(Minghui.org) Bonjour, vénérable Maître et chers compagnons de cultivation !

J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 2000, il y a 21 ans. Je voudrais vous raconter comment j’ai élevé mon xinxing et éliminé mon attachement à la sentimentalité. J’spère retrouver le cœur que j’avais lorsque j’ai commencé à cultiver.

J’ai été frappée par la polio à l’âge de six ans et je ne pouvais participer à aucune activité sportive. Aussi, lorsque l’institutrice de mon fils m’a parlé de Dafa en 2000, je lui ai dit que je ne pouvais faire aucun exercice à cause de mon état. Elle n’a pas baissé les bras et m’a dit : « Ce n’est pas grave. Tu peux d’abord étudier le Fa et faire la méditation assise. Fais simplement tout ce que tu peux. »

Participer aux activités

Les pratiquants de ma région organisaient souvent des activités le week-end pour faire la présentation des exercices et parler du Falun Dafa aux gens. Je comprenais le caractère précieux de Dafa, et je voulais aussi participer à ces activités et parler aux gens de la persécution. Je ne pouvais pas participer à la présentation des exercices parce que j’étais incapable de faire le quatrième exercice. Je n’avais aucune force dans un de mes pieds à cause de la polio, et je tombais immédiatement si je me penchais.

Comme je voulais aider à présenter les exercices, j’ai pratiqué le quatrième exercice avec assiduité. Je ne me souviens plus combien de fois je suis tombée. Je me suis simplement relevée encore et encore. Il ne m’a pas fallu longtemps pour faire l’exercice debout sans tomber. Je pouvais enfin présenter les exercices !

Maintenant je participe à de nombreux défilés, marchant pendant des heures sans aucun problème. Je ne pouvais même pas imaginer cela avant de commencer à pratiquer le Falun Dafa. Merci Maître !

Accepter de divorcer

Depuis longtemps, mon mari voulait divorcer et épouser une autre femme. Je ne voulais pas le laisser obtenir ce qu’il voulait, alors je n’étais pas d’accord avec son arrangement financier et je refusais de signer l’accord de divorce. Il est devenu déprimé. Après le début de la pratique de Dafa, j’ai réalisé que tout arrive pour une raison, et que je devais laisser la nature suivre son cours.

Le Maître a dit :

« Il faut avoir de la considération envers autrui quand on fait les choses. »

(« Enseignement du Fa à la conférence de Fa au Canada »)

Le Maître nous a aussi appris :

« Nous, les pratiquants, nous disons qu’il faut laisser les choses se faire naturellement ; ce qui est à vous, vous ne le perdrez pas et ce qui n’est pas à vous, vous ne l’aurez pas, même si vous luttez pour l’avoir. » (Septième Leçon, Zhuan Falun)

J’ai réalisé que je devais d’abord penser aux autres, et j’ai donc accepté sans condition de déménager avec mes fils. J’ai souhaité sincèrement à mon ex-mari une vie heureuse. Étonnamment, je me suis sentie soulagée et même joyeuse par la suite. J’ai réalisé que je gagnais plus en abandonnant ce qui ne m’appartenait pas.

Regarder à l’intérieur

Je sais que j’avais de la chance d’être une disciple de Dafa. Je voulais bien me cultiver, être à la hauteur de mon rôle. Je faisais de mon mieux pour être une bonne mère à la maison, et une bonne employée au travail. Je participais aux activités de Dafa autant que possible pendant mon temps libre.

De nombreuses personnes qui connaissaient ma famille ont critiqué mon ex-mari pour avoir divorcé. Il a senti qu’il avait perdu la face, alors il a commencé à répandre des rumeurs sur moi. Mes amis m’en ont parlé et m’ont dit que c’était injuste. J’ai simplement souri et répondu : « Laisse tomber. Je ne peux pas contrôler ce qu’il dit. »

Le Maître a dit :

« À votre travail, dans la société, des gens diront peut-être que vous êtes mauvais, mais il n’est pas sûr que vous le soyez vraiment ; d’autres diront que vous êtes bon mais vous ne l’êtes pas forcément. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Un jour, je suis tombée sur mon ex-mari devant la maison d’une amie. Il était ivre et a commencé à crier et à m’insulter. Bien que je suis restée calme lorsque j’ai entendu ce qu’il avait dit de moi dans le passé, j’ai été prise au dépourvu lorsqu’il me l’a dit en face. Je n’ai pas pu rester calme et j’ai crié avec colère : « Si tu continues à dire des mensonges, tu iras en enfer et on te coupera la langue. » Il est parti sans rien dire. Cependant, mon amie l’a entendu et m’a dit : « Vous êtes tous les deux les mêmes ! » Elle s’est retournée et est rentrée directement chez elle.

J’ai été choquée d’entendre ce que mon amie a dit et je me suis sentie paralysée. J’étais bouleversée et je me suis dit : « Pourquoi m’a-t-elle dit cela ? Comment pourrais-je être comme lui ? Je suis si bonne, et il est si mauvais. »

J’ai commencé à regarder à l’intérieur et j’ai finalement réalisé que je ne devais pas me mettre en colère contre une personne ordinaire. En tant que pratiquante, je ne devrais pas répondre. Où étaient ma bonté et ma patience lorsque j’ai dit que mon ex-mari irait en enfer ? Mon amie avait raison.

Après avoir réalisé cela, j’ai appelé mon amie et l’ai remerciée de m’avoir rappelée d’être une bonne personne. À ma grande surprise, elle m’a dit qu’elle n’avait pas dit ça. Mon amie a dit qu’elle critiquait mon ex-mari chaque fois qu’elle l’entendait m’agresser verbalement, alors comment pouvait-elle dire que j’avais tort ? J’ai soudain compris que le Maître avait dû utiliser sa bouche pour me réveiller !

Abandonner la sentimentalité

Mes fils ont grandi et ils ont commencé à fréquenter le collège. Les jours les plus difficiles sont passés, et ma vie est devenue régulière, détendue et heureuse.

Un jour, comme un coup de tonnerre, mon ex-mari m’a contactée pour me dire qu’il voulait que mes fils vivent avec lui. Je lui ai dit que je les laisserais choisir avec qui ils vivraient, mais au fond de moi, je ne voulais pas qu’ils partent.

J’ai parlé à mes fils du plan de leur père. Je voulais qu’ils refusent l’invitation de leur père. À ma grande surprise, l’un des garçons a immédiatement dit : « Je vais aller vivre avec lui. » Comme je ne voulais pas que mes fils soient séparés l’un de l’autre, cela signifiait que les deux me quitteraient pour aller vivre avec leur père. J’avais le cœur brisé et je ne savais pas ce que je ferais sans eux.

Je me suis soudain rendu compte que les pratiquants de Manhattan encourageaient les autres pratiquants à s’y rendre pour clarifier la vérité. J’ai pensé que c’était dommage que je ne puisse pas y aller parce que je devais m’occuper de mes fils. Maintenant que mes fils allaient rester avec leur père, je pouvais aller à Manhattan.

Lorsque je me suis rendue à mon travail pour faire mes bagages, ma collègue m’a dit qu’elle avait demandé à mes fils pourquoi ils voulaient me quitter et rester avec leur père. Mes fils ont répondu qu’ils pensaient que leur père devait aussi prendre des responsabilités. J’ai fondu en larmes ! Cela m’a tellement réchauffé le cœur.

Comprendre ce que signifie être un véritable pratiquant

Au moment où j’ai décidé d’aller à Manhattan, j’avais déjà pratiqué pendant des années et passé de nombreuses tribulations. Je pensais que je me cultivais bien. Cependant, je n’avais pas compris ce qu’était la vraie cultivation jusqu’à ce que j’aille à Manhattan.

À la maison, j’ai toujours fait passer mes fils et mon travail en premier. Étudier le Fa, faire les exercices et participer aux activités de Dafa n’ont jamais été mes priorités.

Pendant ces jours à Manhattan, je passais tout mon temps à faire les exercices, sortir pour clarifier la vérité, distribuer des documents, étudier le Fa et émettre la pensée droite. Chaque jour, j’avais un emploi du temps bien rempli, et je me sentais comblée et solide.

Cependant, mon emploi du temps chargé n’a pas fait disparaître mes attachements. Par exemple, lorsque j’appelais mes fils chaque semaine, je leur demandais toujours ce qui se passait à Taïwan. Je pensais toujours à acheter des en-cas délicieux et bon marché. Ma seule raison de distribuer des documents lors des activités était que je voulais participer à la fébrilité.

J’ai vu mes attachements après avoir séjourné chez une pratiquante locale pendant quelques mois. Elle était une cadre de haut niveau, gagnait un bon revenu, mais menait une vie simple. Chaque jour, elle prenait deux tranches de pain grillé et une tasse de thé pour le petit-déjeuner. Après le travail, elle consacrait tout son temps libre aux projets de Dafa et travaillait toujours jusqu’après minuit. Après avoir émis la pensée droite le soir, j’allais directement me coucher, mais elle restait assise devant l’ordinateur et continuait à travailler sur les projets de Dafa. Elle avait un doctorat, mais elle était humble et douce et ne parlait pas beaucoup.

Une fois, lorsque son père a subi du karma de maladie, nous sommes allés l’aider à émettre la pensée droite. Elle lui a dit calmement et gentiment : « Papa ! C’est tout ce que nous pouvons faire. S’il te plaît, déracine tes attachements fondamentaux et débarrasse-toi d’eux. »

Un jour, je lui ai demandé avec curiosité pourquoi elle aimait tellement le pain ordinaire grillé qu’elle en mangeait tous les jours au petit-déjeuner. Elle s’est arrêtée un instant et a répondu que ce n’était pas parce qu’elle avait envie d’en manger. Elle ne savait pas quoi manger, alors elle mangeait des toasts tous les jours pour gagner du temps. Cela m’a donné une profonde compréhension de ce que signifie être un pratiquant et faire passer Dafa en premier.

Le Maître a dit :

« Apprendre la Loi, obtenir la Loi,

Comparer l’étude, comparer la cultivation,

Pour chaque chose on se réfère à la Loi,

Arriver à faire ainsi, c’est la cultivation. »

(« Cultiver réellement », Hong Yin)

La voie de la cultivation est différente pour chacun, et il n’y a pas de référence. Cependant, j’ai pu trouver mes attachements en habitant avec cette pratiquante. Merci, Maître, pour votre arrangement !

Retrouvez le cœur que j’avais quand j’ai commencé à cultiver

Récemment, ma vie est devenue de plus en plus confortable, et j’ai développé un attachement au confort. J’étais confortablement installée dans ma maison et je ne sortais pas pour faire les exercices s’il faisait trop chaud ou trop froid. Je ne pouvais pas me lever le matin si je veillais jusqu’à l’émission de la pensée droite à minuit. Ma volonté était devenue faible, et je voulais toujours dormir davantage. Après environ vingt ans de cultivation, il semble que j’avais développé la mentalité des moines âgés qui apprécient le confort et la facilité.

Le Maître a dit :

« Notre chemin est très étroit, une toute petite déviation peut entraîner des problèmes. » (« Qu’est-ce qu’un disciple de Dafa ? »)

Lorsque j’étais à Manhattan, je me rendais au consulat chinois pour brandir des banderoles même s’il faisait mauvais temps, y compris sous la pluie verglaçante et la neige abondante. Comment ai-je pu devenir détendue et suffisante comme maintenant ?

Le Maître a dit :

« Les forces anciennes ont arrangé pour tous les disciples de Dafa une série de choses qui leur appartiennent, si les disciples de Dafa n’agissent pas selon l’exigence du Maître, ils agissent nécessairement selon les arrangements des forces anciennes. » (« Soyez lucides », Points essentiels pour avancer avec diligence (III))

Je sais que je dois faire une percée. Je sais que je ne peux pas rester au sol après être tombée. Je veux retrouver le cœur que j’avais lorsque j’ai commencé à cultiver. Je ne veux pas prendre du retard. Je veux retourner dans ma vraie maison avec le Maître. Je sais que je dois surmonter mon attachement au confort.

Le Maître a dit :

« Maintenir la tradition du Dafa, préserver le principe du Xiulian du Dafa, persister à cultiver réellement c’est une épreuve à long terme pour chacun des disciples du Dafa. » (« Abandonner le cœur de l’homme ordinaire et persister à cultiver réellement », Points essentiels pour avancer avec diligence)

J’espère que tous les pratiquants cultiveront avec autant de diligence que lorsque nous venions de commencer. Parvenons à la plénitude parfaite et rentrons à la maison avec le Maître.

Merci, Maître ! Merci, chers compagnons de cultivation !

(Partagé lors de la conférence de partage d’expérience du Falun Dafa 2021 à Taïwan)

Traduit de l’anglais