(Minghui.org)
Nom : Wang Lianshuang
Nom chinois : 王莲双
Sexe : Féminin
Age : 71 ans
Ville : Sanhe
Province : Hebei
Profession : N/A
Date de décès : 9 octobre 2022
Date de la dernière arrestation : 22 août 2016
Dernier lieu de détention : centre de détention de la ville de Sanhe
Au cours des vingt-trois dernières années de persécution du Falun Dafa, une mère et son fils de la ville de Sanhe, dans la province du Hebei, ont subi de fréquentes arrestations, détentions, tortures, lavages de cerveau et harcèlements. La mère a été incarcérée pendant deux ans et le fils pendant huit ans. La torture physique et le stress mental ont eu raison de la santé de Mme Wang Lianshuang. Elle est décédée le 9 octobre 2022, à l’âge de 71 ans.
Mme Wang Lianshuang
Persécution de Mme Wang Lianshuang
Mme Wang souffrait de graves étourdissements, de douleurs au dos et d’arthrite avant de commencer à pratiquer le Falun Dafa. Elle s’en sortait grâce aux analgésiques et avait besoin de beaucoup de soins de la part de sa famille. Son fils aîné, M. Wang Zhanqing, un professeur de collège, lui a fait découvrir le Falun Dafa en 1997 et ses maux ont rapidement disparu.
Son deuxième fils, M. Wang Dongqing, a déclaré un jour : « Ma mère n’a pas été malade une seule fois au cours des vingt dernières années après avoir adopté le Falun Dafa. Elle est en mesure de cultiver plusieurs hectares de terres agricoles pour faire vivre cette famille. »
Après le début de la persécution en juillet 1999, Mme Wang a été arrêtée quatre fois parce qu’elle refusait de renoncer à sa croyance, et sa santé a ensuite décliné.
Mme Wang s’est rendue avec quelques pratiquants à Pékin pour défendre le Falun Dafa après que l’ancien dirigeant du régime communiste chinois, Jiang Zemin, a lancé la persécution le 20 juillet 1999. À son retour, la police l’a saisie et l’a détenue dans la mairie de Yangzhuang. Le chef du village de Yangzhuang a exigé que sa famille paie 2000 yuans avant de la libérer. Sa famille ne pouvait pas se permettre une telle somme et l’a négociée à la baisse jusqu’à 500 yuans.
Le chef du village a envoyé plusieurs agents au domicile de Mme Wang une nuit d’octobre 1999. Ils ont saccagé son domicile et confisqué ses livres de Falun Dafa, ses cassettes et un enregistreur, affirmant qu’il s’agissait de preuves de sa pratique. La police l’a envoyée dans le centre de détention de la ville de Sanhe pendant quinze jours avant de la ramener au poste de police de Yangzhuang, où elle a été enfermée dans une cage métallique et forcée de dormir sur le sol en béton pendant plus d’un mois.
Mme Wang a de nouveau été arrêtée fin 2000, alors qu’elle distribuait des dépliants sur le Falun Dafa en soirée. La police l’a menottée à une balustrade du poste de police et l’a obligée à rester debout face au mur pendant des heures. À cause de la fatigue, ses jambes se sont mises à trembler. Elle a fait une grève de la faim en signe de protestation. Deux jours seulement après sa libération, la police l’a de nouveau arrêtée et l’a enfermée dans une cage métallique dans le poste de police pendant des mois. En février 2001, elle a été condamnée à une peine d’un an dans le camp de travaux forcés de Kaiping, dans la ville de Tangshan.
Liu Fuqiang, chef du Bureau 610 de la ville de Sanhe, s’est rendu au domicile de Mme Wang le 8 juillet 2004, un mois et demi après l’arrestation de son fils aîné. Ses parents octogénaires ont essayé de bloquer la porte pour la protéger. Liu a essayé de les tromper en prétendant qu’il était un ami de son fils aîné. Après des heures d’impasse, Liu a fait appel à un groupe d’agents, qui sont entrés de force chez elle. Ils ont maîtrisé ses parents en leur tenant les mains derrière le dos et ont emmené Mme Wang au centre de lavage de cerveau de Langfang, où son fils était également détenu.
Lorsque le Parquet populaire suprême et la Cour populaire suprême chinoise ont annoncé l’acceptation de toutes les affaires qui leur étaient soumises en 2015, Mme Wang s’est jointe à des centaines de milliers de pratiquants pour déposer des plaintes pénales contre Jiang Zemin pour avoir ordonné la persécution.
Elle a envoyé la plainte par courrier au Parquet populaire suprême, à la Cour populaire suprême, au Congrès national populaire et à d’autres organes judiciaires et juridiques de la province du Hebei et de la ville de Langfang en mai 2015. En février 2016, elle a intenté un procès à la police du département de police de la ville de Sanhe et à un juge du tribunal de la ville pour l’arrestation injustifiée et la condamnation à six ans de prison de son fils aîné.
Mme Wang Lianshuang a posté sa plainte pénale contre l’ancien dirigeant Jiang Zemin le 27 mai 2015.
Mme Wang (première à droite), son mari (deuxième à gauche) et ses avocats ont déposé sa plainte pénale auprès du parquet de la ville de Langfang le 4 février 2016.
En représailles à la plainte de Mme Wang, une douzaine de policiers du Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Sanhe et du poste de police de la ville de Yangzhuang ont escaladé le mur et se sont introduits chez elle en août 2016, prétendant que quelqu’un l’avait signalée pour avoir fait les exercices de Falun Dafa.
Sans s’identifier, ils ont saccagé son domicile et confisqué ses livres de Falun Dafa, ses brochures et 4000 yuans en espèces. Son deuxième fils et sa femme ont essayé d’arrêter la police. Ils ont plaidé auprès de la police en disant que leur père, M. Wang Fujiang, était gravement malade et qu’il comptait sur Mme Wang pour s’occuper de lui.
La police les a trompés en leur disant qu’elle n’emmenait Mme Wang au poste de police que pour répondre à quelques questions et qu’elle la relâcherait bientôt. Lorsque son fils a insisté pour que la police n’emmène pas sa mère, les agents l’ont maîtrisé et ont menacé de l’arrêter, ainsi que sa femme.
La police a traîné de force Mme Wang sur plus de 100 mètres et l’a jetée dans une voiture de police vers 1 h du matin. Son épaule et son bras gauche étaient atrocement douloureux. Sa clavicule gauche était disloquée et elle avait très mal en respirant.
La police a interrogé Mme Wang et l’a agressée verbalement en l’emmenant au poste de police. Ils l’ont gardée dans une cage métallique, sans lui donner à manger ni à boire pendant une journée. Lorsqu’elle a demandé à manger, ils ont appelé sa famille pour qu’elle lui apporte de la nourriture. Elle a souffert d’hypertension à cause du stress physique et mental.
Le deuxième jour, ils l’ont emmenée à l’hôpital pour un examen de santé. Sachant qu’elle avait des douleurs au bras gauche, les policiers lui ont tiré le poignet gauche pour la faire souffrir davantage. Elle avait l’impression qu’ils lui arrachaient le bras.
Après que Mme Wang a passé l’examen médical, la police l’a placée en détention criminelle au centre de détention de la ville de Sanhe. Elle a été interrogée à deux reprises, les 24 et 26 août.
Les gardiens ont forcé Mme Wang à assembler des fleurs en plastique pendant des heures chaque jour et ne la laissaient manger que des petits pains rances et de la bouillie de maïs. Son arrestation a été approuvée le 6 septembre 2016.
La persécution a causé beaucoup de douleur et de souffrance à sa famille. Son fils aîné était en prison à l’époque à cause de la persécution, et son deuxième fils, qui ne voyait pas de l’œil droit, avait du mal à travailler et subvenir aux besoins de ses deux enfants en âge scolaire. Son mari, qui avait eu un accident vasculaire cérébral des années auparavant, et ne pouvait ni marcher ni parler correctement, a été la seule personne à se rendre à l’hôtel de ville de Sanhe le 13 février 2017 pour demander sa libération.
M. Wang Fujiang proteste devant l’hôtel de ville de Sanhe. La pancarte dit : « Avoir une croyance est légal et persécuter les bonnes personnes est un crime. Libérez immédiatement ma femme. »
Mme Wang a souffert d’un problème de santé lors de l’audience de son affaire le 16 juin 2017 au tribunal municipal de Sanhe et le juge a ajourné la séance. Lors de sa deuxième audience, le 22 juin, ses deux avocats ont fait valoir qu’elle devait être acquittée, car les documents en sa possession étaient des publications légales qu’elle possédait légalement, et la pratique de sa croyance spirituelle était son droit constitutionnel. Le juge l’a condamnée à un an de prison le 29 juin 2017.
La police l’a harcelée deux autres fois, d’abord en mars 2021, puis le 17 août 2021.
La persécution grave de M. Wang Zhanqing
Le fils aîné de Mme Wang, M. Wang Zhanqing, aujourd’hui âgé de 47 ans, est diplômé de l’Université normale de Langfang. Il enseigne les arts au collège no 3 de la ville de Sanhe depuis 1998.
Après le début de la persécution, les autorités ont arrêté et placé en détention M. Wang à sept reprises, ce qui lui a valu deux ans de travaux forcés en 2008 et une peine de six ans de prison en 2014. Pour l’empêcher de protester, les autorités de l’école l’ont transféré dans une région éloignée et l’ont assigné à résidence à plusieurs reprises, car il ne cessait de s’échapper. Il est devenu indigent à deux reprises pour éviter les fréquentes arrestations et détentions.
M. Wang Zhanqing
M. Wang s’est rendu à Pékin le 20 juillet 1999 pour demander le droit de pratiquer le Falun Dafa. La police de Pékin l’a arrêté et a demandé à des fonctionnaires locaux de l’escorter jusqu’à chez lui le lendemain. Le chef adjoint du Bureau de l’éducation de la ville de Sanhe l’a enfermé, mais il s’est échappé le lendemain et est allé à Pékin pour lancer un appel de nouveau. La police de Pékin l’a battu et frappé à coups de pied et a demandé à la police locale de venir le reprendre. La police l’a détenu au centre de détention de Sanhe pendant onze jours.
Les autorités du Bureau de l’éducation ont transféré M. Wang dans une école éloignée en septembre 1999. Les autorités locales l’ont assigné à résidence dans son dortoir le 1er octobre de cette année-là et ont demandé à deux enseignants de le surveiller 24 heures sur 24.
Les autorités ont fréquemment assigné M. Wang à résidence aux dates critiques pour s’assurer qu’il ne sorte pas pour protester contre la persécution. Le directeur de l’école l’a suspendu de ses fonctions d’enseignant et l’a assigné à résidence le 25 avril 2000 (premier anniversaire de l’appel lancé par 10 000 pratiquants de Falun Dafa au gouvernement central pour obtenir le droit de pratiquer leur croyance). Trois mois plus tard, le chef adjoint du Bureau de l’éducation l’a assigné à résidence le 20 juillet (premier anniversaire du début de la persécution) et a demandé à deux enseignants de le surveiller.
M. Wang a échappé à la surveillance et s’est rendu à Pékin pour faire appel en décembre 2000. La police l’a arrêté et l’a détenu au centre de détention de Sanhe pendant deux semaines. Les autorités scolaires l’ont ensuite enfermé dans une salle de classe et ne l’ont pas laissé rentrer chez lui pour le Nouvel An chinois.
En mars 2001, les autorités scolaires ont emmené M. Wang dans un centre de lavage de cerveau situé dans une école primaire, où lui et d’autres pratiquants de Falun Dafa ont été battus à plusieurs reprises. Le directeur de l’école l’a de nouveau assigné à résidence dans un bâtiment scolaire, où il était surveillé 24 heures sur 24. Il a réussi à s’échapper. Pour éviter de futures persécutions, il a quitté sa maison pour se déplacer d’un endroit à l’autre.
La police a trouvé M. Wang au domicile du pratiquant M. Liu Jie en juin 2001. Sept agents ont fait irruption dans l’endroit et lui ont infligé des décharges avec une matraque électrique, avant de le ramener au poste de police de la ville de Yangzhuan. La moto et deux imprimantes de M. Liu ont été confisquées.
Les policiers ont infligé des décharges électriques sur ses parties sensibles avec une matraque et l’ont fouetté avec une ceinture jusqu’à en être fatigués. Ils ont essayé de le torturer pour qu’il plaide coupable et révèle l’endroit où se trouvaient M. Liu et sa femme. Il a refusé d’obtempérer.
Le lendemain, la police a emmené M. Wang au centre de détention de la ville de Sanhe. Il a entamé une grève de la faim pour protester contre ces mauvais traitements. Les autorités de l’école sont allées le chercher au centre de détention huit jours plus tard et l’ont enfermé dans une pièce avec une fenêtre à barreau et une porte de sécurité. Il a poursuivi sa grève de la faim. Le directeur a préparé une matraque électrique pour le torturer et lui a donné à peine assez de nourriture pour survivre. Le directeur vérifiait sa chambre chaque nuit pour s’assurer que personne ne lui donnait d’outils pour l’aider à s’échapper.
Bien que M. Wang ait réussi à s’échapper, il a été à nouveau arrêté trois mois plus tard. L’ordinateur et les imprimantes d’une valeur de plusieurs dizaines de milliers de yuans qu’il utilisait pour imprimer des documents d’information sur le Falun Dafa ont été confisqués. La police l’a emmené au centre de lavage de cerveau de Sanhe et l’a torturé dans le camp de travaux forcés de Tangshan pendant une semaine.
Des agents du Bureau 610, ainsi que des responsables de l’école, ont continué à harceler M. Wang après sa libération. Comme il était doué pour l’informatique, les autorités l’ont souvent soupçonné d’aider les pratiquants locaux à envoyer des informations sur le site Minghui.org pour dénoncer la persécution.
Le 26 mai 2004, alors que M. Wang enseignait, la police est arrivée dans sa classe. Ils lui ont couvert la bouche et l’ont traîné hors de la classe devant ses élèves. Ils l’ont emmené dans un centre de lavage de cerveau. Son ordinateur et son graveur de DVD à la maison ont été confisqués. Pour éviter d’éventuelles poursuites, il a quitté ses parents, sa femme et son enfant, et est allé travailler à Pékin en octobre 2004 pour éviter toute persécution future.
La police de Sanhe a ensuite localisé M. Wang à Pékin. Ils l’ont suivi et surveillé quotidiennement pendant plus d’un mois avant de l’arrêter en août 2008. Son ordinateur de travail, les quelques centaines de yuans en espèces et un lecteur MP4 qu’il avait dans son sac ont été confisqués.
La police a relevé ses empreintes digitales et l’a pris en photo au poste de police de Shuangyushu, à Pékin. Lorsqu’il a refusé de répondre à leurs questions, ils l’ont giflé et menotté dans le dos pendant toute la nuit.
Après l’avoir torturé toute la nuit, ils lui ont fait payer un examen médical avant de le placer au centre de détention de Qinghe, où il a entamé une grève de la faim. Les gardes ont essayé de le nourrir de force, mais sans succès.
Le lendemain, les autorités l’ont transféré au centre de détention de Sujiatuo, où il a poursuivi sa grève de la faim. Les gardes l’ont emmené dans un centre de soins d’urgence, l’ont menotté à un lit et l’ont gavé de force. Ils lui ont également fait une prise de sang et lui ont injecté une substance inconnue. Il a retiré le tube d’alimentation à plusieurs reprises et les gardes lui ont chaque fois réinséré dans le nez. Sa chemise était couverte de sang. Cela a duré trois semaines.
Les autorités l’ont envoyé dans le camp de travaux forcés de Tumuji, en Mongolie intérieure, le 20 janvier 2009, pour une durée de deux ans. Trois jours plus tard, les gardes l’ont menotté et lui ont infligé des décharges électriques avec deux matraques. Ils l’ont ensuite frappé sans relâche avec une matraque en caoutchouc. Il a été gravement brûlé, et son dos et ses fesses étaient noirs et violets. Il ne pouvait dormir que sur le ventre.
Un pratiquant nommé M. Song Yuzhi a protesté contre la lourde charge de travail forcé et a demandé à être autorisé à appeler chez lui. Les gardes l’ont battu et l’ont menotté à un tuyau de chauffage. Lorsque M. Wang et d’autres pratiquants ont demandé aux gardes d’arrêter de torturer M. Song, les gardes les ont battus et leur ont infligé des décharges avec des matraques électriques .
Les gardes ont également enfermé M. Wang en isolement et l’ont déshabillé jusqu’aux sous-vêtements. Le froid glacial a aggravé son hypertension, et il a eu de graves vertiges. Trois jours plus tard, un garde lui a ordonné de faire des heures supplémentaires la nuit, ce qu’il a refusé de faire. Le garde l’a menotté à un tuyau de chauffage pendant la journée et l’a mis à l’isolement la nuit. Après quatre jours, ses poignets étaient enflés et son épaule était très douloureuse.
La police et les agents du Bureau 610 l’ont harcelé quelques jours après sa libération en juin 2010.
La police a arrêté M. Wang et trois autres pratiquants le 22 avril 2014, pour avoir envoyé des textos de groupe sur le Falun Dafa. La police a confisqué leurs biens, notamment des livres de Falun Dafa, des voitures, des téléviseurs, des ordinateurs, des téléphones portables, de l’argent liquide et des livrets bancaires.
Un juge du tribunal de la ville de Sanhe a tenu quatre audiences conjointes des cas des quatre pratiquants du 19 juin au 18 août 2015. Les autorités ont mobilisé plus de 400 policiers pour la première audience. Lors de la deuxième audience, l’un des avocats des pratiquants a été expulsé de la salle d’audience pour avoir protesté contre les gestes illégaux. M. Wang a été condamné à six ans de prison le 5 novembre 2015. Ses parents se sont rendus au parquet de la ville de Langfang pour déposer une plainte contre la police et le président du tribunal le 4 février 2016. Le tribunal intermédiaire de la ville de Langfang a confirmé le verdict initial le 13 mai.
Lorsque ses parents ont contacté Wang Chaohe, le responsable du centre de détention de la ville de Sanhe, pour savoir dans quelle prison M. Wang avait été emmené, Wang leur a menti en disant qu’il avait été envoyé à la prison de Shangbancheng, dans la ville de Chengde. Ses parents se sont levés à 4 heures du matin et ont parcouru plus de 480 kilomètres pour se rendre à la prison le 23 juin 2016, pour constater que leur fils n’y était pas.
M. Wang Fujiang (à gauche) et Mme Wang Lianshuang se sont rendus à la prison de Shangbancheng pour constater que leur fils n’y était pas.
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Traduit de l’anglais
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