(Minghui.org) Pendant que la Chine était gravement touchée par la pandémie de coronavirus en 2020, le parti au pouvoir, le Parti communiste chinois (PCC), a continué sa persécution du Falun Gong, une discipline de l'esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

La pandémie n'a pas empêché le PCC de persécuter le Falun Gong

Selon les données recueillies par Minghui.org, 6659 pratiquants ont été arrêtés et 8576 ont été harcelés en 2020. Alors que le nombre d'arrestations est resté semblable à celui de 6109 de l'année précédente, en 2020 cependant, le nombre de cas de harcèlement s'est multiplié par 2,4 en comparaison avec les 3582 cas en 2019.

Sur les 15 235 pratiquants qui ont été visés en 2020, 3588 ont eu leur domicile saccagé et 537 ont été emmenés dans des centres de lavage de cerveau.

Il y a eu également 622 pratiquants qui ont été condamnés à la prison pour leur croyance (certains d'entre eux faisaient partie des 6659 arrêtés en 2020) et 83 autres ont été persécutés à mort en 2020, ces deux catégories ont été couvertes en détail dans des rapports séparés.

Le nombre de pratiquants de Falun Gong arrêtés et harcelés en 2020

Suite au confinement national qui a été instauré après le déclenchement de la pandémie de coronavirus, c'est en janvier 2020 que l'on a enregistré le moins d'incidents de persécution. Au cours des mois suivants, cependant, les cas de persécution ont augmenté régulièrement, avec un petit pic en avril et un plus grand en juillet.

Au fil des ans, on a remarqué une tendance de pics en avril et en juillet, car les autorités intensifient souvent la répression autour de deux dates sensibles – le 25 avril et le 20 juillet. Environ 10 000 pratiquants de Falun Gong ont organisé un sit-in pacifique devant le Bureau national des appels à Pékin le 25 avril 1999, et le PCC a officiellement commencé la persécution du Falun Gong moins de trois mois plus tard, le 20 juillet.

Pendant le confinement au premier semestre 2020, de nombreux pratiquants ont été visés parce qu'ils avaient intensifié leurs efforts afin d'exposer comment le PCC a utilisé des tactiques de dissimulation semblables à celles utilisées lors de la persécution pour gérer la propagation du coronavirus.

Une femme de la province du Hunan a été contrainte de vivre loin de chez elle après que les autorités ont découvert qu'elle avait mis des affiches avec des codes QR pouvant établir une connexion avec des sites web à l'étranger avec des informations non censurées sur la pandémie. Un médecin de la province du Ningxia a été arrêté à deux reprises, d'abord en mars, puis en juin, pour avoir distribué des documents d'information. Même une jeune fille de neuf ans de la province du Hubei n'a pas été épargnée par le harcèlement après que la police l'a surprise pendant qu'elle affichait des informations dans son quartier.

La campagne massive de harcèlement « Plan zéro »

À partir de la deuxième moitié de l'année, les cas de harcèlement ont commencé à surpasser le nombre d'arrestations, suite à la campagne nationale « Plan zéro ». Semblable à la campagne de harcèlement de 2017 de « frapper à la porte », et la soi-disant campagne de répression des gangs en 2018 qui a visé les pratiquants pour leur croyance, les autorités ont rendu visite à chaque pratiquant sur la liste noire du gouvernement et ont tenté de les forcer à renoncer au Falun Gong dans le cadre de la nouvelle campagne « Plan zéro ».

Les premiers cas de harcèlement dans le cadre du« Plan zéro » qui a balayé le pays ont été enregistrés en mars 2020 dans la province du Guizhou. Il a été rapporté que la Commission des affaires politiques et juridiques (PLAC) du Guizhou a émis un ordre de « transformer » complètement tous les pratiquants entre 2020 et 2023. Leur ordre était basé sur un document (no 101) publié par le PLAC central à Pékin, intitulé « Sur la question de la réduction du nombre de pratiquants de Falun Gong ».

Pendant la persécution du Falun Gong, le PLAC – une agence extra-légale qui surveille la sécurité de l'État, le parquet et le système judiciaire – ont joué un rôle central dans la médiatisation de la stratégie de la persécution.

Le Bureau 610 et le PLAC locaux ont tous deux la tâche de supervisler la persécution, ils commandent aux fonctionnaires des communautés locales et à la police de mettre la pression sur les pratiquants pour qu'ils se soumettent. En cas de contestation, les autorités placent les pratiquants dans des centres de lavage de cerveau et menacent les membres de leur famille de leur faire perdre leur emploi s'ils ne les persuadent pas d'abandonner leur pratique. Dans les provinces du Guangdong et du Hainan, les autorités ont affiché 100 000 yuans de récompense pour le signalement d'un pratiquant de Falun Gong.

Des agents de police ont harcelé les membres de famille des pratiquants et les ont menacé d'empêcher leurs enfants d'accéder à l'enseignement universitaire, afin qu'ils se retournent contre les pratiquants.

Le harcèlement s'est ensuite intensifié au cours des deux derniers mois de 2020. Là où entre mars et octobre, en moyenne 706 incidents ont été rapportés, ce nombre a presque doublé en novembre et décembre, à respectivement 1285 et 1358. Cela a également eu pour effet d'augmenter le nombre de pratiquants amenés dans les centres de lavage de cerveau en novembre et décembre, la moyenne mensuelle passant de 40 en mars et octobre à 110 au cours des deux derniers mois de l'année.

Les cas de harcèlement en novembre et décembre 2020 ont été multipliés entre 5 à 6,7 fois par rapport aux chiffres de 2019.

Apparition de cas de harcèlement suite à la campagne « Plan zéro »

La persécution généralisée

En 2020, des incidents de persécution ont eu lieu dans 304 villes de 29 provinces et municipalités contrôlées par le gouvernement central. Le Hebei est en tête de liste avec le plus grand nombre de cibles de pratiquants (2373), suivi du Heilongjiang, du Shandong, du Jilin, du Sichuan et du Liaoning. La septième province, le Hubei, épicentre de la pandémie, a enregistré un total de 589 cas. Dix-huit autres provinces ont également enregistré des cas de persécution à trois chiffres (de 105 à 480). Les quatre autres provinces ont signalé entre 4 et 87 incidents.

Le nombre de pratiquants de Falun Gong arrêtés et harcelés en 2020 [par province]

L'année 2020 a également connu une augmentation du nombre de pratiquants âgés visés. Les 1188 (7,8 %) pratiquants de plus de 65 ans arrêtés ou harcelés en 2020 étaient deux fois plus nombreux que les 583 de 2019. Dans la tranche d'âge des 70 à 80 ans, 419 pratiquants ont été arrêtés en 2020. Dix-sept d'entre eux étaient âgés de 90 ans, le plus âgé ayant 94 ans.

Les pratiquants de Falun Gong d'un âge avancé visés en 2020

En 2020, de nombreux pratiquants arrêtés ont été brutalement torturés et au moins six sont morts des suites de ces actes. Une femme est morte en garde à vue quatre jours après son arrestation, le 13 mai. Une autre femme est morte quelques heures après son arrestation, le 18 juin. Deux autres pratiquantes ont été battues à mort quelques jours après leur arrestation, fin juin.

Déjà emprisonné pendant onze ans, un pratiquant est décédé un mois et demi après son arrestation en août. Un autre pratiquant est décédé en octobre suite aux tortures en détention, deux mois après qu'il a été capturé lors d'une arrestation massive.

Les 15 235 pratiquants visés venaient de tous les horizons, dont 320 professionnels, comme des professeurs d'université, des professeurs de lycée, des avocats, des médecins, des ingénieurs, des artistes, des journalistes, des interprètes, des écrivains et des danseurs.

Un photographe de 25 ans qui venait de débuter dans le Falun Gong depuis peu a été arrêté pour avoir distribué des dépliants sur le Falun Gong. Une femme de 77 ans a été arrêtée après avoir été signalée dans un bus pour avoir parlé du Falun Gong à des gens. D'autres ont été arrêtés pour avoir étudié ensemble les enseignements du Falun Gong.

Outre le harcèlement, des dizaines d'arrestations de groupes ont été signalées tout au long de l'année, dont 18 pratiquants de la ville de Jieyang, dans la province du Guangdong, arrêtés le 14 juin ; plus de 10 pratiquants de la ville de Xi'an, dans la province du Shaanxi, arrêtés le 26 juillet ; 21 pratiquants de la ville de Changsha, dans la province du Hunan, arrêtés le 27 octobre ; et plus de 80 pratiquants de la ville de Hegang, dans la province du Heilongjiang, arrêtés entre le 11 et le 13 décembre.

À noter que trois des pratiquants arrêtés à Xi'an le 26 juillet avaient plus de 80 ans, quatre avaient plus de 70 ans et un avait environ 60 ans.

Une grande famille de la ville de Kunming, dans la province du Yunnan, a été arrêtée deux fois en sept jours aux alentours de la fête de la Mi-Automne, le 1er octobre, qui est une fête traditionnellement dédiée aux réunions de famille.

Outre les arrestations et la torture en détention, de nombreux pratiquants ont vu leur vie quotidienne perturbée, ainsi que leur sécurité personnelle, leurs affaires et leur santé menacées.

Un ingénieur licencié en raison de sa croyance s'est vu refuser un logement et a été contraint de se déplacer peu après avoir été libéré d'une peine de deux ans. Un médecin à la retraite est toujours détenue en prison, bien qu'on lui ait diagnostiqué un cancer des poumons.

Dans certains cas, ce ne sont pas seulement les pratiquants eux-mêmes qui ont été visés en raison de leur foi, mais aussi les membres de leur famille, qui ont été harcelés, arrêtés et interrogés. Le petit-fils de quatre ans d'une pratiquante s'est vu refuser l'entrée à la maternelle parce qu'elle refusait de renoncer au Falun Gong.

Le fils d'une femme a été détenu en otage au poste de police après qu'elle a échappé à l'arrestation, et la clinique du fils d'une autre pratiquante a été fermée de force après qu'elle a refusé de signer une déclaration de renonciation au Falun Gong.

Ayant grandi en étant témoin de la persécution de ses parents, un jeune homme a été dévasté de perdre son père à cause de cette persécution, suite à sa dernière arrestation avec sa mère. Aujourd'hui, le jeune homme cherche à obtenir justice pour sa mère, qui est restée en garde à vue depuis et risque la prison.

Certains pratiquants ont subi des décennies d'incarcération et de torture avant d'être à nouveau pris pour cible en raison de leur croyance. Une femme de la ville de Yinchuan, dans la province du Ningxia, a été arrêtée de nouveau après avoir été détenue pendant 13 ans. Un autre homme de la ville de Hegang, dans la province du Heilongjiang, qui a passé 15 ans en détention, a été arrêté lors d'une descente de police à la mi-décembre.

Persécution financière

Un total de 7 284 097,56 yuans a été extorqué ou confisqué à 401 pratiquants lors de leurs arrestations, soit une moyenne de 18 165 yuans par personne. En outre, 161 pratiquants ont vu leur pension suspendue en 2020. La plupart d'entre eux ont été contraints de rembourser les pensions qu'ils avaient reçues pendant leur emprisonnement en raison de leur croyance, même si ni le droit du travail ni la loi sur l'assurance sociale de Chine ne prévoient la suspension des pensions pendant la durée d'une peine.

Lorsqu'une femme blessée, Mme Zhang Wenqing, est rentrée chez elle en juin après avoir purgé quatre ans de prison pour sa croyance dans le Falun Gong, cette habitante de la ville de Fushun, dans la province du Liaoning, a été dévastée d'apprendre que son père était décédé un an auparavant. Elle a reçu un autre coup dur lorsqu'elle a découvert que ses 27 ans de service avaient été effacés par son employeur, ce qui ne lui a pas permis de bénéficier d'une pension. Aujourd'hui, cette ancienne professeur de musique de 52 ans, qui vit avec sa mère âgée de 80 ans, est confrontée à d'énormes difficultés financières pour joindre les deux bouts.

M. Ren Haifei, de la ville de Dalian, dans la province du Liaoning, s'est vu confisquer 500 000 yuans en espèces et des équipements informatiques d'une valeur de plus de 200 000 yuans lors de son arrestation le 26 juin. Il a développé une insuffisance cardiaque et rénale après avoir été maltraité pendant sa garde à vue.

Mme Zhao Xiqing, 85 ans, de la ville de Wuhan, province du Hubei, a été arrêtée à son domicile le 14 juillet. La police a saccagé son domicile et confisqué ses épargnes de 250 000 yuans en liquides. Même si elle a été relâchée le lendemain, la police refuse de lui rendre son argent.

Les personnes âgées visées

La persécution des pratiquants âgés a été particulièrement intense en 2020. Malgré leur âge avancé, certains ont encore été battus et maltraités après avoir été arrêtés.

Abus physiques et détention en isolement

Lorsque Mme Chen Guifen, 80 ans, a tenu son exemplaire de Zhuan Falun, le texte principal du Falun Gong, serré contre sa poitrine lors de son arrestation le 14 août 2020, la police de la ville de Pengzhou, dans la province du Sichuan, a saisi la femme par les mains et les pieds, l'a traînée jusqu'à la voiture de police et l'a emmenée au poste de police. Elle a été relâchée vers 18 heures. Deux semaines plus tard, ses mains portaient encore des marques à l'endroit où les policiers l'avaient pincée.

Après que M. Lei Zhengxia, 74 ans de Chongqing, a été arrêté au domicile de sa fille dans la ville de Xi'an, dans la province du Shaanxi, le 4 septembre 2020, un policier l'a poussé dans un coin de la salle des interrogatoires, lui a donné un coup de poing à la poitrine, l'a frappé au cou avec le bord de la main et lui a cogné la tête contre le mur. Un autre policier a tenté de frapper les jambes de M. Lei avec ses genoux, mais la femme de M. Lei, qui a été arrêtée avec lui, a stoppé le policier.

Mme Zhao Fenglan, 82 ans, de la ville de Benxi, dans la province du Liaoning, a été arrêtée à son domicile le 21 juin 2020. Comme elle avait du mal à marcher et à parler, la police l'a portée de force en bas des escaliers. Au poste de police, les policiers l'ont mise sur une chaise et l'ont portée à l'étage dans la salle d'interrogatoire.

La police a interrogé Mme Zhao de 10 heures à 16 heures. Ils ont affirmé qu'ils avaient tenté de la chercher chez elle, mais qu'ils ne l'avaient pas trouvée. Ils l'ont accusée d'avoir violé les conditions de sa libération conditionnelle lors d'une précédente arrestation et l'ont inscrite sur la liste des personnes recherchées. Mme Zhao était terrifiée par l'interrogatoire et elle est restée très faible après avoir été ramenée chez elle plus tard dans la journée.

Mme Yan Yixue, 90 ans, de la ville de Shihezi, dans la province du Xinjiang, a été arrêtée avant la conférence politique du PCC le 22 mai et détenue au secret jusqu'au début du mois d'août. Lorsqu'elle a été libérée, elle était émaciée et souffrait de graves douleurs au dos.

Mme Zhou Shanhui, une femme de 73 ans de la ville de Pengzhou, dans la province du Sichuan, a également été détenue au secret après sa 13e arrestation parce qu'elle pratique le Falun Gong le 8 septembre 2020.

Pensions suspendues

En plus des sévices physiques, une autre tactique dévastatrice utilisée pour persécuter les pratiquants âgés est la suspension de leur pension.

Fin novembre 2020, Mme You Xiuying, 76 ans, de Shanghai, a reçu un avis du Bureau de la sécurité sociale lui demandant de se présenter dans les cinq jours avec des documents sur son emprisonnement précédent pour avoir pratiqué le Falun Gong. L'avis avertissait que sa pension serait arrêtée si elle ne se présentait pas à temps pour vérifier sa condamnation à un an de prison en 2016.

Sachant que le délai de cinq jours n'était qu'un prétexte et que les autorités pourraient simplement suspendre sa pension, qu'elle se présente ou non, Mme You s'est quand même rendue au Bureau de la sécurité sociale. Elle leur a dit : « Je suis confrontée à une chaîne de persécution. Vous m'avez arrêtée illégalement, vous m'avez condamnée illégalement, et maintenant vous allez illégalement me retirer ma pension. »

Malgré l'appel de Mme You, le personnel du Bureau de la sécurité sociale a insisté sur le fait qu'ils devaient suivre les ordres de leur supérieur et a suspendu sa pension.

Bien qu'il y ait eu de nombreux cas où des pratiquants ont vu leur pension suspendue pour rembourser les fonds qu'ils avaient reçus pendant leur peine, Mme You est le deuxième cas confirmé ces derniers mois où le Bureau de la sécurité sociale a suspendu la pension de la personne simplement parce qu'elle avait été condamnée pour sa croyance dans le passé. Un autre pratiquant, M. Yang Hejiang, 82 ans, de la ville de Suining, dans la province du Sichuan, voit sa pension retenue depuis septembre 2020.

Dans le cas de Mme Wei Xiuying, bien qu'elle ait gagné le procès contre son bureau local de sécurité sociale pour avoir retenu sa pension, le bureau a quand même refusé de recommencer à la lui verser. Au lieu de cela, ils ont continué à la harceler et à la pousser à rendre les plus de 100 000 yuans qu'elle avait reçus pendant sa peine de prison illégale à cause de sa pratique du Falun Gong. Elle est maintenant confrontée à une pression encore plus forte après que le tribunal local s'est rangé du côté du bureau et a gelé son compte bancaire afin de la forcer à rembourser ce montant.

Mme Wei Xiuying

L'impact de la persécution sur les familles

Pour beaucoup de pratiquants âgés, eux-mêmes et leurs conjoints dépendent les uns des autres pour la gestion quotidienne. Lorsqu'ils sont arrêtés ou harcelés pour leur croyance, les membres de leur famille sont confrontés à d'énormes difficultés.

Mme Chen Lanzhi, 85 ans, de la ville de Jinan, dans la province du Shandong, a été arrêtée le 20 février 2020, après avoir donné à un jeune homme une brochure sur le Falun Gong. La police a saccagé son domicile et confisqué ses livres et autres objets personnels.

Bien que Mme Chen ait été relâchée le même jour, son mari a été terrifié par la descente de police et est tombé malade. Il est resté alité pendant quelques mois et est décédé vers septembre 2020.

M. Cheng Defu, un vétéran de 73 ans de Chongqing, a été giflé à plusieurs reprises au visage et a eu deux dents cassées et un bras blessé après son arrestation du 7 mars 2020. La police a soumis son cas au procureur, qui l'a inculpé. Deux jours avant sa rencontre avec le juge le 3 décembre, la police a arrêté sa femme et a voulu imposer de le quitter. De peur d'être impliquée, elle est retournée là où elle vivait avant son mariage, laissant M. Cheng se débrouiller seul pour prendre soin de lui.

Mme Cao Yueling, 40 ans, et sa mère, Mme Chen Yan, 71 ans, ont été condamnées à la prison pour leur croyance commune dans le Falun Gong à deux ans d'intervalle, en 2016 et 2018, respectivement. Le 10 mai 2020, 18 mois après que Mme Cao est rentrée chez elle, Mme Chen a été libérée. Trois mois plus tard seulement, Mme Cao a été arrêtée à nouveau alors qu'elle se rendait chez ses fils. Pour avoir demandé la libération de sa fille, Mme Chen a été arrêtée à nouveau le 21 septembre. Aujourd'hui, son mari de 78 ans est seul et lutte pour s'occuper de lui-même.

Davantage de tragédies familiales et l'impact de la persécution sur les enfants

Lorsque le PCC a ordonné la persécution du Falun Gong en 1999, il n'a pas seulement pris pour cible les 100 millions de pratiquants, selon les estimations, mais aussi les membres de leur famille. Au cours des vingt-deux dernières années, alors que de nombreux pratiquants ont été arrêtés, torturés et emprisonnés eux-mêmes, leurs familles ont également enduré une agonie et une douleur indicibles. Certains d'entre eux ont plus tard choisi de quitter les pratiquants, d'autres ont vu leur santé se détériorer en raison de la pression, et d'autres encore ont défendu la justice et soutenu leurs proches en maintenant leur croyance.

Le 11 septembre, après que Mme Jin Min de la ville de Jilin, dans la province du Jilin, a été arrêtée pour avoir parlé du Falun Gong à un chauffeur de taxi, son père, octogénaire, s'est rendu en ville pour s'enquérir d'elle, mais il s'est vu refuser la visite.

Le père de Mme Bu Rumei, qui vivait avec Mme Bu, était si terrifié lorsque la police est venue fouiller leur maison le 16 avril 2020, que sa maladie terminale a empiré et qu'il est mort un mois plus tard. Bien que Mme Bu de la ville de Changzhou, dans la province du Jiangsu, ait été libérée le lendemain, les autorités n'ont cessé de la harceler. Sa fille cadette de 12 ans a dit un jour à un procureur venu leur poser des questions : « Ma mère n'a rien fait de mal et elle n'a fait de mal à personne. Je ne pourrais pas supporter que vous condamniez ma mère. »

Le 15 juillet 2020, vers 6 heures du matin, la police est entrée par effraction au domicile de Mme Yu Aili et l'a arrêtée. L'arrestation de Mme Yu et sa détention ultérieure ont causé d'énormes difficultés à son mari, qui est cloué au lit depuis qu'il a subi une attaque cérébrale il y a des années.

Mme Yu n'est pas la seule dans sa famille à avoir été ciblée pour sa croyance. Sa mère, Mme Liang Deqin, et sa sœur, Mme Yu Aiji, ont toutes deux été persécutées. Après avoir été libérée après une arrestation en 2015, Mme Liang était tellement terrifiée qu'elle s'effondrait dès qu'elle entendait des pas dans le couloir ou qu'on frappait à la porte.

Mme Yu Aiji a été condamnée à trois ans de prison le 21 janvier 2016. Son père a subi une attaque cérébrale après avoir appris sa condamnation et est décédé. Une semaine plus tard seulement, son mari a divorcé pour éviter d'être impliqué dans la persécution et il a pris la possession exclusive de tous leurs biens. Mme Yu a subi un autre coup dur lorsque, peu de temps après son divorce, son employeur l'a informée qu'elle avait été licenciée. Elle a commencé à souffrir de dépression et reste repliée sur elle-même depuis sa libération. Elle est incapable d'interagir avec les gens ou de travailler.

Si les adultes ont du mal à faire face, leurs enfants ne restent pas indemnes.

Après que trois habitants de la ville de Shihezi, dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, ont été arrêtés et emmenés dans un centre de lavage de cerveau en novembre 2020, leurs familles et leurs enfants se sont retrouvés dans une situation très difficile.

La police a harcelé la fille de Mme Zhan Ying, Mme Zou Xiaoyu, qui avait également été arrêtée et détenue pour cette même croyance dans le passé. La jeune femme a été battue et forcée à rester debout pendant de longues heures pendant sa détention dans un centre de lavage de cerveau. Incapable de supporter la pression, elle s'est infligé des blessures à plusieurs reprises. Elle était incapable de bouger et est devenue muette pendant un certain temps. Bien qu'elle se soit progressivement rétablie après avoir été libérée, elle devenait toujours muette, tremblait involontairement et ressentait une faiblesse dans ses jambes lorsqu'elle était en détresse.

Après l'arrestation de Mme Wang Xiaoying et de son mari, M. Bao Feng, leur enfant s'est rendu au poste de police à 21 heures pour chercher le père, mais il a été bloqué. L'enfant a éclaté en sanglots et est resté au poste de police jusqu'à 2 heures du matin. La police a dû ramener l'enfant à la maison pour emballer des vêtements pour le couple. L'enfant faisait souvent des cauchemars à propos des arrestations et se réveillait en pleurant.

Mme Yu Minghui, une créatrice de mode qui réside actuellement au Royaume-Uni, a grandi en étant témoin de la persécution de ses parents. Son père, M. Yu Zonghai, un bibliothécaire, a été condamné à quinze ans en 2001 pour avoir accroché une banderole disant « Falun Dafa est bon ». Sa mère, Mme Wang Meihong, ingénieur principal à l'Institut d'exploration géologique de Heilongjiang, a été condamnée à onze ans de prison en 2003 et torturée sans relâche avant d'être à nouveau arrêtée le 23 novembre.

Mme Yu Minghui et sa mère Mme Wang Meihong avant le début de la persécution en 1999

Alors que M. Huang Zhufeng, un ancien ingénieur de la ville de Maoming, dans la province du Guangdong, est toujours détenu et poursuivi pour sa croyance, les autorités ont forcé son propriétaire à résilier le bail de location de la famille et ont ordonné à sa femme, Mme Xie Yuezhen, et à leur fils de 15 ans de déménager quelques jours plus tard. Aujourd'hui, leur fils, un élève de neuvième année, refuse d'aller à l'école.

Dans un autre incident, la police a fourré le petit-fils de M. Kong Lingpo, âgé de dix ans, dans leur véhicule et lui a ordonné de leur dire comment se rendre chez son oncle (le fils cadet de M. Kong). Le jeune garçon a été traumatisé par cette expérience.

***

Vous trouverez ci-dessous d'autres cas d'arrestations et de harcèlement.

Cas de harcèlement dans le cadre de la campagne « Plan zéro »

Couper le courant et l'eau des pratiquants en guise de punition

Le 30 août 2020, quatre fonctionnaires de la ville de Jiansanjiang, province du Heilongjiang, ont fait irruption au domicile de Mme Liu Shiyin, l'un d'eux a tout filmé. Ils lui ont ordonné de signer les déclarations de renonciation au Falun Gong. Ils sont partis lorsqu'elle a refusé d'obtempérer, mais sont revenus deux jours plus tard pour faire à nouveau pression sur elle. Elle a refusé d'ouvrir la porte. Pour la punir, ils lui ont coupé l'eau et l'électricité.

Deux agents sont revenus le 3 septembre et de nouveau le 4 septembre. Ils ont menacé de faire renvoyer sa fille de son travail si Mme Liu ne signait pas la déclaration. Ils ont également menacé de suspendre sa pension de retraite. À cette époque, quelqu'un dans une voiture garée en bas dans la rue où elle vivait la surveillait en permanence et tous les jours.

Les familles des pratiquants incitées à se retourner contre eux

Les autorités locales ont harcelé à plusieurs reprises Mme Ma Guizhen de la ville de Lingwu, dans la région autonome Hui du Ningxia. Bien que les autorités aient essayé de nombreuses fois de lui faire signer la déclaration de garantie, elle a toujours refusé. Elles ont menacé de confisquer ses terres agricoles et son appartement de location et de retirer son petit-fils de l'école. Elle a quand même refusé. Les autorités sont alors allées voir les membres de sa famille et ont proféré les mêmes menaces.

Son moyen de subsistance étant menacé, le fils de Mme Ma et son jeune frère se sont rendus le 25 octobre 2020 sur le lieu de travail de Mme Ma et ont tenté de la contraindre à signer la déclaration. Lorsqu'elle a refusé, ils l'ont réprimandée et l'ont battue. Ils lui ont saisi la main, lui ont tiré les doigts en arrière et ont apposé son empreinte digitale sur la déclaration préparée, lui cassant presque le doigt.

Un mari demande le divorce pour éviter d'être impliqué

À partir de novembre 2020, un secrétaire local a fréquemment appelé Mme Zhang Xuanwen, lui demandant de signer les déclarations de renonciation. Song Yuliang, secrétaire adjoint du faubourg de Hepan dans la ville de Baiyin, province du Gansu, a menacé Mme Zhang de lui retirer son poste d'enseignante. Song a également menacé de suspendre le salaire de son mari et de faire perdre leur emploi à leurs enfants.

Lorsque Mme Zhang a dit à Song que pratiquer le Falun Gong était son droit constitutionnel et qu'il ne devait pas calomnier sa croyance, Song a appelé le mari de Mme Zhang. Il a ordonné à son mari de la forcer par tous les moyens à renoncer à sa croyance, sous peine de perdre son salaire.

Song a alors appelé la fille de Mme Zhang et lui a demandé des informations sur son employeur. Il a également parlé au fils de Mme Zhang et l'a terrorisé. Dans les jours qui ont suivi, toute la famille a fait pression sur Mme Zhang et a essayé de la dissuader de pratiquer.

Craignant d'être lui-même impliqué, le mari de Mme Zhang a divorcé.

Harcèlement quotidien

En septembre 2020, des responsables et la police ont harcelé les pratiquants de la ville de Cangzhou, province du Hebei, en se présentant chez eux tous les jours et n'en sortant que tard dans la soirée. Ils sont parfois restés jusqu'à après minuit. Le chef et le secrétaire locaux ont ordonné à leurs subordonnés de « se rendre tous les jours chez les pratiquants comme s'ils allaient travailler et jusqu'à ce qu'ils garantissent qu'ils ne pratiqueront plus ».

Le 22 septembre 2020, Bai Hongjian, secrétaire du village de Shijia, et quatre autres personnes se sont rendues au domicile de Mme Zhang Zhaoying. Bai a dit à Mme Zhang, âgée de 78 ans, que les déclarations étaient prêtes et qu'il ne lui restait plus qu'à y mettre ses empreintes digitales. Elle a refusé et ne les a pas laissés la filmer chez elle. Les autorités ont appelé son fils et lui ont ordonné de persuader sa mère de signer. Elle n'a pas cédé à la pression.

Après 20 heures, un des fonctionnaires a saisi la main de Mme Zhang, a appuyé son doigt sur un tampon encreur et a apposé ses empreintes digitales sur les papiers. Ils sont ensuite partis.

Une femme âgée de 80 ans soumise à un lavage de cerveau et battue

Mme Li Guilan, âgée de 80 ans, de la ville de Lanzhou, province du Gansu, a pris sa retraite de l'Institut de recherche sur le contrôle des vols de l'Administration aéronautique et spatiale de Lanzhou. À partir d'août 2020, les autorités locales l'ont constamment harcelée chez elle ou ont ordonné à d'autres responsables de la communauté de se présenter à sa porte. Ils se rendaient chez elle tous les jours de 9 heures à 17 heures. Ils ont interrogé et photographié tous ses invités.

Les autorités ont cassé la serrure de la porte de Mme Li et ont saccagé son domicile. Ils sont même allés à Shanghai pour menacer ses petits-enfants afin de les obliger à parler à leur grand-mère pour la dissuader de pratiquer.

Une fois, les autorités ont emmené Mme Li dans une pièce vide et l'ont forcée à regarder des vidéos diffamatoires sur le Falun Gong de 7 h 30 à 15 h. Elles ont monté le volume au maximum, lui ont ouvert les yeux de force et l'ont forcée à regarder. Lorsqu'elle s'est débattue, ils l'ont pincée et frappée à tour de rôle. Elle a reçu un coup de poing à la tête et est tombée sur le sol. Ils ont demandé à une infirmière de l'examiner et elle souffrait d'hypertension et de problèmes cardiaques. Sans la soigner, ils l'ont emmenée précipitamment dans un temple pour lui faire subir un lavage de cerveau.

Trois ans après la torture à mort de son mari, une femme de Tianjin est toujours harcelée par les autorités

Depuis novembre 2020, les autorités de Tianjin harcèlent Mme Meng Xianzhen. Elles n'ont cessé de frapper à sa porte ou de l'appeler, la menaçant de la remettre en détention si elle refusait de renoncer au Falun Gong.

En plus de la campagne « Plan zéro », les autorités ont également visé Mme Meng afin de l'empêcher de révéler la mort par torture de son mari, M. Yang Yuyong, qui pratiquait également le Falun Gong.

M. Yang et Mme Meng ont tous deux été arrêtés le 7 décembre 2016 et emmenés au centre de détention du district de Wuqing. M. Yang a entamé une grève de la faim et a été mis sur un appareil de torture, tout en étant menotté et enchaîné avec de lourdes chaînes. Les gardes l'ont battu avec des bâtons de bambou jusqu'à ce que ses fesses saignent. Ils ont également ordonné aux détenus de le battre et de l'agresser sexuellement, notamment en lui pinçant les parties génitales et en lui mordant les tétons. Le 11 juillet 2017, moins de huit mois après son arrestation, M. Yang est mort en détention. Son corps était couvert d'ecchymoses et présentait des traces de bâtonnets de bambou sous les ongles de ses orteils.

Professionnels visés

Autrefois torturé puis congédié par son employeur, un chirurgien orthopédique est de nouveau arrêté

Après avoir enduré six ans et demi d'emprisonnement et de torture, un ancien chirurgien orthopédique a été de nouveau arrêté le 8 avril 2020, pour avoir diffusé des informations sur le Falun Gong.

    M. Li Lizhuang

Dr Li Lizhuang, de la ville de Harbin, province du Heilongjiang, a été visé lors d'une arrestation collective de 11 personnes entre le 7 et le 8 avril dernier par des policiers à Daqing, une ville située à environ 160 km de Harbin.

Dr Li, âgé de 47 ans, a obtenu son diplôme de l'Université de médecine de Harbin en 1995 et a commencé à pratiquer le Falun Gong la même année. En raison de ses excellentes compétences professionnelles, il est rapidement devenu chirurgien orthopédique au premier hôpital affilié de l'Université médicale de Harbin. Il était connu pour faire toujours un effort supplémentaire pour aider ses patients. Un de ses patients n'avait pas d'argent, mais avait désespérément besoin d'une opération. Dr Li a payé les analyses sanguines pré-opératoires ainsi que l'opération, environ 1000 yuans au total, alors qu'à l'époque son salaire mensuel était de 300 yuans.

Après le début de la persécution du Falun Gong en 1999 par le régime communiste, pour avoir maintenu sa croyance, Dr Li a été arrêté à plusieurs reprises et son domicile a été saccagé. Il a purgé deux peines de camp de travail et une peine de prison, pour un total de six ans et demi. En détention, il a subi d'effroyables tortures et agressions sexuelles.

Après sa libération, Dr Li a été dévasté en apprenant que l'hôpital l'avait licencié. Incapable de trouver un emploi dans un autre hôpital, il en a été réduit à vendre des vêtements dans la rue.

Pendant les années où Dr Li a été incarcéré, ses parents ont subi un stress énorme. Tous les mois, ils allaient au camp de travail ou à la prison pour lui rendre visite. Inquiet que leur fils soit torturé, son père a fait une dépression nerveuse et sa mère a perdu environ 20 kg en quelques mois seulement. Elle devait souvent prendre des somnifères pour s'endormir. Ses cheveux sont rapidement devenus gris et elle a développé de l'hypertension artérielle. Elle s'est évanouie à plusieurs reprises.

Une artiste veuve vivant à Pékin arrêtée avant l'anniversaire de la persécution

Ayant perdu son mari à cause de la persécution du Falun Gong, une artiste de Pékin, qui avait été emprisonnée deux fois auparavant, a été arrêtée à nouveau le 19 juillet 2020, en raison de sa croyance dans le Falun Gong.

L'arrestation de Mme Xu Na est survenue un jour seulement avant la date anniversaire de la 21e année de la persécution du Falun Gong par le régime communiste chinois. Le 20 juillet 2020, la police a saccagé son domicile et a confisqué tous ses appareils numériques et ses appareils photos. Son père âgé est maintenant seul chez lui, il n'a pas été informé de l'endroit où Mme Xu est détenue.

Mme Xu Na

Née en 1968 dans une famille d'artistes, Mme Xu est elle-même une artiste primée. Son mari, M. Yu Zhou, un ancien élève de la prestigieuse université de Pékin, était musicien et maîtrisait plusieurs langues.

Après le début de la persécution du Falun Gong par le régime communiste, Mme Xu a été arrêtée en juillet 2001 pour avoir hébergé des pratiquants de l'extérieur de la ville qui étaient venus à Pékin pour faire appel pour leur croyance. Elle a été condamnée à cinq ans en novembre 2001 et a purgé sa peine dans la prison pour femmes de Pékin, où elle a été mise à l'isolement, privée de sommeil, on lui a interdit de prendre des douches et on lui a interdit les visites de sa famille.

Le 26 janvier 2008, Mme Xu et M. Yu ont été arrêtés alors qu'ils rentraient chez eux après une représentation. Onze jours plus tard, le 6 février, M. Yu est mort en détention à l'âge de 42 ans. Le 25 novembre 2008, Mme Xu a été condamnée à trois ans de prison.

Un ancien ingénieur en conception de radars détenu par la police après avoir été libéré de prison

Après avoir purgé une peine de trois ans pour avoir envoyé des informations sur le Falun Dafa aux dirigeants du PCC, M. Ma Zhenyu était toujours sous surveillance. M. Ma, ancien ingénieur au ministère chinois de l'Industrie de l'information, a été libéré le 19 septembre 2020, de la prison de Suzhou, province du Jiangsu, et ramené dans sa ville natale de Nanjing, dans la même province. Il vit désormais dans une résidence assignée par la police et fait l'objet d'une surveillance intense.

    M. Ma Zhenyu

La police a intimidé la famille de M. Ma, y compris sa mère, qui est âgée de plus de 80 ans, et leur a dit de ne pas contacter sa femme. Ils ont également intimidé les pratiquants locaux de Falun Dafa et leur ont ordonné de ne pas contacter M. Ma ni de lui rendre visite, les menaçant d'arrestation s'ils le faisaient.

La femme de M. Ma, Mme Zhang Yuhua, ancienne directrice de département de l'Université normale russe de Nankin, vit aujourd'hui aux États-Unis. En juillet 2019, elle a rencontré le président Trump à la Maison-Blanche et lui a raconté comment le PCC avait persécuté son mari. Compte tenu de ses efforts actifs pour faire connaître la persécution de M. Ma, les autorités chinoises tentent de l'empêcher de contacter celui-ci.

Le 17 juillet 2019, Mme Zhang Yuhua rencontre le président Trump.

Un ancien ingénieur s'est vu refuser un logement et a été contraint de déménager en raison de sa croyance

Un ingénieur en électricité de Shanghai, M. Xu Yongqing, a été libéré le 28 novembre 2019 après avoir purgé une peine de deux ans, il avait été licencié de son travail. Incapable d'affronter la location de son appartement, qui avait triplé depuis janvier, il a déménagé à la fin avril.

M. Xu Yongqing

Cela n'a pas pris longtemps à la police qui le harcelait de trouver sa nouvelle adresse. Le 31 juillet, M. Xu a remarqué une voiture blanche à l'extérieur de sa nouvelle maison de location, avec deux occupants qui le regardaient fixement. Le 4 août, cinq jours plus tard, le propriétaire de M. Xu lui a demandé de déménager d'ici une semaine, déclarant que le comité du village avait un nouveau plan de développement pour sa maison. Son propriétaire a continué à faire pression sur M. Xu pour qu'il déménage et a promis de lui verser une compensation pour couvrir ses frais de déménagement.

Ne voulant pas que la police découvre son projet de déménagement, M. Xu a demandé à l'un de ses amis de l'aider à trouver un nouveau logement. Il a révélé sa nouvelle adresse à son propriétaire qui s'est avéré être un policier à la retraite ; l'ami de M. Xu a été harcelé par la police et menacé afin qu'il n'aide pas M. Xu à trouver un logement. D'autres policiers ont harcelé M. Xu des semaines plus tard.

Pendant la fête de la Mi-Automne, le 1er octobre, M. Xu est retourné dans sa ville natale, dans la province du Zhejiang, pour rendre visite à sa mère. Le 11 octobre, il a reçu un message l'informant que toutes ses affaires avaient été transférées dans l'entrepôt du village, bien qu'il ait payé le loyer d'octobre dans sa totalité.

Un agent de police est licencié pour sa croyance deux ans avant sa retraite

M. Zha Zhuolin, 57 ans, de la ville de Yuzhou, province du Henan, a été licencié de son travail le 19 août 2020 pour sa pratique du Falun Gong. Il devait prendre sa retraite dans deux ans.

M. Zha Zhuolin a rejoint l'armée quand il avait 19 ans. Il a servi dans l'armée pendant les dix-sept années suivantes et a reçu de nombreuses distinctions avant de devenir un agent de police en 1999. Il a travaillé très dur et a résolu de nombreuses affaires difficiles liées au trafic de drogue, au meurtre et au vol.

Dû à des années de travail acharné, il a développé de nombreuses maladies, dont l'hypertension, des migraines, une épaule gelée et une hernie discale lombaire. Quand sa rhinite s'aggravait, il ne pouvait dormir. Il était souvent épuisé de se tenir debout pour interroger les suspects. Il a cherché de nombreuses formes de traitement, mais aucune n'a eu beaucoup de résultats.

Sans aucun espoir en vue, il a décidé d'essayer le Falun Gong en 2013. À sa grande surprise, tous ses symptômes ont rapidement disparu et il a retrouvé la santé.

M. Zha s'est efforcé de vivre selon le principe du Falun Gong, Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il a cessé d'accepter des pots-de-vin et de se placer au-dessus des autres. En enquêtant sur une bagarre impliquant un homme ivre, la personne l'a insulté et l'a presque frappé. Certains collègues de M. Zha ont perdu patience et étaient sur le point d'enfermer la personne. Mais M. Zha est resté calme et a résolu pacifiquement le problème. Ceux qui ont été témoins de l'incident ont été impressionnés par son attitude, car beaucoup d'agents de police en Chine sont connus pour être violents et corrompus.

En 2015, deux ans après que M. Zha a débuté la pratique du Falun Gong, il a déposé une plainte pénale contre Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du régime communiste chinois qui a ordonné la persécution du Falun Gong en 1999.

À cause de sa plainte, il reçu un avertissement, et n'a plu jamais reçu de prime, qui se serait élevée à plus de 100 000 yuans en 2020. Il a aussi reçu l'ordre d'écrire une déclaration qu'il renonçait au Falun Gong, mais il a refusé de s'y conformer.

Son supérieur a souvent parlé et menacé M. Zha en utilisant son emploi et celui de son épouse pour essayer de le persuader d'abandonner le Falun Gong. Une fois, son supérieur lui a dit : « Vous êtes un agent de police. Vous êtes différent [du public en général]. La première règle pour un agent de police est d'être loyal envers le Parti. »

Parce que M. Zha a insisté qu'il ne renoncerait pas au Falun Gong, il a été licencié.

Arrestations arbitraires et violence policière

Une femme médecin en médecine interne du Heilongjiang battue à mort pour sa pratique du Falun Gong (Photo explicite)

Mme Wang Shukun, une femme médecin de 66 ans de la ville de Haining, dans la province du Heilongjiang, est décédée le 2 juillet 2020, quelques jours après que la police l'a battue pendant des heures à l'hôpital où elle travaillait.

Mme Wang a été appelée de l'hôpital après être restée des mois chez elle en raison de l'épidémie de coronavirus. Mme Wang a pensé que l'hôpital organisait son retour au travail, mais il s'est avéré que c'était des policiers qui la cherchaient. Les policiers ont tenté de la forcer à écrire des déclarations de renonciation au Falun Gong et à reconnaître que son mari, M. Yu Xiaopeng, pratiquait aussi le Falun Gong, alors que ce n'était pas le cas. Lorsque Mme Wang a refusé de signer les déclarations, la police l'a battue pendant des heures à l'hôpital jusqu'à ce qu'elle supplie les policiers de la laisser partir et de la laisser rentrer chez elle.

Mme Wang a ressenti une violente douleur dans la jambe et elle a dû ramper dans les escaliers pour regagner son appartement. Son mari a noté qu'elle avait des ecchymoses sur tout le corps, ses rotules étaient cassées et elle était trempée de sueur.

Mme Wang a fait une hémorragie cérébrale, dans l'après-midi du 1er juillet. Elle était très étourdie et avait envie de vomir. Elle est décédée vers 4 h 25 le 2 juillet. Son corps a été incinéré le 4 juillet.

Arrestation d'une femme de Jiamusi après que la police s'est introduite chez elle par effraction

Le 21 novembre 2020, lorsque Mme Wu Yuying est rentrée chez elle après s'être absentée quelques heures, elle a constaté que la clé de sa maison ne fonctionnait plus, plusieurs policiers se sont approchés par-derrière et ils ont ouvert la porte. Elle a regardé à l'intérieur et a vu que la police s'y était introduite par effraction et avait fouillé alors que personne n'était là.

Un des agents a montré une feuille de papier devant Mme Wu et il a affirmé qu'il s'agissait du mandat de perquisition. Avant que Mme Wu n'ait pu le lire, l'agent l'a remis en place et il a fouillé de nouveau son domicile. Ses livres de Falun Gong, des photos du fondateur du Falun Gong, un ordinateur, une imprimante, quatre téléphones portables, quelques cartes mémoires et des lecteurs média ont été confisqués. La femme de 69 ans était si traumatisée que son cœur battait la chamade et ses mains tremblaient.

Après sa dernière arrestation, Mme Wu a d'abord été emmenée au poste de police de Songlin, puis à l'hôpital afin de passer un examen physique et elle est ensuite retournée au poste de police. La police a essayé de la tromper en lui faisant signer son nom sur une feuille de papier vierge, mais elle a réalisé la ruse et a déchiré la feuille.

La police a appelé sa famille afin que celle-ci vienne au poste de police, on leur a dit que Mme Wu serait détenue pendant dix jours. Les policiers ont également appelé sa fille, qui travaillait en dehors de la ville, avec son téléphone portable et ils se sont plaints du fait qu'elle avait déposé plainte pour protester de la persécution.

Après avoir reçu le rapport de l'examen physique de Mme Wu, la police l'a emmenée au centre de détention local, qui a refusé de l'accepter parce qu'elle n'avait pas réussi l'examen physique.

Mme Wu a été ramenée au poste de police et elle a ensuite été libérée. Avant qu'elle ne parte, la police lui a donné des nouvelles clés pour son domicile. Ils lui ont dit qu'ils avaient dû remplacer la serrure après l'avoir endommagée en forçant la porte.

Parce qu'elles ont refusé de renoncer à leur croyance, la police torture et blesse deux personnes âgées

Le 3 décembre 2020, deux femmes de la ville de Baoding, dans la province du Hebei, ont été arrêtées pour avoir distribué des informations sur le Falun Gong. La police a interrogé et torturé Mme Yin Shufen, 61 ans, et Mme Tian Yanhong, 56 ans, en absence de leur avocat. Quand les pratiquantes ont refusé de répondre aux questions, le policier Li a crié : « Jetez-les dans les cages ! »

Les pratiquantes ont été testées pour la COVID-19 dans un hôpital, avant d'être emmenées dans un autre hôpital pour un examen sanguin et cardiaque. Comme les pratiquantes ont refusé de coopérer pendant les tests, Li a ordonné aux agents de les traiter avec sévérité. Suivant ses instructions, la police a retenu les deux femmes et les a ensuite déposées sur des brancards pour qu'elles soient transportées dans des salles différentes pour divers tests.

Selon les mots de Li : « Ne les battons pas et ne leur causons pas de blessures externes. Il suffit de les laisser tomber sur les brancards comme ça et cela ne causera aucune blessure visible. » Lorsqu'un médecin a demandé à la police d'aller plus lentement en poussant les brancards sur le seuil d'une porte, ils ont répondu : « Plus le trajet est difficile, mieux c'est ! Elles [en parlant des deux pratiquantes] n'ont pas peur des bosses ! »

Li a aussi demandé que le personnel médical fasse une prise de sang à Mme Yin. Lui et ses policiers lui ont maintenu les bras en bas et lui ont couvert le visage avec sa blouse. Ils ont demandé au médecin de lui faire une prise de sang supplémentaire et de ne rien faire pour stopper le saignement.

Le médecin a piqué le bras de Mme Tian à trois reprises pour lui faire une prise de sang. Quelques jours plus tard, son bras était toujours meurtri. Quand le policier l'a jetée sur le brancard, elle a eu des vertiges et a failli s'évanouir.

Après leur sortie de l'hôpital, les policiers les ont traînées hors de la voiture jusqu'à un sous-sol et les ont installées sur des chaises en métal. Elles ont été enchaînées aux chaises et torturées. À la suite de ces tortures, Mme Yin a commencé à avoir des haut-le-cœur et Mme Tian ne pouvait pas arrêter les spasmes dans ses bras. Les accusant de jouer la comédie, un policier a traîné Mme Tian par sa blouse et l'a jetée à l'entrée du sous-sol. Sa blouse est remontée jusqu'à sa tête, lui laissant le haut du corps nu, allongée sur le sol froid, jusqu'à ce qu'un responsable du village vienne et l'aide à se relever.

Quand les pratiquantes ont plus tard demandé à utiliser les toilettes, les policiers les ont traînées dans une cour et les ont obligées à faire leurs besoins devant six policiers.

Après trois jours de détention, le 6 décembre, Mme Tian a commencé à avoir des spasmes et à vomir du sang. Mme Yin a aussi vomi du sang. Cet après-midi-là, la police a informé les familles des pratiquantes de venir les chercher au centre de détention.

Une femme est frappée au visage et son visage scanné à la suite de son arrestation pour sa croyance

Mme Li Yuqiong, de la ville de Suining, dans la province du Sichuan, a été repérée par un policier en civil le 20 août 2020 en train de distribuer de la documentation sur le Falun Gong. Les agents du poste de police de Zhenjiangsi l'ont arrêtée.

Ils l'ont interrogée au poste de police et ont confisqué ses documents et son argent. Comme Mme Li refusait de répondre aux questions, les policiers ont essayé d'utiliser la technologie de reconnaissance faciale pour trouver son identité. Ils l'ont frappée et lui ont maintenu la tête baissée pendant qu'elle se débattait avant de pouvoir enfin scanner son visage. Après avoir récupéré les informations sur Mme Li ainsi que son adresse, les policiers ont convoqué son mari au poste de police, l'ont interrogé et l'ont photographié.

Le même après-midi, cinq policiers ont saccagé son domicile et ont confisqué plus de 30 livres de Falun Gong, un lecteur MP3 et des billets de banque avec des informations sur le Falun Gong imprimées dessus – une façon créative utilisée par les pratiquants de Falun Gong pour contourner la censure de l'information en Chine afin d'éveiller les consciences sur la persécution de leur croyance.

À 22 h, la police l'a emmenée à l'hôpital pour un examen et une prise de sang. Elle a été détenue au centre de détention de la ville pendant dix jours et a été libérée le 30 août 2020.

Un homme du Hebei dans un état grave une semaine après son arrestation pour sa pratique du Falun Gong

M. Ding Yuming, Mme He Yurong et Mme Ren, du district administratif de Huailai, province du Hebei, marchaient dans la rue le 14 juillet 2020, lorsqu'ils ont été arrêtés et emmenés directement dans un centre de lavage de cerveau. Alors que Mme He et Mme Ren ont été libérées peu après, M. Ding est resté en détention.

Le personnel du centre de lavage de cerveau a fouillé M. Ding et lui a confisqué ses 100 yuans en espèces, ses clés et son téléphone portable. Ils ne lui ont pas fourni de literie pendant cinq jours, l'ont affamé et ont refusé de le laisser prendre une douche. Lorsqu'il a refusé de regarder les vidéos de propagande diffamant le Falun Gong, les employés l'ont battu et l'ont frappé à la tête et sur le corps avec leurs chaussures.

M. Ding a été placé en isolement pour avoir crié « Falun Dafa est bon » lorsque le directeur du centre de lavage de cerveau est venu faire une visite. Le personnel a menacé de le tuer s'il « leur causait plus de problèmes ». Sa fille n'a pas eu l'autorisation de lui rendre visite.

Après avoir subi des mauvais traitements répétés, M. Ding est tombé gravement malade et a été hospitalisé le 22 juillet. On ne sait pas exactement où il est détenu.

Persécutés à maintes reprises

Incarcérée pendant 13 ans, une femme du Ningxia est à nouveau arrêtée pour sa croyance

Mme Shan Jining de la ville de Yinchuan, province du Ningxia, a été arrêtée le 22 août 2020 et a fait une grève de la faim de six jours au centre de détention de Yinchuan pour protester contre la persécution. Sa famille a éclaté en sanglots lorsqu'elle a appris sa situation, en particulier sa mère octogénaire.

Ce n'est pas la première fois que Mme Shan est visée pour sa croyance. Elle a été condamnée à trois ans de travaux forcés en 1999 et à trois autres années en 2004, puis à quatre ans de prison en 2009 et à trois ans en 2015.

Son mari, M. Wang Desheng, a été condamné à quatre ans de prison en 1999 et à huit ans en 2005. Il purgeait toujours une peine de treize ans lors de la dernière arrestation de Mme Shan.

Après avoir été emprisonné pendant quinze ans, un homme du Heilongjiang est de nouveau arrêté

Après avoir passé quinze ans en détention au cours des vingt et une dernières années, M. Jiang Yunjing de la ville de Hegang, province du Heilongjiang, a été arrêté à nouveau lors d'une descente de police à la mi-décembre 2020.

Les policiers ont trouvé une antenne parabolique quand ils ont mis à sac le domicile de M. Jiang. Ils l'ont ensuite emmené à l'hôpital pour un examen et ont prélevé un échantillon de son sang. Il est détenu au centre de détention de la ville de Hegang, et la police a menacé de le condamner à nouveau à la prison.

Avant sa dernière arrestation, M. Jiang, 52 ans, a été condamné à deux ans de travaux forcés et à treize ans de prison pour avoir défendu sa croyance dans le Falun Gong. Son père a eu un AVC dû à l'anxiété et à la peur de la persécution et est mort en 2001.

M. Jiang avait 35 ans et son fils n'avait que 7 ans lorsqu'il a été condamné à la prison en 2003. Son emprisonnement a causé une douleur sans fin à sa famille. Il a passé les meilleures années de sa vie en prison, et son fils a grandi sans les attentions de son père.

Arrestations collectives

Une grande famille dans la province du Yunnan arrêtée deux fois en sept jours pour sa pratique du Falun Gong

Le 29 septembre 2020, vers 7 h, dans la ville de Kunming, province du Yunnan, près de 30 agents de police sont entrés par effraction chez M. Zhang Xingyu, 74 ans, et l'ont arrêté, ainsi que neuf membres de sa famille, dont ses petites-filles de 2 et 5 ans.

Les dix personnes ont été emmenées dans deux postes de police et interrogées pendant la nuit. Ils ont été libérés le lendemain vers 22 h après avoir payé à la police une caution de 3000 yuans.

La police a également saccagé les domiciles de M. Zhang et de ses fils et a confisqué leurs livres de Falun Gong et les photos du fondateur du Falun Gong. Aucun mandat de perquisition ou autre document légal n'a été présenté lors de ces perquisitions.

En plus de M. Zhang, les neuf autres personnes arrêtées sont : M. Zhang Furong, son fils aîné ; M. Zhang Fujia, son troisième fils ; M. Zhang Fubing, son quatrième fils ; M. Zhang Fucheng, son sixième fils, et sa femme Mme Li Xiancui ; M. Zhang Fugong, son septième fils ; M. Wang Chaoping, son gendre ; et ses deux petites-filles, Wang Tingru, cinq ans, et Zhang Nongci, deux ans.

Les arrestations ont eu lieu quelques jours avant le Festival de la Mi-automne, le 1er octobre, qui est une fête traditionnelle pour les réunions de famille. La famille est restée très calme et a eu le moral au plus bas pendant la période des fêtes.

Le 3e fils de M. Zhang, M. Zhang Fujia, a été particulièrement traumatisé par l'arrestation, il s'est replié sur lui-même et est devenu craintif après être rentré chez lui.

Avant que la famille ne se soit remise de cette peur, la police est revenue tôt le matin du 5 octobre et a arrêté tout le monde, sauf la belle-fille aînée et les petites-filles de M. Zhang. Ces sept personnes ont ensuite été emmenées dans un centre de lavage de cerveau et on les a forcées à regarder des vidéos de propagande diffamant le Falun Gong, y compris le coup monté des auto-immolations de Tiananmen. Elles ont été libérées tard dans la soirée et sont rentrées chez elles vers minuit.

Ville de Harbin, province du Heilongjiang : 27 pratiquants de Falun Gong et 3 membres de leur famille arrêtés en deux jours

Lors d'un ratissage coordonné par la police dans la ville de Harbin, province du Heilongjiang, 25 pratiquants de Falun Gong et trois membres de leur famille ont été arrêtés le 22 septembre 2020 ; deux pratiquants de plus ont été arrêtés le lendemain. Huit autres pratiquants ont été harcelés durant les jours des arrestations.

On rapporte que Hao Weifu, directeur adjoint de la Commission des affaires politiques et juridiques du Heilongjiang a ordonné les arrestations. La police a arrêté les pratiquants dont les noms étaient sur une liste. Les policiers ont aussi reçu une prime d'un montant non divulgué pour l'arrestation de chaque pratiquant. La plupart des pratiquants qui restent en détention provisoire sont détenus au centre de détention no 4 de Harbin.

Au cours des années passées, la police de Harbin a mené plusieurs arrestations collectives de pratiquants locaux, incluant 20 pratiquants le 9 octobre 2017 ; 72 pratiquants le 9 novembre 2018 ; 17 pratiquants le 11 septembre 2019 ; et 11 pratiquants entre les 7 et 8 avril 2020.

Début 2019, le département de la sécurité publique de la province du Heilongjiang a établi un centre de commande à Harbin pour persécuter le Falun Gong. Le but du centre est de surveiller et recueillir de l'information sur la façon dont les pratiquants de Falun Gong répandent l'information au sujet de leur croyance.

Yang Bo, le chef de la Division de la sécurité intérieure de la province du Heilongjiang, est responsable du centre. On rapporte qu'il a embauché plus de 100 nouvelles personnes et qu'il a reçu des fonds du gouvernement central allant jusqu'à 10 millions de yuans.

Voir aussi :

La persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois toujours aussi effrénée après 21 ans

Brutalités commises contre le Falun Gong en 2020 au sein de la persécution du régime communiste

Exemples de pratiquants de Falun Gong au seuil de la mort en raison des tortures incessantes subies en détention

En raison de la persécution de leur croyance, 83 pratiquants de Falun gong sont morts en 2020

En 2020, 622 pratiquants de Falun Gong en Chine condamnés pour leur croyance

Novembre 2020 : 2038 pratiquants de Falun Gong visés pour leur croyance

En octobre 2020, 1077 pratiquants de Falun Gong ont été ciblés pour leur croyance

Septembre 2020, 964 pratiquants de Falun Gong visés pour leur croyance

En août 2020, 1184 pratiquants de Falun Gong ciblés pour leur croyance

1410 pratiquants de Falun Gong visés pour leur croyance en juillet 2020

5313 pratiquants de Falun Gong visés pour leur croyance pendant la première moitié de 2020

En mai 2020, 938 pratiquants de Falun Gong ont été visés pour leur croyance

En avril 2020, 1178 pratiquants de Falun Gong ont été ciblés pour leur croyance

En mars 2020, 747 pratiquants de Falun Gong ciblés pour leur croyance

La persécution du Falun Gong continue en Chine malgré la pandémie de coronavirus

En janvier 2020, 194 pratiquants de Falun Gong visés pour leur croyance

(Un article connexe est disponible dans la version chinoise.)