(Minghui.org) Après que de nombreux pratiquants ont été arrêtés, au lieu d’avoir peur, ils ont gentiment clarifié les faits concernant le Falun Gong auprès de la police et l’ont encouragée à ne pas participer à la persécution. Certains pratiquants ont refusé de coopérer à l’interrogatoire et n’ont donné « aucune déclaration ou signature ».

Le Maître a dit :

« En aucune circonstance on ne doit coopérer aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité. » (« La pensée droite des disciples de Dafa est puissante », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

Pendant longtemps, j’ai cru que « pas de déclaration, pas de signature » était la seule chose à faire après avoir été arrêté, jusqu’à ce que je lise récemment un article sur le site Web Minghui expliquant pourquoi ce n’était pas le cas. J’ai ensuite lu des articles sur un forum organisé par des pratiquants sur des questions juridiques qui parlaient de la manière d’utiliser les lois pour mettre fin à la persécution. J’ai acquis une nouvelle compréhension des mots du Maître : « En aucune circonstance on ne doit coopérer aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité. »

La police qui nous arrête ne cherche pas seulement à nous faire écrire des déclarations – elle veut que nous finissions en prison. Bien sûr, ne pas signer la déposition est une façon de se conformer à l’enseignement du Maître, mais dans la plupart des cas, nous, pratiquants, finissons quand même par être condamnés. Je comprends maintenant que le fait de ne pas coopérer avec la police ne signifie pas nécessairement que nous devons garder le silence lorsque nous sommes interrogés. Ce serait formidable si nous pouvions faire autre chose qui soit conforme au Fa et qui empêche aussi la police de nous emprisonner. Et si nous pouvions éviter d’être condamnés, cela aurait un impact important et positif sur nos familles, nos amis et même sur les auteurs des crimes.

Le Maître a aussi dit :

« […] certains élèves disent, pour valider le Fa, que tous aillent dans les centres de détention, dans les camps de rééducation par le travail, soient condamnés – que seul cela constitue le meilleur xiulian. Mes élèves, ce n’est pas ainsi, sortir et employer différentes manières pour valider le Fa est un comportement grandiose, mais cela ne signifie absolument pas qu’il faille absolument être arrêté par la perversité, s’il en était ainsi, pourquoi les élèves qui sont sortis demanderaient-ils encore dans leur appel de libérer tous les pratiquants innocents arrêtés, détenus, envoyés dans les camps de rééducation par le travail, condamnés ? Être arrêté n’est pas l’objectif, c’est seulement valider Dafa qui est véritablement grandiose, c’est pour valider Dafa qu’on sort, puisqu’on sort il faut aussi pouvoir atteindre le but de valider le Dafa, voilà le véritable objectif de sortir. » (« Rationalité », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

Sur la base des enseignements ci-dessus, être libéré sans charges après avoir été arrêté est une meilleure façon de valider le Fa. Si la plupart des pratiquants arrêtés dans une région sont libérés sans être inculpés, cela indique qu’ils ont été arrêtés par erreur et que la police pourrait cesser de nous arrêter à l’avenir, sachant que son travail serait vain.

Au fil des ans, il y a eu un malentendu général parmi les pratiquants qui se sentaient impuissants face aux arrestations et aux condamnations. Ils pensaient que le mieux qu’ils pouvaient faire était de ne pas faire de déclaration ou de ne rien signer. Certains ne lisaient même pas ce que la police écrivait sur leurs déclarations.

D’après ce que j’ai compris, si la déclaration ne contient rien qui puisse conduire le pratiquant en prison, les autorités ne peuvent pas engager de poursuites judiciaires. Il y a encore certaines règles internes que la police doit suivre. Lorsque nous sommes interrogés, au lieu de garder le silence, nous pouvons simplement dire : « Vos questions ne sont pas pertinentes et je choisis de ne pas répondre. »

Faites attention à ne pas laisser la police écrire « silencieux » ou « n’a rien dit » sur la déposition. Sur la base de certains cas que je connais, je soupçonne que les autorités ont pris « silencieux » comme « silencieusement accepté ».

Il est encore mieux d’indiquer dans la déposition comment la police a violé la loi en procédant à l’arrestation et en saccageant le domicile. De cette façon, la police ne voudra pas aller plus loin, ou elle révélera ses propres crimes. Lorsque la police a fini de rédiger la déposition, nous devons la lire attentivement. Avant de la signer, nous pouvons écrire comment ils ont violé les lois, si ce n’est pas déjà fait. Ainsi, la déposition ne sera pas utilisée pour nous persécuter.

En Chine, de nombreux pratiquants ont plus de 70 ans et la plupart d’entre eux clarifient la vérité face à face et distribuent des tracts. Ils représentent la plupart de ceux qui ont été arrêtés. Ils lisent souvent des articles sur Minghui, il serait donc utile qu’il y ait plus d’articles sur ce qu’il faut faire après avoir été arrêté au lieu de rester silencieux. Ces articles leur donneront des conseils et leur permettront d’éviter de nouvelles persécutions. En agissant ainsi, moins de pratiquants se retrouveront en prison et pourront mieux valider le Fa.

Ce qui précède est ma compréhension basée sur des connaissances limitées. Veuillez me signaler tout ce qui n’est pas en accord avec le Fa.

[Note de la rédaction : Le point de vue exprimé dans cet article représente la compréhension actuelle de son auteur et sert à être partagé parmi les pratiquants afin que nous puissions : « Comparer l’étude, comparer la cultivation. » (« Cultiver réellement », Hong Yin)]

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Traduit de l’anglais