Voir notre environnement à la maison comme un environnement de cultivation

(Minghui.org) Vingt ans se sont écoulés, ce qui est une assez longue période dans la vie d’une personne. Pour moi, je suis passée de nouvelle pratiquante de Falun Dafa à pratiquante mature.

Je voudrais partager certaines expériences de cultivation dans mon environnement à la maison, et la façon dont j’ai élevé mon xinxing en changeant mon esprit et en me basant sur le Fa.

Corriger ma relation avec les membres de ma famille en me basant sur le Fa

L’environnement à la maison est un environnement important de cultivation pour les pratiquants de Falun Dafa, particulièrement pour une retraitée telle que moi. Pourtant, je n’ai pas profité de cet arrangement jusqu’à il y a deux ans. Ce n’est pas avant cela que des changements majeurs dans cet environnement ont commencé à se produire.

En étudiant le Fa, j’ai compris que dans le passé, les pratiquants devaient aller parmi les gens ordinaires afin de délaisser leurs attachements humains, et atteindre la plénitude parfaite. En errant dans la société, ils rencontraient des personnes et des situations qui affectaient leur sentimentalité. Avec un esprit clair envers ces gens ordinaires, les pratiquants étaient capables de garder un esprit droit et de maintenir leur xinxing.

Les pratiquants de Falun Dafa se cultivent parmi les gens ordinaires. Cette société ordinaire est notre environnement de cultivation, et le domicile familial est au centre. Nous devons avoir une compréhension claire de nos relations avec ceux qui nous entourent et surveiller notre xinxing. C’est ainsi que l’on peut éliminer de nombreux attachements.

Mon mari n’est pas un pratiquant de Dafa. Même si je suis une pratiquante, je me suis souvent querellée avec lui. Était-ce la bonne façon pour moi de le traiter ? En regardant notre relation depuis notre mariage, même après des années de cultivation, je le voyais toujours comme ma propriété. Je prenais soin de lui avec sentimentalité ; en retour, je m’attendais à ce qu’il prenne soin de moi. J’ai imposé mes critères sur lui, voulant le façonner comme un mari modèle dans la société ordinaire. Il avait une forte personnalité, cependant, et voulait faire les choses à sa manière. Nous avions ainsi d’interminables conflits.

Lorsque nous avions des confrontations, je me servais du raisonnement et de la logique des gens ordinaires, en signalant ses erreurs, et en lui disant qu’il me traitait injustement. Tout en manifestant ma peine et ma colère, je ne me voyais pas comme une pratiquante, et je ne voyais pas mon mari comme un être à sauver.

Mon mari a sa propre origine de vie, ses propres caractéristiques et sa propre foi. Il n’y a rien à son sujet que je puisse changer, et il ne m’appartient pas. C’est seulement que dans cette vie, il joue le rôle de « mon mari » sur mon chemin de cultivation. Fondamentalement, notre relation devrait être définie comme celle d’une pratiquante et d’une personne ordinaire que je devrais sauver.

En voyant cela, je me suis sentie assez honteuse et désolée de ne pas avoir agi selon les enseignements du Maître. Après toutes ces années de cultivation, ma qualité d’éveil était si faible et j’ai manqué de nombreuses occasions que le Maître avait arrangées pour moi. J’ai décidé que je devais rétablir ma relation avec mon mari, et le voir comme un être à sauver. J’ai tenté de délaisser de nombreuses émotions au début, et je pensais à la façon dont j’étais dépendante de lui. Ainsi, j’ai cessé de le contrôler et de le manipuler. Au sujet de ses habitudes, je les lui ai signalées gentiment sans persister. Me concentrer sur mon xinxing et me cultiver selon le Fa est devenu ma priorité.

Après quelque temps, j’ai remarqué que ma mentalité avait changé. J’avais délaissé la sentimentalité entre mari et femme. Comme ma capacité de tolérance s’agrandissait, je suis devenue plus détendue. Mon mari a aussi passablement changé.

Pour ce qui est de mon fils et de ma belle-fille, je les considère aussi comme des êtres à sauver. Je ne leur fais pas la leçon ni n’interfère dans leurs vies. Je n’attends rien d’eux non plus. Lorsqu’ils sont dans le besoin, je tente de mon mieux de les aider. Je ne les dérange pas pour des choses que je peux faire moi-même. Bien sûr, cela ne veut pas dire que je suis froide avec eux, mais j’interagis avec les gens avec un cœur généreux et un esprit ouvert, tout comme les gens ordinaires feraient.

Voir au-delà de ce qui apparaît en surface

Mon fils et son épouse s’obstinaient beaucoup et leurs querelles se sont récemment aggravées. Au début, j’avais peur et j’étais inquiète au point que je ne pouvais manger ni dormir. J’ai tenté de les comprendre et d’aider. Je me suis excusée à profusion à ma belle-fille, me blâmant de ne pas avoir bien élevé mon fils. J’ai demandé à mon fils de corriger ses mauvaises habitudes. Je leur ai donné de l’argent. Cependant, plus je tentais de calmer la situation, espérant qu’ils s’entendent, plus cela affectait négativement ma belle-fille. Ni nous ni ses parents ne pouvions vivre en paix. Ses parents ont agi de façon opposée à la nôtre. Ils protégeaient leur fille et critiquaient mon fils. C’était une situation déplaisante.

Après m’être calmée, j’ai regardé le problème sous l’angle d’une pratiquante. En analysant le chaos en me basant sur les enseignements du Maître, j’ai réalisé qu’en surface, ma belle-fille a un tempérament déterminé. En réalité, ceux impliqués ne faisaient que régler des dettes karmiques entre eux. Ce que nous devons aux autres doit être remboursé. C’est la vraie raison de leurs problèmes. Mon cœur s’est éclairci. En regardant le portrait du Maître, j’ai dit : « Maître, je comprends maintenant. Je vais surmonter cela. Veuillez me guider. »

J’ai émis la pensée droite pour éliminer toute interférence causée par mon fils et son épouse, et j’ai réfléchi à la façon de faire face à cette situation.

L’enseignement du Maître m’est venu à l’esprit :

« La rectification de Fa se déroule dans ce monde, les divinités et les bouddhas se manifestent grandement, les rancœurs dues aux liens de causalité dans ce monde troublé se dénouent toutes de manière bienveillante. » (« Prédiction sur la rectification du monde humain par le Fa », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

Cela est vrai, elles se dénouent de manière bienveillante. Je dois chérir ma relation prédestinée avec les gens dans ma vie en délaissant toute pensée égoïste et toute sentimentalité. Je suis devenue plus attentive envers ma belle-fille. Je suis allée vers sa famille. Il n’y avait pas de mauvais sentiments ni de haine, seulement de la compassion et de l’attention. Pour ce qui est de leur mariage, c’était leur décision. Chacun a son destin. Puisqu’il n’y a rien que les autres peuvent contrôler, il est mieux de seulement les laisser faire.

Pendant ce processus, mon cœur s’est agrandi et apaisé. De plus, en suivant les enseignements du Maître, nous nions en fait les forces anciennes. Peu après, mon fils et son épouse ont recommencé à bien s’entendre.

Apprendre à réfléchir sur moi-même dans les affaires familiales

Au cours des deux dernières années, j’ai porté une attention spéciale à regarder à l’intérieur lorsqu’il y avait des conflits dans la famille. En surface, ils semblaient être de petites choses qu’il ne valait pas la peine de souligner. Cependant, au fond, ils étaient liés aux attachements d’un pratiquant qui devaient être éliminés.

Par exemple, mon mari aime teindre ses cheveux. Je lui ai conseillé de ne pas faire cela parce que les produits chimiques dans ces produits ne sont pas bons pour la santé. Irrité, sa réponse a été : « Je peux me le permettre. » En entendant sa réponse, j’ai regardé en moi-même. J’ai trouvé mes attachements à l’argent et à la vision des gens ordinaires sur l’argent.

Un autre problème était d’inviter la famille de mes enfants pour les repas. Parfois, j’hésitais à les inviter à dîner parce que je ne voulais pas perdre de temps sur les affaires des gens ordinaires, afin que je puisse passer plus de temps à faire les trois choses. Cependant, je cuisinais quand même pour eux parce que je m’inquiétais que ma belle-fille se fâche. En regardant mes pensées, j’ai trouvé que je n’étais pas authentique, ce qui n’est pas aligné au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Alors j’ai émis la pensée droite pour éliminer tout ce qui causait le problème. Depuis lors, chaque fois que je les ai invités, c’était vraiment avec mon cœur.

Chaque fois que des pensées malheureuses envers mes enfants ou ma belle-famille faisaient surface, je me disais que de telles pensées ne font pas partie de moi et qu’elles doivent être supprimées et purgées. Elles sont causées par mon propre karma et doivent être remboursées. Non seulement j’ai arrêté de blâmer les autres, je les ai aussi remerciées de m’avoir aidée à me cultiver. Lorsque je les ai vues souffrir pour la gloire, l’argent et la sentimentalité, j’ai eu pitié d’elles. Elles vivent une vie si difficile. Pendant ce temps, j’ai trouvé mes attachements à la jalousie, à la peur et à vouloir être remboursée pour les choses que je fais pour les autres.

Le Maître a dit :

« Vous savez, lorsqu’une personne atteint le niveau d’arhat, quoi qu’il arrive, elle ne prend plus rien à cœur, elle ne prend absolument plus à cœur les affaires des gens ordinaires, elle est toujours de bonne humeur, peu importe qu’elle perde beaucoup, elle reste de bonne humeur et s’en moque. Si vous pouvez vraiment faire cela, vous avez déjà atteint la position initiale du Fruit d’un arhat. » (Neuvième leçon, Zhuan Falun)

Je ne suis pas là encore. Cependant, au cours des deux dernières années, j’en ai beaucoup délaissé et je suis maintenant capable de prendre les choses à la légère. Mon esprit est beaucoup plus en paix. Je sais que le grand Maître compatissant m’aide à en éliminer beaucoup.

Merci, Maître ! Je peux seulement rendre la compassion du Maître en cultivant diligemment.

Traduit de l’anglais