(Minghui.org) Le 1er décembre 2022, un symposium sur les prélèvements d’organes, perpétrés par le Parti communiste chinois (PCC) sur des pratiquants de Falun Gong vivants, s’est tenu à l’Université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande. Plusieurs experts ont pris la parole lors du séminaire et ont appelé à mettre fin aux atrocités des prélèvements forcés d’organes par le PCC.
Le séminaire était animé par Dre Treasa Dunworth, professeur associé de droit à l’université d’Auckland. Le célèbre avocat canadien des droits de l’homme Me David Matas, le doctorant Matthew P. Roberson de l’Université nationale australienne et l’ancien conseiller municipal néo-zélandais de Wellington, Tony Brunt, ont participé au symposium.
Ils ont dénoncé les crimes commis par le PCC, qui prélève des organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants à des fins lucratives, ont exhorté le gouvernement néo-zélandais à adopter une loi interdisant aux Néo-Zélandais de se rendre en Chine pour des transplantations d’organes et ils ont demandé la fin de la persécution par le PCC des pratiquants de Falun Gong, des Ouïghours et autres croyants.
Le symposium organisé à l’université d’Auckland, Nouvelle-Zélande, le 1er décembre 2022, s’est concentré sur les prélèvements forcés d’organes sur des prisonniers de conscience vivants, perpétrés par le PCC.
Un avocat spécialisé dans les droits de l’homme : Mettre fin aux crimes du PCC est la priorité mondiale
David Matas, un avocat canadien renommé spécialisé dans les droits de l’homme, a déclaré qu’en 2006, une femme chinoise portant le pseudonyme d’Annie a révélé que son ex-mari, chirurgien du cerveau dans un hôpital de Shenyang, a parlé de la façon dont son mari participait au crime de prélèvements forcés d’organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants, emprisonnés par le PCC pour leur croyance. Me Matas a été choqué par cette révélation.
Il a ajouté que pour cette raison, David Kilgour, ancien secrétaire d’État du Canada (pour la région Asie-Pacifique), et lui ont entamé une enquête de dix ans, en recherchant et en examinant les preuves. Toutes les preuves ont confirmé que les prélèvements d’organes sur des pratiquants vivants étaient réels et que le nombre de victimes était énorme. Le nombre de pratiquants de Falun Gong détenus dépasse le million. Le régime du PCC est le seul gouvernement au monde qui participe directement et met en œuvre les crimes des prélèvements d’organes sur des donneurs non consentants, en l’occurrence, des prisonniers de conscience.
Me Matas a souligné que l’arrêt d’un tel crime contre les droits de l’homme est la chose la plus urgente dans le monde d’aujourd’hui, et qu’il est impératif d’interdire aux Néo-Zélandais de se rendre en Chine pour des transplantations d’organes.
Un ancien conseiller municipal : Les Néo-Zélandais ne doivent pas être complices des prélèvements forcés d’organes par le PCC
Tony Brunt, ancien conseiller municipal de Wellington, en Nouvelle-Zélande, s’est adressé au symposium et a déclaré que lorsqu’il a terminé la lecture du rapport de 680 pages de Matas et Kilgour, et du journaliste d’investigation indépendant, M. Ethan Gutmann, il était consterné. Ce rapport a révélé que le PCC a prélevé chaque année entre 60 000 et 100 000 organes sur des personnes vivantes.
Le 8 novembre 2019, Brunt a regardé le site web du Conseil de la santé du district de Waitemata en Nouvelle-Zélande, et a appris que le Conseil venait de signer officiellement un accord de coopération médicale avec la Commission de la santé de la province du Shandong en Chine. Il a immédiatement envoyé une lettre au président du conseil d’administration du Conseil de la santé, citant le rapport d’enquête sur les prélèvements forcés d’organes à vif et énumérant l’hôpital Qilu, l’hôpital Qianfoshan, l’hôpital Weifang Renhe et d’autres hôpitaux relevant de la Commission de la santé de la province du Shandong, soupçonnés de procéder à un grand nombre de transplantations d’organes de sources inconnues, très probablement de pratiquants de Falun Gong incarcérés. L’accord préliminaire signé entre le Conseil de la santé du district de Waitamata et la Commission de la santé de la province du Shandong prévoyait une coopération entre les gouvernements, les hôpitaux, les instituts de recherche médicale et les universités.
Dans sa lettre, Brunt a averti le Conseil de la santé qu’il ne doit pas s’engager dans ce bourbier moral. Il a souligné que les prélèvements forcés d’organes effectués par le PCC impliquaient plusieurs branches du système médical.
Quelques mois plus tard, Brunt a reçu une lettre du président du conseil d’administration du Conseil régional de la santé de Waitamata, indiquant que le conseil d’administration avait décidé de mettre immédiatement fin à la coopération avec la Commission de la santé du Shandong après des discussions répétées, et en tenant compte de la recommandation de son organe consultatif légal.
M. Brunt a eu la gorge nouée à plusieurs reprises lorsqu’il a parlé des prélèvements forcés d’organes effectués par le PCC sur des pratiquants de Falun Gong encore en vie.
L’ancien conseiller municipal a aussi envoyé des lettres à la compagnie d’assurance New Zealand Southern Cross et aux départements d’anatomie de plusieurs universités néo-zélandaises, leur demandant de confirmer qu’ils n’ont pas payé pour que des patients néo-zélandais aillent en Chine pour des transplantations d’organes et qu’aucun cadavre dont les organes ont été prélevés n’a été utilisé pour l’enseignement dans les universités. Il a déclaré : « Je veux m’assurer que les mains des Néo-Zélandais ne sont pas tachées de sang. »
En Chine, les médecins sont devenus des bourreaux
Matthew P. Robertson est doctorant à l’École de politique et relations internationales de l’Université nationale australienne, et est chargé du programme Chine à la Fondation commémorative des victimes du communisme à Washington.
Dans un article publié en novembre de cette année, M. Robertson explique que les donneurs pour les transplantations d’organes dans le monde sont généralement volontaires, et que la Chine est le seul pays (connu) qui utilise des agences d’État pour prélever et vendre systématiquement les organes des prisonniers, avec des dizaines de milliers de transplantations d’organes effectuées chaque année. Il explique aussi dans son article que les agences chinoises concernées ont falsifié les données.
Les résultats des recherches de Robertson montrent qu’en Chine, les médecins sont devenus des bourreaux. Cette situation ne viole pas seulement le fondement de la transplantation d’organes – à savoir le principe selon lequel les donneurs d’organes doivent être morts au moment du don, mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est que la Chine utilise une machine d’État hautement sophistiquée pour mener à bien le pillage et le trafic illégal d’organes.
Une travailleuse humanitaire : Je veux réveiller davantage les gens
Carlene Louise (à droite) et ses amies ont assisté au symposium.
Carlene Louise, qui travaille dans une organisation humanitaire, et ses amies ont assisté au symposium. Elle a utilisé les médias sociaux pour diffuser l’intégralité du symposium en direct sur Internet. Elle a déclaré : « Le gouvernement néo-zélandais doit sensibiliser les gens et leur faire savoir ce qui se passe en Chine, et doit adopter une loi pour interdire aux gens d’aller en Chine pour des transplantations d’organes, et pour interdire tout trafic d’organes légal ou illégal. La Nouvelle-Zélande doit être le pays qui empêche ces choses de se produire. »
Lorsqu’elle a appris que de nombreux pratiquants de Falun Gong étaient victimes des prélèvements forcés d’organes, Carlène a dit : « J’ai entendu parler du Falun Gong. Le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance que suivent les pratiquants est une valeur qui devrait être chérie par tous dans le monde. Nous avons assisté à plusieurs défilés de pratiquants de Falun Gong et avons signé leurs pétitions pour les soutenir. J’essaie aussi d’éveiller la conscience du monde à ma façon. »
Elle a ajouté : « Les gens doivent savoir à quel point (les prélèvements forcés d’organes) sont lourds, sombres, haineux et maléfiques. Ce séminaire me donne le courage de travailler plus dur et plus fort pour réveiller les gens, pour vraiment les éduquer. En commençant par nos propres familles et en allant vers nos communautés, nous les encourageons à faire de même. »
Elle a conclu : « Je suis vraiment reconnaissante envers les pratiquants de Falun Gong. Continuez à vous battre. Nous serons plus nombreux à nous réveiller et à nous tenir à vos côtés. »
Une experte légale : Fermer les yeux équivaut à être complice
Isabella Smith, une Maorie néo-zélandaise ayant une formation juridique, a assisté au symposium. Elle a déclaré : « Le symposium d’aujourd’hui m’a fait prendre conscience de la gravité de la situation des droits de l’homme en Chine. Tant de personnes innocentes ont été tuées. Un symposium comme celui-ci devrait être organisé dans chaque district d’Auckland, et tout le monde devrait y participer. En Nouvelle-Zélande, nous en savons trop peu. Tout le monde devrait connaître ces faits et en apprendre davantage sur les crimes du PCC. Si notre gouvernement ferme les yeux là-dessus, cela équivaut à de la collusion.
« Je ne savais vraiment pas qu’autant de Chinois avaient été assassinés », a ajouté Mme Smith.« Je voyais souvent le Falun Gong protester devant le consulat chinois, et je leur faisais signe. Mais je n’en savais vraiment pas autant avant. Je veux vraiment leur dire : continuez, les gens ont besoin d’en savoir plus sur la vérité ; un jour, les choses vont changer, mais n’abandonnez jamais. »
Le monde entier devrait soutenir le Falun Gong
Victor Edwards
Victor Edwards, qui travaille dans la construction, a déclaré : « Le symposium est très significatif. Je suis venu ici parce que je ne savais pas grand-chose de ce qui se passait en Chine. Ce symposium est très utile. Je comprends tout maintenant. Ce qui se passe en Chine est terrible ! C’est très effrayant ! Ça n’aurait pas dû arriver, mais c’est arrivé.
« Comme le professeur vient de le dire, nous devrions tous faire quelque chose, et les organisations internationales devraient participer à l’enquête pour voir ce qui s’est passé là-bas. Le monde entier devrait les (pratiquants de Falun Gong) soutenir pour que plus de gens connaissent la vérité. »
Qu’est-ce que le Falun Dafa et pourquoi le PCC le persécute-t-il ?
Le Falun Dafa (également connu sous le nom de Falun Gong) a été présenté pour la première fois au public en 1992 par M. Li Hongzhi à Changchun, en Chine. Cette discipline spirituelle est maintenant pratiquée dans plus de 100 pays et régions du monde. Des millions de personnes ont adopté les enseignements basés sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance ainsi que sur cinq exercices doux, et ont constaté une amélioration de leur santé et de leur bien-être.
Jiang Zemin, ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), a perçu la popularité croissante de cette discipline spirituelle comme une menace pour l’idéologie athée du PCC et, le 20 juillet 1999, a émis un ordre interdisant cette méthode.
Sous la direction personnelle de Jiang, le PCC a créé le Bureau 610, une organisation de sécurité extralégale ayant le pouvoir d’outrepasser les systèmes policier et judiciaire et dont la seule fonction est d’orchestrer la persécution du Falun Dafa.
Au cours des vingt-trois dernières années, Minghui.org a confirmé la mort de milliers de pratiquants suite à la persécution. On pense que le nombre réel est beaucoup plus élevé. Beaucoup plus ont été emprisonnés et torturés en raison de leur croyance.
Il existe des preuves concrètes que le PCC organise le prélèvement des organes de pratiquants détenus, qui sont assassinés pour alimenter l’industrie de transplantations d’organes.
Traduit de l’anglais
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