(Minghui.org) Stern, l’un des plus importants magazines en Allemagne, a publié le 16 mars 2022 un article dénonçant la persécution du Falun Gong en Chine. « Les disciples des enseignements du Falun Gong ont été persécutés, arrêtés, torturés et tués par le gouvernement chinois au cours des vingt dernières années. On estime que des milliers d’entre eux ont été victimes de prélèvements d’organes : un “prélèvement systématique et à grande échelle d’organes sur des personnes vivantes”, comme l’écrit le gouvernement américain dans son rapport annuel sur les droits de l’homme », peut-on lire dans l’article intitulé : « Chine : Des personnes persécutées, torturées et tuées – parce qu’elles méditent ».

Fondé en 1948, Stern est un magazine hebdomadaire qui compte environ 8 millions de lecteurs.

Un article du Stern du 16 mars 2022

Le Falun Dafa, également connu sous le nom de Falun Gong est une méthode de méditation basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, dit l’article. « Les exercices sont conçus pour améliorer la santé physique et mentale. Bien qu’elle semble pacifique et simple, elle est sévèrement punie en Chine », explique l’article.

La méthode a été fondée par M. Li Hongzhi et était très populaire dans les années 90. Des millions de personnes ont rejoint la pratique du Falun Gong et le gouvernement chinois y a vu une menace. Quand plusieurs milliers de disciples ont organisé une manifestation silencieuse, le PCC a classé le Falun Gong comme une « menace pour la stabilité sociale et politique », selon des informations d’Amnesty International. Le mouvement a alors été catalogué de « secte hérétique » et interdit. « Le gouvernement a ensuite mis en place un nouvel organisme de sécurité appelée le Bureau 610 pour éliminer la pratique spirituelle », poursuit l’article.

Accompagné d’une photo, l’article indique que les exercices de Falun Gong consistent en une méditation et des mouvements faciles à apprendre. En fait, les pratiquants pratiquent souvent ensemble à l’extérieur pour sensibiliser le public et les organisations internationales des droits de l’homme.

Même avec les lois chinoises actuelles, la pratique du Falun Gong reste légale en Chine. Mais le PCC viole souvent les lois pour réprimer les gens à sa guise. Selon la Coalition pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (CIPFG), les pratiquants étaient souvent « maintenus en détention pendant des mois avant de comparaître devant un juge ». Après un simulacre de procès, la plupart des pratiquants se retrouvaient dans des prisons ou des camps de travaux forcés (connus aussi sous le nom de « centres de rééducation par le travail »).

Citant des informations de Minghui, l’article dit qu’environ 6000 pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés rien qu’en 2019. « Les méthodes du gouvernement chinois sont devenues au fil du temps, de plus en plus violentes, selon Human Rights Watch », poursuit l’article.

Des cas documentés par Amnesty International indiquent que les pratiquants détenus font face à « la privation de sommeil, sont contraints de rester dans des positions stressantes et d’autres formes de torture physique et mentale et d’autres mauvais traitements ». Citant des informations de l’Association de Falun Dafa allemande, l’article indique que plus de 4000 pratiquants ont perdu la vie en raison de la torture.

« Le prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant par le gouvernement communiste chinois, est un crime généralisé », selon les informations de la CIPFG, la Coalition pour enquêter sur la persécution du Falun Gong. Depuis le début de la persécution, l’industrie de transplantation d’organes du pays a connu une croissance explosive.

« Les cliniques de transplantation annoncent encore aujourd’hui qu’elles peuvent se procurer n’importe quel organe dont elles ont besoin en quelques jours et qu’elles disposent de plusieurs organes vivants pour chaque opération », explique l’article.

Une enquête du China Tribunal a confirmé les allégations de prélèvements d’organes. Avec un panel indépendant d’avocats et d’experts, le tribunal a constaté que les prélèvements d’organes durent depuis longtemps en Chine « dans une large mesure par des activités soutenues ou reconnues par l’État », indique l’article citant des reportages de Reuters de 2019.

Les pratiquants de Falun Gong sont « probablement le groupe principal pour le prélèvement d’organes », a expliqué le président du tribunal, Sir Geoffrey Nice, ajoutant « qu’un grand nombre de personnes sont mortes de façon indescriptible et horrible sans raison ».

Le gouvernement chinois a nié ces allégations. Mais plusieurs organisations et militants des droits de l’homme interrogés par le Human Rights Report du gouvernement américain indiquent que « le gouvernement chinois falsifie les informations sur le don et la transplantation d’organes ».

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Traduit de l’anglais