Après onze ans derrière les barreaux, une femme du Shandong subit un nouveau procès pour sa croyance

(Minghui.org) Une habitante de la ville de Taian, dans la province du Shandong, a été jugée le 16 juillet 2021. Malgré les pressions exercées par le juge, M^me Zhou Min a maintenu qu'elle n'avait rien fait de mal en pratiquant le Falun Gong et que c'était le juge et le procureur qui commettaient un crime en la poursuivant.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

M^me Zhou, âgée de 66 ans, a été arrêtée à son domicile le 25 novembre 2020 par une dizaine d'agents du Bureau de la sécurité intérieure du district de Taishan et du poste de police de Daizongfang. Les policiers ont fracassé sa porte d'entrée et sont entrés par effraction. Ses livres de Falun Gong, son ordinateur, son imprimante, ses calendriers contenant des informations sur le Falun Gong et d'autres fournitures de bureau ont été confisqués.

M^me Zhou a d'abord été détenue au centre de détention de la ville de Xintai, puis transférée au centre de détention de la ville de Taian. Au cours de cette période, la police a soumis son dossier au parquet du district de Taishan, qui l'a rapidement inculpée et a transmis son dossier au tribunal du district de Taishan.

M^me Zhou a été jugée au centre de détention par vidéoconférence le 16 juillet 2021. Le juge lui a dit que si elle plaidait coupable, il essaierait de lui accorder une peine plus légère.

M^me Zhou a répondu : « Je n'ai rien fait de mal et je n'ai commis aucun crime. C'est vous qui commettez un crime. »

Le juge l'a ensuite accusée de subversion du Parti communiste chinois. (PCC) M^me Zhou a répondu : « Je ne suis contre personne. Je fais du bien à la société. Il suffit de regarder les documents que j'ai distribués. Il s'agit d'encourager les gens à être bons et il y a tant d'histoires de personnes qui ont reçu des bénédictions après avoir compris les faits concernant le Falun Gong et soutenu les pratiquants. Je n'ai violé aucune loi. Quel crime ai-je commis ? Qu'y a-t-il de mal à ce que je distribue des documents ? C'est vous qui avez fait du mal. »

Après un moment de silence, le juge a continué à exiger que M^me Zhou admette sa culpabilité. Comme elle a insisté pour dire qu'elle n'avait rien fait de mal, le juge a rapidement ajourné l'audience, sans annoncer de verdict.

Un membre de la famille et deux amis de M^me Zhou ont assisté à l'audience. Trois agents de police étaient assis devant eux dans la galerie, de sorte qu'ils ne pouvaient pas voir clairement le juge, le procureur ou le greffier. L'écran montrant que M^me Zhou était face au juge, sa famille n'a pas pu la voir.

Dès la fin de l'audience, l'huissier a commencé à demander à sa famille et à ses amis de partir. Ce n'est qu'après une demande de son avocat commis d'office, qui est resté silencieux pendant l'audience, que l'huissier a autorisé sa famille et ses amis à lui parler pendant deux minutes.

Avant sa dernière arrestation, M^me Zhou, ancienne employée d'une usine de fils de cuivre qui attribue au Falun Gong la guérison de ses tumeurs au cerveau et de ses fibromes utérins, a purgé trois peines de camp de travail et une peine de prison, soit onze ans au total, pour avoir défendu sa croyance. Elle a été licenciée de son emploi lors de sa première peine de camp de travail en 2000, et son mari a divorcé lors de sa troisième peine entre 2007 et 2009.

Informations sur les responsables de la persécution :

Li Xiaoming (李晓明), chef adjoint du Bureau de la sécurité intérieure du district de Taishan : [phone]

Tian Lin (田琳), directeur du Bureau 610 du district de Taishan : [phone]

Zhao Pingyuan (赵平原), procureur du parquet du district de Taishan : [phone]

Shen Yuxian (沈玉贤), juge du tribunal du district de Taishan : [phone]

(Plus d'informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l'article original en chinois.)

Voir aussi :

Ville de Tai'an, province du Shandong : Onze personnes arrêtées en deux jours pour leur croyance

Mme Zhou Min et Mme Zhang Liping jugées à l'aide de fausses preuves

(Un article connexe est disponible dans la version anglaise.)

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Traduit de l'anglais