(Minghui.org) Dans le cadre des célébrations de son centenaire, le Parti communiste chinois (PCC) a tenté à plusieurs reprises de se glorifier, notamment en modifiant l'histoire. Radio Free Asia a rapporté que dans la version la plus récente de Brève histoire du Parti communiste chinois, de nombreuses tragédies causées par le Parti ont été supprimées, comme le Grand Bond en avant (1958 – 1960), la grande famine chinoise (1959 – 1961) et le Mouvement anti-droitiste (1957 – 1959).
De plus, Mao Zedong a été félicité pour avoir lancé la Révolution culturelle, l'un des chapitres les plus sombres de l'histoire du PCC, qui a presque détruit la civilisation chinoise vieille de 5000 ans.
Malheureusement, la modification de l'histoire est une pratique courante employée par le PCC pour laver le cerveau des gens tout en les soumettant à la brutalité. Lassé des mensonges du PCC, qui qualifie le noir de blanc, l'écrivain chinois Sha Yexin a déclaré un jour : « Lorsqu'il persécute ses groupes cibles, le PCC dit toujours qu'ils [ces groupes] sont contre le Parti, alors qu'en fait c'est toujours le Parti qui est contre le peuple. »
Les Neuf commentaires sur le Parti communiste ont expliqué ce trait plus systématiquement et de façon approfondie :
« Le parti communiste ne respecte pas les vérités universelles de la nature humaine. Il manipule arbitrairement les concepts de bien et de mal, ainsi que toutes les lois et règles. Les communistes n'autorisent pas le meurtre, sauf de ceux qui sont considérés comme des ennemis par le Parti communiste. La piété filiale est bienvenue, sauf envers les parents considérés comme des ennemis de classe. Les valeurs traditionnelles de bienveillance, de droiture, de bienséance, de sagesse et de fidélité sont bonnes, mais ne sont pas applicables lorsque le Parti ne peut ni ne veut les prendre en considération. »
« Le Parti communiste renverse complètement les normes universelles de la nature humaine et se construit sur des principes qui s'opposent à la nature humaine. »
« En fait, c'est “le parti contre le peuple” »
M. Sha, un écrivain chinois, l'a expliqué plus en détail dans une interview accordée à la Voix de l'Amérique en 2008 : « Il [le PCC] a causé de nombreuses tragédies au cours de ses mouvements politiques. À chaque fois, il a d'abord déclaré des personnes innocentes comme étant ses ennemis, puis il les a réprimées sans ménagement. Comme cela s'est produit encore et encore, on peut imaginer combien de personnes innocentes ont été spoliées et tuées, laissant leurs familles dans le désespoir et se sentant lésées », a-t-il déclaré. « L'histoire du PCC consiste à trouver constamment des ennemis à attaquer et à promouvoir la lutte des classes (opposer un groupe de personnes à un autre). » Par conséquent, bien qu'il ait toujours prétendu que le peuple est contre le Parti, c'est toujours le Parti qui est contre le peuple.
Au cours de l'interview qu'il a accordé à Radio Taïwan International la même année, M. Sha a également dénoncé la fausse affirmation du PCC selon laquelle « Tout appartient au peuple ».
« Il y a trop de termes en Chine continentale qui contiennent le mot “peuple”, comme “gouvernement du peuple”, “armée du peuple”, “police du peuple”, “banque du peuple”, “hôpital du peuple”, “hôtel du peuple”, “restaurant du peuple”, etc. Même l'argent est appelé “monnaie du peuple” », a-t-il déclaré. « Nous savons tous [qu'ils sont contrôlés par le PCC et] qu'ils n'appartiennent pas au peuple. Mais il [le PCC] continue de les appeler “du peuple”. »
L'honnêteté a fait de lui un « ennemi public »
Les remarques de M. Sha ont été soutenues par d'innombrables campagnes sanglantes contre les citoyens ordinaires. L'un de ces innocents était Yang Feng, qui a rejoint le Parti en 1947. En assistant à une assemblée générale de la réforme agraire des paysans du canton de Zhaoyuan, province du Shandong, il a été témoin d'un incident qui a changé sa vie.
Au cours de cet événement, Yang Feng avait la responsabilité de hisser le drapeau du PCC. Au fur et à mesure que la réunion se déroulait et que les cadres du PCC accusaient à tort les gens d'être des « ennemis », Yang Feng a vu sept de ces « ennemis » (généralement des propriétaires fonciers ou des paysans riches qui possédaient des terres) emmenés soudain vers une faucheuse à main sous le podium. Un chef de milice du village, torse nu et la tête enveloppée d'un tissu rouge, s'est approché de la faucheuse sans aucune émotion. Alors qu'il déplaçait rapidement les lames de haut en bas, ces sept personnes ont été tuées sur le coup, éclaboussant de sang le sol.
L'une des personnes exécutées était un pauvre paysan qui servait dans la guérilla du PCC. Choqué par cette exécution impitoyable, Yang a vu la cruauté du Parti.
Dix ans plus tard, le PCC a lancé une campagne, appelant les gens à formuler des critiques à l'égard du Parti. Yang est tombé dans le piège et le PCC l'a immédiatement étiqueté comme un « droitier » pour avoir agi contre le Parti. Les agents du PCC ont également déterré un rapport qu'il avait rédigé en 1948, dans lequel il confessait au Parti qu'il pensait que « cela pourrait être trop excessif » après avoir assisté à l'exécution de ces sept personnes.
Le Parti a profité de son rapport et a porté plainte contre Yang Feng. Il a été dénoncé dans une assemblée de plus de 1000 personnes comme un ennemi anti-Mao et anti-PCC. Yang Feng a beaucoup regretté d'avoir partagé ses pensées avec le Parti. Il a été envoyé dans un camp de travaux forcés. Pendant la Révolution culturelle, il a écopé de douze autres années de prison.
Le regret de la danseuse pour avoir écouté le Parti
Feng Jicai, un autre écrivain de renom, a un jour interviewé une danseuse de niveau national qui lui a fait part d'une tragédie familiale.
Le talent de la danseuse était connu quand elle était jeune. En 1959, à l'âge de 13 ans, elle a été sélectionnée pour offrir des fleurs à Mao Zedong et au dirigeant nord-coréen Kim Il-sung en visite.
Le jour est venu de présenter les fleurs. Alors qu'elle était sur le point de partir, son professeur lui a dit : « Tu n'as pas besoin d'y aller aujourd'hui. Ta famille a un problème. Ton père a été désigné comme un droitier. Sais-tu ce qu'est un droitier ? C'est un ennemi contre-révolutionnaire. »
« Mon père est la meilleure personne au monde. » La jeune fille était totalement choquée et a essayé de le défendre. « Professeur, avez-vous mal entendu ? »
« Il “était” bon, mais maintenant il a changé. Il est contre la révolution dans son unité de travail. Bien sûr, il ne t’en parlera pas. N'as-tu pas vu les contre-révolutionnaires dans les films ? Certains d'entre eux ont commencé comme révolutionnaires, mais ils sont devenus des traîtres ou des méchants. Tu ne comprends pas ? Si, tu comprends. Je ne veux pas que ton père change non plus. Mais il a changé. Tu dois rompre avec lui », a poursuivi l'enseignant.
La jeune fille de 13 ans faisait confiance à son professeur et au Parti. Sans se poser de questions ni réfléchir pour découvrir la vérité, elle a écrit une lettre à son père qui se trouvait dans une autre ville. La lettre ne contenait que quelques phrases : « Tu es maintenant l'ennemi du peuple. Tu dois te réformer pour revenir au peuple. Alors je t'appellerai à nouveau “Papa”. »
Elle n'a jamais revu son père après ça. Il est mort de faim dans une région rurale du nord-est de la Chine, dans le cadre d'une unité de travaux forcés. Il avait 45 ans.
Plus tard, elle a reçu les quelques objets restants de son père. L'un d'eux était son journal intime. Elle en a lu une page : « Je l'ai trouvée dans la publication d'Image du peuple. Elle était encore plus belle. J'ai pleuré de joie ! »
La danseuse avait le cœur brisé – ressentant la douleur d'avoir été trompée par le Parti.
Le cas de son père a été réhabilité en 1979. Elle a fait une confession lors de son service commémoratif : « Je déteste que nous ayons été trop faibles. La lâcheté nous a fait succomber aux pressions extérieures… Je déteste que nous soyons trop ignorants. L'ignorance a fait que notre conscience a été trompée. Je ne peux toujours pas me pardonner d'avoir cru les mensonges qui t'ont accusé d'être un ennemi du peuple. »
Réponse des internautes à « Pourquoi détestez-vous le PCC ? »
Le site web Pin Cong a publié un article le 24 mai 2020 : « Pourquoi détestez-vous le PCC ? »
Les réponses étaient quasiment unanimes : « Parce qu'il est anti-humanité et anti-société. Les crimes qu'il a commis sont trop nombreux pour être comptés. »
Certains internautes ont posté leurs expériences de persécution par le PCC :
L'armée dirigée par le PCC est venue dans les villages de mes grands-parents pour voler des céréales 57 fois entre 1940 et 1942. »
« Les membres du PCC Chen Yi, Yu Qiwei et Jiang Qing ont directement tué mon arrière-grand-père. »
« Des cadres du PCC du district ont fait perdre à mon arrière-grand-oncle ses membres au-dessous des genoux. »
« Le PCC a créé la Commune populaire qui a conduit à la grande famine et a fait mourir de faim plus de dix de mes cousins aînés. »
« Le fonctionnaire du PCC voulait violer ma grand-mère et il a tué mon grand-père. »
« La politique de l'enfant unique du PCC a tué plus de 20 cousins de mon arbre généalogique et leurs mères. »
Conclusion
Le PCC a procédé à deux « révolutions historiques », en 1958 et en 1963, afin de modifier la véritable histoire de la Chine pour l'adapter à sa doctrine communiste. Ces révolutions faisaient partie du lavage de cerveau des jeunes étudiants.
Aujourd'hui, le PCC révise encore une fois l'histoire du Parti et ajoute l'histoire révisée du Parti dans les manuels scolaires des écoles primaires. C'est une autre forme de « révolution de l'histoire ».
Cependant, le cœur anti-humanité du PCC, peu importe comment il essaie de s'embellir, ne peut être dissimulé.
Hu Ping, un expert de la Chine, a déclaré : « Le PCC se trouve dans une impasse fatale pour réécrire l'histoire du Parti. Il a changé l'histoire de nombreuses fois ; la réécriture a lieu toutes les quelques années. Le nombre de réécritures est si élevé et l'étendue des réécritures est si grande qu'au final, les gens ne croient rien de tout cela. »
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Traduit de l'anglais
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