(Minghui.org) Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

J'ai 24 ans et je vis aux États-Unis. Je suis reconnaissante d'avoir grandi en pratiquant le Falun Dafa avec ma mère depuis l'âge de deux ans. Je voudrais partager mes expériences de reconnaître et d’abandonner mes attachements en perdant et en trouvant un emploi.

Le ressentiment provient du fait de regarder à l'extérieur

Après avoir obtenu mon diplôme d'infirmière, mon premier emploi a été dans une unité de soins intensifs (USI) pour enfants. Ce fut très court, puisque je n'y ai travaillé que cinq mois environ. C’était un environnement au rythme rapide et extrêmement intense que j’ai eu du mal à suivre.

Pendant mes derniers mois d'orientation, j'ai eu un nouveau mentor qui était très direct. Elle me critiquait fréquemment et m'a dit une fois que je devais m'améliorer plus rapidement, sinon je devrais aller travailler ailleurs.

Essayant de m'améliorer, j'ai noté les conseils et les critiques de mon mentor. Après le travail, je réfléchissais à mes lacunes et à la manière dont je pourrais faire mieux le lendemain. J'ai même discuté avec mes amis comment améliorer mes performances professionnelles.

J'ai compris que mon mentor testait mon xinxing, car chaque fois qu'elle me critiquait, je me sentais mal à l'aise dans mon cœur. À l'extérieur, je souriais, je la remerciais pour ses critiques et j'exprimais ma volonté de m'améliorer. Mais secrètement, à l'intérieur, je me disais : « Pourquoi est-elle si pointilleuse ? » ou « Ma façon de faire n'est pas mauvaise même si elle est différente de la tienne ». Je me plaignais même de la façon dont elle me critiquait et je pensais que si elle le disait gentiment, je pourrais facilement l'accepter.

Une fois, après qu'elle m'a critiquée pour une erreur que j'avais commise, pendant ma pause, au lieu de déjeuner, je suis sortie et j'ai pleuré. J'avais l'impression que c'était trop difficile de supporter ses critiques. De plus, je ne faisais pas de progrès pour m'améliorer et répondre à ses attentes. Le ressentiment a commencé à se développer lentement dans mon cœur chaque fois qu'elle soulignait mes défauts ou n'acceptait pas ma façon de faire.

En fin de compte, on m'a dit que, d'après l'évaluation de mon mentor, il serait préférable que je trouve un emploi ailleurs pour améliorer mes connaissances fondamentales et mes compétences de base en soins infirmiers. J'étais dévastée et je me sentais comme une incapable. Tout le travail, le temps et les efforts que j'avais investis pour m'améliorer n'étaient pas reconnus. J'étais frustrée et le ressentiment grandissait dans mon cœur. Je me tournais vers l'extérieur et j'essayais de rejeter la faute sur quelqu'un d'autre.

Il m'a fallu quelques mois pour finalement mettre mes sentiments négatifs de côté, regarder à l'intérieur et réfléchir à ce qui s'était passé. Je me suis rendu compte que je ne me traitais pas comme une pratiquante et que je ne saisissais pas vraiment l'occasion d'éliminer mes attachements. Au lieu de cela, j'agissais comme une personne ordinaire et je considérais ma souffrance comme le résultat de son traitement injuste. Je me suis plainte et j'ai critiqué la situation quand elle m'a semblé trop difficile à supporter. J'ai honte d'admettre que j'ai même eu des pensées fugaces de ressentiment envers le Maître pour ne pas m'avoir aidée dans cette situation. J'ai été choquée de constater à quel point mon attachement au ressentiment était fort et profondément enraciné. Je m'excuse sincèrement auprès du Maître pour avoir pensé de la sorte.

Le Maître a dit :

    « Vous êtes tombés d'un monde saint, pur et incomparablement merveilleux, parce qu'à ce niveau-là vous aviez des esprits d’attachement. Quand vous êtes tombés dans le monde relativement le plus sale, vous ne vous dépêchez pas de vous cultiver pour votre retour, mais vous tenez aux choses sales de ce monde sale, et même la moindre perte vous cause une grande peine. Le savez-vous ? Pour vous donner le salut, le Bouddha a mendié parmi les gens ordinaires, et aujourd’hui encore, j’ai ouvert une grande porte et transmis Dafa pour vous donner le salut, je ne ressens pas d'amertume pour les innombrables souffrances subies, et qu'y a-t-il encore que vous ne pouvez pas abandonner ? Pouvez-vous emporter au pays céleste les choses que vous ne pouvez abandonner dans votre cœur ? » (« La cultivation véritable », Points essentiels pour avancer avec diligence)

En écrivant ce partage, j'ai découvert que le ressentiment et mon incapacité à accepter les critiques provenaient du fait que je regardais vers l'extérieur. Au lieu de réfléchir sur moi-même et de prendre à cœur les critiques de mon mentor, je me plaignais de sa personnalité difficile et du fait qu'elle était trop tatillonne. J'ai même commencé à critiquer la façon dont elle me critiquait. Je voulais qu'elle soit moins directe et qu'elle soit plus gentille en soulignant mes défauts. Je n'acceptais pas entièrement ses critiques parce qu'elle ne les formulait pas de la manière que je préférais.

Le Maître a dit :

    « Dans la cultivation et pratique, il y a des pratiquants qui cherchent, demandent et regardent toujours à l’extérieur : quelqu’un ne le traite pas bien, ou lui dit des choses qui ne sont pas agréables à entendre, ou est très ordinaire, ou bien il y a toujours des choses qui ne passent pas avec quelqu’un, ou bien on n’accepte jamais son avis ; alors ils ne font plus rien des choses que font les disciples de Dafa pour valider la Loi, jusqu’à abandonner la cultivation une fois fâché. Ne savez-vous vraiment pas pour qui vous cultivez ? Ne comprenez-vous vraiment pas que ces choses désagréables sont là pour vous aider à cultiver et pratiquer ? à enlever votre cœur humain ? et à enlever vos attachements ? Depuis le jour où vous avez débuté votre cultivation et pratique, le chemin de votre vie n’a-t-il pas été changé en chemin de cultivation et pratique ? N’est-il pas vrai que tout ce que vous avez rencontré n’est pas dû au hasard ? Ne marchez-vous pas sur le chemin de la divinité ? Pensez-vous vraiment que vous ne voudrez cultiver et pratiquer et ne pourrez vous élever que lorsque vous aurez les oreilles pleines de paroles agréables à entendre ? Lorsque tous les disciples de Dafa prononceront des paroles allant dans votre sens ? » (« À la Conférence de Loi européenne », Points essentiels pour avancer avec diligence III)

Au départ, je me sentais bloquée parce que je ne m'améliorais pas au travail, malgré tous mes efforts, même après avoir appliqué superficiellement les conseils et les critiques de mon mentor. Mais en écrivant ce partage, j'ai gagné en clarté et réalisé que mes performances au travail étaient directement liées à mon état de cultivation. J'étais dans un état où je regardais constamment vers l'extérieur, où je blâmais et en voulais aux autres. Comme je regardais toujours vers l'extérieur et que je n'acceptais jamais de tout cœur les critiques de mon mentor, je n'ai jamais été capable de m'améliorer rapidement et solidement. Si j'avais regardé à l'intérieur et mis l'accent sur l'amélioration de ma cultivation et de mon xinxing, le résultat aurait pu être différent. Grâce à cette perte d'emploi, j'ai finalement été capable de voir clairement ces attachements profondément enracinés et de reconnaître à quel point je ne m'alignais pas sur le Fa.

Je suis reconnaissante au Maître de m'avoir ouvert les yeux sur cet attachement caché qu'est le ressentiment. Après avoir reconnu cet attachement, je me surprends souvent à me plaindre et à éprouver du ressentiment chaque fois que je suis confronté à une épreuve difficile au travail ou dans des conflits interpersonnels, et j'essaie rapidement de rejeter ces pensées négatives. Merci, Maître.

Lâcher prise et avoir foi dans le Maître

Au plus fort de la pandémie du virus du PCC en 2020, j'étais à la recherche d'un emploi depuis quatre mois. J'ai postulé pour le poste A, un poste d'infirmière pour enfants sur le lieu de travail de mon amie, et pendant le processus, j'ai vécu des montagnes russes d'émotions et une série de rejets.

Ma candidature pour le poste A a d'abord été rejetée par les ressources humaines avant même que j'obtienne un entretien, j'étais dévastée. Je me sentais désespérée et déprimée. J'ai tellement pleuré que mes yeux étaient gonflés le lendemain. J'en ai même encore voulu à mon ancien mentor, car je pensais qu'elle m'avait donné une mauvaise évaluation comme référence pour mon emploi.

Mais, étonnamment, le lendemain, le statut de ma candidature a changé. Ma candidature a été reconsidérée pour le poste A, et j'ai repris espoir et joie. Quelques jours plus tard, j'ai reçu un courriel m'informant que le poste avait été retiré, mais il s'est avéré que ce courriel était une erreur.

J'étais abattue et en larmes les deux fois où j'ai été rejetée, mais j'étais de nouveau heureuse et pleine d'espoir lorsque j'ai reçu de bonnes nouvelles. Mon humeur et mes émotions étaient comme des montagnes russes qui montaient et descendaient à chaque nouvelle à propos du job. J'ai commencé à reconnaître que l'on me testait pour voir si je serais émotionnellement touchée à chaque fois que j'étais rejetée. Alors je me suis dit que je devais cesser d'être si attachée à ce travail et suivre naturellement les arrangements du Maître, mais c'était toujours difficile.

Le Maître a dit :

    « La cultivation et la pratique s’effectuent justement dans les épreuves dues aux démons, c’est pour voir si vous pouvez couper avec les sept émotions et les six désirs et les prendre avec légèreté. Si vous tenez toujours à ces choses, vous ne réussirez pas votre cultivation. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

J'ai fini par avoir un entretien pour le poste A. Mais, entre-temps, j'avais obtenu un autre entretien à venir pour le poste B, une possibilité de travailler avec des patients adultes. Or, je ne voulais vraiment pas travailler avec des adultes et je ne voulais même pas passer l'entretien pour ce poste, car j'étais tellement attachée au poste A où je pourrais travailler avec des enfants. J'ai commencé à contrecœur à me préparer à l'entretien pour le poste B alors qu'une semaine s'était écoulée et que je n'avais toujours pas reçu de réponse pour le poste A.

Au cours de la préparation de l'entretien, j'ai commencé à reconnaître un attachement très fort pour le poste A. Comme une personne ordinaire qui se soucie de ses propres intérêts, j'accordais de l'importance au plaisir et à la passion dans ma carrière, et je ne pouvais pas supporter l'idée d'un avenir où je travaillerais à un poste que je n'aimais pas, comme le poste B. Mon attachement à la sentimentalité se manifestait par de forts goûts et dégoûts : j'aimais beaucoup plus les enfants que les adultes parce qu'ils étaient plus mignons et que c'était plus amusant de travailler avec eux. J'ai également pris conscience de mon attachement à la paresse, car je voulais prendre la voie la plus facile en travaillant avec des enfants. Comme ils sont plus petits et plus légers que les adultes, les enfants représentaient moins de travail physique. Après avoir reconnu ces attachements, j'ai commencé à les abandonner. J'ai commencé à voir les avantages du poste B comme une grande opportunité d'apprentissage. Au moment où j'ai passé l'entretien pour le poste, j'étais capable de suivre le courant et d'accepter tout ce que le Maître avait prévu pour moi, même si cela signifiait travailler avec des adultes.

Peu après mon entretien pour le poste B, j'ai appris par mon ami que le résultat pour le poste A était finalisé et que le directeur avait engagé une autre infirmière avec beaucoup plus d'expérience que moi. C'était la troisième fois que j'étais rejetée pour le même poste, mais cette fois, je n'étais pas émue. Au lieu de ressentir de l'émotion et du ressentiment envers le directeur et l'infirmière nouvellement embauchée, j'ai ressenti de la compassion. J'ai compris pourquoi le directeur avait choisi cette infirmière plutôt que moi. Son expertise et ses années d'expérience seraient plus bénéfiques que les miennes pour le lieu de travail ainsi que pour les patients. Pour une fois, je me suis sentie positive et confiante quant à mon avenir puisqu'il était organisé par le Maître plutôt que par moi-même.

Le Maître a dit :

    « En réalité, quand vous ressentez que votre réputation, vos intérêts ou vos sentiments parmi les gens ordinaires sont lésés et que vous éprouvez de l’amertume et de l’angoisse, cela révèle déjà que vous n'arrivez pas à abandonner vos esprits d’attachement des gens ordinaires. Retenez bien cela ! le Xiulian lui-même n’est pas pénible, le problème essentiel est qu'on n'arrive pas à abandonner l’attachement des gens ordinaires. C’est seulement quand votre réputation, vos intérêts et vos sentiments doivent être abandonnés que vous ressentez de la peine. » (« Le Xiu véritable », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Sans ces attachements qui me retenaient, je me suis enfin sentie libre et libérée de mes émotions, j'ai pu en faire abstraction et ne pas laisser le rejet me consumer.

Voyant que j'étais enfin capable de me libérer de mes attachements, le Maître, avec sa compassion et sa miséricorde sans limites, a organisé un miracle. Le lendemain matin, mon ami m'a réveillée avec un appel téléphonique me disant que j'avais obtenu le poste A ! Mon ami m'a dit que le directeur avait spécifiquement demandé qu'un poste supplémentaire soit ouvert juste pour m'embaucher.

Le Maître organise toujours le meilleur chemin pour ses disciples, mais je ne me suis pas vraiment considérée comme une disciple du Maître. Je n'ai pas traité ces tests de xinxing sérieusement comme des opportunités d'améliorer ma cultivation et de me défaire rapidement de mes attachements. Je n'avais pas non plus une foi totale dans les arrangements du Maître. Cependant, une fois que je me suis complètement détachée de mes attachements et que j'ai eu une foi totale dans le Maître, j'ai finalement pu suivre le chemin que le Maître avait tracé pour moi. Merci, Maître compatissant !

Conclusion

La cultivation est une affaire sérieuse. Lorsque nous identifions nos attachements, nous ne devons pas perdre de temps pour les éliminer. En améliorant l'étude du Fa, j'ai pu reconnaître mes attachements et regarder à l'intérieur plus facilement. Il me reste encore beaucoup d'attachements à éliminer, comme l'attachement à la peur, la paresse, la jalousie, la luxure et la sentimentalité. Avec le temps que le Maître nous a accordé, efforçons-nous d'aller de l'avant avec diligence, d'éliminer nos derniers attachements et de bien faire pour clarifier la vérité et sauver les êtres.

Ma compréhension est limitée. Si quelque chose est incorrect, veuillez le signaler par compassion.

Merci, Maître ! Merci, compagnons de cultivation !

(Présenté lors de la Conférence internationale de partage d'expériences des jeunes pratiquants en ligne 2021)

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Traduit de l'anglais