(Minghui.org) Suite de la 4e partie.
Un acte de gentillesse
Dans les établissements pénitentiaires sous le régime communiste, la vie d'un détenu n'est ni valorisée ni protégée. Encouragés et même incités par les autorités, les mauvais traitements et la violence sont endémiques, exposant pleinement le côté obscur de la nature humaine.
Dans un environnement aussi hostile, un petit acte de gentillesse semble encore plus précieux. Malgré les souffrances auxquelles ils sont soumis, les pratiquants de Falun Dafa ont calmement validé leur croyance en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans leurs paroles et leurs actes.
Lorsque la nourriture était si rare que certains détenus se mettaient à quatre pattes et aboyaient comme un chien pour juste un morceau de gâteau de riz avarié, seuls les pratiquants partageaient leurs portions déjà réduites avec les personnes âgées et les faibles. Pour éviter que les détenus ne mangent trop, la marmite n'était jamais retirée du feu, de sorte que la bouillie était toujours trop chaude pour être mangée. Lorsqu'un bol de légumes marinés était jeté sur la table, il fallait se battre pour obtenir quelque chose, sinon on n'avait rien.
Même si M. Yu n'avait pas beaucoup d'argent et que sa carte de paiement était souvent suspendue, quand il achetait quelque chose au magasin de la prison, il achetait toujours la même chose en double pour partager avec ceux qui en avaient encore moins. Quand une lichette de sucre de canne était considérée comme un luxe, M. Yu a donné son petit demi-sac de sucre cristallisé à un pauvre détenu à qui on venait de diagnostiquer un cancer.
Arrêter « l'électricité »
Dans le centre de détention de Hailin, les détenus étaient obligés de participer à un jeu appelé « faire passer l'électricité ». Avec tous les détenus assis les uns derrière les autres dans une même file, la dernière personne commençait le jeu en frappant la personne devant elle dans le bas du dos, puis cette personne frappait la personne devant lui, et ainsi de suite. Se faire frapper sans raison suscitait la colère, ce qui se traduisait par des coups de poing de plus en plus brutaux. Au fur et à mesure que le jeu avançait, les détenus s'énervaient de plus en plus.
Mais « l'électricité » n’a jamais dépassé M. Yu. Il encaissait le coup, mais ne le « passait jamais » à la personne devant lui, le maître de Dafa ayant enseigné à ne pas riposter lorsqu’on était battu ou insulté. « L'électricité est coupée », annonçaient les détenus, et tout recommençait. Peu importe le nombre de fois où il a été frappé, M. Yu n'a jamais frappé personne. Finalement, plus personne n'a joué à ce jeu.
La bonté gagne
M. Yu a également constaté la gentillesse de certains détenus et gardiens qui ont aidé et protégé les pratiquants dans la mesure de leurs moyens. Les autorités pénitentiaires encourageaient les détenus à dénoncer M. Yu lors des réunions de division, mais personne n'avait rien de mal à dire à son sujet.
Au contraire, certains détenus ont ouvertement fait l'éloge des pratiquants de Falun Dafa. « De si bonnes personnes. » « Comparé aux Falun [pratiquants de Dafa] qui sont haut dans le ciel, untel est bas sur terre. » Les gardes et les détenus appelaient les pratiquants de Falun Dafa « Falun » pour faire court.
Le chef est convaincu
M. Yu posait un gros « problème » aux autorités de la prison parce qu'il ne renonçait pas à sa croyance. Un détenu appelé Yang Qinghua a été amené d'une autre division pour « résoudre » le problème qu’était M. Yu. Qui était Yang Qinghua ? Il était autrefois le chef du gang local de la ville de Zhaodong, mais il était maintenant emprisonné. Il était le chef de tous les détenus de la division de la formation.
Yang arborait toujours une mine renfrognée et un manteau noir par-dessus son uniforme de prisonnier. Quelques détenus le suivaient partout où il allait, l'un portant sa théière, l'autre son chat, et un autre encore des vêtements supplémentaires. Sa présence provoquait toujours une grande anxiété chez les détenus. Lorsqu'il entrait dans une cellule, tout le monde retenait son souffle.
À l'époque, Yang était à la recherche d'un « projet » qui lui permettrait d'impressionner les autorités pénitentiaires et de s'attirer leurs faveurs, car il était en train de demander que sa peine de mort soit commuée en peine de prison à vie. Lorsque les gardiens ont demandé à Yang de « s'occuper » de M. Yu, il a accepté.
Yang a fait remettre une lettre à M. Yu lui demandant de rencontrer le chef de gang. Dès que M. Yu s'est présenté, Yang a dit : « Falun, les supérieurs m'ont donné une responsabilité maintenant. Tant que je suis responsable, ce sera fait. Qu’en penses-tu ? Je me fiche que tu fasses autre chose, mais si tu me ralentis je ne le tolérerai pas. Personne ne peut m'arrêter. Si tu n'écris pas la déclaration de garantie aujourd'hui, tu seras porté hors d'ici au lieu de sortir par toi-même. »
Le visage de Yang s’est tordu en une grimace. Lentement, il a mis une paire de gants blancs et était prêt à commencer le passage à tabac.
Bien que faible et maigre, M. Yu n'avait pas la moindre crainte dans sa voix. Il a répondu calmement : « Il y avait un voleur dans les temps anciens nommé Zhi. Lorsqu'il travaillait, il entrait toujours en premier et sortait en dernier, mais il partageait toujours équitablement ce qu'il volait avec ses partenaires, c'était sa règle. Même les voleurs des temps anciens avaient des principes auxquels ils adhéraient.
« Hu Yaobang, haut dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), raconte dans ses mémoires la chose qu'il a le plus regrettée dans sa vie : alors qu'il savait pertinemment que Peng Dehuai (un haut dirigeant militaire du PCC) avait été accusé à tort pendant la Révolution culturelle, il a quand même levé la main et soutenu les poursuites contre Peng.
« Si une personne va à l'encontre de sa conscience, elle ne sera jamais en paix. On m'a diagnostiqué une maladie en phase terminale et on m'a dit que je n'avais plus beaucoup de temps à vivre. Sans me faire payer un centime, Maître Li, le fondateur du Falun Gong, m'a guéri. Pas seulement mon corps, il a aussi guéri mon cœur.
« Lorsque je travaillais pour la bibliothèque, j'utilisais les fournitures de l'entreprise pour faire mon propre travail en free-lance. Après avoir pratiqué le Falun Dafa, j'ai fait une liste des fournitures que j'avais utilisées au fil des ans et je les ai remplacées. Personne ne m'a dit de faire cela et je n'en ai parlé à personne non plus. J'étais responsable des achats dans mon département. Lorsque les vendeurs me demandaient combien écrire sur la facture [en inscrivant un prix plus élevé sur la facture, la personne responsable des achats pouvait obtenir un remboursement supérieur au coût réel et faire un bénéfice], je leur disais que j'étais un pratiquant de Falun Dafa et que je reporterais les dépenses honnêtement.
« Maître Li m'a appris à être une bonne personne. Ma sœur Yu Zhenjie travaille comme comptable pour le parquet local. Lorsqu'elle a préparé un examen de promotion, tout le monde lui a dit de tricher, mais elle ne l'a pas fait. Nous cultivons la sincérité. Le directeur du parquet en a entendu parler et a dit à ma sœur : “Je ne peux pas croire que des gens comme vous existent encore dans ce monde. Si nous n'engagions qu'un seul employé, nous vous engagerions.” »
M. Yu a demandé à Yang : « À ma place, vous insulteriez votre propre maître contre votre conscience ? Si vous me battez à mort aujourd'hui, je ne vous en voudrai pas. Je n'ai jamais prévu de quitter cet endroit vivant. Je n'ai pas besoin d'une échappatoire. Je n'écrirai pas la déclaration. »
En écoutant, l'expression de l'ancien chef de gang s'est adoucie. Impressionné et profondément ému, il a dit à M. Yu : « Falun, c'est ainsi que les humains devraient se comporter. »
Un changement de cœur
Dans un centre de détention, le lit de M. Yu se trouvait juste à côté de celui d'un tueur en série qui était dans le couloir de la mort pour avoir assassiné cinq personnes. Ce pauvre fermier était tellement malmené et bousculé qu'il voulait se venger. M. Yu lui a expliqué comment les humains sont censés agir et lui a appris à réciter les poèmes du Maître. Avant d'être exécuté, il a dit à M. Yu avec beaucoup de remords : « Je vous ai rencontré trop tard. »
Un chef de gang de la ville de Suifenhe a été chargé de surveiller plus de 300 détenus dans la division no 6. M. Yu lui a enseigné la calligraphie. Au fur et à mesure que sa maîtrise du pinceau s'est améliorée, le gangster est devenu gentil et doux. Il aidait les détenus faibles et âgés et rendait la justice sans crainte. La division no 6 est devenue la division la plus remarquable en suivant son exemple. Tout le monde l'appelait « Grand Frère ».
Lorsqu'un ancien directeur du bureau 610 local a été nommé directeur, il avait prévu de monter les détenus contre « Grand Frère » et de s'installer comme nouveau patron, mais son plan a échoué lamentablement. « Grand Frère » avait gagné la confiance et le respect des détenus. Après sa libération, les détenus ont regretté un surveillant si gentil qui s'occupait toujours d'eux et veillait sur eux.
De nombreux autres détenus étaient d'accord avec les principes du Falun Dafa et certains ont même commencé la pratique. Ceux qui traitaient les pratiquants avec gentillesse étaient bénis, tandis que ceux qui étaient hostiles et directement impliqués dans la maltraitance et la torture des pratiquants ne finissaient pas aussi bien. Bien sûr, la rétribution n'est pas ce que les pratiquants veulent voir.
Le cadeau le plus précieux
Alors que les responsables corrompus apprennent à leurs enfants à ignorer leur conscience et que les riches hommes d'affaires leur apprennent à ne faire confiance à personne, les parents de Minghui lui ont toujours appris à suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.
Lorsque Minghui a vu les blessures et les ecchymoses de son père lors d'une visite, elle avait de la haine dans les yeux. M. Yu lui a raconté une histoire de pardon. Il lui a dit de toujours voir le bon côté des gens et le bon côté des choses. Il a expliqué à sa fille que les gardiens n'avaient pas le choix et lui a demandé de ne pas leur en vouloir.
Lorsque Minghui a rendu visite à son père avant ses examens d'entrée à l'université, vers la fin de sa dernière année de lycée, M. Yu lui a dit à travers les barreaux : « Petiote, papa ne t'a aidé en rien. » Minghui a ouvert de grands yeux, a fait un signe de la main et a souri : « Papa, ce n'est pas vrai du tout. »
« Un mot à la fois », a-t-elle dit avec tout le sérieux voulu. « Papa, tu m'as donné le cadeau le plus précieux pour mon âme. »
Bien qu'ils aient traversé un enfer absolu, maman et papa ont quand même réussi à rester gentils et sincères – comme des fleurs de lotus qui poussent dans la boue et s'épanouissent en fleurs pures, belles et parfumées dans un monde chaotique. Comme un Vajra, qui est beau du fait de sa pureté et indestructible en raison de sa foi inébranlable.
Minghui est si fière de ses parents.
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Traduit de l'anglais
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