(Minghui.org) Après avoir reçu un diagnostic de cancer du sein, une femme de la ville de Kaifeng, dans la province du Henan, a dû vendre sa maison pour payer son opération et ses thérapies. La santé de Mme Xin Chunting s’est rétablie lorsqu’en 1997 elle a commencé à pratiquer le Falun Gong, une discipline de l’esprit et du corps. Elle racontait souvent aux autres comment elle s’était rétablie.
Après que l’ancien dirigeant chinois Jiang Zemin a lancé la persécution du Falun Gong en juillet 1999, Mme Xin a refusé de renoncer à cette pratique qui sauve des vies. Les autorités l’ont arrêtée à plusieurs reprises et l’ont placée dans un camp de travaux forcés, une prison et un centre de lavage de cerveau. Après des années de harcèlement et de menaces incessantes, la santé de son mari s’est détériorée et il est décédé. Après la mort de son mari, la police a continué de la harceler pour sa croyance.
Zhao Penghui, chef adjoint du poste de police du bourg de Beijiao, a arrêté Mme Xin en décembre 2020 et lui a volé ses clés. Zhao a secrètement installé des dispositifs d’écoute sur son scooter électrique et son tricycle et s’est introduit chez elle alors qu’il n’y avait personne. Zhao a fait venir trois procureurs locaux pour interroger Mme Xin en janvier 2022. Zhao a également harcelé les beaux-parents de la fille de Mme Xin pour faire davantage pression sur elle afin qu’elle abandonne le Falun Gong.
Ci-dessous, le récit des souffrances endurées par Mme Xin pendant la persécution.
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Je vis seule et je n’ai pas de pension, alors je vends des vêtements dans la rue pour gagner ma vie. Après avoir déménagé dans le district de Longting à Kaifeng en novembre 2018, Zhao Penghui, le chef adjoint du poste de police du bourg de Beijiao, a commencé à me harceler. Le 16 décembre 2020, lui et d’autres agents m’ont arrêtée chez moi et ont tout saccagé. Ils ont volé mes clés. Après cela, une fois rentrée chez moi, j’ai souvent eu l’impression que quelque chose n’allait pas ; c’était soit quelque chose qui ne fonctionnait pas, soit des objets mal rangés.
Un jour, je suis sortie pour vendre des vêtements, Zhao et un autre agent sont entrés chez moi avec mes clés volées pour chercher des « preuves » que je pratiquais le Falun Gong. J’ai découvert plus tard qu’il avait installé un GPS sur mon scooter électrique et sur le tricycle que j’utilisais pour travailler. Craignant pour ma sécurité, j’ai dû dépenser des centaines de yuans pour passer aux serrures à empreintes digitales, croyant qu’elles me protégeraient.
J’ai quitté la maison vers 14 heures le 27 décembre 2021, et je suis rentrée à 16 heures, pour trouver ma porte ouverte et la serrure cassée. Un sac avait disparu, et le nouveau boîtier digital était cassé. Certains de mes livres sur le Falun Gong avaient disparu. Mais ils sont réapparus quelques jours plus tard. Lorsque j’ai demandé au gérant de l’immeuble de me montrer la vidéo de surveillance de ce jour-là, la vidéo s’est arrêtée vers 15 h 10. Je soupçonnais Zhao d’avoir ordonné au gestionnaire immobilier de supprimer la vidéo de son entrée chez moi. J’ai découvert plus tard que, pour me surveiller, Zhao avait mis ma chambre sur écoute et que les vidéos de surveillance de ma communauté étaient diffusées sur son appareil. Il savait exactement à quelle heure je sortais et je rentrais chez moi.
À bout de nerfs, j’ai écrit des lettres aux postes de police locaux, aux bureaux d’appel, aux procureurs et aux tribunaux, expliquant pourquoi la pratique du Falun Gong était légale. Zhao m’a appelée le 12 janvier 2022 et m’a accusée de faire de la propagande pour la liberté de croyance. Je lui ai répondu que la seule chose qui était illégale ici, c’était lui qui me mettait sur écoute et entrait par effraction dans mon domicile, la liberté de croyance étant un droit constitutionnel du citoyen. Six jours plus tard, le matin du 18 janvier, Zhao et trois hommes du parquet local sont venus m’interroger. Ils se sont rendus au domicile de ma fille pour intimider sa famille et sa belle-famille dans le but de faire pression sur moi pour que j’abandonne ma croyance. Sa famille était morte d’inquiétude et n’a pas passé les vacances du Nouvel An chinois en paix.
On m’a diagnostiqué un cancer du sein en 1996. Ma famille était pauvre et j’ai dû vendre ma maison pour pouvoir payer l’opération et les diverses thérapies. Ma santé a continué à se dégrader jusqu’à ce que je commence à pratiquer le Falun Gong en 1997. Non seulement mon cancer a disparu, mais mon épaule gelée, mon arthrite et ma tumeur utérine ont également disparu. Je ne pourrais pas être plus reconnaissante envers le Falun Gong et son fondateur.
À cause de la persécution, ma famille a eu du mal à louer un logement. Les autorités locales ont tenté de nous intimider et nous ont forcés à déménager. Nous n’avons eu d’autre choix que de déménager dans une autre rue du district de Longting. La police a continué à nous harceler et m’a placé dans un camp de lavage de cerveau pendant huit mois en 2002.
En 2003, avant ma libération, la police a obligé mon mari à déménager dans un autre district. La police locale et les responsables communautaires du district de Nanguan ont continué à nous harceler et à faire pression sur nous pour que nous déménagions. Plusieurs fois par semaine, ils venaient chez nous au milieu de la nuit et jetaient des excréments sur le pas de notre porte.
Nous avons été contraints de déménager à nouveau en 2004. Alors que nous nous apprêtions à déménager dans le district de Shunhe, la police nous a retrouvés. Quelques jours après notre installation, Zhu Mingliang, du poste de police de Pingguoyuan, est venu nous dire qu’il ne voulait pas de nous dans sa juridiction.
Je savais que le harcèlement ne cesserait jamais et je ne voulais pas déménager à nouveau. J’ai expliqué aux autorités locales que la persécution était sans fondement et illégale, mais elles n’ont rien voulu entendre. Quelques jours plus tard, Zhu nous a convoqués, mon mari et moi, au poste de police et nous a arbitrairement emmenés dans un camp de travaux forcés. Comme les gardes du camp de travail ont refusé de nous prendre, nous sommes rentrés chez nous.
Quelques jours plus tard, Zhu a incité des personnes bénéficiant de subventions gouvernementales à briser nos fenêtres et nos portes avec des briques à minuit. Le lit de mon mari se trouvait à côté de la fenêtre et son cœur a failli lâcher. Les gens ont enduit notre porte d’excréments et ont jeté des briques couvertes d’excréments dans notre logement. Il y avait des éclaboussures de matières fécales partout. Cela s’est produit deux fois. Compte tenu de leur modèle de harcèlement, je crois que chaque fois que nous déménageons, la police de la juridiction précédente informe la police de notre emplacement actuel pour qu'elle nous menace de la même manière.
Mon mari ne pratiquait pas le Falun Gong, mais a subi le même traitement que moi. Il a vécu sa vie dans une peur amère, n’avait personne vers qui se tourner et nulle part où demander justice. Si je rentrais à la maison plus tard que d’habitude, alors il sortait, allait et venait, s’inquiétant pour ma sécurité. Le harcèlement jour après jour, année après année, a eu raison de sa bonne santé. Il est mort d’une maladie en phase terminale.
En fait, les lois chinoises protègent la pratique du Falun Gong. Les quatorze sectes religieuses énumérées dans les avis officiels du ministère chinois de la Sécurité publique en 2000 et 2005 n’incluent pas le Falun Gong. L’Administration générale de la presse et des publications du Conseil d’État a publié l'annonce no 50 le 1er mars 2011, dont les articles 99 et 100 annulent les deux ordres de Jiang d’interdire la publication de la littérature du Falun Gong peu après le début de la persécution.
Les pratiquants de Falun Gong qui parlent des valeurs et de l’idéologie des enseignements du Falun Gong et qui informent les autres de la persécution sont dans leur droit à la liberté d’expression. La liberté de publication garantit leur droit de publier des livres et des documents sur le Falun Gong. Les pratiquants peuvent se réunir pour étudier et faire les exercices, car ils ont le droit à la liberté de réunion. Les droits à la liberté personnelle, à la liberté d’activité culturelle et à la liberté de communication leur permettent de choisir ou d’aider les autres à écouter ou regarder n’importe quelle forme de média, où qu’ils soient.
Toutes les libertés mentionnées sont énumérées et protégées par la Constitution et le droit pénal chinois.
Article 35 de la Constitution chinoise : « Les citoyens de la République populaire de Chine jouissent de la liberté d’expression, de la presse, de réunion, d’association, de défiler et de manifestation. »
Article 36 : « Les citoyens de la République populaire de Chine jouissent de la liberté religieuse. Aucun organisme d’État, aucun groupement social,la ni aucun individu ne peut contraindre un citoyen à croire ou à ne pas croire en une religion ; ils ne peuvent pas non plus exercer de discrimination à l’égard des citoyens qui croient ou ne croient pas en une religion quelconque. »
Article 40 : « La liberté et la confidentialité de la correspondance des citoyens de la République populaire de Chine sont protégées par la loi. »
Article 47 : « Les citoyens de la République populaire de Chine ont la liberté de se consacrer à la recherche scientifique, à la création littéraire et artistique et à d’autres activités culturelles. »
Le droit pénal chinois prévoit la punition de ceux qui violent les droits des personnes à ces libertés.
Article 251 : « Tout fonctionnaire d’un organisme de l’État qui prive illégalement un citoyen de sa liberté de croyance religieuse ou porte atteinte aux us et coutumes d’un groupe ethnique, si les circonstances sont graves, sera condamné à une peine d’emprisonnement à durée déterminée de deux ans au maximum ou à la détention criminelle. »
Article 243 : « Quiconque invente des histoires pour impliquer une autre personne dans l’intention de faire rechercher sa responsabilité pénale, si les circonstances sont graves, sera condamné à un emprisonnement à durée déterminée de trois ans au plus, à la détention pénale ou à la surveillance publique ; si les conséquences sont graves, il sera condamné à un emprisonnement à durée déterminée de trois ans au moins et de dix ans au plus. Tout fonctionnaire d’un organisme d’État qui commet le crime mentionné à l’alinéa précédent est puni d’une peine plus lourde. »
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Traduit de l’anglais
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