(Minghui.org) Le 26 octobre 2020, l’ambassade et les consulats des États-Unis en Chine ont publié la version chinoise de « Rapports par pays sur les pratiques en matière de droits de l’homme en 2019 : la Chine (y compris Hong Kong, Macao et le Tibet) » sur leurs sites web. Le rapport détaillait de nombreuses violations des droits de l’homme commises par le Parti communiste chinois (PCC), y compris la persécution des pratiquants de Falun Gong et des avocats qui les représentaient.
Selon le rapport : « Le gouvernement a suspendu ou révoqué les licences commerciales ou les licences de droit de certains avocats ayant pris la charge de dossiers sensibles, comme la défense de dissidents prodémocrates, de militants des églises de maison, de pratiquants de Falun Gong, ou de personnes ayant critiqué le gouvernement. Les autorités ont utilisé le processus annuel d’examen des licences administré par l'Association nationale des avocats chinois pour retenir ou retarder le renouvellement des licences professionnelles des avocats. »
Il indique que de nombreux prisonniers politiques sont toujours en prison ou en détention, notamment les pratiquants de Falun Gong Bian Lichao et Ma Zhenyu, et les avocats défenseurs des droits de l'homme Wang Quanzhang, Gao Zhisheng et Jiang Tianyong, etc.
Le rapport déclare que les autorités chinoises continuent de s'en prendre aux avocats spécialisés dans la défense des droits de l'homme. Par exemple : « En janvier, le ministère de la Justice du Guangdong a révoqué la licence de Liu Zhengqing, un avocat du Guangdong connu pour avoir défendu des militants et des pratiquants de Falun Gong. Le département l'a accusé de “compromettre la sécurité nationale” en défendant ses clients devant les tribunaux. »
Selon le rapport, un autre avocat défenseur des droits de l'homme, Qin Yongpei, a été arrêté par la police secrète du Guangxi. Le rapport indique que : « Qin avait travaillé sur plusieurs affaires de droits de l'homme, notamment celles des avocats du “709” et des pratiquants de Falun Gong ; il avait aidé de nombreuses personnes indigentes et vulnérables et qu'il avait rendu publics les manquements de hauts responsables du gouvernement et du PCC. »
Persécutés pour leur croyance
Le rapport attire particulièrement l'attention sur la persécution du Falun Gong. Le gouvernement communiste a commencé à persécuter le Falun Gong en juillet 1999. De nombreux pratiquants ont été emprisonnés illégalement, et torturés physiquement et mentalement dans des centres de détention et des prisons. Certains ont reçu des injections de médicaments endommageant le système nerveux central, tandis que d'autres ont été victimes de prélèvements forcés d'organes. À ce jour, Minghui a vérifié au moins 4500 décès de pratiquants dans le cadre de ces persécutions. De nombreux autres ont été emmenés dans des centres de détention, des camps de travaux forcés, des prisons, des centres de lavage de cerveau et des hôpitaux psychiatriques.
La persécution vise des personnes de toutes classes sociales et professions, y compris la profession d'avocat. M. Liu Ruping, un pratiquant de Falun Gong, était avocat au cabinet d'avocats Shuntian dans la ville de Jinan, dans la province du Shandong. M. Liu était également directeur du département juridique de l'Académie du parti communiste du district de Changqing. Il y donnait des cours de droit et de gestion des affaires. Il a été condamné à sept ans de prison en 2010, et y a subi de graves blessures. Mais sa famille n'a pas été autorisée à lui rendre visite en prison. Il avait déjà été détenu deux fois dans des centres de lavage de cerveau.
En 2009, M. Wang Yonghang, pratiquant de Falun Gong et avocat de la ville de Dalian dans la province du Liaoning, a été condamné à sept ans de prison. Durant sa garde à vue, il a été attaché à une chaise de fer et privé de sommeil pendant treize jours. M. Wang a par la suite souffert de tuberculose pulmonaire, de pleurésie et d’ascites. Il ressentait un engourdissement dans le bas du corps et craignait d’être paralysé. Son épouse a demandé à plusieurs reprises à le voir, mais les autorités ont refusé chaque fois.
M. Chen Guangchang a été avocat au cabinet d'avocats Yushi dans la province du Shandong pendant dix ans avant de perdre son emploi pour avoir pratiqué le Falun Gong. Il a été obligé de signaler chaque jour au Bureau de la justice l'endroit où il se trouvait. On lui a dit que ce n'est que lorsqu'il abandonnerait sa croyance dans le Falun Gong qu'il pourrait demander une nouvelle licence d'avocat.
Malgré les pressions et les intimidations exercées par les autorités, certains avocats des droits de l’homme continuent à défendre l’innocence des pratiquants devant les tribunaux. Des avocats comme Gao Zhisheng, Wang Quanzhang, Yun Wensheng ont eux-mêmes été persécutés pour avoir défendu leurs clients et dit la vérité.
L'avocat Yu Wensheng a déclaré un jour dans sa défense : « Les avocats chinois défendent l'innocence des pratiquants de Falun Gong depuis plus de dix ans, mais ce désastre en matière de droits de l'homme continue. Au cours de cette campagne de persécution injustifiée, les responsables judiciaires, qui devraient punir le mal, promouvoir le bien et faire respecter la justice, appliquent aveuglément des procédures illégales pour leur propre bénéfice. Depuis dix-sept ans, ils répètent l'un après l'autre les procès illégaux, abusant de leur pouvoir. »
Après avoir été détenu au secret pendant plus de dix-huit mois en 2020, M. Yu a été condamné à quatre ans de prison. Il a, selon Amnesty International, été inculpé d'« incitation à la subversion du pouvoir de l’État ».
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Traduit de l'anglais
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Catégorie: Opinions