(Minghui.org) Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique spirituelle fondée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à le persécuter en juillet 1999, nombre de ses pratiquants ont été arrêtés, détenus et torturés pour avoir refusé de renoncer à leur croyance.
Ces dernières années, la persécution des pratiquants âgés a pris une ampleur particulière. Même les octogénaires et les nonagénaires n'ont pas été épargnés.
Ce rapport se concentre sur la persécution des pratiquants de Falun Gong âgés et sur la façon dont ils ont été maltraités physiquement et mentalement malgré leur âge. Certains ont même été persécutés jusqu'à la mort à la suite de tortures et de pressions exercées par les autorités.
Selon les données recueillies par Minghui.org, un total de 710 pratiquants de plus de 65 ans ont été persécutés en 2018, y compris ceux qui sont décédés ou ont été condamnés, arrêtés et harcelés. En 2019, ce nombre a atteint 980, soit une augmentation de 38 %, et 1330 en 2020, soit une augmentation de 35 %.
Parmi les 3020 pratiquants ciblés au cours des trois dernières années, 106 sont décédés en raison des persécutions, 350 ont été condamnés, 1694 ont été arrêtés, mais non condamnés, et 870 autres ont été harcelés. Parmi les personnes arrêtées et harcelées, 807 au total ont vu leur maison saccagée.
En 2018, 710 pratiquants âgés ont été ciblés, dont 5 avaient plus de 90 ans et 167 avaient plus de 80 ans.
Parmi les 980 pratiquants qui ont été persécutés en 2019, 3 avaient plus de 90 ans et 280 étaient octogénaires.
La situation a empiré en 2020, avec 1330 personnes persécutées pour leur croyance. Vingt-sept pratiquants avaient plus de 90 ans, et 430 étaient octogénaires. Un pratiquant de 92 ans de la province du Jiangsu a été persécuté à mort.
Vous trouverez ci-dessous des clichés de certains des pratiquants décédés entre 2018 et 2020. En raison de la censure de l'information en Chine, le nombre de pratiquants de Falun Gong persécutés pour leur croyance ne peut pas toujours être signalé en temps utile, et toutes les informations ne sont pas facilement accessibles.
Décès en 2018
Un ancien combattant du Liaoning meurt cinq ans après être devenu invalide en prison
M. Li Decheng, un ancien combattant de la ville de Gaizhou, dans la province du Liaoning, a eu une hémorragie cérébrale et est tombé dans le coma le 17 novembre 2012, alors qu'il purgeait une peine de six ans dans la prison de Nanguanling dans la ville de Dalian. Il a été emmené d'urgence à l'hôpital, toujours menotté. Les menottes n'ont jamais été enlevées jusqu'à ce qu'il soit libéré pour raison médicale le 17 janvier 2013.
M. Li Decheng
La prison était prête à libérer M. Li avant la fin de sa peine uniquement parce que les médecins avaient dit qu'il ne lui restait que quelques jours à vivre. Sa famille l'a d'abord emmené dans un hôpital local, mais elle a dû le ramener chez elle, car elle ne pouvait pas payer les frais médicaux, que la prison a refusé de prendre en charge.
Le côté gauche du visage et du corps de M. Li était paralysé, et il était aveugle de l'œil gauche lorsqu'il a été libéré. Son état s'est aggravé et il a fini par devenir complètement handicapé, nécessitant des soins 24 heures sur 24. Il restait alité et devait être nourri par une sonde nasale.
L'état de M. Li est devenu critique le 22 mars 2018, et il a été transporté d'urgence à l'hôpital. Il est décédé quelques heures plus tard. Il avait 71 ans.
La famille de Mme Zhao Chunyan a dû appeler une ambulance pour aller la chercher lorsqu'elle a été libérée de prison le 16 juillet 2018. Elle avait perdu plus du tiers de son poids et n'était pas capable de marcher. L'habitante de la ville de Jixi est décédée le 28 juillet, à l'âge de 65 ans.
La mort de Mme Zhao est la fin tragique des années d'abus dont elle a souffert pour son refus de renoncer au Falun Gong. Elle avait été arrêtée à répétitions pour sa croyance et avait purgé deux peines de travaux forcés pour un total de près de quatre ans entre 2000 et 2011. Elle a été arrêtée pour la dernière fois le 11 juillet 2013 et condamnée à cinq ans de prison trois mois plus tard. Un juge local a simplement lu à haute voix le verdict prononcé contre elle dans le centre de détention local.
Mme Zhao avant sa dernière arrestation
Mme Zhao a été admise à la prison pour femmes de la province du Heilongjiang en novembre 2013. Elle et d'autres pratiquants de Falun Gong emprisonnés ont souvent été forcés de marcher ou de s'asseoir sur du papier portant le nom du fondateur du Falun Gong. Les détenues coinçaient parfois même le papier dans son pantalon.
La détenue Du Xiaoxia a forcé Mme Zhao à s'asseoir immobile sur un petit banc de 5 h à 22 h tous les jours pendant plus de deux mois d'affilée. Non seulement les gardes n'ont pas arrêté Du, mais elles l'ont encouragée, ainsi que les autres détenues, à continuer à maltraiter Mme Zhao en promettant des réductions de peine.
Mme Zhao a dit à sa famille : « Le 6 février 2014, la détenue Tiao Yanru a incité une autre détenue, nommée Wang Ning, à me battre avec des cintres. Wang m'a frappée si fort qu'elle a cassé deux cintres. Elle a également brossé mon visage avec une brosse en plastique. Mon visage est devenu extrêmement enflé. Le jour suivant, Tian m'a battue avec un tube en carton à plusieurs reprises, disant que le tube ne laisserait aucune blessure externe, comme les cintres ou la brosse. Elle ne m'a pas non plus permis de dormir ni d'utiliser les toilettes. J'ai couru aux toilettes à un moment donné, mais j'ai été ramenée. J'ai dû uriner dans mes pantalons.
Selon des sources internes, Mme Zhao a été privée de sommeil pendant vingt jours consécutifs, à compter du 6 février 2014. Elle est devenue extrêmement désorientée et a été trompée pour signer son nom sur une déclaration afin d'abandonner sa croyance. Après être redevenue lucide, elle a écrit une déclaration solennelle le 6 mars 2014 pour annuler sa déclaration antérieure. La détenue Tian a refusé de prendre sa déclaration solennelle et a demandé où elle avait obtenu le stylo et le papier pour écrire sa nouvelle déclaration. Mme Zhao a ensuite réécrit sa déclaration sur un mur. Les gardes de la prison l'ont accusée de tacher le mur et ont ordonné aux détenues de la torturer encore plus.
Mme Zhao a raconté ce qui lui était arrivé : « En mars 2014, Wang Ning m'a attrapée par les cheveux et a versé une bassine après l'autre d'eau froide sur ma tête. Il faisait encore très froid en mars. Mon pull était trempé et je ne pouvais pas arrêter de frissonner. Pourtant, elle ne m'a pas permis de me changer et m'a ordonné de rester là immobile. Elle et d'autres détenues m'ont souvent traînée dans une pièce sans caméra de surveillance. Elles me battaient alors toutes ensemble. Je ne me souviens même pas combien de fois j'ai été battue. »
Mme Zhao s’est également rappelé comment on l’avait forcée à prendre des médicaments inconnus qui ont causé des ravages à sa santé : « Elles ont dit que j'étais malade et que j'avais besoin de prendre des médicaments. Elles m'ont ouvert la bouche et ont cassé une de mes dents. La gardienne Xiao Shufen (insigne numéro 230355) me surveillait de près tous les jours. Elle s'assurait que les médicaments étaient enfoncés dans ma bouche deux fois par jour. J'ai eu la diarrhée à chaque fois après avoir reçu le médicament. Avant que je le sache, je me suis retrouvée incapable de retenir toute nourriture. Tian Yanru m'a accusée de refuser de manger la nourriture. J'ai dit que c'était toute leur torture qui causait tant de dommages à ma santé. »
Mme Zhao a continué à vomir et est devenue de plus en plus faible. Elle a finalement été envoyée pour un contrôle médical en octobre 2016 et a reçu un diagnostic de kyste hépatique. Elle a subi une intervention chirurgicale pour enlever le kyste.
Sa famille avait essayé de lui rendre visite à plusieurs reprises depuis son incarcération, mais ils étaient toujours renvoyés. Fin octobre 2016, cependant, sa famille a reçu un avis urgent leur demandant de se précipiter à l'hôpital Zhongxin de la ville de Harbin. Ils y sont allés et ont vu que Mme Zhao était incapable de manger et de marcher. Elle avait du mal à respirer et à parler.
Wang Shanshan, alors chef du quartier 9 de la prison où Mme Zhao était emprisonnée, a plus tard envoyé un message SMS à plusieurs reprises au fils de Mme Zhao demandant de l'argent pour couvrir les frais médicaux de sa mère. Le jeune homme a donné de l'argent à Wang et à la garde, Zhu Xueming, lors de chaque visite subséquente. Les deux gardes n'ont pas libéré Mme Zhao comme promis, même après que son fils leur a versé un total de 26 000 yuans. Elles ont ensuite exigé 260 yuans par jour pour couvrir les soignants de Mme Zhao, sinon sa famille devrait s'occuper d'elle. Le fils de Mme Zhao a dit qu'il s'occuperait de sa mère, mais les deux gardes ont changé d'avis et ont refusé.
Mme Zhao est restée en prison jusqu'à l'expiration de sa peine. Les gardes Wang et Xue ont demandé 60 000 yuans en échange de sa libération, mais sa famille a fermement refusé de payer. Wang et Xue ont ensuite retenu les 5000 yuans que Mme Zhao détenait encore dans son compte.
Une ancienne directrice d’entreprise libérée de prison meurt 19 jours plus tard, le jour du Nouvel An
Une femme de 69 ans de la ville de Wuhan a survécu à cinq ans d’emprisonnement et de mauvais traitements, pour mourir dix-neuf jours après sa libération, le jour du Nouvel An 2018. La mort de Mme Cui Hai a mis fin à des décennies d’épreuves subies pour avoir maintenu sa croyance dans le Falun Gong.
Mme Cui Hai
Mme Cui a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996 et a rapidement vu ses calculs biliaires, ses problèmes d’estomac et ses maladies gynécologiques disparaître. Un corps sain lui a permis d’exceller dans son travail et d’être promue directrice générale du bureau de Guangzhou de la Chemicals Import Export Corporation de la ville de Wuhan.
La vie de Mme Cui a été perturbée lorsque la persécution du Falun Gong a commencé en 1999. Sa compagnie l’a licenciée après avoir servi une peine de trois ans de prison suivant son arrestation le 13 mai 2000.
Sa cinquième et dernière arrestation a eu lieu le 18 octobre 2012. Elle a été transférée d'un centre de détention à un autre, y compris au centre de lavage de cerveau de la province du Hubei.
Mme Cui a rendu compte de son calvaire lors de sa détention de soixante-dix jours au centre de lavage de cerveau. Elle a fait une grève de la faim en guise de protestation et a été brutalement gavée. Elle a également été battue et privée de sommeil sur une base régulière. Pendant une période, la nourriture qu’on lui donnait était mêlée à des médicaments, l’amenant à ressentir une faiblesse dans ses jambes et une perte de mémoire.
Au moment où elle a reçu l’ordre de comparaître devant le tribunal le 20 décembre 2013, Mme Cui avait été grièvement blessée et emmenée à l’hôpital d’Ankang appartenant à la police. Quelques heures avant l’audience, elle avait des douleurs d’estomac, mais elle a dû assister à toute la séance.
Mme Cui a été condamnée à cinq ans de prison le 6 janvier 2014. Son avocat lui a rendu visite à l’hôpital d’Ankang trois jours plus tard et a appris qu’elle avait été emmenée à l’hôpital Xiehe pour un examen cinq jours après sa comparution en raison de la détérioration de son état.
L’avocat a ensuite parlé au directeur de l’hôpital d’Ankang et a appris que Mme Cui avait reçu un diagnostic d'ulcère duodénal, de calculs biliaires et d’hypertension artérielle. Le directeur l’a averti que Mme Cui était en piteux état.
L’avocat a interjeté appel le lendemain, mais la Cour intermédiaire de la ville de Wuhan a ordonné au début du mois d’avril 2014 de maintenir le verdict de culpabilité contre Mme Cui. Elle a été peu après admise dans la prison pour femmes de la ville de Wuhan pour purger sa peine.
Mme Cui était émaciée lorsqu'elle a été libérée le 13 décembre 2017.
Une femme de Pékin de 75 ans, meurt après neuf arrestations et une peine de cinq ans de prison
Mme Wen Mulan, 75 ans, de Pékin, est décédée moins de deux mois après avoir été libérée d'un centre de détention dans le cadre d'une libération conditionnelle pour raison médicale.
Mme Wen Mulan
Mme Wen Mulan a été arrêtée, le 14 octobre 2017, alors qu’elle distribuait des calendriers de bureau avec des informations concernant le Falun Gong. Elle a été emmenée au centre de détention du district de Miyun, où elle a entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention illégale.
Après environ deux mois de grève de la faim, Mme Wen souffrait d’œdème généralisé et se trouvait dans un état critique. Lorsque son mari a refusé de venir la chercher, le centre de détention a trouvé un pratiquant de Falun Gong local pour l’emmener. Le pratiquant a remarqué que Mme Wen montrait des symptômes d’empoisonnement.
Mme Wen est décédée à 10 h 30 le 27 février 2018. Sa mort a mis fin à des années d’épreuves pour sa pratique du Falun Gong. Elle a été arrêtée six fois entre 2001 et 2011, et sa septième arrestation a eu lieu le 31 janvier 2012. Bien que la police l’a libérée quelques heures plus tard, ils l’ont arrêtée de nouveau le jour suivant, laissant son mari de 81 ans à la maison sans personne pour prendre soin de lui. Elle a été condamnée à cinq ans de prison en août 2017.
Quelques mois après avoir été libérée de prison, Mme Wen a été arrêtée pour la neuvième fois en octobre 2017.
Une femme de 67 ans meurt moins de deux semaines après sa libération conditionnelle pour raison médicale
Mme Liu Jinyu, une pratiquante de Falun Gong de 67 ans de la ville de Dalian, dans la province du Liaoning, n'a été libérée pour raison médicale que plus d'un mois après qu'on lui a diagnostiqué un cancer du côlon à un stade avancé. Elle est décédée moins de deux semaines après son retour chez elle.
Mme Liu était chez elle le 21 avril 2016 lorsque plus de 20 agents ont fait irruption. Elle était tellement terrifiée qu'elle s'est évanouie. Les policiers ont saccagé son domicile avant de la transporter dans leur véhicule de police.
Son mari, son fils et la petite amie de son fils, qui ne pratiquent pas le Falun Gong, ont été arrêtés en même temps. Le fils de Mme Liu a été brutalement battu au poste de police local pour avoir refusé de maudire le fondateur du Falun Gong.
Mme Liu a été emmenée au centre de détention de la ville de Dalian, et les membres de sa famille ont été libérés quelques heures après leur arrestation.
Autrefois en très bonne santé, Mme Liu a rapidement décliné en raison des mauvais traitements qu'elle a subis dans le centre de détention. Elle a développé de l'hypertension et s'est évanouie à plusieurs reprises.
Lorsque Mme Liu a comparu devant le tribunal le 21 octobre 2016, seul son fils a été autorisé à être présent. Elle a été condamnée à trois ans et trois mois et a reçu l'ordre de purger sa peine dans la prison pour femmes de la province du Liaoning.
Mme Liu s'est un jour plainte à sa famille des mauvais traitements qu'elle subissait en prison. Elle a déclaré : « La nourriture pue et sent la drogue. [Les gardes] ne me laissent pas utiliser les toilettes et j'ai souvent souillé mon pantalon. La chef de ma cellule me bat tout le temps. »
Elle a progressivement perdu l'appétit, et sa santé s'est encore dégradée. Les gardes n'ont jamais demandé de soins médicaux pour elle.
Mme Liu est tombée gravement malade le 23 février 2018. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'elle a été emmenée à l'hôpital de la prison. On lui a diagnostiqué un cancer du côlon à un stade avancé.
La prison a fait appel à son fils pour payer ses frais médicaux. Il s'est précipité à l'hôpital pour trouver sa mère dans son lit, les pieds enchaînés. Six gardes la surveillaient 24 heures sur 24. Il les a suppliées d'enlever ses menottes car elle avait besoin d'aller aux toilettes. Les gardes ont refusé, et elle a dû se soulager dans son pantalon.
Son fils a consulté des médecins dans différents hôpitaux qui ont tous dit qu'il était trop tard, que l'état de sa mère était incurable. Il a déposé une demande de libération pour raison médicale, mais la prison l'a ignorée.
L'état de Mme Liu a continué à se détériorer, et la prison a fini par approuver sa libération pour raison médicale au début avril 2018.
Elle est décédée le 15 avril 2018.
Une pratiquante de Falun Gong emprisonnée à deux reprises meurt après 39 mois de coma
Une habitante du district de Rudong, ville de Nantong, a perdu connaissance alors qu'elle était détenue pour sa croyance dans le Falun Gong. Un médecin a dit que Mme Zhu Liling avait dû subir un traumatisme soudain qui l'avait assommée. La police locale a refusé d'expliquer à sa famille ce qui s’était produit et qui aurait provoqué son évanouissement soudain. Mme Zhu est restée dans le coma jusqu'à sa mort deux ans et trois mois plus tard, le 14 juin 2018.
Mme Zhu Liling
Mme Zhu s'est soudainement évanouie le 10 mars 2016. Sa famille s'est précipitée à l'hôpital de Nantong et a constaté que plus de trente policiers faisaient cercle autour d'elle. Elle bavait et avait le teint cendreux. Ses proches ont essayé de lui parler, mais elle n'a eu aucune réaction.
L’épisode d’évanouissement s’est produit au centre de détention de la ville de Nantong, où elle était détenue suite à son arrestation du 1er septembre 2015, pour avoir déposé une plainte contre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin qui a initiatié de la persécution du Falun Gong.
Mme Zhu avait été emprisonnée deux fois pour un total de huit ans pour son refus de renoncer au Falun Gong. Elle essayait de tenir Jiang responsable de son épreuve, mais elle a été arrêtée à nouveau.
La police qui a envoyé Mme Zhu à l'hôpital n'a pas expliqué pourquoi Mme Zhu était dans le coma. Ils ont menacé de poursuivre son fils lorsque celui-ci a refusé de signer le formulaire de consentement pour que sa mère subisse une opération à crâne ouvert.
Le fils de Mme Zhu a signé et l'opération a eu lieu vers 21 h le même soir.
Mme Zhu est tombée dans un état végétatif après l'opération, avec un morceau de crâne en moins.
La police locale du district de Rudong et le Bureau 610, une agence illégale chargée d'éradiquer le Falun Gong, se sont souvent présentés chez Mme Zhu pour la photographier et harceler sa famille.
Mme Zhu a soudain eu de graves saignements vaginaux à une heure du matin le 14 juin 2018. Elle a perdu tellement de sang que sa famille a vu son abdomen rétrécir sous leurs yeux. Elle est morte peu de temps après.
Mme Jin Shunnu est tombée dans le coma le 6 octobre 2018, alors qu’elle était détenue pour avoir parlé aux gens du Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois.
Après l'arrivée précipitée de sa famille à l’hôpital, la police les a forcés à signer une décharge de responsabilité en menaçant de donner à Mme Jin une lourde peine de prison s’ils refusaient d'obtempérer.
Le mari de Mme Jin et sa fille sont demeurés à l’hôpital pendant quatre jours, mais elle n’a jamais repris connaissance. Elle est décédée aux environs de 4 h le 10 octobre. Son corps a été incinéré le jour même sans autopsie et le certificat de décès émis par l’hôpital indiquait qu’elle était morte d’une attaque cérébrale. Elle avait 66 ans.
Mme Jin Shunnu
Mme Jin a été arrêtée le 19 septembre 2018 au Bureau du comité résidentiel local. Elle y était allée pour demander les documents requis pour rétablir sa pension qui avait été suspendue après avoir été emprisonnée pendant treize ans pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong.
Elle a expliqué au personnel du bureau que son emprisonnement pour sa croyance était illégal et que sa pension n'aurait pas dû être suspendue. Au lieu d’émettre les documents requis, un membre du personnel a appelé la police. Les agents du poste de police de Xinhua sont venus et l’ont emmenée au centre de détention de Nangou.
On ne sait pas clairement ce qui lui est arrivé pendant sa brève détention qui l'a amenée à tomber dans le coma et à mourir quelques jours plus tard.
La mort de Mme Jin est survenue trois ans et demi seulement après sa libération de prison.
Pendant que Mme Jin était emprisonnée de 2002 à 2015, son mari, M. Shen Shan, a purgé une peine de onze ans pour leur croyance commune. Leur fille, Mme Shen Chunting, a également reçu une peine de trois ans de travaux forcés pour sa pratique du Falun Gong.
La famille a finalement été réunie en 2015, seulement pour perdre Mme Jin trois ans plus tard.
Un expert agricole du Gansu est mort après avoir été harcelé à plusieurs reprises pour sa croyance.
M. Guo Zhenbang, de la ville de Qingyang, dans la province du Gansu, est mort à l'âge de 76 ans en octobre 2018 après avoir été harcelé à plusieurs reprises pour avoir refusé de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong.
Après le début de la persécution du Falun Gong, M. Guo a été détenu ou harcelé à plusieurs reprises et menacé par des agents du Bureau 610. En mars 2018, la police s'est rendue à son domicile à de nombreuses reprises pour enregistrer sa carte d'identité, son adresse personnelle, son numéro de téléphone et les coordonnées des membres de sa famille. Les agents ont également menacé de l'arrêter s'il refusait d'abandonner sa croyance. En raison du stress, M. Guo est devenu grabataire et est décédé sept mois plus tard.
M. Guo avait occupé les fonctions d'agronome principal et de représentant de l'Assemblée nationale populaire, et était un expert agricole bénéficiant d'allocations spéciales du Conseil d'État. Il avait remporté de nombreux prix au cours de sa carrière de près de 40 ans dans la recherche.
Une mère battue à mort par son fils pour sa pratique du Falun Gong
Une mère de 77 ans a succombé à ses blessures après avoir été rouée de coups par son propre fils à cause de sa pratique du Falun Gong.
Il a été rapporté que le fils, Du Xuesong, dans la cinquantaine, aurait à deux reprises versé une caution pour faire libérer sa mère après son arrestation pour avoir refusé de renoncer à ses convictions. Du, ancien combattant de l’armée, a été formé pour suivre les ordres et il est devenu de plus en plus hostile à sa mère après qu’elle a continué à pratiquer le Falun Gong après sa libération.
Il craignait également que la croyance de sa mère affecte les chances de son fils de devenir fonctionnaire. Au cours des dix-neuf dernières années de persécution, de nombreux membres de famille des pratiquants de Falun Gong ont été licenciés ou empêchés de passer les examens d’entrée à l’université en raison de la « culpabilité par association ».
Le 27 septembre 2018, Du Xuesong est rentré chez lui en état d’ébriété. Dès qu’il a passé la porte, il a commencé à frapper sa mère âgée, Mme Lu Shurong. Lorsque son père, Du Zhongsan, a tenté de l’arrêter, l’homme de 83 ans a également été battu par son fils.
Le fils a continué à battre sa mère pendant plus d’une heure. Elle a eu dix côtes cassées et une fracture du poignet. Elle avait des ecchymoses sur tout le corps et son visage était meurtri et gonflé.
Après que Mme Lu a été emmenée à l’hôpital, les médecins ont constaté de multiples fractures sur l'une des côtes de Mme Lu, et un morceau avait percé son poumon. La plupart de ses organes internes avaient également été gravement blessés. L’hôpital a émis plusieurs avis d’état critique durant les vingt-quatre jours de son séjour. Elle est décédée le 21 octobre 2018.
La mort de Mme Lu a été précédée par une escalade de tension au sein de la famille au sujet de sa croyance. Fortement influencé par la propagande haineuse du gouvernement, son fils s’était retourné contre ses parents et les maltraitait souvent et les agressait physiquement.
Du Xuesong est actuellement détenu au centre de détention de Wuqing à Tianjin.
Dossiers de 2019
Un patient victime d'un accident vasculaire cérébral se voit refuser une libération pour raison médicale et meurt en prison alors qu'il purge une peine pour sa croyance.
M. Liao Jianfu, de la ville de Panzhihua, dans la province du Sichuan, est mort moins de neuf mois après avoir commencé à purger sa peine pour sa croyance dans le Falun Gong dans une prison de la province du Yunnan.
L'homme de 65 ans a subi plusieurs accidents vasculaires cérébraux et souffrait d'hypertension artérielle dangereusement élevée, mais s'est vu refuser à plusieurs reprises une libération pour raison médicale parce qu'il refusait de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong.
Le décès de M. Liao Jianfu a été précédé de deux peines d'emprisonnement totalisant dix ans et demi, entre 2002 et 2013.
M. Liao a été arrêté pour la dernière fois en octobre 2016 pour avoir affiché de l'information sur le Falun Gong. Trois autres pratiquants qui étaient avec lui, M. Song Nansu (70 ans), M. Fu Wende (70 ans) et M. Zhou Fuming (60 ans), ont également été arrêtés.
Les quatre avocats ont comparu devant le tribunal du canton de Yuping le 22 mars 2018. Ils étaient fréquemment interrompus par le juge lorsqu'ils lisaient leur défense. Le juge a ensuite condamné M. Liao à quatre ans de prison, M. Song et M. Fu à trois ans et demi et M. Zhou à deux ans.
M. Liao, M. Fu et M. Zhou ont été transférés à la prison no 1 de la province du Yunnan, et M. Song à la prison no 2 de la province du Yunnan le 21 août 2018.
Pendant son incarcération, M. Liao a souffert d'hémorragies cérébrales à plusieurs reprises, mais les autorités carcérales ont refusé de le libérer pour raison médicale.
Mme Meng Hong de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, dont la fille habite au État-Unis est décédée subitement le 26 juillet 2019, peu après avoir été transportée d'urgence à l’hôpital.
Selon sa fille, Mme Li Xuesong, une habitante de San Francisco, la prison pour femmes du Heilongjiang a appelé sa famille l'après-midi du 26 juillet 2019 et a déclaré que sa mère, Mme Meng Hong, souffrait d'un épisode d'hypertension et de problèmes cardiaques. On leur a demandé de se rendre immédiatement à l'hôpital n° 2 de l'Université de médecine de Harbin avec de l’argent pour payer ses frais médicaux.
Quelques instants après l'arrivée de la famille à l'hôpital, l'ambulance transportant Mme Meng est également arrivée. Ils ont vu deux ambulanciers procéder à une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) à l'intérieur du véhicule. La mort de Mme Meng a été prononcée dix minutes après qu’elle a été emmenée en salle d'urgence. Elle avait 79 ans.
Mme Meng Hong
La mort soudaine de Mme Meng a eu lieu neuf mois avant sa libération prévue à la suite d’une peine de prison de sept ans pour ne pas avoir renoncé à sa croyance dans le Falun Gong.
Mme Li a dit que sa mère était en bonne santé avant et pendant les six ans et plus où elle a été emprisonnée. Elle soupçonne que sa mort est due à un acte criminel.
Une femme du Shandong condamnée à quatre ans de prison pour sa foi meurt six mois après le début de sa peine.
Mme Chen Yuhua, de la ville de Heze, dans la province du Shandong, est décédée six mois après le début de sa peine de prison pour sa croyance dans le Falun Gong. Elle était âgée de 70 ans.
Le corps de Mme Chen a été incinéré le 25 septembre 2019.
Mme Chen, femme d'affaires à la retraite, a été arrêtée avec Mme Cheng Panyun, procureure à la retraite, également septuagénaire, et Mme Li Zhenhuan, directrice de station de télévision à la retraite âgée de 66 ans, le 29 mars 2018, après que la police les a trouvées distribuant des documents d'information sur le Falun Gong.
Après avoir été enfermées pendant un an au centre de détention de la ville de Heze, les trois femmes ont comparu devant le tribunal du canton de Juancheng et ont été condamnées à la prison. Mme Chen a été condamnée à quatre ans de prison, Mme Cheng à trois ans et demi, et Mme Li à trois ans. Elles ont été emmenées à la prison pour femmes de la province du Shandong.
On ignore si Mme Chen a été droguée pendant son emprisonnement.
Parce qu'elle a refusé de renoncer à sa croyance après que le régime communiste a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, Mme Chen a été arrêtée huit fois au total et condamnée à deux peines de camp de travail.
Elle a été arrêtée le 14 octobre 2007, alors qu'elle prenait soin de son mari alité. Elle a ensuite été condamnée à la prison pour femmes du Shangdong, où elle a subi une fracture lombaire après avoir été torturée.
Mme Guo Zhenxiang, 82 ans de la ville de Zhaoyuan, province du Shandong, est morte quelques heures après avoir été arrêtée parce qu'elle distribuait des documents d'information sur le Falun Gong.
Mme Guo Zhenxiang a été arrêtée par des policiers du poste de police de Mengzhi dans une gare routière, tôt le matin du 11 janvier 2019. Vers 10 heures du matin, sa famille a été convoquée au poste de police, où on leur a dit que leur proche était décédée.
La police a affirmé que Mme Guo est tombée malade après avoir été emmenée au poste de police et est décédée dans un hôpital local malgré des tentatives de réanimation. Son corps a été transporté au funérarium de la ville de Zhaoyuan sans le consentement de sa famille.
Mme Guo était en très bonne santé depuis plusieurs années et ne présentait aucun symptôme lorsqu'elle a quitté sa maison le matin. Sa famille soupçonne que sa mort est liée à des sévices en garde à vue, les pratiquants de Falun Gong étant régulièrement torturés en détention.
La police a d'abord refusé d'autoriser la famille de Mme Guo à voir son corps, mais elle a par la suite cédé aux demandes constantes de la famille.
Sur le chemin du funérarium, la police a interrogé à plusieurs reprises sa famille sur l'endroit où elle avait obtenu les documents sur le Falun Gong et sur les personnes avec lesquelles elle avait eu des contacts. Les policiers ont également fait pression sur sa famille pour que celle-ci signe un procès-verbal d'interrogatoire et les ont avertis de ne pas rendre sa mort publique.
Le corps de Mme Guo demeure au funérarium alors que sa famille cherche à obtenir justice pour elle. La police surveille la famille depuis la mort de Mme Guo.
Avant sa dernière arrestation qui a entraîné sa mort, Mme Guo a été arrêtée le 10 juin et le 16 décembre 2016 et en septembre 2018 pour avoir parlé du Falun Gong aux gens.
Elle a été libérée en raison de son âge avancé les trois fois. Cependant, la police a fouillé son domicile et confisqué ses livres et ses articles de Falun Gong le 21 décembre 2016, cinq jours après sa deuxième arrestation.
Une enseignante retraitée meurt en détention en attendant le verdict de son procès
Mme Song Zhaoheng, une enseignante retraitée de 76 ans de la ville de Yushu, province du Jilin, a été arrêtée le 27 août 2018, alors qu'elle parlait aux gens du Falun Gong. Elle a été emmenée au centre de détention de la ville de Yushu après avoir été interrogée au poste de police local.
Elle a comparu au tribunal le 16 novembre 2018. Elle a on procès, elle a défendu son droit à pratiquer et à diffuser l'information sur le Falun Gong. Elle a témoigné pour sa propre défense et a fait valoir que c'était son droit constitutionnel de pratiquer le Falun Gong et de partager des informations.
Il a été dit que les autorités avaient planifié de condamner Mme Song à neuf ans de prison, mais elle est décédée subitement au centre de détention le 14 janvier 2019. Les autorités ont refusé de révéler la cause de son décès.
Un homme âgé meurt après avoir été maintes fois arrêté et incarcéré pour sa croyance
M. Wang Huaifu de la ville de Mianyang, province du Sichuan, est décédé un an après avoir été libéré d'une peine d'un an et demi de prison pour sa croyance dans le Falun Gong.
M. Wang Huaifu en 2016
M. Wang Huaifu a été arrêté le 10 décembre 2016 pour avoir distribué des calendriers informatifs à propos du Falun Gong. Il a comparu au tribunal du district de Youxian le 10 mars 2017 et a été par la suite condamné à un an et demi de prison ainsi qu'à 2000 yuans d'amende.
M. Wang était déjà en mauvaise santé lorsqu'il a été admis à la prison de Jiazhou le 25 août 2017. Il a été hospitalisé à deux reprises durant quatre mois au total au cours de son emprisonnement.
Durant les quatre mois où il a été détenu à l'hôpital de la prison, il a reçu quotidiennement des injections intraveineuses de drogues inconnues, jusqu’à quatre jours avant sa libération. Les autorités ont également prélevé des échantillons de son sang à plus de vingt reprises pour des raisons inconnues.
Entre ses deux hospitalisations, il a été ramené à la prison où il a été torturé. Bien qu’il crachât du sang et que sa santé se soit détériorée avec le temps, il a quand même été contraint à effectuer du travail non rémunéré jusqu'à ce qu’il doive être de nouveau emmené d'urgence à l'hôpital.
M. Wang était émacié et au seuil de la mort lorsqu'il est retourné chez lui le 10 juin 2018. Il est décédé le 16 juillet 2019. Il avait 71 ans.
M. Wang, un retraité du centre d'approvisionnement en céréales de Mianyang, a commencé à pratiquer le Falun Gong en avril 1998. Il attribuait à la pratique d’avoir amélioré sa santé et d'être devenu quelqu’un de plus calme.
Parce qu'il a refusé de renier sa croyance, il a été condamné à un an de travaux forcés et à trois peines de prison pour un total de sept ans et demi.
Le directeur d'une usine de tapisserie meurt après des années de persécution pour sa croyance
Le directeur d'une usine de tapisserie dans la ville de Wendeng, province du Shandong, est mort, fin novembre 2019, à la suite d'années de persécution pour sa pratique du Falun Gong. Il avait 64 ans.
Parce qu'il a refusé de renoncer à sa croyance, M. Tian Shihong a été plusieurs fois arrêté et détenu. Son usine a aussi subi d'énormes pertes financières.
M. Tian a dirigé l'usine de tapisserie pendant des décennies. En 1990, l'usine a subi une baisse des revenus en raison de la dépression économique. Il a travaillé dur jour et nuit, essayant de sauver son entreprise, seulement pour voir sa propre santé décliner avec le temps.
Un ami lui a fait connaître le Falun Gong. Peu de temps après avoir commencé à le pratiquer, il a retrouvé sa santé et son énergie.
M. Tian a vécu selon le principe du Falun Gong Authenticité-Bienveillance-Tolérance et a utilisé ces valeurs pour guider ses plus de 100 employés.
Toute l'usine a pris une nouvelle allure et ses revenus ont augmenté. À son tour, M. Tian a offert plus d'avantages à ses employés, comme l'amélioration de la qualité des repas fournis par l'usine et la rénovation des appartements assignés aux employés.
Beaucoup d'employés lui étaient très reconnaissants et se sont identifiés au principe du Falun Gong. Ces dernières années, ils se sont opposés plusieurs fois aux policiers quand ils ont tenté d'arrêter M. Tian.
Le 12 mai 2011, aux environs de 8 h, plus d'une dizaine d'agents sont entrés par effraction dans le bureau de M. Tian et lui ont demandé de les suivre.
M. Tian a refusé et leur a demandé leurs noms. Pour toute réponse, certains agents ont caché leur badge. Le chef Wang Yong a reproché à ses agents de ne pas travailler assez durement et a lui-même menotté M. Tian. Puis il a traîné M. Tian en bas des escaliers.
Les ouvriers de M. Tian ont été alarmés par l'agitation et sont venus entourer et protéger M. Tian. Sa femme est arrivée à l'usine et a demandé aux policiers pourquoi ils voulaient emmener son mari.
Ses employés ont empêché la police d'emmener M. Tan Shihong en 2011.
Une policière a dit qu'ils allaient juste faire participer M. Tian à une session d'étude au centre local de lavage de cerveau. La femme de M. Tian et ses ouvriers ont fermement refusé qu'ils l'emmènent.
La police a finalement battu en retraite après des heures de dialogue de sourds. Cependant, pendant les années qui ont suivi, ils ont continué à surveiller et harceler M. Tian.
En 2015, M. Tian a déposé une plainte pénale contre l'ancien dictateur Jiang Zemin, détaillant ce que lui, sa famille et ses employés avaient subi à cause de la persécution.
Décès en 2020
Une directrice d'école à la retraite de 78 ans meurt en prison alors qu'elle purgeait une peine pour sa croyance
Mme Li Guirong, une directrice d'école primaire à la retraite de la ville de Shenyang, dans la province du Liaoning, est décédée dans la prison pour femmes de la province du Liaoning à la mi-janvier 2020, quelques semaines seulement avant la fin de sa peine de cinq ans pour sa pratique du Falun Gong. Elle avait 78 ans.
Mme Li a été arrêtée le 7 février 2015, après avoir été signalée en train de distribuer des documents d'information sur le Falun Gong. Elle a comparu devant le tribunal du district de Hunan le 24 juin 2015 et a été condamnée à cinq ans.
La dernière arrestation de Mme Li a eu lieu quinze mois seulement après avoir purgé une peine de sept ans de prison, aussi pour sa croyance.
Le 17 octobre 2006, Mme Li alors âgée de 64 ans, avait été arrêtée pour avoir parlé aux gens du Falun Gong. Elle a été condamnée à une peine de sept ans par le tribunal du district de Heping le 14 mai 2007.
Pendant son incarcération à la prison pour femmes de la province du Liaoning, les gardes ont donné l'ordre aux détenues de la battre, de lui donner des coups de pied et de lui piétiner les mains. Son visage saignait, ses mains étaient enflées et elle était couverte d'ecchymoses. Une grande partie de ses cheveux a été arrachée.
Parfois, les gardes forçaient Mme Li à s'accroupir sur le sol en béton pendant des jours entiers, ils ne lui permettaient pas de manger, d'aller aux toilettes, ni de dormir. Pour aggraver la torture, ils la forçaient à ôter ses chaussures et versaient de l'eau froide sur ses pieds quand elle était accroupie. Ses jambes lui faisaient incroyablement mal. Après coup, elle ne pouvait pas se tenir debout ni s'asseoir et devait ramper pour se déplacer.
Le 17 octobre 2013, lorsqu'on l'a libérée, Mme Li n'avait plus que la peau et les os. Ses cheveux avaient grisonné et toutes ses dents étaient tombées. Pourtant, les agents du Bureau 610, une agence extra-légale créée spécialement pour persécuter le Falun Gong, ont continué de la harceler régulièrement.
Une médecin interniste du Heilongjiang battue à mort(Photo dans l'article connexe)
Dr Wang Shukun, médecin interniste de 66 ans à l'hôpital Hailin Town de la ville de Haining, dans la province du Heilongjiang, a reçu un appel fin juin 2020 de Han Yan, le secrétaire du Parti de l'hôpital, qui lui a dit que Chen Guangqun, le président de l'hôpital, la cherchait.
Quand elle est arrivée à l'hôpital, il s'est avéré que c'était des policiers du poste de police no 1 de la ville de Hailin qui la cherchaient. Les policiers ont tenté de la forcer à écrire des déclarations pour renoncer au Falun Gong et à reconnaître que son mari, M. Yu Xiaopeng, pratique également le Falun Gong.
M. Yu, un chirurgien du même hôpital, a été licencié il y a vingt-neuf ans pour avoir refusé de fabriquer des dossiers médicaux selon les instructions du président de l'hôpital de l'époque. Il avait déposé des pétitions pendant toutes ces années et était considéré comme une cible principale par les autorités, qui ont essayé de le persécuter davantage en prétendant qu'il pratiquait également le Falun Gong alors qu'il ne l'a jamais fait.
Lorsque Mme Wang a refusé de signer les déclarations, la police l'a battue pendant des heures à l'hôpital. Ils ont menacé que si Mme Wang n'écrivait pas les déclarations, ils trouveraient d'autres personnes pour écrire les déclarations en son nom.
Dr Wang a ressenti une violente douleur dans la jambe et a supplié les policiers de la laisser partir. Ils ont accepté, mais ont menacé de revenir quelques jours plus tard.
Dr Wang a dû ramper dans les escaliers pour regagner son appartement. Son mari a noté qu'elle avait des ecchymoses sur le corps. Ses rotules étaient cassées et elle était trempée de sueur.
Brusquement, dans l'après-midi du 1er juillet, Dr Wang a fait une hémorragie cérébrale. Elle était très étourdie et avait envie de vomir. Elle est décédée vers 4 h 25 le 2 juillet. Son corps a été incinéré le 4 juillet.
Après la mort de Mme Wang, la police a continué à harceler M. Yu et lui a demandé de ne pas rapporter sa mort au site internet Minghui.
Un homme de 77 ans purgeant une peine de quatre ans et demi meurt en prison
M. Li Shaochen, de Tianjin, a été arrêté le 7 décembre 2016 et condamné à quatre ans et demi de prison à Binhai par le tribunal du district de Hongqiao en octobre 2017.
M. Li Shaochen
La prison de Binhai a mené une campagne depuis mai 2019 pour tenter de forcer les pratiquants de Falun Gong emprisonnés à renoncer à leur croyance. Tous les pratiquants, y compris ceux qui sont malades, les septuagénaires et les octogénaires, ainsi que ceux qui doivent être libérés prochainement, ont dû se «transformer ».
Différentes formes de torture physique, notamment la privation de sommeil et de nourriture, sont utilisées pour tenter de « transformer » les pratiquants. Ces graves abus ont entraîné la mort de M. Li le 6 mars 2020, à l'âge de 77 ans.
Un homme en phase terminale, s’étant vu refusé tous traitements médicaux et forcé de travailler sans rémunération, meurt en prison
Le 30 mai 2020 vers 8 heures, la famille d'un homme de la ville de Tangshan, province du Hebei, a été informée par la prison de Jidong que leur proche purgeant une peine de sept ans pour sa croyance dans le Falun Gong venait de mourir d'un « arrêt cardiaque ». M. Cao Jinxing avait 69 ans.
Quand la famille de M. Cao s'est précipitée à la prison, les autorités de la prison leur ont montré certains documents au sujet de M. Cao, mais sans leur permettre de prendre des notes ou des photos. Sa famille a appris que M. Cao avait reçu un diagnostic de maladie terminale inconnue dès 2018, mais ils n'ont jamais été informés et il n'a jamais reçu de traitement médical.
La famille de M. Cao a aussi appris que les gardes de la prison avaient forcé ce dernier à faire du travail non rémunéré malgré son état médical.
La prison a insisté sur le fait que M. Cao était mort de « causes naturelles » et a dit qu'elle envisageait de verser une compensation financière à sa famille.
Un homme du Liaoning meurt en détention trois mois après avoir été arrêté
M. Yu Yongman, un habitant de 65 ans de la ville de Liaoyang, province du Liaoning, est décédé au centre de détention de Liaoyang le 23 février 2020. Les responsables ont affirmé que la cause du décès était une « maladie soudaine », mais une autopsie a révélé une côte cassée et des déchirure dans ses poumons.
M. Yu Yongman
Une femme du Hebei meurt quelques heures après son arrestation
Mme Han Yuqin, 68 ans de la ville de Tangshan, province du Hebei, est décédée quelques heures après avoir été arrêtée lors d'une rafle policière de 36 pratiquants de Falun Gong locaux.
Un groupe de policiers du poste de police de Duanminglu dans le district de Fengrun est entré par effraction au domicile de Mme Han vers 5 heures du matin le 18 juin 2020. Les policiers ont emmené Mme Han au poste de police, l'ont forcée à s'asseoir sur une chaise en métal et lui ont demandé de remplir un formulaire de renoncement au Falun Gong. Elle a refusé d'obtempérer.
Lorsque la fille de Mme Han s'est rendue au poste de police pour lui rendre visite vers 10 heures du matin, elle n'a pas été autorisée à la voir. Vers midi, le mari de Mme Han est allé au poste de police lui apporter son déjeuner. Elle n'avait pas d'appétit et ne pouvait s’arrêter de pleurer. Son mari a également remarqué que ses jambes étaient enflées après avoir dû rester des heures assise sur la chaise en métal.
Mme Han est allée aux toilettes vers 16 heures. Les policiers ont attendu dehors pendant un certain temps. Comme elle ne sortait toujours pas, ils sont entrés et ont constaté qu'elle s'était effondrée par terre.
La police l'a envoyée à l'hôpital de médecine chinoise du district de Fengrun, après que l'établissement de soins d'urgence d'à côté a refusé de l'accepter. Elle a été déclarée morte peu de temps après.
La famille de Mme Han a été informée de son décès vers 18 heures. Ils ont vu son corps à l'hôpital. Ses cheveux étaient en désordre et elle avait du sang dans le nez.
La famille de Mme Han a dit qu'elle jouissait d’une bonne santé depuis qu'elle avait commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995. On ne sait pas s'ils ont demandé une autopsie pour déterminer la cause de sa mort.
Une femme du Hubei meurt en détention après plus de deux ans de détention au secret
Une famille de la ville de Wuhan, dans la province du Hubei, a été informée par le centre de détention d’Erzhigou, le 15 août 2020, que leur proche, Mme Wei Youxiu, venait de décéder à l’âge de 72 ans. Alors que les gardes affirmaient qu’elle était morte d’une leucémie, sa famille soupçonne qu’elle a été torturée à mort pour avoir maintenu sa croyance dans le Falun Gong.
Mme Wei a été arrêtée le 2 juin2018 au parc Zhongshan après avoir rencontré un policier en civil qui a trouvé sur elle des documents liés au Falun Gong. La police a saccagé sa maison et confisqué ses livres de Falun Gong. Elle a été envoyée au centre de détention d’Erzhigou, qui a refusé les visites de sa famille, sous prétexte que la police avait trouvé des livres de Falun Gong à son domicile.
À un moment donné, la famille de Mme Wei a appris que quelqu’un l’avait vue au centre de détention et qu’elle était émaciée et ne pouvait pas marcher seule.
Après plus de deux ans de détention, le centre de détention les a soudainement informés de la mort de Mme Wei. Ses proches ont demandé aux autorités comment il se fait qu'elle ait développé une leucémie et soit morte en si peu de temps, alors qu'elle était en parfaite santé au moment de son arrestation.
Avant sa dernière arrestation, Mme Wei a été arrêtée à deux reprises, la première fois entre 2000 et 2001, puis le 5 août 2013. Elle a été emmenée au centre de lavage de cerveau d’Etouwan après les deux arrestations.
Un officier militaire à la retraite meurt dans la persécution de sa foi
Un officier militaire à la retraite est décédé le 1er septembre 2020, après avoir enduré deux décennies de persécution pour sa croyance dans le Falun Gong. Il avait 92 ans.
M. Fu Yishuan a rejoint l'armée en 1944 alors qu'il n'avait que 15 ans. Il a participé à la guerre civile et est devenu officier militaire dans la ville de Nanjing, province du Jiangsu, avant de prendre sa retraite.
Il souffrait de nombreuses blessures subies pendant les combats et fréquentait les hôpitaux. En 1995, il a été initié au Falun Gong, et sa santé s'est progressivement rétablie.
Quand le régime communiste a lancé la persécution en 1999, le Bureau 610 de l'armée, une agence extrajudiciaire créée pour persécuter le Falun Gong, a ordonné à M. Fu de renoncer à sa croyance, et lui a fait subir un lavage de cerveau intensif. Comme il a refusé d'obtempérer, l'armée lui a infligé des sanctions disciplinaires et l'a fréquemment harcelé, le laissant incapable de mener une vie normale.
En 2010, M. Fu a été repéré en train de distribuer des documents d'information sur le Falun Gong par le biais de caméras de surveillance. La police a saccagé son domicile, l'a forcé à subir un lavage de cerveau et lui a ordonné d'écrire des déclarations dans lesquelles il renonçait au Falun Gong. La pression mentale était si insupportable que M. Fu s'est évanoui et il a été réanimé à l'hôpital.
Ne pouvant plus vivre dans l'appartement fourni par l'armée, M. Fu s'est installé chez un parent pour se cacher de la police, et n'a jamais pu rentrer chez lui avant sa mort.
Voir aussi :
Chine : 1334 pratiquants de Falun Gong d'un âge avancé sont visés pour leur croyance
En 2020, 622 pratiquants de Falun Gong en Chine condamnés pour leur croyance
En 2020, 15 235 pratiquants de Falun Gong ont été visés pour leur croyance
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Traduit de l'anglais
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