(Minghui.org)  « Maman ! Regarde ! Mes cheveux sont bleus et frisés. » J’ai regardé le miroir, mais je n’ai rien vu. L’air sérieux sur son visage m’a dit qu’elle n’était pas en train de mentir. J’ai compris que son œil céleste voyait l’image de son être véritable.

Un petit flocon de neige

Le Maître a dit :

« Au moment où je transmettais le Fa, les divinités sont arrivées comme des flocons de neige. Elles étaient aussi nombreuses. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2018 », Enseignement du Fa dans les conférences XIV)

Lorsque ma fille était un peu plus âgée, elle lisait les enseignements du Maître et faisait les exercices avec moi. Parfois, elle sortait aussi avec moi pour distribuer des dépliants de clarification de la vérité.

Elle m’a raconté un rêve dans lequel le Maître l’emmenait dans un endroit magnifique. C’était exactement comme le paradis décrit dans le roman Pérégrination vers l’Ouest :les fenêtres étaient en jade, les clous étaient en or et les doubles portes rouges étaient ornées de phénix magnifiquement peints. Les couleurs étaient restées transparentes et exquises pendant toute la scène. Il y avait partout des représentations de dragons et de phénix volants. Le grand château était construit en or, en argent et en pierres précieuses pourpres et il y avait de belles fleurs et des plantes rares dans le jardin. Le Maître lui a dit que cet endroit d’une beauté extraordinaire était sa véritable maison.

Au fil des années, le Maître m’a aussi transmis ses encouragements et sa guidance à travers les mots de ma fille. Cela a été d’une grande aide pour ma cultivation.

S’éloigner de Dafa à l’université

Après avoir commencé l’université dans une autre ville, loin de l’environnement familier de cultivation à la maison, ma fille s’est éloignée de Dafa. Elle a adopté les mauvaises habitudes de ses camarades et a été contaminée par la grande cuve de teinture de la société d’aujourd’hui. Elle était toujours au téléphone, passait des heures à regarder des vidéos en ligne et aimait le shopping en ligne.

J’essayais de lui rappeler d’étudier le Fa et de continuer sa cultivation. Elle n’écoutait pas, s’impatientait et s’énervait lorsque je mentionnais ces choses. Je ne savais pas quoi faire alors j’en ai parlé de moins en moins. Elle était complètement perdue parmi les gens ordinaires et a fini par arrêter sa cultivation. Après avoir fait des études supérieures, elle est devenue dépressive à cause de la lourde charge de travail et de la pression. Elle disait souvent des choses comme : « À quoi bon vivre ? Je ferais mieux de mourir. »

Ma fille avait beaucoup de rancœur à mon égard. Elle était convaincue que la raison pour laquelle elle n’était pas assez intelligente, pas assez capable et pas assez brillante était parce que j’avais été trop stricte avec elle lorsqu’elle était jeune. Elle m’en voulait de lui avoir donné des fessées et de l’avoir corrigée quand elle était petite. Elle me blâmait et disait que je lui avais gâché la vie. Elle a juré de me haïr pour toujours. Elle m’a dit beaucoup de choses dures et blessantes.

Je pleurais chaque fois que je lui parlais. Je me sentais injustement traitée et j’étais en colère contre elle. Je ne comprenais pas comment elle pouvait être si ingrate. Non seulement elle ne m’était pas reconnaissante de l’avoir élevée, d’avoir subvenu à ses besoins et de l’avoir soutenue financièrement tout au long de ses études, mais elle me considérait comme son pire ennemi. D’un autre côté, j’avais peur qu’elle se fasse du mal ou même se suicide. Toute l’amertume et l’inquiétude que je portais en moi s’étaient installées dans ma poitrine comme une énorme pierre.

Les choses changent

Je savais que ni l’état de ma fille ni le mien n’étaient droits. J’agissais comme une personne ordinaire, parfois même pire.

Le Maître a dit :

« Rien n’arrive par hasard, il y a toujours des facteurs des deux côtés, soit c’est pour te mettre à l’épreuve, soit c’est pour t’aider, il y a deux aspects de toute façon, je te laisse réfléchir, le hasard n’existe pas. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de New York à l’occasion du 25e anniversaire de la transmission à grande ampleur de Dafa », Enseignement du Fa dans les conférences XIV)

Je me suis dit : « Ce n’est pas une coïncidence si ma fille est dans cet état. Cela arrive afin que je puisse me cultiver et m’améliorer. Mais sur quoi suis-je censée travailler ? » J’ai réalisé qu’elle se plaignait chaque fois qu’elle m’appelait. Était-ce sur cela que je devais travailler : sur ma rancœur ? Je me suis examinée pour voir si je ne nourrissais pas de la rancœur.

Ce que j’ai trouvé m’a stupéfaite. En fait, ma rancœur était profonde. J’en voulais à ma belle-mère de préférer ses petits-fils plutôt que ses petites-filles et de ne pas m’avoir aidée avec la garde de ma fille. J’en voulais à mon mari de ne pas tenir tête à sa mère. J’en voulais à ma fille de ne pas apprécier les choses que je faisais pour elle. Finalement, j’ai réalisé que les plaintes constantes de ma fille reflétaient ma propre rancœur. C’était le signe que je devais me débarrasser de ma rancœur.

J’ai décidé d’éliminer complètement ma rancœur. J’ai appelé ma fille et me suis excusée avec sincérité : « J’ai fait beaucoup d’erreurs dans le passé et je m’en excuse. Je n’aurais pas dû te donner de fessées ni te critiquer quand tu étais petite. Je t’ai causé beaucoup de souffrance. Je suis désolée. »

J’ai donné la priorité à éliminer ma rancœur, mais il n’était pas facile de s’en débarrasser parce qu’elle arrivait par vagues. Parfois j’avais l’impression que ma rancœur était partie. Mais elle refaisait surface après quelques jours. Chaque fois que je sentais de la rancœur envers quelqu’un ou quelque chose, ma fille m’appelait et se plaignait. Chaque fois que cela arrivait, je savais que c’était le moment de regarder à l’intérieur et de continuer à travailler sur cet attachement tenace.

Je me suis débarrassée progressivement de la rancœur envers ma belle-mère et mon mari. Cependant, ma fille m’appelait parfois encore pour se plaindre. Alors j’ai continué à creuser plus et à m’examiner. J’ai trouvé de la rancœur envers d’autres personnes. J’ai travaillé à complètement l’enlever de mon cœur et à m’en débarrasser totalement.

J’ai répété ce processus encore et encore pendant longtemps et j’ai remarqué que mon xinxing s’élevait. Lorsque je pensais à quelqu’un qui m’avait blessée auparavant, je n’avais plus de rancune à son égard, mais me sentais calme. Je remerciais sincèrement ces personnes de m’avoir aidé à éliminer mon karma et de n’avoir plus aucune rancœur à leur égard.

Alors que je pensais avoir enfin réussi cette épreuve, ma fille m’a de nouveau appelée un jour et s’est plainte. Cette fois-là, elle a été même encore plus dure et a utilisé des mots violents. Elle me parlait comme si j’étais sa pire ennemie et m’a dit qu’elle allait me rayer de sa vie une fois pour toutes.

Après notre conversation, j’ai immédiatement émis la pensée droite. « Aucune perversité n’est autorisée à utiliser ma fille pour interférer avec moi. J’ai le Maître. Si j’ai des lacunes, je vais les rectifier moi-même à travers la cultivation de Dafa. »

Ce soir-là pour la première fois, ma fille m’a appelée et s’est excusée. Elle a dit qu’elle avait eu tort et qu’elle n’aurait pas dû dire ces choses blessantes.

Changer mes pensées et changer aussi celles de ma fille

Depuis qu’elle s’était excusée, ma fille ne se plaignait que rarement. Mais son état ne s’était pas amélioré. Elle manquait d’estime de soi et elle était pessimiste. Je l’ai encouragée : « Étudie simplement le Fa et cultive-toi solidement. En changeant tes pensées, tu verras le monde différemment. » Elle me disait oui, mais rechutait à chaque fois. J’étais déconcertée et je me demandais quelle en était la cause profonde.

Un jour, en lisant un article de partage sur Minghui, j’ai réalisé soudain quel était le problème. Le Maître avait dû arranger que je tombe sur cet article, car je mettais trop de temps à m’éveiller. J’avais dit à ma fille de changer sa façon de penser, mais qu’en était-il de moi ? Est-ce que j’avais changé ma façon de penser ? Même si je n’aimais pas utiliser le mot « dépression » pour décrire l’état de ma fille, je l’avais accepté. N’était-ce pas la même chose que reconnaître qu’elle était malade ? Je lui avais dit d’étudier le Fa et avais ajouté que ce n’était qu’en étudiant bien le Fa qu’elle pourrait s’en sortir. N’était-ce pas l’esprit de recherche ? Vouloir utiliser Dafa pour guérir la maladie de ma fille ?

Tout est devenu clair pour moi à ce moment-là : c’était ma mauvaise pensée qui avait causé l’état de ma fille. J’en étais la cause profonde. Elle n’était pas « dépressive », mais passait par un processus de nettoyage de son karma de pensées. Ses symptômes étaient simplement une manifestation de cet état. Les choses s’inversent lorsqu’elles atteignent l’extrême. C’était un signe que son karma de pensées était en train d’être éliminé. C’était une bonne chose.

Au moment où ma façon de penser a changé, j’ai senti qu’un poids était enlevé de mon cœur. Mon corps s’est senti extrêmement léger et confortable.

Ma fille a appelé le lendemain pour dire qu’elle se sentait bien et qu’elle avait repris l’étude du Fa. Quelques jours plus tard, elle a rappelé et semblait enthousiaste : « Maman, je suis de retour. Je suis revenue à la cultivation de Dafa. » J’étais si heureuse d’entendre cela que j’ai pu à peine retenir mes larmes.

Tout s’est passé exactement comme le Maître nous l’avait dit :

« Nouvelle naissance

La Loi juste est transmise,

Dix mille démons font entrave,

Sauver les êtres,

Changer de conceptions,

Ce qui est pourri est éliminé,

Lumière et éclat apparaissent. »

(« Nouvelle Naissance », Hong Yin)

J’ai aussi compris que le Maître s’occupe toujours des jeunes disciples et les protège.

Épilogue

Grâce à cette tribulation, j’ai appris deux choses :

Premièrement, de toujours avoir une foi totale dans le Maître et le Fa. Même lorsque ma fille était au plus mal et que j’étais la plus inquiète et au bord de la crise de nerfs, je me disais : « J’ai le Maître. Je ne suis que les arrangements du Maître. » Avec cette pensée, mon anxiété partait et je me calmais.

Deuxièmement, de toujours m’examiner et me cultiver moi-même, pas les autres. Peu importe que ma fille fasse bien ou mal, je ne dois pas me focaliser sur elle parce que ce n’est pas elle que je cultive, mais c’est moi-même.

Lorsque j’ai repensé à la façon dont j’ai traversé cette tribulation, j’ai vraiment senti que les actions et l’état d’esprit de ma fille étaient là pour que je me cultive moi-même. Elle m’a aidée à m’élever et je dois la remercier sincèrement.

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Traduit de l’anglais