(Minghui.org) Après le début de la persécution du Falun Dafa, le 20 juillet 1999, j’ai refusé d’abandonner ma croyance et j’ai été en conséquence licenciée de mon travail. Pour gagner ma vie, j’ai dû travailler à différents endroits.

Lorsque j’ai appris qu’une nouvelle usine à proximité était sur le point de démarrer sa production et cherchait des travailleurs qualifiés, je suis allée postuler pour un emploi. Quand j’ai rencontré le directeur de l’usine, il s’est avéré qu’il avait été le responsable d’atelier de l’usine où je travaillais. Il avait pris sa retraite, mais il est ensuite retourné travailler en tant que directeur de cette nouvelle installation. J’étais assez contente de voir que c’était une connaissance, alors je lui ai expliqué la raison de ma visite.

Il a dit : « Vous pouvez avoir le travail, mais vous devez arrêter de pratiquer le Falun Dafa. »

Juste au moment où j’essayais d’expliquer que je ne devrais pas être visée pour ma croyance, le propriétaire de l’usine et son ami sont entrés. Le directeur m’a présentée au propriétaire et lui a dit que je pratiquais le Falun Dafa.

Étonnamment, le propriétaire a dit au directeur : « Gardez-la. J’aime embaucher des gens qui ont la foi. » Il s’est avéré que le propriétaire avait embauché un pratiquant de Dafa pour travailler dans son autre usine. Ce pratiquant faisait un excellent travail et le propriétaire l’appréciait vraiment.

J’ai été embauchée sur le champ et j’ai commencé à travailler le lendemain.

Pour dissiper les malentendus du directeur de l’usine à propos de Dafa, j’ai pris le travail très au sérieux. J’étais consciencieuse, méticuleuse et responsable et je répondais aux exigences de toutes les directives. Je prenais également le temps de nettoyer le poste de travail, la machinerie et les abords.

Me protégeant malgré le risque

Un jour, le directeur de l’usine m’a dit que j’étais réaffectée à l’ancienne usine, mais au même poste (les conditions n’étaient pas si bonnes parce que l’ancienne usine avait été construite il y a de nombreuses années). J’ai été un peu surprise, mais j’ai tout de suite accepté.

Après un certain temps, le propriétaire a visité l’ancienne installation et m’a demandé : « Savez-vous pourquoi nous vous avons déplacée ici ? »

Lorsque j’ai dit que je ne le savais pas, il a expliqué : « Quelqu’un dans le village a rapporté que vous lui aviez parlé du Falun Dafa. Le responsable du village m’a menacé que si je ne vous licenciais pas, il appellerait la police. Je lui ai dit que je m’en occuperais moi-même. C’est pourquoi je vous ai déplacée ici. »

« C’est le moins que je puisse faire pour vous »

J’ai quand même été arrêtée plus tard et condamnée à un an de travaux forcés. La police m’a blessé au cou et au dos lorsqu’ils m’ont battue, alors le camp de travail a refusé de m’admettre et j’ai été relâchée.

Le propriétaire m’a transmis ce message par l’intermédiaire du directeur : « Ne nous inquiétez pas. Prenez votre temps pour vous rétablir. Vous pourrez retourner travailler lorsque vous serez rétablie. »

À mon retour, je l’ai remercié pour sa compréhension et son soutien.

« C’est le moins que je puisse faire pour vous. Après qu’ils vous ont emmenée, le chef du Bureau 610 local est entré et m’a demandé de m’arranger pour que son parent travaille dans mon usine. J’ai refusé. »

Le propriétaire a embauché des travailleurs temporaires pour occuper mon poste et a gardé le poste pour moi. Avec le temps, la plupart de ceux qui travaillaient dans l’usine ont compris la vérité à propos du Falun Dafa et ils ont démissionné du Parti communiste chinois et de ses organisations affiliées.

Le propriétaire de l’usine a été béni pour sa compréhension positive et pour avoir protégé une pratiquante qui était traitée injustement. Il a récupéré les 10 millions environ de yuans investis dans l’usine en moins d’un an. Son entreprise a connu une croissance équilibrée et la production a été régulière.

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Traduit de l'anglais