(Minghui.org) Bonjour, vénérable Maître ! Bonjour, compagnons de cultivation !

Un cadeau des cieux

Je m’appelle Shiya Lin et j’ai huit ans. Ma mère m’a dit que je suis venue dans ce monde pour obtenir le Fa. Je suis souvent émue aux larmes lorsque ma mère me raconte l’histoire de « Venir dans ce monde pour être mon bébé », qui raconte comment un ange vole partout à la recherche de sa mère. L’ange l’appelle : « Maman, maman où es-tu ? » Pendant que l’ange cherche sa mère, un éclair traverse le ciel et il est envoyé dans le ventre de sa mère.

Ma mère m’a dit que je pleure parce ma mère est une pratiquante de Falun Dafa. Depuis que je suis bébé, ma mère m’emmène au groupe d’étude du Fa. Elle m’a dit que je suis sa partenaire de cultivation ainsi qu’un cadeau envoyé du ciel.

Cultiver pour me débarrasser de mon mauvais caractère et de mon incapacité à accepter la critique

Ma baby-sitter, aussi pratiquante de Falun Dafa, m’a appris comment réciter les poèmes de Hong Yin quand j’avais un an. Bien que je puisse déjà réciter tous les poèmes jusqu’à Hong Yin IV et que j’aie aussi mémorisé le Lunyu, je me fâche toujours facilement. Chaque fois que je tape du pied et que je me mets en colère, ma mère sourit et dit : « On dirait qu’il y a un beau grand éléphant qui tape du pied par ici ! » Elle dit aussi qu’elle va recueillir toutes mes larmes et faire un bol de soupe salée.

Ma mère et moi avons des personnalités totalement différentes. Ma mère est enseignante et elle est bien connue pour son bon caractère. Une fois, à l’école, mon enseignante nous parlait, à ma mère et moi. Elle a dit : « Shiya, tu devrais pratiquer le Falun Dafa avec ta mère ! » Peut-être qu’elle pensait que j’améliorerais mon caractère si je cultivais dans Dafa. D’un autre côté, ma mère pense que le Maître m’éclaire pour que je me cultive moi-même.

Ma mère m’a appris à lire le Zhuan Falun lorsque j’avais quatre ans. À cette période, j’ai commencé à avoir des épreuves. Mon mauvais caractère bouleversait souvent ma mère. Chaque fois que ma mère corrigeait patiemment mes erreurs en lisant des conférences du Maître, j’explosais et je répondais : « Je le sais déjà ! » Ma mère m’a dit que j’ai l’attachement à ne pas être capable de supporter la critique. Parce que j’étais si jeune et que je ne comprenais pas ce que ma mère essayait de me dire, j’étais frustrée et je refusais d’étudier le Fa.

Cependant, ma mère ne m’a jamais laissé tomber. En grandissant, j’ai pu faire la position du double lotus et lire le Zhuan Falun pendant trente minutes. Je suis encore contrariée si je lis mal, si je saute des caractères ou si j’en ajoute en lisant les conférences du Maître. Ce n’est que lorsque j’ai commencé la deuxième année que j’ai compris que je ne devais plus m’énerver lorsque ma mère corrigeait mes erreurs.

Je me suis souvenue d’un passage des conférences du Maître :

Le Maître a dit :

« Certains sont devenus comme des allumettes – il suffit d’un seul coup pour qu’ils s’enflamment. Ils sont comme des mines terrestres – un pas et ils explosent. “Vous ne pouvez pas me critiquer. Je ne permets pas qu’on me critique.” Ils restent sourds à n’importe quelle expression de désapprobation ou de désaccord qu’elle soit faite de bonne ou de mauvaise foi, avec ou sans intention ; ils rejettent tout en bloc, ils se remettent encore moins en question. La situation est très grave. Je ne vous fais pas de reproches, mais dorénavant vous tous, vous devez faire attention à cela. Vous devez arriver à accepter la critique, peu importe de qui elle provient. Si elle est fondée, vous devez vous corriger, sinon vous devez y être attentifs. Si votre cœur peut rester imperturbable face à la critique et aux reproches, alors vous êtes en train de vous élever. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à la ville de Los Angeles »)

Peut-être me suis-je élevée dans ma cultivation. Merci Maître de m’avoir transmis ce Fa magnifique. Merci Maître de me permettre de me rectifier.

À sept ans, je pouvais lire et reconnaître la plupart des caractères chinois du Zhuan Falun. Mon enseignante était très surprise quand elle a vu que je connaissais autant de caractères chinois. Ma mère a saisi cette occasion pour lui clarifier les faits et elle lui a dit que Dafa m’avait donné la sagesse.

« Ne perdez pas vos précieux joyaux »

Quand j’étais à la maternelle, je me suis liée d’amitié avec une petite fille. Elle aimait donner des ordres aux autres enfants. Une fois, elle a jeté ma barrette à cheveux au loin et m’a dit d’aller la chercher. Je ne me suis pas disputée avec elle et j’ai simplement rapporté la barrette.

Lorsque j’ai raconté à ma mère ce qui s’était passé, elle m’a félicitée d’avoir bien fait en ne me défendant pas. Je me suis encore rappelée un passage des conférences du Maître.

Le Maître a dit :

« Alors désormais, quand vous rencontrerez des conflits, ne les voyez plus comme des événements fortuits. Car lorsqu’un conflit se produit, il apparaît peut-être subitement, mais il n’existe pas par hasard, il a été préparé pour élever votre xinxing. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

J’ai eu souvent des conflits comme celui mentionné ci-dessus. Une fois, j’ai même dit à ma mère : « Je ne veux plus aller à l’école. Être un être humain est vraiment difficile. Je veux retourner à ma vraie origine dans les cieux. » Ma mère a souri. « Tu devrais être reconnaissante d’avoir ces conflits parce que ce sont des occasions pour que tu t’élèves dans ta cultivation. Plus tard, tu chériras ces précieuses occasions de cultivation. Ce sont de bonnes choses. »

J’ai ajusté mon état d’esprit et décidé d’aider la petite fille. Je l’ai persuadée de ne pas jurer ni crier sur les gens et lui ai expliqué qu’en faisant cela, on perd sa vertu. Je lui ai dit que la vertu est comme un précieux joyau et si l’on fait de mauvaises choses, ces précieux joyaux seront donnés aux autres. Elle a compris ce que je lui ai dit et a dit qu’elle arrêterait de jurer contre moi.

Entourée de la protection du Maître

J’aurai neuf ans dans quatre jours. Je n’ai jamais pris de médicaments. Une fois, ma mère a clarifié les faits à un médecin à l’hôpital et quand elle lui a dit que je n’avais jamais pris de médicament, il a trouvé ça incroyable.

À un an, je vivais avec une gouvernante et j’ai eu de la fièvre. Comme elle était aussi une pratiquante de Falun Dafa, elle ne m’a pas emmenée à l’hôpital et ne m’a pas donné de médicaments comme des parents ordinaires l’auraient fait. Elle m’a rafraîchie avec une serviette humide et en douze heures, ma fièvre était tombée.

Je comprenais peu à peu un passage des conférences du Maître.

Le Maître a dit :

« Pourquoi les nouveaux élèves qui commencent à apprendre la méthode et les anciens élèves dont le corps a déjà été régularisé se sentent-ils au cours du Xiulian mal à l’aise comme s’ils étaient gravement malades ? Et cela se répète périodiquement. Je vous ai dit dans la prédication de la Loi que c’était l’élimination du karma, et en même temps que s’élimine votre karma accumulé dans vos existences antérieures, on fait élever le sens d’éveil de l’homme, c’est aussi mettre votre fermeté envers la grande Loi à l’épreuve. Cela continuera jusqu’au Xiulian au-delà du Fa de ce monde. Voilà un exposé général. » (« Le karma de maladie », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Je récitais aussi « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » lorsque j’avais mal à l’estomac, car je savais que j’éliminais du karma. Habituellement, la douleur disparaissait rapidement.

Une fois que j’étais en voiture avec mon père, j’ai eu des vertiges et l’impression que j’allais vomir. Mon père m’a demandé : « Que veux-tu faire ? Je peux tourner à droite et aller à l’hôpital ou continuer et aller à la maison. » Sans aucune hésitation, j’ai répondu : « Je veux aller à la maison ! » Je sais que les pratiquants n’ont aucune maladie. Nous n’avons que du karma qui doit s’éliminer.

Une fois arrivée à la maison, ma mère a fait jouer les conférences du Maître en Australie. En les regardant, j’ai dû courir plusieurs fois à la salle de bain. Si mes parents avaient été des personnes ordinaires, ils m’auraient emmenée à l’hôpital. Cependant, nous sommes tous des pratiquants et ils sont restés très calmes. J’ai pensé que ce que j’endurais n’était rien en comparaison de ce que le Maître a traversé. Je suis déterminée et je crois que j’élimine le karma de mes vies passées. Je me suis reposée une nuit et le lendemain matin, j’allais bien.

Un jour d’été, j’étais dans la salle d’étude avec mon père. Pendant que mon père s’occupait à d’autres tâches sur l’ordinateur, j’ai ouvert une armoire pour prendre du papier à dessin. J’ai attrapé par mégarde l’appareil photo de mon père et il est tombé sur mes orteils. J’ai crié si fort que mon père s’est précipité. Il m’a prise dans ses bras, a descendu les escaliers et a mis un sac de glace sur mes orteils. J’ai saigné pendant un long moment.

Comme mon père sait faire des pansements, il ne m’a pas emmenée à l’hôpital. Lorsque nous avons enlevé le pansement quelques jours plus tard, j’ai vu qu’un morceau de verre avait entaillé mes orteils. Les deux ongles étaient meurtris et devenus noirs.

De nouveaux ongles ont commencé à pousser au bout de quelques semaines et j’ai coupé ceux qui étaient blessés. C’était presque comme si je n’avais jamais été blessée. Le Maître m’a protégée une fois de plus. Je savais que j’avais éliminé du karma et je sens que j’ai vraiment de la chance d’être une jeune pratiquante de Falun Dafa.

Le Maître fait des arrangements pour les personnes prédestinées

Le Maître a dit que les êtres prédestinés utiliseront de nombreuses méthodes différentes pour obtenir le Fa à travers nous. Je vous donne quelques exemples.

Une fois, j’ai rendu visite à mes grands-parents à Taipei. Alors que je mangeais dans un restaurant, j’ai essayé de remettre ma bouteille d’eau dans mon sac à dos, mais mes bras étaient trop courts. Un homme plus âgé est passé devant moi et m’a aidée à remettre la bouteille d’eau. Ma mère a saisi cette occasion pour lui clarifier la vérité et m’a tendu une fleur de lotus en papier. Je l’ai offerte à l’homme et il m’a dit merci. J’ai compris que le Maître s’arrange toujours pour que des êtres prédestinés viennent apprendre Dafa.

Un jour, j’attendais à la gare avec ma mère en récitant des poèmes de Hong Yin. Cela a attiré l’attention d’un homme âgé qui m’a demandé mon âge. Lorsque ma mère lui a dit que j’étais à la maternelle, l’homme a été étonné du nombre de caractères chinois que je connaissais. Ma mère lui a tendu un dépliant clarifiant la vérité et a dit : « Nous pratiquons le Falun Dafa et cette pratique a donné la sagesse à ma fille, elle peut donc lire de nombreux caractères chinois. »

Une autre fois, ma mère et moi devions visiter un ami de longue date. Ma mère a commencé à avoir des doutes sur cette visite et m’a demandé mon opinion. J’ai dit : « Tu lui as déjà promis d’y aller. Tu dois y aller ! » Ma mère a écouté mon conseil et s’est rendue chez lui.

En arrivant, nous avons constaté que le Maître avait fait des arrangements pour que nous rencontrions une autre personne prédestinée. C’était un ami du grand-père et tous les deux attendaient ma mère. Le grand-père et son ami avaient une bonne impression de ma mère en raison de ses qualités d’enseignante à l’école. Il a été facile de leur clarifier les faits à tous les deux. J’ai compris que nous devons accomplir ce que nous avons promis de faire. Le Maître a toujours tout arrangé pour nous et tout ce que nous devons faire est de sortir et d’agir. Si nous avions renoncé à aller chez le grand-père, nous aurions manqué la chance de dire la vérité sur Dafa à une autre personne.

Il y a encore beaucoup de personnes qui attendent d’apprendre Dafa. Nous devons mettre notre temps à profit pour que les gens ne manquent pas cette occasion extrêmement rare et précieuse. J’ai encore beaucoup d’insuffisances et j’espère que je serai plus diligente à l’avenir. Je ne laisserai pas tomber le Maître bienveillant et je rentrerai à la maison avec le Maître.

Je voudrais terminer cet article de partage d’expériences avec un poème de Hong Yin.

L’affinité prédestinée est déjà nouée,

Cultiver dans la Loi,

Lire davantage le livre,

La plénitude parfaite est proche.

(« Apaiser le cœur », Hong Yin)

Merci, Maître ! Merci, compagnons de cultivation !

(Partage présenté lors de la Conférence de partage d’expériences 2021 à Taïwan)

Traduit de l’anglais