(Minghui.org) Après avoir purgé trois ans pour pratiquer le Falun Gong, Mme Zheng Shu a été libérée le 3 septembre 2019. Son mari, M. Li Fubin, a encore trois ans à purger pour leur croyance commune.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Apprendre le Falun Gong

Mme Zheng, 64 ans, a travaillé à l’Administration des ressources foncières de la ville de Lanzhou, dans la province du Gansu, avant de prendre sa retraite. M. Li, 70 ans, était un employé de l’usine alimentaire Donggang à Lanzhou.

Avant d'apprendre le Falun Gong en novembre 1997, M. Li souffrait de nombreuses affections, en particulier des ulcères gastriques, une hernie discale et de l'arthrite rhumatismale qui l'obligeaient à lutter dans la vie quotidienne.

Après avoir été témoin de la façon dont la pratique du Falun Gong a rapidement aidé M. Li à recouvrer la santé, Mme Zheng a également commencé la pratique.

Avec le début de la persécution en 1999, M. Li s’est rendu deux fois à Pékin pour faire appel du droit de pratiquer le Falun Gong, mais il a été arrêté à deux reprises. Avant sa dernière peine de six ans, il a purgé huit autres années de prison et a été torturé pour avoir fait respecter sa croyance.

Arrestations et détentions

Un groupe de policiers a frappé à la porte du couple et a utilisé un objet dur pour tenter de casser la porte pendant vingt minutes vers 14 h le 3 septembre 2016. Les agents ont fait irruption à l'intérieur lorsque M. Li a ouvert la porte. L’un des agents a pointé une arme à feu sur la tête de Mme Zheng et a menotté elle et M. Li sur des chaises.

Après que la police a emmené le couple au poste de police local, ils sont retournés et ont saccagé leur domicile alors que personne n’était là.

Illustration de torture : Banc du tigre. Dans cette torture, les gardes attachent étroitement les jambes de la victime au banc avec des ceintures, puis ils mettent des briques ou d’autres objets durs sous les pieds de la victime. Ils continuent d’ajouter des couches de briques jusqu’à ce que les ceintures se brisent. Les victimes s'évanouissent souvent à cause de la douleur insupportable.

Ils ont tous les deux été interrogés pendant la nuit, Mme Zheng étant ligotée sur un banc du tigre. La police a également forcé le fils de Mme Zheng à travailler sur elle, essayant d’affaiblir sa volonté.

Le lendemain soir, Mme Zheng a été emmenée au centre de détention no 1 de la ville de Lanzhou et M. Li au centre de détention de Xiguoyuan.

Après que Mme Zheng s'est vu refuser l’admission en raison de son hypertension artérielle, la police l’a transférée à la prison de Xinqiao, où elle a été déshabillée et des photos d'elle ont été prises. Elle a été maintenue en prison pendant près d’un mois.

Le 28 septembre 2016, Mme Zheng a été ramenée au centre de détention no 1 de la ville de Lanzhou, malgré son hypertension persistante. Elle est restée dans une pièce partagée par plus de 20 détenues. Elles ont reçu très peu de nourriture pour les trois repas et ont été forcées de travailler pendant de longues heures sans salaire. Mme Zheng a été chargée de plier 500 lingots de papiers d'encens dorés chaque jour.

Condamnation

Mme Zheng et M. Li ont comparu devant le tribunal de Chengguan le 24 août 2017. Les huissiers ont gardé Mme Zheng menottée et M. Li menotté et enchaîné.

Le 2 février 2018, le juge a condamné Mme Zheng à trois ans à purger à la prison pour femmes du Gansu et M. Li à six ans à la prison de Lanzhou. Tous deux ont également été condamnés à une amende de 2000 yuans chacun. Ils ont interjeté appel devant la cour intermédiaire de la ville de Lanzhou, mais la cour a confirmé les verdicts originaux.

Torturée à la prison

À son retour au centre de détention, Mme Zheng a de nouveau été victime d'une hypertension artérielle sévère et s'est retrouvée paralysée du côté gauche de son corps pendant quatre mois. L’hôpital a refusé de l’accepter, et les gardiens du centre de détention ont refusé de lui fournir le moindre traitement.

Après une petite amélioration de son état, elle a été transférée à la prison pour femmes du Gansu le 11 juin 2018. Les gardiennes l’ont forcée à porter l’uniforme des détenues.

Les gardiennes ordonnaient constamment à Mme Zheng d’écrire des rapports de pensée et de réciter les règles de la prison. Lorsqu’elle a refusé de les réciter, les détenues l’ont battue et agressée verbalement. Une fois, les gardes l’ont forcée à s’accroupir pendant deux heures, car elle ne pouvait pas réciter les règles de la prison. Elle n'a pas pu garder son équilibre après s’être mise debout et est tombée de l’escalier. Elle s’est tordu la cheville et sa tension artérielle a de nouveau augmenté.

Les autorités pénitentiaires n’ont pas permis à son fils de lui rendre visite avant février 2019, huit mois après son incarcération. Les autorités ont également limité les dépôts en espèces que son fils lui faisait à 300 yuans par mois, la laissant incapable d’acheter suffisamment de produits de première nécessité ou de nourriture. Elle était émaciée, car les gardes ne lui donnaient jamais assez à manger. Même la police a été surprise de voir à quel point elle était maigre en venant la chercher à la fin de sa peine.

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Traduit de l’anglais