Guangli à douze ans et Chang Jubin à onze ans de prison.

Le 30 décembre 2002, Zhang Rongjun a été condamné à vingt ans, He Wanji à dix-sept ans, Li Chongfeng à quinze ans et Duan Xiaoyan à sept ans de prison. Tous ces pratiquants résidaient dans la ville de Xining, province du Qinghai. Avant son arrestation, M. He était un policier. Il a été torturé à mort dans la prison de Haomen le 28 mai 2003. Il avait 53 ans.

Ville de Duyun, province du Guizhou

M. Du Guilin, de la ville de Duyun, province du Guizhou, a été condamné à huit ans en septembre 2002 pour avoir intercepté les signaux de télévision.

Le 19 octobre 2002, vers 20 heures, une télévision câblée locale a diffusé pendant environ deux heures plusieurs émissions sur le Falun Gong. M. Hu Dali, qui a participé à l'interception des signaux de télévision, a été condamné à dix ans de prison. En raison des tortures subies à la prison de Duyun, il est devenu paralysé et avait des ecchymoses partout, il est décédé en janvier 2011.

De plus, le 22 août 2003, le tribunal de Wudang a condamné douze pratiquants qui avaient participé à des interceptions des signaux de télévision. Les pratiquants ont été condamnés à des peines allant jusqu'à seize ans.

Province de l'Anhui

CNN a rapporté le 28 décembre 2002 que, en raison de leur implication dans des interceptions de signaux de télévision et de radio, huit pratiquants de Falun Gong dans la province de l'Anhui ont été condamnés à des peines allant jusqu'à treize ans de prison.

Mongolie intérieure

Le 23 octobre 2003, plusieurs pratiquants de la bannière autonome daur de Morin Dawa en Mongolie intérieure ont intercepté des signaux de télévision et ont passé plus de 40 minutes de vidéo dénonçant l'imposture des auto-immolations. Les pratiquants impliqués étaient M. Wei Changfeng, Mme Xia Xiuwen et Mme Cui Guifeng.

Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du PCC qui a ordonné la persécution du Falun Gong, a été choqué et a ordonné à Luo Gan, secrétaire du Comité des affaires politiques et législatives du Comité central (CAPL), d'ouvrir une enquête.

Le Bureau 610 central a envoyé un groupe de travail pour superviser le Bureau 610 local. La police a saccagé les maisons des pratiquants locaux, et a arrêté plus de 200 pratiquants. Le 29 octobre 2003, M. Wei a été condamné à treize ans de prison. Après avoir reçu des décharges électriques et subi la torture du « banc de tigre », M. Cui a été condamné à quatre ans de prison. Mme Xia a également été condamnée à quatre ans de prison.

La province du Sichuan et Chongqing

En 2002, après une interception des signaux de télévision à Chongqing (une municipalité contrôlée par le gouvernement central), plusieurs pratiquants ont été condamnés à la prison : Mme Jing Wei (seize ans), M. Li Xiangdong (quinze ans), Mme Su Jiangqiu (neuf ans) et M. Li Wei (sept ans).

Mme Jin a obtenu son diplôme à l'Université du Sud-Ouest et a purgé sa peine à la prison pour femmes de Chongqing.

Le 9 janvier 2002, Mme Liu Chunshu, une enseignante de 45 ans, est décédée au camp de travaux forcés. Le tribunal local l'a condamnée après son décès à une peine de treize ans suite à sa participation à l'interception des signaux de télévision.

M. Xu Weidong a été condamné à dix ans en mai 2002.

Le district de Huoqiu, province de l'Anhui

M. Zhang Jianlin du district de Huoqiu, dans la province de l'Anhui, et huit autres pratiquants de Falun Gong avaient prévu d'intercepter les signaux de télévision le 31 mai 2002, mais n'ont pas réussi. Le personnel du réseau câblé a trouvé l'appareil et l'a signalé à la police. En 2002, M. Zhang a été condamné à une peine de douze ans.

Sun Fangxi, un ingénieur de la station de télévision de l'Anhui avait été condamné à treize ans pour avoir intercepté les signaux de télévision et a été détenu à la prison de Suzhou.

Plus de cas d'interception de signaux de télévision

Il y a eu plusieurs cas de ce genre. M. Zhang Xueming, par exemple, a été condamné à onze ans de prison à Pékin, et il a été envoyé à la prison de Baoanze en Mongolie intérieure.

Le 20 avril 2002, les pratiquants ont diffusé avec succès des émissions d'information de façon simultanée à Harbin, Daqing, Shuangcheng, Qiqihar, Mudanjiang, Jiamusi, Hegang, Shuangyashan et Jixi, toutes des villes de la province du Heilongjiang.

M. Liu Haoming de la ville de Harbin, dans la province du Heilongjiang, a été condamné à une peine de onze ans.

M. Huang Min, un professeur de l'Université de Jiamusi, dans la province du Heilongjiang, attribue au Falun Gong d'avoir retrouvé une bonne santé et d'avoir pu recommencer à enseigner. Il a été condamné à vingt ans en 2002 pour l'interception de signaux de télévision. Pendant qu'il purgeait sa peine à la prison de la province du Shandong, il a été soumis à des traitements intensifs de lavage de cerveau. À partir de mai 2004, trois criminels le surveillaient 24 heures sur 24 et ils essayaient de lui faire abandonner sa croyance. En juillet 2017, son fils a fait un long voyage de Heilonjiang à Shandong et a vu que M. Huang ne pouvait déjà plus marcher. Il a été conduit en chaise roulante vers la salle de réunion. Il avait des troubles d'élocution. Son fils a demandé sa libération immédiate, mais la prison a refusé.

D'autres formes d'interception

En dehors de la télévision, les pratiquants de Falun Gong ont aussi informé le public sur la persécution du PCC à travers la radio, les MP4 et MP5 et avec des haut-parleurs. Il y a eu des interceptions de radios réussies à Dalian, dans la province du Liaoning, ainsi qu'à la ville de Harbin dans la province du Heilongjiang.

Le contenu des émissions variait aussi. La plupart des interceptions mentionnées ci-dessus servaient à exposer la supercherie des auto-immolations et présenter la vraie histoire du Falun Gong. Après la publication des Neuf commentaires sur le Parti communiste (Neuf commentaires) en 2004, une partie du contenu du livre a aussi été incluse dans l'interception.

La vidéo des Neuf commentaires a été diffusée par une chaîne de télévision à la ville de Jinan, province du Shandong, en mars 2005. L'émission a duré plus de dix minutes.

Le 9 août 2005, une courte vidéo sur comment démissionner du PCC a été diffusée au district de Guan, province du Shandong. La même chose s'est passée au district de Linxi, province du Hebei.

Le 18 septembre 2005, des pratiquants ont diffusé des émissions de Falun Gong pendant environ une demi-heure dans la province du Yunnan, et ont rejoint environ 20 000 habitants.

Le 23 septembre 2006, des vidéos sur le Falun Gong et les Neuf Commentaires ont été diffusées par le réseau de la télévision à la ville de Yangzhou, province du Jiangsu, et ce, pendant plusieurs heures.

Le plus précieux

Les cas mentionnés ci-dessus ont été recueillis par Minghui. Il est probable qu'il y en ait de nombreux autres qui n'ont pas été rapportés. Dans un pays de 1,4 milliard de personnes qui sont trompées par les mensonges du PCC, jour après jour, année après année, de l'air frais est nécessaire pour aider à voir clair à travers l'idéologie communiste qui est brutale, haineuse et mensongère.

Ce qui suit est une histoire qui a été reçue par Minghui.

Un jour en septembre 2002, deux personnes se disputaient dans le métro entre la place Tiananmen et la rue Wanshou à Pékin. Au point qu'ils étaient prêts à en venir à une altercation physique.

« Allez les gars, a dit un passager, il fait tellement chaud aujourd'hui et c'est difficile pour tout le monde. Que diriez-vous de vous calmer et de vous accorder une pause ? »

Les deux personnes ont arrêté et l'ambiance dans le métro est redevenue normale.

Quelqu'un a demandé au passager : « Je suis content que vous ayez dit cela. Dites-moi, pourquoi l'avez-vous fait ? »

Le passager a répondu que c'était parce qu'il croit au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et qu'il a voulu aider ces gens. Les gens se sont exclamés : « Authenticité-Bienveillance-Tolérance – c'est merveilleux ! Nous les aimons tous ! »

On a dit que cette histoire est même parvenue aux oreilles du Comité central du PCC et avait été pris comme preuve que Luo Gan n'avait pas fait du bon travail pour mettre fin au Falun Gong. Des agents en civil ont été envoyés sur les lignes de métro afin d'arrêter « les activités du Falun Gong ». Mais les voyageurs de métro ont reconnu les agents et leur ont dit des choses comme : « Il fait tellement chaud. Pourquoi gaspillez-vous votre énergie ici ? Si vous en êtes capables, allez attraper les fonctionnaires corrompus. »

De nombreuses personnes ont encore une conscience et de la bienveillance dans leur cœur, ce qui ne peut pas être volé par le PCC.

Maintenant, une nouvelle vague du coronavirus ravage le monde et elle pourrait être bien plus sévère que la précédente. Comment rester en sécurité pendant la pandémie ?

Dans la culture chinoise ancienne, les gens ont toujours cru que les pestes et autres malheurs étaient le résultat du déclin moral et des mauvaises actions des gens. Le conseil a toujours été de revenir aux valeurs traditionnelles et de faire preuve de respect envers le divin.

La société est confrontée à d'innombrables problèmes, allant de diverses questions morales à la pandémie. Tant que nous aurons une foi juste et que nous rejetterons le régime totalitaire qui supprime des personnes innocentes, nous serons bénis.

Traduit de l'anglais