(Minghui.org) Au cours de ces vingt dernières années et plus de cultivation, j'ai abandonné les occasions d'avoir une vie facile toujours et encore et j'ai simplement voulu être une bonne personne.

Après avoir eu la chance de devenir une pratiquante de Falun Dafa, je n'étais pas attachée à une vie de confort et d'aisance. Par conséquent, je me suis retrouvée avec de nombreuses occasions de sauver des gens et de valider le Fa.

Depuis que j'ai commencé à pratiquer Dafa, je me suis donnée à Maître Li Hongzhi (le fondateur). Pour moi, la cultivation est très sacrée et je suis profondément reconnaissante pour les miracles et bénédictions dont j'ai été témoin.

(Suite de la 1re partie)

5. Le manager est suspendu, on le fait écrire une auto-critique

Après avoir été détenue au centre de détention pendant plus de 70 jours, le chef du Bureau de la sécurité intérieure m'a demandé d'écrire une déclaration mentionnant que je n'irais pas à Pékin. J'ai refusé, et ils m'ont envoyée à un camp de travaux forcés. Je n'ai pas passé l'examen physique et, à l'époque, je ne savais pas m'opposer à la persécution avec la pensée droite. De toute façon, à travers quelques relations, la police a convaincu le camp de travail de m'admettre.

L'entraînement militaire était la première chose requise après mon arrivée là-bas, et j'ai refusé de céder. La secrétaire du Comité d'inspection de la discipline m'a appelée ainsi que quelques autres pratiquants à son bureau. Elle nous a ordonné de nous joindre à l'entraînement militaire et aucun d'entre nous n'a dit quoi que ce soit. Nous nous sommes fatigués par la suite et avons baissé la tête.

« Écoutez, je ne suis pas belle », a-t-elle dit, « Mais vous n'avez pas besoin d'éviter de me regarder. »

« Vous êtes belle », ai-je gloussé un peu. « Mais nous sommes tristes, car nous sommes détenus ici parce que nous voulons être de bons citoyens. De plus, notre Maître a été sérieusement diffamé. C'est pourquoi nous ne sommes pas intéressés par l'entraînement militaire. Nous ne sommes pas des soldats de toute façon. Veuillez nous comprendre. »

J'ai continué à expliquer que même si elle était secrétaire du Parti, elle n'avait pas besoin de remercier le Parti communiste chinois (PCC). Le rang et la réputation proviennent en fait de la vertu dans ses vies précédentes. « Dans l'ancienne Chine, par exemple sous la dynastie Tang, la dynastie Song, ou la dynastie Qing, il n'y avait pas de PCC. Mais il y avait quand même des responsables et des gens riches, n'est-ce pas ? » ai-je dit. « Une personne ayant une ouverture d'esprit pourra entendre différentes opinions et discerner le bien du mal. Si vous pouvez aider de bonnes personnes, vous accumulerez plus de vertu pour l'avenir, n'est-ce pas ? »

Voyant que nous étions de bonnes personnes, la secrétaire du Parti a dit : « D'accord. Si vous avez des pensées, alors n'hésitez pas à m'écrire. »

Dans le camp de travail, je n'ai pas fait les choses que les gardes m'ont demandé de faire, mais j'ai continué à faire des choses qui étaient interdites, telles que faire les exercices et réciter les enseignements du Falun Dafa. Un jour, nous, les pratiquants, avons récité les poèmes du Maître ensemble. Les toxicomanes ont fourré des balais à laver et des chaussettes dans la bouche de tout le monde, sauf la mienne, pour nous en empêcher. Mais nous avons terminé de toute façon. Wei, une détenue assignée pour me surveiller, s'est plainte plus tard. Elle a dit que parce que nous avons fait les exercices le soir et récité les enseignements dans la journée, elle était fatiguée tout le temps et ne pouvait pas bien dormir.

« Très bien alors », ai-je dit gentiment. « S'il vous plaît, reposez-vous maintenant. »

Wei a commencé à me maudire et m'a donné des coups de pied répétés jusqu'à ce que je tombe par terre. D'autres détenus se sont approchés et m'ont tirée, mais je ne me suis pas relevée. Des pratiquants sont également venus m'aider, mais j'ai refusé de me lever. Je savais que dormir par terre n'avait pas l'air normal, mais s'opposer à la persécution était nécessaire aussi.

Un agent est venu dans la cellule, mais je n'ai pas cédé. Me voyant comme cela, d'autres pratiquants ont discuté à propos de faire une grève de la faim pour protester contre la raclée de Wei. Après que le manager principal au camp de travail a entendu cela, la secrétaire du Comité d'inspection de la discipline est venue me demander ce qui s'est passé.

« Nous avons fini de réciter les enseignements et, par souci pour Wei, j'ai demandé si elle avait besoin de repos. Elle a dit qu'elle avait mauvais caractère et voulait frapper une personne », ai-je répondu calmement. « Je pense que les brimades et subir la tyrannie ne sont pas permis dans le camp de travail. Alors je veux juste confirmer cela. »

La secrétaire du Parti a noté l'incident. Puisque c'était lié à la discipline dans le camp de travail, ainsi qu'à une grève de la faim et potentiellement les vies de plus de dix personnes, le manager de la section a été jugé responsable. La secrétaire du Parti avait appris à connaître le Falun Dafa par moi. Elle a donc décidé que Wei devait d'abord présenter des excuses à moi et à tous les pratiquants avec une déclaration écrite. Deuxièmement, le manager de la section serait suspendu et rédigerait une déclaration d'auto-critique. Troisièmement, tous les détenus dans les cellules où les pratiquants de Falun Dafa étaient détenus seraient transférés ailleurs, à l'exception d'un détenu qui resterait pour nettoyer. Quatrièmement, les représentants des détenus dans la section devaient être sélectionnés par un pratiquant de Falun Dafa.

6. Le directeur du Bureau 610 apprend les faits et m'offre un emploi

Un jour, en 2004, pendant que je travaillais dans la capitale provinciale, j'ai pensé à clarifier la vérité aux agents du Bureau de la sécurité intérieure, puisqu'ils ont arrêté les pratiquants durant des années. Je suis allée là-bas et j'ai remis à un agent certains documents que j'avais écrits en me basant sur mes propres expériences, et il les a lus deux fois.

« Vous pouvez peut-être partager ceci avec d'autres agents également ? » ai-je demandé.

« Bien sûr ! » a-t-il répondu. « Nous allons tous l'étudier. »

Un agent m'a apporté du thé et un autre agent a dit qu'il respectait les pratiquants pour leur persévérance durant la répression. Mais le chef politique n'était pas convaincu. « C'est vrai que l'emploi au Département de police vous apporte un peu de richesse », lui ai-je dit sincèrement. « Mais il y a des choses qui sont plus importantes, comme votre santé, votre sécurité et l'avenir de votre famille. »

Je lui ai dit que, comme d'autres pratiquants, j'ai été détenue et persécutée pour ma croyance. Mais nous ne haïssons pas la police. Au lieu de cela, nous sommes inquiets pour eux et espérons qu'ils feront mieux dans ces postes pour leur propre avenir. Le chef politique était ému.

« Si vous parliez aux hauts responsables ? » a-t-il suggéré. « La pression pour accomplir la persécution vient d'eux. » Je lui ai dit que ce ne serait pas un problème.

Puis il a appelé le directeur du Bureau 610, qui était aussi un secrétaire du Parti au Comité des affaires politiques et juridiques (PLAC), et a mentionné que je viendrais.

Je suis arrivée là-bas et j'ai dit : « Merci de prendre le temps de me rencontrer. Nous avons souvent entendu que c'est bon d'échanger les idées entre les citoyens ordinaires et les responsables, car cela peut combler le fossé. » Il a souri et m'a donné une tasse de thé. Je lui ai expliqué que le Falun Gong cultive notre nature de Bouddha selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. En fait, il est si profond et si précieux qu'on ne peut pas rencontrer quelque chose de si bon durant des centaines ou des milliers d'années. De plus, toute personne qui fait de bonnes choses ou de mauvaises choses connaîtra le résultat et les conséquences de ses actes à un moment donné dans le futur.

Le directeur a dit qu'il n'écoutera pas seulement une opinion partiale. J'ai ajouté que ce n'était pas seulement quelque chose que j'ai dit ; cela faisait plutôt partie de la culture divine depuis l'ancienne Chine.

« Je ne crois pas au divin », a-t-il dit avec hésitation alors qu'il a jeté un coup d'œil aux autres dans le bureau. J'ai dit que je respectais ses opinions personnelles. Néanmoins, je ferais remarquer une chose. « Vous souvenez-vous dans les nouvelles quand Deng Xiaoping est mort, sa fille a brûlé du papier pour lui ? » ai-je demandé

Il a souri et dit que c'était juste à cause du chagrin. Je lui ai dit que porter le brassard noir et la couronne étaient suffisants pour le chagrin. Brûler du papier serait excessif. « Vous savez, cela fait partie de la tradition chinoise », ai-je continué. « Après la mort des gens, brûler le papier-argent est utilisé pour envoyer quelque chose aux défunts afin qu'ils l'utilisent dans les enfers. »

Le directeur était d'accord et a fait un grand sourire.

Puis je lui ai dit que, en Chine, la plus haute autorité vient de la Constitution. L'Article 36 de la Constitution chinoise spécifie que les citoyens ont la liberté de croyance et que personne ne devrait subir de la discrimination en raison de cela. De plus, les citoyens ordinaires pourraient auditer sa mise en application par n'importe quelle agence gouvernementale. Et si une personne violait la Constitution ? On m'a nui et envoyée au camp de travail déjà. Comment pourrions-nous résoudre cela ? De plus, l'Article 41 de la Constitution mentionne que tout fonctionnaire qui nuit aux gens fournira une compensation. Comment pourrions-nous mettre en application cela ?

Le directeur était stupéfait. Puis il a décroché le téléphone et appelé le secrétaire du Parti subordonné d'un bourg : « Veuillez arranger un poste pour une personne. Elle est dans mon bureau maintenant. » Le secrétaire du parti a dit que tous les postes sont pourvus. Mais le directeur n'a pas changé d'avis et a dit que cela devait être fait. Il s'est alors tourné vers moi et m'a dit : « Ces fonctionnaires sont placés sous ma direction et ils trouveront un poste au sein du gouvernement du bourg. Cela fait partie de notre compensation. »

Quelques jours plus tard, je suis allée travailler dans un bureau du Bureau des affaires civiles en tant que manager adjointe. Ce bureau a deux postes : moi et un manager. Ces deux postes sont habituellement pourvus par deux secrétaires du Parti choisis de 24 bourgs. Voyant que moi, une pratiquante de Falun Gong qui n'a pas d'expérience en tant que fonctionnaire et qui a refusé de renoncer à sa croyance, a maintenant été directement nommée à ce poste, tout le monde était surpris. Beaucoup de jeunes agents capables et cultivés voulaient ce poste, mais ne l'ont pas obtenu. Je n'ai pas de degré universitaire, de plus je suis déjà dans la quarantaine, mais le secrétaire du Parti du Comité des affaires politiques et juridiques (PLAC) a arrangé un véhicule du gouvernement pour mon transport.

Après être arrivée là-bas, j'ai constaté que tous les employés sous ma supervision ont certains liens. Par exemple, une personne était l'épouse d'un directeur et cette personne est la nièce d'un secrétaire du Parti. En raison de mon poste, je dînais souvent avec les hauts responsables.

« Nous vous souhaitons tous la bienvenue », a dit un agent du bourg. « Vous savez, quand nous discutions du poste, j'ai voté pour vous. »

« Merci beaucoup », ai-je répondu avec un sourire. J'ai expliqué : « Je fais le toast avec du thé parce que je suis une pratiquante de Falun Gong. Mais veuillez vous rappeler que le “Falun Dafa est bon” et vous serez béni. »

En raison de la charge légère de travail, j'allais souvent aux alentours à bicyclette pour parler aux gens des faits du Falun Gong. Quand j'ai expliqué cela à un secrétaire du Parti, il m'a dit qu'il savait que le PCC avait fait beaucoup de mauvaises choses et que la liberté de croyance devrait être protégée. Plus tard, cependant, je me suis relâchée dans ma cultivation et pratique et j'ai manqué de pensée droite. Par conséquent, un policier dont le nom de famille est Tong m'a arrêtée alors que je parlais avec quelqu'un au sujet du Falun Gong en me rendant au travail. Il n'a pas écouté ce que j'ai dit au sujet du Falun Gong et m'a envoyée à un centre de lavage de cerveau dans la ville. Je n'ai pas renoncé à ma croyance. Au lieu de cela, deux pratiquants qui avaient déjà renoncé à leur croyance ont compris ce qui s'est passé après notre conversation. Les deux ont accepté de reprendre la pratique.

Après mon retour du centre de lavage de cerveau, je suis allée au poste de police où Tong travaillait pour reprendre ma bicyclette. En arrivant là-bas et en voyant le directeur Liu, je l'ai salué et dit : « La pratiquante de Falun Gong est là pour ravoir sa bicyclette. » Il m'a dit qu'elle était dans le parc de stationnement et je pouvais la prendre moi-même. Quand je suis arrivée là-bas, j'ai trouvé le siège endommagé. Puisque Tong était là-bas, je lui ai dit : « Vous savez, si un policier endommage l'objet d'un citoyen ordinaire, il devrait y avoir une compensation. » J'ai aussi ajouté certains faits sur le Falun Gong.

Mais encore une fois, Tong a refusé d'écouter. « Comment oses-tu, une pratiquante de Falun Gong, demander une compensation ?! » a-t-il dit en prenant ma bicyclette et la frappant contre le mur.

Comme ma bicyclette a été encore endommagée, j'ai appelé la ligne téléphonique pour les plaintes du comité de discipline du Département de police de la ville et j'ai fait une plainte. L'agent qui a répondu à l'appel m'a dit que je devrais parler au chef du poste de police pour soit réparer le vélo, soit en acheter un nouveau. « S'ils refusent, nous les obligerons à vous rembourser », a déclaré l'agent.

Pensant que j'étais une pratiquante et ne devrais pas profiter de cela, j'ai décidé de juste demander une réparation, puisque le but principal est de laisser la police savoir que les pratiquants de Falun Gong ne devraient pas être malmenés. Après tout, le poste de police avait de nouveaux employés et ils devaient savoir ce qu'est le Falun Gong également. Je suis retournée là-bas le lendemain et j'ai rencontré le sous-directeur. Après avoir entendu mon récit, il m'a dit d'aller de l'avant et de réparer la bicyclette et que son bureau ferait le remboursement.

Pensant que le but était de leur faire savoir que les pratiquants de Falun Gong ne devraient pas subir de discrimination, j'ai eu une conversation avec lui. J'ai dit que les pratiquants suivent le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour être de bonnes personnes et que le Falun Gong est une croyance droite qui ramène tout sur la bonne voie. Par conséquent, quiconque persécute le Falun Gong commet un crime. « C'est comme un panier de pommes qui ne sont pas bonnes, quiconque croit que Dafa est bon sera sauvé et deviendra une bonne pomme », ai-je expliqué. « C'est pourquoi nous, les pratiquants, clarifions les faits aux gens pour les sauver. » J'ai aussi ajouté que c'était un haut responsable qui a demandé la compensation. Le sous-directeur était d'accord avec ce que j'ai mentionné et a dit qu'ils répareraient ma bicyclette.

Plus tard, beaucoup de personnes dans la région ont appris cet incident, y compris les fonctionnaires et les personnes ordinaires. Ils ont entendu qu'à cause des mauvaises actions commises contre le Falun Gong, Tong a été réprimandé et il a eu une réduction de sa prime. « Cela ne vaut pas la peine », certains d'entre eux ont dit.

Mon neveu est venu me parler à ce sujet. « De ce fait, je suis maintenant très impressionné par le Falun Gong », a-t-il fait remarquer. Il a dit que tout le monde sait que la police n'offre presque jamais de compensation après avoir confisqué ou endommagé les biens des citoyens ordinaires. Quand il avait une entreprise de café internet en 2003, par exemple, la police a fermé son entreprise en utilisant le SRAS comme excuse et a saisi des dizaines d'ordinateurs. Aucun d'eux n'a été retourné et il n'y avait pas d'endroit pour se plaindre.

« En ce moment, le Falun Gong est toujours réprimé par le PCC. Mais après qu'un vélo d'une pratiquante a été endommagé, le sous-directeur du poste de police l'a réparé et l'a retourné. Le Falun Gong est vraiment magnifique », a-t-il dit. « Non seulement cela, mais ma tante est aussi devenue une fonctionnaire pour s'être opposée à la persécution. C'est vraiment un miracle. »

Après avoir travaillé là-bas en tant que responsable pendant quelques mois, j'ai trouvé que beaucoup de gens dans la région – du chef du bourg, du secrétaire du Parti aux habitants ordinaires – ont appris ce qu'est le Falun Gong. Puisque ma mission était terminée, j'ai soumis ma démission et décidé d'aller à d'autres endroits.

7. Des excuses d'un policier

À partir de 2005, je suis allée dans la capitale provinciale d'une ville pour occuper des postes temporaires tout en expliquant ce qu'est le Falun Gong aux gens. J'ai travaillé dans beaucoup d'endroits tels qu'une usine de béton, des usines de bois et une entreprise de déménagement. Une fois, j'ai rencontré un chauffeur de camion sur un marché du travail et nous avons eu une conversation. Il m'a dit que la persécution est injuste, mais qu'il n'osait pas démissionner des organisations du PCC, car le Parti a des armes, la police et l'armée.

« Alors, lequel est le plus puissant ? Les armes du Parti ou les épidémies du divin ? » ai-je demandé.

Il a compris et a dit qu'il démissionnerait du PCC. « Oui, même si le PCC peut sembler fort. Quand une pandémie arrive vraiment, même l'armée pourrait être condamnée », a-t-il dit.

Plus tard, ma fille est aussi venue dans la ville. Elle a commencé à pratiquer et habitait avec d'autres pratiquants. Je n'avais pas d'endroit stable pour habiter. Après avoir fait un peu d'argent, j'ai pris une pause pour me concentrer sur le salut des gens. Le Maître m'a donné beaucoup de sagesse. Même devant de nombreuses personnes, je pouvais expliquer à quel point Dafa est bon et à quel point le PCC est devenu corrompu. Presque personne n'a réfuté. Certaines personnes étaient très reconnaissantes et certains m'ont saluée. Vers 2010, plus de 10 000 personnes avaient démissionné des organisations du PCC à cause de moi. Je sais que le Maître a beaucoup aidé avec cela.

En 2009, deux pratiquants, un homme et une femme, ont été arrêtés dans la ville. Quand la nièce de la pratiquante s'est rendue au Département de police pour demander sa libération, un policier lui a donné un coup de pied, laissant des bleus sur sa jambe. Pensant que les policiers ont violé la loi, je suis allée avec elle à une agence supérieure – le comité de discipline du Département de police de la ville – et j'ai déposé une plainte. Comme j'avais mentionné une partie de la loi sur la police dans la plainte écrite, indiquant que les policiers n'ont pas le droit de commettre des violences physiques, un agent a dit qu'ils allaient y donner suite.

Mais la bataille entre le bien et la perversité n'était pas facile. Le Département de police de la ville nous a demandé de résoudre cela au Département de police du district, et nous avons rencontré de la difficulté au cours des deux semaines suivantes. Les agents se sont dérobés à la responsabilité entre eux et voulaient que nous retirions le cas. Mais j'étais calme et je n'ai pas cédé. Je leur ai aussi rappelé de traiter le cas en l'espace de 30 jours tel que requis par la loi. À la fin, le policier qui a donné un coup de pied à la nièce de la pratiquante a présenté des excuses sous les ordres du comité de discipline. « Je présente des excuses au nom de tous les policiers », a-t-il dit. « Si quelque chose survient encore, vous pouvez communiquer avec moi. »

Ce cas a réprimé la brutalité, et la police a cessé de harceler les pratiquants. « C'est étrange », a dit un habitant du coin. « La police a nui à tant de gens et ils n'ont jamais offert des excuses. Maintenant, ils présentent des excuses à une famille du Falun Gong. C'est comme un miracle ! »

8. Le directeur du bureau provincial : « Vous ne pouvez pas les battre juste parce qu'ils sont du Falun Gong »

Le pratiquant qui a été arrêté était une personne clé selon la police. Il a été battu et quelques-unes de ses dents sont tombées. Engager des poursuites judiciaires n'était pas facile parce qu'il a été arrêté par le Bureau de la sécurité intérieure de la ville, qui est au même niveau que le Département de police de la ville. Il y a peu de pouvoir disciplinaire puisqu'ils sont tous les deux au même niveau.

Une autre chose est que ce processus pourrait prendre plus d'un mois. Je n'avais pas un logement ni un revenu stable, alors je ne savais pas où cela irait. Après avoir réfléchi à cela, j'ai décidé d'abandonner mes intérêts personnels afin de protéger Dafa et sauver les gens. Quand j'ai discuté de cela avec d'autres pratiquants, cependant, ils ont considéré cela trop difficile et trop dangereux. Même si personne ne voulait travailler sur cela avec moi, j'ai décidé de continuer même si j'étais toute seule.

Pensant que je commencerais avec le bureau de police provinciale, j'ai trouvé son numéro et adresse. L'agent en poste au bureau de police provinciale m'a dit l'information pour son comité disciplinaire. J'ai écrit une plainte et envoyé la lettre sous pli recommandé. Après la confirmation de la livraison de la lettre par le bureau de poste une semaine plus tard, j'ai appelé le comité disciplinaire pour m'enquérir du cas. L'agence a nié qu'il y avait un cas.

J'ai expliqué à l'agent que l'agence n'est pas une compagnie fantôme ; plutôt c'est une agence provinciale qui audite le bureau de police provinciale. « De plus, pister l'information du bureau de poste montre que cette lettre recommandée a été reçue », ai-je expliqué. L'agent a changé son comportement et a dit qu'il l'examinerait.

Une semaine plus tard, j'ai appelé encore et une autre agente a répondu au téléphone. « Est-ce que c'est un cas du Falun Gong ? » a-t-elle demandé. « Quelle est votre relation avec le pratiquant ? »

J'ai dit que j'étais une proche du pratiquant. L'agente a dit qu'ils ont reçu beaucoup de cas du Falun Gong. Cela aurait été facile si cela avait été un cas de corruption.

« Vous savez, nous avons peur de ces genres de cas [du Falun Gong] », a-t-elle répondu voulant dire par là que je ferais mieux de laisser tomber le cas.

Mais je n'ai pas reculé étant donné que les pratiquants n'ont rien fait de mal. Je lui ai expliqué que la plus haute autorité en Chine vient de la Constitution, dans laquelle l'Article 36 garantit la liberté de croyance.

« Qu'il soit lié au Falun Gong ou pas, quiconque viole la loi de la police chinoise sur la violence physique et la torture ferait l'objet d'une enquête », ai-je dit. « Notre pays a mis sur pied le comité de discipline dans ce but. Si les gens ne suivent pas leurs tâches, la loi n'existera pas, votre bureau sera inutile, et votre police ainsi que votre uniforme n'existeraient pas. »

Le Maître m'a donné beaucoup de sagesse. J'ai poursuivi en disant que si les choses ne sont pas résolues, je ferai appel au comité disciplinaire national. Je n'arrêterai pas aussi longtemps que la Loi de la police chinoise existe et le système du comité disciplinaire existe. Elle a eu peur comme si elle pourrait perdre son emploi bientôt. « Ne vous inquiétez pas. Veuillez me donner un peu de temps et je vais faire mon rapport au directeur de notre bureau (provincial) maintenant », a-t-elle répondu.

Durant le mois de ce cas, je me suis rendu compte de l'importance de clarifier la vérité au comité de discipline du bureau de police provinciale. Un autre pratiquant du coin a accepté d'aider à transmettre l'information au pratiquant qui avait été battu afin qu'il sache à quel stade était son cas et serait prêt pour une compensation. Au cours de ce processus, j'ai aussi émis la pensée droite et bien étudié le Fa.

Une nuit, j'ai fait un rêve dans lequel j'ouvrais à coups de poing un tuyau d'eau en acier inoxydable sans soudure. Dans le rêve, je ne me souciais pas s'il s'agissait d'acier ou d'un autre matériau et je continuais à le frapper avec mes poings. À la fin, le tuyau s'est brisé et l'eau est sortie. Quand je me suis réveillée, je me suis rendu compte que cela pouvait être un bon signe – l'appareil d'État du PCC qui persécute le Falun Gong était brisé. Pensant que la machine cassée pouvait encore avoir quelques pièces à faire tomber, j'ai rappelé le comité de discipline. « Nous avons signalé cela au directeur de notre bureau (provincial) et avons demandé à l'agence de la ville de s'en occuper », m'a dit l'agent, puis il m'a donné le numéro de téléphone du comité de discipline du Département de police de la ville.

J'ai appelé l'agence de la ville et dit que j'avais déposé une plainte liée au Falun Gong. « Le bureau provincial m'a donné votre numéro et a dit qu'ils ont demandé à ce que vous vous occupiez de cela », ai-je dit.

« Le Falun Gong est une question politique », a dit l'agent. « N'y pensez même pas. » Ensuite il a répété un peu de propagande diffamatoire contre le Falun Gong et Maître Li.

Le Maître m'a donné beaucoup de sagesse et je pouvais bloquer chaque sujet de discussion qu'il avait. J'ai dit que la Constitution permet la liberté de croyance et le Falun Gong nous enseigne à être une bonne personne et nous mène vers la bouddhéité.

« Votre bureau sert à auditer la police. Si les policiers commettent de mauvaises choses et les citoyens se plaignent de cela, c'est votre bureau qui enquête cela », ai-je dit. « En ce qui concerne ce cas où un pratiquant de Falun Gong a été battu, ce n'est pas seulement quelque chose que l'agence provinciale a accepté, mais c'est aussi sous l'autorisation de hauts responsables que vous devez rétablir la justice et faire quelque chose en faveur du Falun Gong. »

Puis j'ai dit que le Falun Gong promeut Authenticité-Bienveillance-Tolérance et nous n'avons pas d'ennemis. En fait, notre Maître et le Falun Gong ont la bienveillance envers tout le monde, et quiconque aide des pratiquants innocents sera béni. « Veuillez réfléchir à cela, n'est-ce pas une grande opportunité pour vous ? »

« Aucun souci », il était un peu enthousiaste. « Je demanderai au manager Wu de s'occuper de cela dans un ou deux jours. »

Je sais que les forces anciennes ont créé une énorme épreuve. Les pratiquants doivent faire tomber l'acier pour sauver les êtres.

Après quelque temps, j'ai appelé l'agence de la ville encore. L'agente qui a répondu au téléphone était très polie, comme si j'étais sa superviseure. Elle m'a dit que le pratiquant était une personne clé que le Bureau de la sécurité d'État de la ville (SBS) voulait arrêter.

« Ils [agents du SBS] ne se sont même pas souciés de nous. Après tout, ce n'est pas un cas de corruption qui est facile à traiter », a-t-elle expliqué. Elle a dit que comme j'ai soumis le cas à une agence provinciale, qui nécessitait le traitement par l'agent de la ville, elle et les autres fonctionnaires n'avaient pas d'autre choix que de communiquer avec le bureau de police provinciale.

« Finalement, le directeur du bureau de police de la province est venu en personne et a organisé une grande réunion qui comprenait tous les chefs de poste de police et les hauts fonctionnaires, ce qui a rendu tout le monde très nerveux », a-t-elle poursuivi. « Lors de la réunion, le directeur du bureau de la province nous a dit : “Qui a dit que vous pouvez battre les gens ? Qui vous a donné l'autorisation ? Vous ne pouvez pas les battre juste parce qu'ils sont du Falun Gong !” Non seulement cela, mais le chef de chaque poste de police doit afficher le numéro d'urgence du comité de discipline dans le bureau afin que les gens puissent déposer des plaintes en cas de besoin. »

J'ai dit cela à d'autres pratiquants et ils étaient heureux. L'un d'eux a dit que cet effort a grandement réprimé la perversité. Un autre pratiquant a dit que nous, les pratiquants, n'avons pas vraiment besoin de compensation puisque notre but est de sauver les gens. De plus, je n'ai pas travaillé pendant un mois à cause de cela et je devais gagner ma vie. J'ai suivi son conseil et commencé à travailler.

Dans les efforts pour aider le Maître avec la rectification de Fa et sauver les êtres, je suis prête à abandonner tous les attachements. Seulement en abandonnant notre soi que nous pouvons nous assimiler au Fa, accroître la pensée droite, obtenir la sagesse et remplir notre mission. Merci Maître et merci compagnons de cultivation.

(Fin)

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Traduit de l'anglais